Observatoire de la biodiversité

Observatoire de la biodiversité

Un observatoire de la biodiversité est un observatoire de l'environnement, spécifiquement destiné à l'observation de la diversité biologique à une certaine échelle territoriale (nationale, régionale, départementale ou très locale).
Leur travail est pluridisciplinaire et implique un travail en réseau d'experts. Dans certains domaines, ils s'associent des dispositifs de science citoyenne.
Le premier travail mondial préfigurant un suivi planétaire de la biodiversité a été l’Évaluation des écosystèmes pour le millénaire.

Les observatoires de la biodiversité doivent combler d'importantes lacunes dans la connaissance. Ils doivent pour cela observer la biodiversité, qualitativement et quantitativement, à tous ses niveaux (du niveau de la diversité des gènes à celui de la biosphère) et de manière harmonisée (interopérabilité des bases de données) afin de répondre à une partie des engagements de Rio en juin 92 (Convention sur la diversité biologique) ainsi qu'à la convention d'Aarhus et à la directive européenne qui la traduit dans le droit européen[1], mais en 2008, il en existe encore peu dans le monde.

Ils sont généralement publics ou associatifs (éventuellement construits par une organisation non gouvernementale), collectant et centralisant des données sur le thème de la biodiversité, sous forme d'indicateurs (dont bioindicateurs), pour la connaissance, la cartographie, la surveillance, la gestion et/ou l'élaboration et l'évaluation des politiques de gestion, restauration ou protection de la biodiversité (et/ou d'évaluation et rétro-correction de ces politiques).

En 2008, ces observatoires sont souvent récents ou se mettent seulement en place, mais ils prolongent aussi le travail ancien des Museums d'histoire naturelle qui ont accumulé de nombreuses données souvent sur plusieurs siècles. Dans tous les cas, ils associent des experts (professionnels, associatifs, universitaires et enseignants de la protection et gestion de la nature, divers organismes scientifiques et certains établissements publics, fondations.

Sommaire

Fonctions des observatoires de la biodiversité

Une première mission, générale, est d'acquérir les données et indicateurs (d'état, pression & réponse) nécessaires pour répondre aux engagements de la Convention sur la diversité biologique adoptée à Rio en 1992 : celle-ci stipule en effet qu'en 2010, tous les états du monde vont devoir publier le bilan de leurs avancées concernant la conservation de la biodiversité. Dans l'UE, les États-membres et certaines administrations doivent aussi rendre des comptes au parlement ou à la Commission européenne en matière de biodiversité. Les observatoires permettent aussi de hiérarchiser les priorités, et partager l'information avec la société civile et certaines ONG environnementales.


Des lacunes apparaîtront inévitablement dans les données, que les observatoires pourront alors identifier, classer et hiérarchiser en termes d'enjeux pour tenter de les combler (ex : environnement nocturne, diversité microbienne, diversité des espèces vivant sous le sol, dans le bois-mort, dans les eaux profondes, etc.).

Outre cette mission d'acquisition et de rendu de faits et données (le « porté à connaissance »), trois autres approches complémentaires sont ou non retenues par ces observatoires ;

  • Fonction de recherche fondamentale ; sur le fonctionnement des écosystèmes et des réseaux écologiques, les liens entre biodiversité et climat, les processus de résilience écologique et leurs limites, etc.
  • Fonctions applicatives ; pour appuyer ou valider certaines certifications (écocertification, écosociocertification...), ou méthodes et stratégies de génie écologique visant à restaurer, protéger et gérer la biodiversité. Les indicateurs suivis peuvent ainsi améliorer la réalisation, le fonctionnement et l'évaluation des corridors biologiques restaurés dans le cadre des réseaux écologiques et trames vertes
  • Fonctions prospectives ; De la même manière que pour le climat, des modèles peuvent proposer divers scénarios capables d'éclairer les décideurs et le public, pour l'aménagement.

Selon leurs moyens et missions, et selon leur territoire de compétence, ces observatoires peuvent considérer diverses échelles spatiotemporelles ; du local (ex : diversité microbienne ou de la microfaune d'un sol, observatoire des impacts d'une autoroute par exemple) à des échelles plus globales. En Europe, des observatoires ou moyens de mesure doivent aussi être mis en place pour mesurer le respect des objectifs de la directive cadre sur l'eau (bon état écologique des milieux aquatiques et zones humides d'ici 2015)

Données observées

Aucun moyens scientifiques et techniques disponible ne permettrait d'observer ni même connaître toute la biodiversité (on ne connait qu'un peu plus de 1,4 million d'espèces, sur un total estimé de 30 à 100 millions). Les observatoires s'intéressent donc prioritairement à des espèces patrimoniales, espèces clé, espèces déterminantes ou jugées bioindicatrices. Des approximations sont ensuite possibles sur la base d'extrapolation de données acquises dans les différents habitats.
Comme dans le domaine du développement durable, il n'existe pas de mesure absolue de la biodiversité, mais on admet de l'évaluer au moyen d'indicateurs.

Les observatoires de la biodiversité chercheront donc à évaluer et croiser :

Ces données concernent différents niveaux écologiques (de la diversité génétique à celle qui existe à l'échelle des biomes ou de la biosphère), biogéographiques et séries temporelles. Elles peuvent concerner les espèces sauvages, mais aussi domestiquées ou présentant un intérêt pour la médecine, l'industrie pharmaceutique et agroalimentaire et chimique en particulier).

Un observatoire de la biodiversité s'intéresse tant aux espèces ou habitats existants (menacés ou non), qu'à ceux qui ont disparu (récemment ou non, dans le cas d'une écologie rétrospective) s'appuyant notamment sur la palynologie, ainsi qu'à leurs fonctions et interactions.


Elles sont rassemblées ou agrégées pour prendre tout leur sens, éventuellement au sein d'une structure ou d'un système supra-national (Europe, ONU, OCDE.. avec Imoseb par exemple).

Origine des données

Elles proviennent généralement de sources variées (scientifiques, associatives, conservatoires...), actuelles ou plus anciennes (herbiers, collections et inventaires naturalistes, particulières ou de musées..) ; Des études ponctuelles (études d'impacts par exemple) peuvent apporter des données complémentaires.

Représentation des données

La présentation des données concernant la biodiversité est un champ nouveau et en plein développement ;
Les données de bases ; quantitatives et/ou qualitatives, sont généralement agrégées, croisées et rendues au public et à leurs utilisateurs potentiels sous de nombreuses formes, dont ;

Tableaux et bases de données

De nombreux logiciels, éventuellement interactifs et dynamiques (compteurs par exemples) permettent de présenter divers types de données statistiques.

Représentations graphiques

Graphes, graphiques, illustrations

Représentation cartographique

Cartes statiques ou dynamiques (animations)

Transect dans une réserve biologique permet mieux étudier la biodiversité.

Photographies (ancienne et contemporaine)

Séries évolutives de photos (pour un observatoire du paysage par exemple)

Imagerie satellitaire

Imagerie aérienne

Aspects éthiques

À la différence d'autres domaines (eau, déchet, pollutions, transport, etc.), les données naturalistes sont essentiellement issues de bénévoles du monde associatif, alors que leurs données sont parfois pécuniairement valorisées par ceux qui les réutilisent. Ces mêmes données peuvent être utilisées ou détournées pour des intérêts particuliers incompatibles avec la protection de la nature qui est l'objet juridique des associations collectrices de la donnée. La diffusion de données environnementales détenues par les collectivités relèvent en Europe de la Convention d'Aarhus qui fait de cette diffusion un enjeu d'intérêt général, la donnée naturaliste devenant de fait un « bien public »[3]. La diffusion sans précaution de certaines données peut cependant mettre en péril les espèces observées ou l'intérêt général (vandalisme, braconnage, biopiraterie...) et inversement la rétention de données importantes (sur les bioindicateurs par exemple) pourrait mettre en péril des écosystèmes et/ou la santé (la disparition ou apparition d'une espèce peut être l'indice de la toxicité de l'eau ou de l'air par exemple). L'acquisition, la gestion et diffusion de données personnelles appellent donc un cadre éthique et juridique adapté ou décliné dans les conventions qui lient les partenaires de ces observatoires, incluant également les principes de droit moral de l'auteur.
Des réflexions récentes sur la bioéthique l'éthique de l'environnement et le statut de « lanceur d'alerte » (Cf. notamment le Grenelle de l'environnement), pourraient éventuellement compléter les dispositifs existants.

Aspects juridiques

Les droits d'auteurs, les questions de partage des coûts d'acquisition (parfois élevés, notamment avec l'imagerie satellitaire ou les prospections d'espèces rares, les analyses génétiques, etc.) et de mise à disposition des données posent de complexes problèmes juridiques, cadrés par des chartes et/ou conventions. L'observatoire peut être "virtuel" (mise en commun de données, et analyse partagée) ou correspondre à un organisme physiquement constitué et domicilié.

Difficultés

Outre leur financement, les principales difficultés rencontrés par les observatoires de l'environnement sont ;

  • l'accès à la donnée
  • la complexité de certains sujets (biodiversité, fragmentation écopaysagère, naturalité, diversité génétique par exemple)
  • le manque de standardisation
  • la rareté de certaines données statistiques anciennes nécessaires à caler ou valider des modèles (dans les domaines d'étude de tendance, pour la prospective, par exemple dans le domaine de la biodiversité.
  • le manque d'homogénéité dans les protocoles,
  • le manque de définitions partagées, ou leur variation dans le temps, ainsi que la difficulté de travailler avec un grand nombre de pays et donc de langues.
  • les questions juridiques (Cf. § ci-dessus)

Types de mise à disposition

Les indicateurs peuvent être livré sous forme brute ou agrégée, éventuellement commentés, sur différents supports ;

CD ROm
Publication papier
Mise en ligne sur l'Internet

Des développeurs bénévoles e, utilisant des données officielles et des logiciels libres ou logiciels ouverts (Google earth par exemple) produisent des mises à disposition originales d'indicateurs. À titre d'exemple, une visualisation cartographique des usines les plus polluantes en Europe

Dans le monde

L’IMOSEB est une sorte d'équivalent du GIEC, mais réservé à la biodiversité. Il semble être la solution que l'ONU pourrait retenir. Une de ses fonctions sera de synthétiser et analyser les observations acquises dans tous les pays.

En Europe

L'Europe dispose de plusieurs outils d'observation, dont Eurobaromètre pouvant travailler sur la perception de la biodiversité, mais non d'un Observatoire spécialisé dans la biodiversité. Un tel observatoire, efficace à l'échelle européenne (voire à celle un peu plus large du réseau écologique paneuropéen) a été en 2009 suggérée par le Comité des Régions d'Europe. « Le Comité des Régions invite à la mise en place d’un important "Observatoire de la biodiversité" (…). Il est souhaitable que celui-ci soit alimenté par des observatoires à des échelles nationales, régionales et autres niveaux infranationaux » [4]

En France

En signant la convention de Rio, (Cf. article 7) la France s'est engagée à surveiller l’évolution de la biodiversité sur son territoire.

Cet observatoire devant notamment conduire des inventaires, cartographies, suivre des indicateurs, et diffuser la connaissance nécessaire pour améliorer et évaluer la Stratégie Nationale pour la Biodiversité.
Il doit être accompagné d'une « fondation française de coopération pour la recherche sur la biodiversité » « mettant en réseau les diverses entités existantes et permettant de doubler les crédits de recherche touchant la biodiversité (y compris recherche appliquée) par rapport à ceux de l’Institut français de la biodiversité et du Bureau des ressources génétiques (BRG) ».
Le Grenelle a aussi proposé que soit achevé l’inventaire ZNIEFF terrestre et réalisé l’inventaire ZNIEFF marin en 2010, avec dès 2008 « une mission parlementaire sur l’opportunité de création d’une agence nationale d’expertise sur la biodiversité ».
  • Fin 2009, au moins six observatoires régionaux étaient déjà mis en place par des régions (Aquitaine [6]), Bourgogne[7], Bretagne[8], Haute-Normandie [9], Île-de-France [10], Languedoc-Roussillon [11],[12], Nord-Pas-de-Calais[13], Poitou-Charentes [14], Rhône-Alpes[15]). Des observatoires départementaux existent ou sont projetés (en 2009 : Seine-Saint-Denis [16], Gironde, Haute-Savoie, Seine-et-Marne, Isère).
  • L'Observatoire national de la biodiversité sera déployé en 2010, s'appuyant sur le Système d'information sur la nature et les paysages (SINP) piloté par le ministère chargé de l’Environnement. Il produira des bases de données, indicateurs, tendances, cartes, bilans nationaux, actualisés, « partagés à toutes les échelles, et restitués de façon pédagogique aux élus, aux entreprises, aux gestionnaires, aux citoyens » [17] et au grand public[18]
  • Le Museum et les conservatoires botaniques nationaux assurent déjà un travail avancé sur les aspects botaniques et le suivi d'espèces patrimoniales. Quelques régions se sont organisées autour des DIREN ou DREAL pour harmoniser et partager l'information naturaliste et sur l'écologie du paysage (Ex : Réseau ODONAT[19] en Alsace, et RAIN[20] en Nord-Pas-de-Calais.
  • Parallèlement, l'IFB travaille avec ses partenaires mondiaux à la création de l'IMOSEB ou « IMoSEB » ; Mécanisme international d’expertise scientifique sur la biodiversité) et une Fondation scientifique pour la biodiversité (proposée par le Grenelle de l'environnement[21]) a été créé le 26 février 2008.
  • Le Grenelle de la mer a aussi en juin 2009 suggéré la création de « plusieurs observatoires des milieux (dont observatoires de la mangrove et des lagons) en Outre Mer, en lien avec la proposition de création de "pôles mer Outre Mer" : renforcer l’observatoire des récifs coralliens »[22]
  • La nature « banale » fait aussi l'objet d'observatoires, dont certains font appel à des volontaires via un site de travail collaboratif (wikini) ; c'est le cas par exemple du site « Vigie-flore »[23] ;observatoire des plantes communes, associant Tela-botanica et le MNHN. Vigie-flore fait partie de Vigie-Nature [24], un vaste programme d'observatoires de la biodiversité du Muséum national d'Histoire naturelle, qui fait appel à des volontaires sur tout le territoire national.
  • La FRB (FRB) et des structures régionales telles que le CRRG (Centre régionale des ressources génétiques) dans le Nord-Pas-de-Calais assurent pour leur part un suivi d'espèces domestiquées, en lien très fort avec des réseaux informels de conservation des plantes cultivées, associant acteurs publics et privés.
  • Le 3 mai 2010, trois ministères invitaient les communes volontaires à prendre en charge la réalisation d'un atlas communal de la biodiversité, avec l'aide d'experts, d'un cahier des charges type rédigé avec le Muséum national d'histoire naturelle, et l'aide éventuelle de deux à trois volontaires du nouveau service civique, en visant une publication en 2012. Plusieurs ONG dont France Nature Environnement, et la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) et la Ligue ROC soutiennent cette initiative et y contribueront[25],[26].

En Afrique

  • En Afrique, la biodiversité est suivi par Réseau des aires protégées d'Afrique centrale (RAPAC), une organisme qui s'occupe des aires protégées en Afrique Centrale.

Voir aussi

Bibliographie

Liens internes

Articles connexes

Liens externes

Observatoires des sites et sols pollués

Galerie d'illustrations

Notes et références

  1. Directive 2003/4/CE qui stipule notamment que toute collectivité doit donner toute l'information qu'elle détient en matière d'environnement à toute personne qui la lui demandée (sans que cette personne ait à justifier son identité ni du pourquoi de la demande). Dans cette directive, les États sont aussi considérés comme des collectivités.
  2. Chaque espèce a une durée de vie limitée, de 5 à 10 millions d’années en moyenne. En croisant des données d'espérance de vie des espèces avec leur nombre (évalué), on peut calculer un taux d’extinction global (Teyssèdre A., (2004), « Vers une sixième grande crise d’extinctions ? », in Barbault R. et Chevassus-au-Louis B., (eds.), Biodiversité et changements globaux. Enjeux de société et défis pour la recherche, édition ADPF, pages 24 à 36) et suivre son évolution.
  3. Principe d'échange des données naturalistes du monde associatif, premières propositions
  4. Comité des Régions , séance plénière des 17 et 18 juin 2009
  5. 3ème partie de la table ronde 8- Programme « Stopper la perte de biodiversité» (Grenelle de l'Environnement)
  6. Observatoire de la faune et flore sauvages, mis en place par la DIREN et la région pour les espèces concernée par les ORGFH
  7. Observatoires initié par le conseil régional et DIREN en 2009, qui pourra associer l'Observatoire sur la faune patrimoniale de Bourgogne (OFAPB) créé en 2001 par la Société d’histoire naturelle d'Autun, un PNR (parc naturel régional du Morvan), avec des associations naturalistes locales
  8. Observatoire régional du patrimoine naturel, impulsé en 2007 par le GIP Bretagne Environnement, autour de la DIREN et du conseil régional
  9. Observatoire permanent de la biodiversité en Haute-Normandie (OBHN), créé par le conseil régional, les départements et l'État
  10. Observatoire de la biodiversité, créé au sein de Natureparif, par l’Agence régionale pour la nature et la biodiversité du conseil régional, avec l'État, des collectivités, établissement publics et associations naturalistes…
  11. Popy S. ; 2010 ; « Étude de préfiguration d’un Observatoire Régional de la Biodiversité pour le Languedoc-Roussillon. Rapport d’étape. Bases de réflexion pour la constitution d’un jeu d’indicateurs », Document de travail, Cemagref, 319 p.
  12. Observatoire régional de la biodiversité, initié par la DIREN avec la région (préfiguration en 2009)
  13. Observatoire régional de la biodiversité et des habitats naturels (OBIOHN), impulsé par le conseil régional avec le conseil scientifique régional, la Diren, les acteurs naturalistes... inauguré le 16 juin 2010 (source, consultée 2010/11/24)
  14. Réseau partenarial des acteurs du patrimoine naturel initié par l’Observatoire régional de l’environnement de la DIREN et du conseil régional
  15. Pôle d’information naturaliste « Flore-Habitats », initié par la région et la DIREN Rhône-Alpes
  16. L’Observatoire départemental de la biodiversité urbaine (ODBU) de Seine-Saint-Denis, initié en 2005, et intégrant des indicateurs socio-économique associés à la biodiversité, grâce au laboratoire Dynamiques sociales et recomposition des espaces (université Paris-1)
  17. Graffin, V., Kleitz, G. (2007). Rapport du groupe 2 du Grenelle de l'Environnement «Préserver la biodiversité et les ressources naturelles », MEEDAT.
  18. « à la disposition du public » précise l'article 25 de la loi « Grenelle 1
  19. Portail du réseau ODONAT (initié par Alsace Nature, le conservatoire des sites alsaciens, la LPO-Alsace, et le groupe d’étude pour la protection des mammifères d’Alsace, pour suivre (en 2009) 23 indicateurs, 170 espèces, 800 sites
  20. Réseau des acteurs de l'information naturaliste (Charte 2006-2009) (Présentation / Document de travail)
  21. Proposition du groupe de travail N°2, "Préserver la biodiversité et les ressources naturelles" (oct 2007)
  22. Rapport du Groupe I – La délicate rencontre entre la terre et la mer / Grenelle de la Mer, juin 2009, dans le cadre de l'Ambition II : Connaissance - Mieux connaître les écosystèmes (mer, littoral, bassins versants) et mieux surveiller les milieux. (voir p 17/114)
  23. Vigie-flore (observatoire des plantes communes)
  24. Vigie-Nature (programme des observatoires de la biodiversité)
  25. Communiqué AFP du 2010/05/03 cls/ach/bg, intitulé Les communes invitées à répertorier leur biodiversité dans un atlas
  26. Invitation presse
  27. Harold Levrel est économiste, docteur de l’École des hautes études en sciences sociales

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Observatoire de la biodiversité de Wikipédia en français (auteurs)

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