Orgueil et Préjugés (film, 2005)

Orgueil et Préjugés (film, 2005)

Orgueil et Préjugés

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Publicité pour Orgueil et Préjugés sur un bus londonien

Titre original Pride & Prejudice
Réalisation Joe Wright
Scénario Deborah Moggach
Emma Thompson
d'après Jane Austen
Acteurs principaux Keira Knightley
Matthew Macfadyen
Pays d’origine Drapeau de France France
Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre Comédie dramatique

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

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Orgueil et Préjugés (Pride & Prejudice) est une co-production américano-franco-britannique réalisée par Joe Wright, sortie en 2005. Il s'agit de la deuxième tentative de porter sur grand écran cette œuvre majeure de la littérature anglaise, la première étant le film en noir et blanc de 1940, avec Greer Garson et Laurence Olivier.

Sommaire

Synopsis

Le film est fidèle dans les grandes lignes au roman Orgueil et Préjugés (Pride and Prejudice) de Jane Austen, mais il privilégie l'histoire d'amour et simplifie les relations entre Darcy et Elizabeth : lui est plus timide et romantique qu'orgueilleux, elle est passionnée et facilement taciturne. Les réactions et les attitudes des personnages sont modernisées, de même que leur langage, ce qui les rend plus compréhensibles à un jeune public contemporain : la famille Bennet est unie et aimante, Mrs Bennet fantaisiste mais lucide et raisonnable et Mr Bennet un gentleman-farmer moins sarcastique que l'original. On est davantage dans le monde de Little Women (Les Quatre Filles du docteur March)[1] que dans celui de Jane Austen. Les décors naturels et les lieux de tournage sont somptueux[N 1].

Résumé

Dans le Herfordshire

Groombridge Place est Longbourn, la demeure du gentleman farmer, Mr Bennet.

Elizabeth Bennet (Keira Knightley), 20 ans, est la seconde fille de Mr et Mrs Bennet. Elle grandit à Longbourn aux côtés de ses quatre autres sœurs et affectionne particulièrement Jane, de deux ans son aînée, réputée pour sa douceur et sa beauté dans toute la ville de Meryton. Elizabeth, quant à elle, est une jeune fille ravissante, vive d'esprit, aimant observer la société dans laquelle elle évolue mais surtout se moquer des sottises d'autrui. La famille Bennet est simple et très liée, faisant fi de certaines convenances exigées par l'étiquette à l'époque. Surtout, Mrs Bennet n'a qu'une idée en tête : marier ses cinq filles afin d'assurer leur avenir ainsi que celui de toute la famille. Elle vient d'apprendre qu'un certain Charles Bingley, jeune homme riche et célibataire, vient de louer le domaine voisin de Netherfield. Il s'y est installé avec sa sœur, Caroline, et son meilleur ami, Mr Darcy. Elle souhaite vivement que Charles puisse s'éprendre d'une de ses filles, toute la famille en tirerait profit. Lors du bal de bienvenu donné par Charles Bingley à Meryton, celui-ci tombe sous le charme de Jane Bennet et ne la quitte pas de la soirée. Tandis qu'Elizabeth, accompagnée de sa meilleure amie Charlotte, fait la connaissance du beau mais orgueilleux Mr Darcy, très riche et célibataire lui aussi. Pendant le bal, il affirme à Charles qu'il ne la trouvait pas assez jolie pour l'inviter à danser. C'est à ce moment précis qu'Elizabeth, qui l'a entendu, le prend en grippe.

Le lendemain, Jane reçoit une invitation à dîner de la part de Caroline Bingley, la sœur de Charles. Mrs Bennet interdit à Jane de prendre la voiture et l'oblige à s'y rendre à cheval alors qu'une tempête fait rage. Jane arrive à Netherfield trempée, tombe malade et se voit obligée d'occuper une des chambres de la somptueuse demeure durant quelque temps, pour le plus grand bonheur de sa mère qui entrevoit déjà les perspectives d'un beau mariage. Elizabeth se rend alors à Netherfield dans le but de prendre des nouvelles de sa sœur et passe ainsi un long moment avec les Bingley et Mr Darcy. Les caractères des personnages qui l'entourent se dévoilent alors clairement : Caroline hautaine et moqueuse essaie de séduire Mr Darcy ; Charles est très aimable et amical ; Darcy est très solennel mais de plus en plus intrigué par Elizabeth et séduit par sa vivacité d'esprit. On apprend que Mr Darcy a une jeune sœur, Georgiana. Mrs Bennet, accompagnée de ses trois plus jeunes filles se rend à Netherfield. Leur vulgarité à toutes les quatre contraste avec les manières de tous les autres, y compris Elizabeth. Charles, sur l'insistance de Kitty et Lydia, promet de donner bientôt un bal à Netherfield. Lors du départ de Mrs Bennet et des cinq filles, Darcy prend la main d'Elizabeth afin de l'aider à monter en voiture. Comme elle le regarde avec surprise, il s'écarte brusquement, l'air troublé et comme mécontent[2].

Une scène tournée à Stamford: l'arrivée du régiment du colonel Forster à Meryton.

Au cours d'une promenade à Meryton, les cinq sœurs, qui discutent de la visite annoncée de Mr Collins, un cousin de Mr Bennet, font la connaissance du séduisant Mr Wickham, officier dans le régiment qui vient d'arriver. Elizabeth est très attirée par le jeune homme qui se montre très avenant et courtois[2]. Lorsqu'il les raccompagne, ils rencontrent Charles Bingley, en promenade à cheval avec Mr Darcy. Influencé par les deux plus jeunes sœurs, Charles Bingley invite spontanément Mr Wickham au bal qu'il va donner prochainement. Cela ne semble pas plaire à Mr Darcy, qui jette à Wickham un regard noir et hautain, avant de s'éloigner au galop, ce qui n'échappe pas à Elizabeth qui lui demande des explications. Il lui explique qu'il connait très bien Mr Darcy, étant donné qu'ils ont grandi ensemble, précisant que le père de Mr Darcy l'aimait comme son propre fils et qu'à sa mort il lui avait légué une cure ; mais Darcy, jaloux, a ignoré le souhait de son père et l'a cédée à un autre, ce qui a mis fin à leurs relations et l'a obligé à se tourner vers l'armée. Ces aveux confirment Elizabeth dans l'opinion négative qu'elle s'est faite de Mr Darcy[3].

Mr Collins arrive enfin. C'est lui l'héritier de Longbourn, car le domaine est soumis à un entail selon lequel il ne peut être transmis qu'à un héritier mâle. Mr Collins est pasteur et a pour bienfaitrice la très riche Lady Catherine de Bourg. Il vient chez les Bennet dans l'unique but de trouver une épouse. Comme celle qu'il choisira profitera également de la fortune de Mr Bennet, il pense judicieux d'épouser une de ses filles, ce qui pourrait ainsi satisfaire tout le monde. Il jette d'abord son dévolu sur Jane, mais apprenant que celle-ci devrait sans tarder annoncer son mariage avec Charles Bingley, il se tourne vers Elizabeth. Au cours du dîner, Mr Collins montre son caractère : il est vaniteux, lourdement obséquieux et ridicule de galanterie démodée[2]. Elizabeth prend donc plaisir à se moquer de son allure peu flatteuse et de sa stupidité.

Le bal à Netherfield et ses suites

On voit les demoiselles Bennet se préparer pour le bal de Netherfield et la servante, Betsy, s'occuper des vêtements et des accessoires. Lors du bal, Elizabeth cherche en vain Mr Wickham. Très déçue, elle apprend qu'il a dû décliner l'invitation, retenu ailleurs pour affaires. Invitée à danser d'abord par Mr Collins qui lui annonce vouloir lui tenir compagnie toute la soirée, Elizabeth réussit tout de même à trouver refuge auprès de son amie, Charlotte. Alors que personne ne s'y attend, elle se trouve subitement face à Mr Darcy, qui l'invite de manière bien solennelle et sans avoir pris la peine de la saluer. Prise au dépourvu, elle accepte, elle-même étonnée de sa réponse. La scène de la danse entre Darcy et Elizabeth est un point culminant et tourne à l'affrontement verbal. Elizabeth se présente à Darcy de manière attirante et hors d'atteinte à la fois. Elle est proche de lui, disant vouloir le connaître d'avantage, mais se montre aussi froide et cynique, surtout lorsqu'elle aborde la situation de Wickham. Les personnages qui les entourent disparaissent progressivement et on ne voit alors plus qu'eux. Durant cette soirée, qui confirme la mauvaise éducation de la famille Bennet, Jane se rapproche de Charles Bingley. Mais, à la fin du bal, Caroline confie à son frère qu'elle ne comprend pas comment il peut songer à épouser une demoiselle Bennet[3].

Le lendemain du bal, au déjeuner chez les Bennet, Mr Collins fait irruption dans la salle à manger, demandant expressément à parler à Elizabeth en privé. Toute la famille, qui a compris les intentions de Mr Collins, quitte alors la pièce. Mais Elizabeth, horrifiée, refuse sa main à Mr Collins et, comme il se montre très insistant, ce qui a pour don de la mettre en rage, elle quitte vivement la pièce pour aller se réfugier dans le jardin, seule. Mrs Bennet, furieuse du refus de sa fille essaie d'obtenir le soutient de son mari[3]. Mr Bennet rejoint donc sa fille qui affirme ne pas aimer Mr Collins et donc ne pas vouloir l'épouser. Il prend alors son parti au grand désespoir de sa femme.

Après une altercation avec sa mère, qui la voyait déjà mariée et conservant le domaine, Elizabeth regagne la maison et y trouve Jane, effondrée, une lettre de Caroline Bingley à la main. Elle lui annonce que Charles est obligé de partir pour Londres précipitamment, sans savoir s'il reviendra à Netherfield, et qu'elle a bon espoir qu'il épouse un jour Georgiana Darcy. Elizabeth, certaine que Caroline Bingley est responsable du départ de son frère dont elle désapprouve le penchant pour Jane, pousse sa sœur à se rendre aussi à Londres, chez leur oncle Gardiner, persuadée qu'elle aura ainsi la chance de croiser Charles Bingley et de le conquérir. Entre temps, Charlotte vient rendre visite à Elizabeth et lui annonce ses fiançailles avec Mr Collins. Elizabeth s'indigne, incapable de comprendre l'attitude de son amie, qu'elle finit par accepter cependant, car elle n'a pas d'autre choix pour assurer son avenir[3].

Dans le Kent : Hunsford et Rosings Park

Quelques mois plus tard, elle rend visite à Charlotte au presbytère de Hunsford, où elle s'est installée avec Mr Collins. A cette occasion, elle est invitée à dîner chez Lady Catherine de Bourg dans la somptueuse demeure de Rosing Park. Alors qu'elle ne s'en doutait pas, elle découvre que Mr Darcy s'est également invité, usant de son droit de neveu de Lady Catherine. Lors de cette soirée, Elizabeth excelle en vivacité d'esprit, notamment face au langage hautain de Lady Catherine et défend son point de vue avec assurance[4]. Darcy, qui profite d'un moment où elle est seule au piano pour venir lui expliquer combien il lui est difficile de converser avec des étrangers, sous son charme.

Lors d'un mortel office religieux présidé par Mr Collins, Elizabeth bavarde avec le colonel Fitzwilliam, le cousin de Mr Darcy, qui lui apprend, par mégarde, que Mr Darcy aurait sauvé son ami le plus cher, Charles Bingley, d'un mariage dangereux. Elizabeth comprend alors immédiatement qu'il s'agit de sa sœur Jane et demande plus d'explications. Elle apprend alors que Mr Darcy reprochait à la famille de la jeune femme son manque de fortune mais surtout son manque de respect des convenances. Elizabeth, effondrée, part, à pied, réfléchir dehors, malgré la pluie qui commence à tomber. Alors qu'elle se réfugie dans une folie, elle découvre que Mr Darcy l'a suivie. Il demande sans hésiter sa main, lui faisant alors l'aveu d'un amour ardent, tout en expliquant qu'il est conscient du décorum de sa famille et de leur différence de statut social. Elizabeth, malgré son attirance pour lui, est scandalisée et le repousse avec un manque de politesse évident, lui reprochant d'avoir brisé peut-être à tout jamais, le cœur d'une sœur qui lui est si chère. Elle lui reproche également son infamie envers Mr Wickam[4]. Blessé et vexé, Darcy se retire, mais décide d'écrire une lettre à Elizabeth pour se justifier des deux accusations qu'elle a portées contre lui, lettre qu'il vient lui apporter à Hunsford le soir-même. Dans cette lettre (lue d'abord en voix off tandis qu'on voit s'avancer Darcy[5]), il reconnaît s'être trompé à propos des sentiments de Jane puis explique pourquoi il méprise Wickham: son père l'aimait comme un fils et souhaitait lui confier une cure. Mais après sa mort, Wickham, qui ne souhaitait nullement entrer dans les ordres, a réclamé à la place un dédommagement financier qu'il a dilapidé au jeu en quelques semaines, avant de réclamer à nouveau de l'argent que lui, Darcy, a refusé de lui donner. Après quoi, il a tenté d'enlever sa petite sœur, dont il convoitait les 30 000£ de dot. Mais lorsqu'il lui fut dit clairement qu'il ne toucherait pas un penny de cette fortune, il a disparu, laissant la toute jeune Georgiana le cœur brisé. Cette lettre va alors changer le regard qu'Elizabeth porte sur Darcy.

Jane et Elizabeth sont maintenant toutes deux de retour à Longbourn. Elizabeth cache à Jane ce qu'elle a appris de Darcy[4] et Jane jure à sa sœur qu'elle ne pense plus à Monsieur Bingley, qu'elle n'a pas eu l'occasion de rencontrer durant son séjour à Londres. Elizabeth comprend cependant qu'il existe un écart évident entre ce que Jane pense et ce qu'elle dit... Plusieurs mois ont passé depuis la dernière rencontre entre Elizabeth et Darcy. Lydia, la cadette des Bennet, vient de se voir proposer par la femme du colonel Forster un séjour à Brighton, où le régiment prend ses quartiers d'été, et Lydia est surexcitée à l'idée de pouvoir faire prochainement la connaissance d'une quantité de soldats, de s'amuser et, pourquoi pas, se trouver un époux alors qu'elle n'a que quinze ans. Elizabeth, qui sait que sa jeune sœur est évaporée et faible de caractère, craint que le séjour à Brighton ne tourne mal et essaie de dissuader son père d'accepter[4]. Mais Mr Bennet, qui espère au contraire que ce séjour calmera les prétentions de Lydia et lui fera prendre conscience de sa médiocrité, autorise la jeune fille à se rendre à Brighton, confiant dans la surveillance des Forster.

Pemberley

La Galerie des sculptures à Chatsworth House (nov 2009).

Lydia part donc. Les Gardiner, oncle et tante des sœurs Bennet, en visite dans la famille, proposent à Elizabeth de les accompagner dans leur voyage estival à travers le Derbyshire. Elle accepte, imaginant que cela lui fera du bien, et est émerveillée par les beautés naturelles de la région[6]. Lors d'une étape, Mrs Gardiner lui annonce que, comme ils se trouvent non loin de Pemberley, ils ont la ferme intention de visiter la somptueuse résidence de Mr Darcy, puisqu'elle est, selon une pratique courante de l'époque, accessible aux visiteurs. Cette annonce affole Elizabeth qui essaie de convaincre son oncle et sa tante de ne pas s'arrêter à Pemberley, prétextant que Mr Darcy est quelqu'un de trop hautain, et « ...si...si...riche ». Sa tante se moque d'elle, qu'elle trouve bien snob de reprocher au pauvre Mr Darcy sa richesse[7]. En outre, les riches propriétaires séjournant rarement dans leur domaine, on ne risque pas de le croiser. Elizabeth accepte donc de visiter Pemberley, découvrant une demeure tellement somptueuse et immense qu'elle ne peut s'empêcher d'éclater de rire, non de dérision mais d'incrédulité[8], se souvenant qu'il lui a été proposé d'en devenir la maitresse.

La caméra suit en vue aérienne la voiture des Gardiner, puis on voit Elizabeth, seule, en plongée et en plan d'ensemble, arpenter le corridor carrelé, les yeux levés vers le plafond en trompe-l'œil. On la suit ensuite dans la Galerie des sculptures[N 2], remplie de statues de marbre, parmi lesquelles elle déambule lentement, frôlant leurs rondeurs de la main[7]. Elle s'arrête devant un buste de Darcy[9], qu'elle contemple longuement et avec intensité, touchée par une réflexion de sa tante, qui remarque que c'est un très bel homme au regard splendide. Plus tard, elle s'avance, seule, plus avant dans le château, l'air rêveur, de plus en plus troublée d'être dans cette demeure qui aurait pu devenir la sienne. Alors qu'elle entre dans un salon luxueux, elle entend résonner la douce musique d'un piano. Curieuse, elle entrouvre la porte d'où la musique semble provenir, apercevant dans un miroir le reflet d'une mince jeune fille faisant glisser ses doigts sur le clavier. Elle l'observe quelques instants et voit Darcy, de dos, venir surprendre la jeune fille au piano, lui manifestant son affection avec beaucoup de spontanéité[6]. Elizabeth, surprise, gênée, consciente de son indiscrétion, lâche brutalement la poignée de la porte[N 3]. Il se retourne, la voit se sauver, la rattrape sur une terrasse et se montre alors si courtois et amical qu'elle en est profondément troublée, et lui précise, avant de partir, à pied, qu'elle voyage avec son oncle et sa tante et qu'ils séjournent à l'auberge voisine.

A l'auberge, Elizabeth, quittant sa chambre pour rejoindre son oncle et sa tante dans la salle à manger, les trouve en grande conversation avec Darcy, et reste cachée jusqu'à ce qu'il s'en aille. Lorsqu'elle rejoint les Gardiner, ils lui disent combien ils sont sensibles à la délicatesse du jeune homme qui les a conviés tous les trois à déjeuner à Pemberley dès le lendemain. Elizabeth rencontre alors officiellement Georgiana, jeune fille élégante, mais aussi très simple, taciturne et optimiste, qui lui manifeste une sympathie inattendue[6]. Georgiana lui précise que son frère lui a beaucoup parlé d'elle, et, lorsque débute le repas, Darcy se montre particulièrement courtois. Plus tard, à l'auberge, où Mr Darcy a rejoint les Gardiner, Elizabeth reçoit une lettre de sa sœur Jane. Elle l'ouvre, s'effondre en larme, puis explique qu'une nouvelle effroyable vient de Longbourn : Lydia s'est enfuie de Brighton avec Wickham, prétendant qu'ils allaient se marier[6].. Mais elle n'a pas de fortune, il ne l'épousera donc pas et toute la famille risque l'opprobre. La lettre précise que Mr Bennet est parti pour Londres dans le but de les retrouver. Darcy prend alors congé, et Elizabeth repart en grande hâte avec les Gardiner, inquiète pour ses sœurs et sa mère. Son oncle se propose de regagner ensuite Londres afin d'aider Mr Bennet dans ses recherches.

Retour à Longbourn

Longbourn abrite une famille unie et aimante, déstabilisée par le faux pas de Lydia.

Au retour, Elizabeth retrouve sa mère effondrée, en pleurs, criant que personne ne voudra de ses autres filles maintenant que leur sœur a commis l'irréparable. Mr Bennet revient bientôt ; il reçoit peu après une lettre de son beau-frère lui annonçant que Lydia et Wickham ont été retrouvés et qu'il accepte de l'épouser, ce qui évite le scandale, moyennant une rente mensuelle modique[6]. En entendant cette nouvelle, Mrs Bennet est folle de joie à l'idée que la plus jeune de ses filles soit déjà mariée. Elizabeth ne comprend pas la réaction de sa mère et s'inquiète de ce qu'a dû débourser Mr Gardiner pour obtenir cela. Quelque temps après, Lydia revient à Longbourn accompagnée de son mari. Elle parade devant ses sœurs, leur faisant ironiquement remarquer qu'elle a réussi, elle, à être déjà mariée. Mrs Bennet semble très fière de sa fille et crie sa joie sur tous les toits, pour le plus grand agacement d'Elizabeth qui se doute que ce mariage n'est en fait qu'un replâtrage de la bêtise de Lydia. Au cours d'un repas, cette dernière laisse échapper que c'est en fait Darcy qui, en secret, a contraint Wickham à ce mariage, a payé son brevet d'officier et toute la cérémonie. Elizabeth, stupéfaite d'une telle générosité de la part de Darcy, en est troublée.

Au cours d'une promenade à Meryton, Mrs Bennet et ses filles apprennent le retour de Mr Bingley à Netherfield. Jane, quoique bouleversée par cette nouvelle, jure pourtant y être indifférente, car, cela fait presque un an qu'ils ne se sont plus revus. Bingley, accompagné de Darcy ne tarde pas à se rendre chez les Bennet qui, s'ils se montrent contents de voir Bingley, restent réservés à l'égard de Darcy[11]. Elizabeth, cependant, se montre très courtoise envers lui, lui faisant comprendre qu'elle regrette de le voir repartir si vite. En effet, il a annoncé qu'il devait s'en aller le lendemain. Les jeunes gens partis assez brusquement, Elizabeth et Jane se retrouvent seules pour bavarder : Jane affirme encore être parfaitement indifférente à Mr Bingley, mais sa sœur ne la croit pas. Quant à Elizabeth, maintenant amoureuse elle aussi, elle avoue à Jane s'être trompée au sujet de Mr Darcy. On voit Bingley, dans les jardins avec Darcy, répéter une demande en mariage, puis, plus tard dans l'après-midi, revenir seul chez les Bennet, sollicitant un entretien en tête-à-tête avec Jane. Mrs Bennet, très énervée, oblige toutes ses autres filles à quitter le salon dans l'immédiat. Charles Bingley s'excuse alors auprès de Jane et demande sa main, ce que la jeune fille accepte à la grande joie de toute la famille, puis on voit Elizabeth sortir s'isoler sous un arbre et Darcy s'éloigner dans les champs[11].

La caméra, balayant la façade dans la soirée, montre, à travers les fenêtres, Jane et Elizabeth discutant dans leur chambre de la nécessité de trouver le « bon » mari[12], puis Mr et Mrs Bennet dans la leur, exprimant leur satisfaction de voir unis deux jeunes gens aux caractères si semblables. Mais durant la nuit, on frappe violemment à la porte d'entrée, la famille se lève et découvre avec surprise Lady Catherine qui exige très impoliment de pouvoir s'entretenir de toute urgence avec Elizabeth, car elle a eu vent d'une rumeur : Mr Darcy lui serait fiancé. Lady Catherine, tout en affirmant cela inconcevable, demande tout de même un démenti. Elizabeth nie alors avec beaucoup de vivacité. Lady Catherine, précisant que Darcy est fiancé depuis son enfance avec Miss de Bourg, sa fille et qu'un tel engagement ne saurait être remis en cause par une fille d'aussi piètre condition qu'Elizabeth, exige d'elle la promesse de jamais accepter d'épouser Darcy. Mais, repoussant avec dignité les réflexions méprisantes et les insinuations perfides de la noble dame, la jeune fille la met à la porte sans lui donner satisfaction[11].

Dénouement

Après cette visite, Elizabeth ne retrouve pas le sommeil. Au petit matin, elle sort marcher dans les prés[N 4], et voit au loin Mr Darcy surgir de la brume et se diriger vers leur maison. Elle le rejoint. Il lui avoue être au courant la visite de sa tante et s'en excuse, puis il renouvelle sa demande en mariage, qu'Elizabeth accepte.

Pendant qu'il s'entretient avec Mr Bennet, Elizabeth attend impatiemment devant la porte, puis, lors de son propre entretien avec son père, elle lui révèle le rôle de Darcy dans le mariage de Lydia. Mr Bennet, stupéfait d'une telle nouvelle et d'une telle générosité, ne peut plus mettre en doute son attachement pour Darcy et accepte donc de lui donner sa fille préférée[11], lui glissant toutefois à l'oreille qu'il ne l'aurait jamais laissé partir avec un homme qui n'aurait pas été digne d'elle. Observant, pendant ce temps, Darcy qui fait les cent pas dehors, les autres commentent avec surprise ce dénouement inattendu.

Distribution

Keira Knightley au Festival du Film de Toronto, en 2005, lors de la sortie de Pride & Prejudice.

Fiche technique

Burghley House représente Rosings Park
Le parc de Stourhead (Rosings), où Elizabeth cherche le calme
Stourhead, le temple d'Apollon (lieu de la première demande en mariage de Darcy).

Musique

La musique du film est principalement composée de mélodies exécutées au violon et/ou au piano. L'album de la trame sonore du film comprend les 17 pièces suivantes:

  • Dawn
  • Stars and Butterflies
  • Meryton Townhall
  • Arrival at Netherfield
  • The Militia Marches In
  • Another Dance
  • A Postcard to Henry Purcell
  • Leaving Netherfield
  • The Secret Life of Daydreams
  • Darcy's Letter
  • Liz on Top of the World
  • The Living Sculptures Of Pemberley
  • Georgiana
  • Can't Slow Down
  • Your Hands Are Cold
  • Mrs. Darcy
  • Credits

Récompenses

Nominations

  • Golden Globe 2006 :
    • Meilleur film
    • Meilleure actrice : Keira Knightley
  • Oscars du cinéma 2006 :
    • Meilleure actrice : Keira Knightley
    • Meilleure direction artistique : Sarah Greenwood et Katie Spencer
    • Meilleure création de costumes : Jacqueline Durran
    • Meilleure musique de film : Dario Marianelli

De l'écrit à l'écran

Les personnages

Matthew Macfadyen joue un Darcy romantique, plus timide qu'orgueilleux.

Orgueil et Préjugés de Joé Wright centre le récit sur Elizabeth, lui gardant son statut d'héroïne positive comme la littérature sait en offrir à l'admiration des jeunes lectrices. Sa transposition au cinéma, dans cette version récente, l'a, en apparence, peu changée, se contentant de moderniser son langage et de lui donner un air résolument jeune, provoquant et sensuel, par le choix de Keira Knightley[13]. Celle-ci a l'âge du personnage mais déjà un statut de star et sa prestation a été particulièrement appréciée d'un public jeune[N 5]. Mais ce qui était trop d'époque, comme la retenue ou l'aspect Conduct Novel, a été gommé et le film s'attache plus à montrer, dans une vision romantique, l'acceptation par Elizabeth de son attirance pour Darcy que les étapes de son évolution psychologique.

Il présente aussi en Darcy un héros romantique à la Byron : très jeune, plus timide qu'orgueilleux, moins snob que mal à l'aise en public, qui pleure encore la mort de ses parents et qui se trouve impuissant devant cet amour passionné et jaloux qui le subjugue corps et âme[15]. Le Darcy joué par Matthew Macfadyen est aussi un personnage qui a beaucoup de mal à échapper à sa conception hiérarchisée et rigide de la société[16], or il doit arriver à admettre une vision plus romantique de la vie pour être compris et accepté par Elizabeth. Mais leur attirance sexuelle réciproque est précoce et visible dès la scène orageuse de la première demande en mariage. Cependant Darcy doit encore mûrir émotionnellement. Son défaut est moins l'orgueil qu'une sorte de maladresse agressive dans son comportement[15].

Comme l'intrigue est centrée sur la relation Darcy-Elizabeth, le personnage de Wickham est réduit à sa fonction d'opposant[13], mais Rupert Friend joue un Wickham sombre et inquiétant, « au charme reptilien d'un beau sociopathe », ce qui laisse présager pour Lydia un mariage malheureux[15]. Il se montre d'ailleurs brutal avec elle lorsqu'il la repousse dans la voiture, alors qu'elle fait des adieux déchirants à sa famille en quittant définitivement Longbourn. Ses conversations avec Elizabeth sont réduites à deux courtes scènes, une brève discussion dans une boutique à propos de rubans et une autre près de la rivière, ce qui lui suffit pour faire une mauvaise réputation[13] à Darcy. Mais si l'attirance qu'Elizabeth éprouve pour lui dans le roman est supprimée, la forte présence physique de Rupert Friend a des connotations sexuelles[15], gardant à Wickham son rôle de pierre d'achoppement dans les relations amoureuses entre Darcy et Elizabeth. C'est visible à Netherfield, au cours du bal, quand Elizabeth accuse Darcy de l'avoir indignement traité, et surtout pendant la scène de la première demande en mariage où il a une véritable réaction de jalousie lorsqu'elle évoque Wickham, ce qui crée cette forte tension sexuelle entre les deux jeunes gens qui débouche sur un presque baiser.

Si Elizabeth a un petit côté intellectuel et rat de bibliothèque, qui peut rappeler Jo March, la cadette et héroïne de Little Women sa mère est présentée comme une femme plutôt raisonnable sous ses airs évaporés qui maintient la cohérence de la cellule familiale, alors que le père, enfermé dans son étude, est trop absent[1]. Brenda Blethyn joue en effet une vraie mère poule[14] réellement inquiète pour l'avenir de sa progéniture et non la femme sotte et égoïste du roman, que son mari prend plaisir à ridiculiser. Les Bennet forment une famille unie et le scénario ne confère pas aux Gardiner le rôle de parents de substitution qu'ils ont dans le roman[1]. Le Mr Bennet que campe Donald Sutherland montre de l'intérêt pour ses filles (il va consoler Mary, après sa ridicule prestation à Netherfield), une tendre indulgence pour sa femme, qu'il accompagne au bal de Meryton, qu'il appelle Blossom et avec qui il évoque, dans la scène où on les voit dans leur lit, sa satisfaction de voir unis Jane et Bingley, ces deux jeunes gens aux caractères si semblables. Dans le roman, c'est à Jane que Mr Bennet fait ces remarques, sa mère ne parlant que d'argent et de bien-être matériel[1].

En revanche, Bingley et Collins sont tous deux utilisés dans un but volontairement divertissant. Bingley, joué par Simon Woods est un personnage assez comique, et Tom Hollander campe un Collins aux manières vieillottes assez ridicules, mais n'est pas présenté de façon aussi satirique que dans le roman[14].

Les lieux

Le grand escalier de Chatsworth House (Pemberley).

Le film respecte bien les différences entre les diverses habitations, de Longbourn à Pemberley, même si le lieu choisi pour représenter Longbourn, Groombridge Place, peut paraître un peu trop délabré pour être la demeure d'un gentleman[17]. C'est un manoir du XVIIe siècle entouré d'une douve, accolé à une grosse ferme où s'ébattent poules, oies, cochons et ruminants et où du linge sèche dans la cour. L'aspect négligé de l'antique habitation souligne que les Bennet sont une vieille famille dont la situation sociale se dégrade lentement, mais c'est aussi une maison un peu encombrée et pleine de vie, ce dont témoignent les rapides panoramiques et zooms fréquents sur les mouvements des divers membres de la famille[17]. Les vastes pièces lumineuses et peu meublées de Netherfield suggèrent en revanche l'installation récente d'un nouveau riche et les personnages s'y déplacent avec plus de solennité.

The Tippler, une des falaises de Stanage Edge, d'où Elizabeth contemple le panorama du Derbyshire.

Les paysages sont essentiellement utilisés pour souligner l'indépendance d'esprit d'Elizabeth, mais elle est souvent noyée dans la vastitude du paysage : elle est vue de loin lorsqu'elle va à Netherfield, ou en vue aérienne lorsqu'elle se tient au bord d'une falaise (Stanadge Edge) dans le Peak District[17].

Le film prend des libertés par rapport aux utilisations symboliques habituelles des paysages et des intérieurs dans les romans de Jane Austen[18]. Des scènes qui se passent à l'intérieur dans Orgueil et Préjugés, comme la scène où Mrs Bennet demande à son mari de forcer Elizabeth à épouser Mr Collins (dans la bibliothèque de Mr Bennet), ou la scène-clé de la première demande de Darcy (dans un salon à Hunsford) sont tournées en extérieurs, car le film accorde plus d'importance au statut d'Elizabeth, dont le pouvoir est associé à l'extérieur, qu'à la symbolique austenienne des lieux[17]. La première demande de Darcy se passe dans un lieu (le temple d'Apollon à Stourhead) dont rien n'indique qu'il est relié à Rosings ou à Hunsford, ce qui montre bien le côté essentiellement métaphorique de cette scène[17]. Ce sont ici les éléments (la pluie, l'orage) et les gestes plus que les mots qui, de façon très expressionniste, illustrent les sentiments profonds des personnages[18]. D'autres scènes, qui se passent dehors dans le roman ont lieu à l'intérieur dans le film : la discussion entre le colonel Fitzwilliam et Elizabeth n'a pas lieu dans le parc de Rosings mais dans l'église paroissiale, pendant un pesant sermon de Mr Collins ; la scène, qui évoque Vermeer, de la remise de sa lettre par Darcy a lieu dans la pénombre du presbytère (il la dépose sur le rebord de la fenêtre à côté d'Elizabeth qui le voit dans un miroir) et l'arrivée de Charlotte interrompt la lecture d'Elizabeth, que l'on ne voit pas prendre le temps de réfléchir au contenu de cette lettre ; Lady Catherine, enfin, arrive de nuit et rencontre Elizabeth dans le salon des Bennet et non dans l'« assez joli petit bois qui longe la pelouse »[18]. On peut supposer qu'à ce moment, Elizabeth est assez sûre de ses sentiments pour s'opposer à Lady Catherine dans un espace clos, qui n'est pas associé à son indépendance[17].

En revanche, si le film montre en une longue prise au grand angle la route qui mène à Pemberley, dévoilant au spectateur la splendeur et la grande dimension du domaine, les rencontres entre Darcy et Elizabeth à Pemberley se passent, sans les Gardiner, dans les appartements privés. Elizabeth, après la visite de la galerie de sculptures[19] y erre, seule, musant de pièce en pièce, jusqu'à ce qu'elle soit attirée par le son d'un piano. Comme le personnage d'un jeu vidéo, elle entraîne le spectateur à sa suite dans la profondeur du décor, suivie par la caméra. La prise de vue alterne les longs travellings et les cadrages serrés[7] sur Elizabeth/Keira Kneitley jusqu'au salon de musique où elle observe Georgiana dans l'entre-baillement d'une porte, puis jusqu'à une terrasse où Darcy la rattrape. Chatsworth House n'est qu'un somptueux décor, le lien profond que le roman établit entre le caractère de Darcy et l'aspect de son domaine, ce qui permet finalement à Elizabeth de le comprendre, n'apparaît pas[18].

Autour du film

Annexes

Notes

  1. Un numéro spécial de Persuasions on-line, de JASNA (Jane Austen Society of North America) lui a été entièrement consacré en 2007 : Joe Wright's Pride&Prejudice
  2. Joyce Goggin, professeur de littérature, cinéma et nouveaux média[7], souligne le traitement particulier de l'épisode de la Galerie de sculptures et ses connotations sexuelles, puis évoque à ce sujet le code esthétique des jeux vidéo, en particulier à propos des déplacements du personnage et de l'utilisation du point de vue subjectif.
  3. Dans le roman, Elizabeth passe de la vision du portrait de Darcy (à l'intérieur) à sa rencontre dans le parc, et Georgiana n'est pas là. Ici, elle contemple le buste de Darcy, puis s'enfonce dans les appartements privés, et contemple un Darcy intime dans une scène de voyeurisme qui est « une réflexion de son propre désir »[10].
  4. Cette marche d'Elizabeth seule dans la campagne, qui fait écho à celle du prologue, visualise en quelque sorte son évolution de l'aveuglement vers la compréhension, comme le cliché romantique du soleil levant illuminant ensuite les têtes réunies des deux héros symbolise la révélation de ce qu'ils sont l'un pour l'autre[12].
  5. Selon Derek Elly[14] : « Looking every bit a star, Keira, who's shown more spirit than acting smarts so far in her career, really steps up to the plate here, holding her own against the more classically trained Macfadyen (as well as vets like Blethyn, Sutherland and Judi Dench) with a luminous strength that recalls a young Audrey Hepburn. More than the older Ehle in the TV series, she catches Elizabeth's essential skittishness and youthful braggadocio, making her final conversion all the more moving »</ref>.

Références

  1. a, b, c et d Sally Palmer, « Little Women at Longbourn »
  2. a, b et c Lydia Martin 2006, p. 29
  3. a, b, c et d Lydia Martin 2006, p. 30
  4. a, b, c et d Lydia Martin 2006, p. 31
  5. Anne-Marie Paquet-Deyris, « Staging intimacy and interiority in Joe Wright’s Pride & Prejudice » sur JASNA, 2007, Narrative Thresholds
  6. a, b, c, d et e Lydia Martin 2006, p. 32
  7. a, b, c et d Joyce Goggin, « Navigating the Space of Pemberley » sur JASNA, 2007
  8. Anne-Marie Paquet-Deyris, « Staging intimacy and interiority in Joe Wright’s Pride & Prejudice » sur JASNA, 2007, Affording more clarity
  9. Buste de Darcy
  10. Anne-Marie Paquet-Deyris, « Staging intimacy and interiority in Joe Wright’s Pride & Prejudice » sur JASNA, 2007, The rules of attraction
  11. a, b, c et d Lydia Martin 2006, p. 33
  12. a et b Anne-Marie Paquet-Deyris, « Staging intimacy and interiority in Joe Wright’s Pride & Prejudice » sur JASNA, 2007, Capturing feminine desire
  13. a, b et c Jen Camden, « Sex and the Scullery: The New Pride & Prejudice » sur JASNA, 2007
  14. a, b et c Pride & Prejudice sur Variety, 11 septembre 2005
  15. a, b, c et d Style over Substance? Pride & Prejudice (2005) Proves Itself a Film for Our Time sur JASNA, 2007
  16. Catherine Stewart-Beer, « Joe Wright’s Pride & Prejudice : From Classicism to Romanticism » sur JASNA, 2007
  17. a, b, c, d, e et f Mary Chan, « http://www.jasna.org/persuasions/on-line/vol27no2/chan.htm » sur JASNA, 2007
  18. a, b, c et d Laurie Kaplan, « Inside Out/Outside In: Pride & Prejudice on Film 2005 » sur JASNA, 2007
  19. La galerie de sculptures de Chatsworth
  20. Tous lieux de tournage
  21. Pride and Prejudice Revisited sur IMdB

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Vidéographie

  • Dvd icon.svg zone 2 : Orgueil et Préjugés, Universal, [2006], EAN 5-050582-391190. — Cette édition comporte en guise de suppléments : La Politique des rencontres, Les Manoirs d'Orgueil et Préjugés, Les Bennett, La Vie à l'époque de Jane Austen, Journaux du plateau, Commentaires audio



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