Parc national de La Mauricie

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Parc national de la Mauricie Catégorie II de la CMAP (Parc national) [1]
Sentier du Lac-Gabet en automne
Pays	Canada
Province	Québec
Ville et Municipalités régionales de comté	Shawinigan, Maskinongé, Mékinac
Coordonnées	46° 48′ 29″ Nord        72° 51′ 22″ Ouest / 46.808055, -72.856111
Superficie	536 km2
Création	1970
Visiteurs/an	138 591 en 2008[1]
Administration	Parcs Canada
Site web	Site officiel
Géolocalisation sur la carte : Canada
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Le parc national de la Mauricie est un parc national du Canada de 536 km² situé dans la région de la Mauricie. Sa mission est de protéger un échantillon représentatif du bouclier canadien.

Le parc national de la Mauricie offre également plusieurs activités récréatives. Ainsi, la pêche sportive y est très répandue. Il possède plusieurs sentiers pédestres, beaucoup de rivières où le rabaska est l'une des activités proposées ainsi que le canoë et le kayak, des terrains de camping, des sentiers de ski de fond et de raquettes durant l'hiver, et plusieurs autres.

Localisation

Le parc national de la Mauricie est situé au Québec à environ 15 km au nord de Shawinigan. Il est situé sur le rive ouest du Saint-Maurice, d'où le nom, et au sud de la Matawin. Le parc est accessible par les villages de Saint-Jean-des-Piles et de Saint-Mathieu-du-Parc. Un accès secondaire est aussi possible par Saint-Gérard-des-Laurentides. Le territoire du parc ne s'étend que sur 3 municipalités, soit Shawinigan, Saint-Mathieu-du-Parc et Saint-Roch-de-Mékinac.

Il est bordé à l'ouest par la réserve faunique Mastigouche et au nord par la zec du Chapeau-de-Paille.

Géographie

L'île au Pins au centre du lac Wapizagonke

Le parc est situé au Québec, au sud du Bouclier Canadien, le parc fait partie de la province de Grenville, la plus récente des sept provinces géologiques qui forment l'ensemble du Bouclier canadien d'âge précambrien... Le parc est en lui même une partie d'un plateau légèrement incliné d'est en ouest allant de 150 m près du Saint-Maurice à plus de 500 m. Ce plateau de roches métamorphiques âgées de 955 million d'année est parsemé de vallées de failles. Les vallées les plus basses sont envahies par des dépôts récents datant du retrait des glaciers.

Histoire

Des vestiges de peintures rupestres à l'ocre rouge témoignent du passage de tribus nomades qui chassaient et pêchaient dans la région il y a plus de 2 000 ans. De tribu algonquienne, ceux-ci furent décimé par les maladies, et les guerres contre les iroquois pour disparaitre des documents écrits vers 1660^[2].

C'est à partir du début du XIX^e siècle que l'exploitation forestière commença. On commença par couper les Pins blancs et rouges pour le bois de sciage. Cette coupe dura jusqu'en 1925, où les arbres de bon diamètre devinrent rares. Au début du XX^e siècle siècle, l'industrie forestière se tourna plutôt vers le bois pour la pulpe, ce qui fit de la Mauricie l'un des plus importants producteurs de papier journal pour la première moitié du XX^e siècle. En plus des coupes forestières, l'industrie modifia grandement l'équilibre des forêts en plantant de l'Épinette blanche sur 426 ha et en provoquant des feux de forêt qui on brûlé des partie plus ou moins importante en 1910 et 1954^[2].

Dès la fin du XIX^e siècle, de riches touristes américains s'installèrent sur le territoire et ouvrirent des clubs privés de chasse et pêche. Les trois premiers sont le Shawinigan Club ouvert en 1883, le Laurentian Club, en 1886 et le Club Commodore en 1905. Treize autres clubs moins prestigieux s'installèrent sur le territoire du parc entre 1940 et la création du parc en 1970. Les membres de ses clubs étaient trié sur le volet et bénificiait du droit de chasser et pêcher sur ses territoires. Bien qu'ils permirent une certaine protection de la nature dans le territoire du parc, ces clubs ont eu pour effet d'introduire de nombreuses espèces de poissons exotiques dans les lacs^[3]. De ces clubs, il ne reste plus que les gîtes Wabenaki et Andrew, ancienne propriété du Laurentian Club, qui sont situées sur le bord du lac à la Pêche. Ils ont été aquis par Parcs Canada en 1972 et il est possible de les louer pour y passer une nuit.

La création du parc en 1970 provoque l'arrêt des activités des 16 clubs privés située sur son territoire^[3].

Patrimoine naturel

Le parc national de la Mauricie est situé dans la région écologique de niveau I de la commission de coopération environnementale des Forêts septentrionales. Il est aussi entièrement compris dans la région écologique de niveau II de la forêt mixte du bouclier et la région écologique de niveau III des Laurentides méridionales^[4].

Au niveau canadien, le parc national est située dans l'écorégion du Laurentides méridionales, lui même située dans l'écoprovince du bouclier boréal méridional et l'écozone du bouclier boréal^[5].

Faune

Le parc national possède une faune variée. Il comprend entre autres 50 espèces de mammifères, tels que le loup gris, l'orignal, l'ours noir, ou le lièvre d'Amérique. Parmi ces espèces, 2 sont des artiodactyles, 13 des carnivores, 16 des rongeurs, 8 des chiroptères, 10 des insectivores et 1 relève des lagomorphes^[6]. Le parc contient plus de 300 orignaux, environ 600 castors, 125 ours. Deux meutes de loup fréquentent le parc, mais celui-ci n'est pas assez grand pour assurer leur protection.

On retrouve aussi près de 180 espèces d'oiseaux, dont au moins 81 y nichent. Parmi ces espèces, on trouve 12 espèces de rapaces et 34 espèces d'oiseaux aquatiques. Le plongeon huard, dont 20 couples nichent dans le parc est l'emblème du parc^[7].

Le parc ne comprend que 5 espèces de reptile : la tortue des bois et la tortue peinte et 3 espèces de couleuvre (dont la couleuvre rayée). Il est aussi fréquenté par 14 espèces d'amphibien dont 6 de salamandre et 8 de grenouille^[6].

La plupart des lacs ont une faune piscicole relativement pauvre du fait de la jeunesse du territoire. Les lacs à la Pèche, Isaïe, Français et Bérubé, étant de plus basse altitude, présentent la plus grande biodiversité, avec des populations d'épinoche à neuf épines et de chabot à tête plate. L'espèce dominante dans la plupart des lacs est l'omble de fontaine. Le lac Français possède aussi la seule population d'omble chevalier du parc. À noter que 19 espèces de poisson ont été introduites par l'homme au cours du XIX^e et XX^e siècle^[8].

Flore

Le parc contient plus de 440 espèces de plantes vasculaires, 68 espèces de lichens et plus de 85 espèces de mousses. Le parc possède aussi 70 espèces de plantes rares ou présentant un intérêt particulier.

La forêt recouvre 93% du territoire. Elle est située à la limite nord des forêts feuillues du Québec. On y trouve 30 espèces d'arbre différentes. Le parc fait partie du domaine de l'érablière à bouleau jaune qui occupe les versants éclairés et les sols bien drainés. Les sapins, pin et épinettes, occupent les escarpements rocheux et les terres humides.

Activités

• Kayak
• Canot
• Rabaska
• Raquette
• Camping
• Marche en forêt
• Baignade
• Ski de fond

Notes et références

Voir aussi

Liens externes

• (fr) Site Officiel Parc National de la Mauricie
• (en) Fiche du parc sur le site UNEP-WCMC

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