Notre-Dame-des-Erables

Notre-Dame-des-Érables
Un paysage typique de Notre-Dame-des-Érables.
Administration
Pays	Canada
Province	Nouveau-Brunswick
Région	Péninsule Acadienne
Comté ou équivalent	Gloucester
Statut municipal	District de services locaux
Arrondissements	Notre-Dame-des-Érables, Rocheville, Val-Doucet
Fondateur Date de fondation	Stanislas Robichaud 1939
Constitution	1984
Maire Mandat en cours	aucun aucun
Démographie
Population	950 hab. (2006)
Densité	10.63 hab./km2
Langue(s) officielle(s)	Français
Géographie
Coordonnées géographiques	47° 37′ 57″ Nord        65° 15′ 53″ Ouest / 47.6325, -65.26472222
Altitudes	mini. m — maxi. m
Superficie	89 36 km2
Fuseau horaire	-4
Indicatif	+1-506
Code géographique

Notre-Dame-des-Érables est un DSL canadien du comté de Gloucester, au nord-est du Nouveau-Brunswick.

Sommaire 1 Toponymie 2 Géographie 2.1 Situation 2.2 Hydrographie 2.3 Climat 2.4 Villages et hameaux 3 Histoire 4 Chonologie municipale 5 Démographie 6 Administration 6.1 Comité consultatif 6.2 Budget et fiscalité 6.3 Représentation 7 Économie 7.1 Situation dans la paroisse 7.2 Employeurs 8 Urbanisation 8.1 Logement 8.2 Infrastructures et services 9 Culture 9.1 Personnalités 9.2 Architecture et monuments 9.3 Religion 9.4 Fêtes 10 Municipalités limitrophes 11 Voir aussi 11.1 Bibliographie 11.2 Articles connexes 11.3 Notes et références

Toponymie

Notre-Dame-des-Érables est nommé ainsi d'après la Vierge Marie et à cause qu'il y a une forêt d'érables^[1]. Le hameau de Val-Doucet est nommé en l'honneur de J. André Doucet, homme politique né en 1880 à l'île d'Anticosti et décédé en 1963 à Paquetville^[2]. Rocheville est nommé ainsi en l'honneur de Joseph Roche, le premier prêtre résident du village^[3].

Géographie

Situation

Notre-Dame-des-Érables est situé à près de 25 kilomètres à vol d'oiseau à l'est de Bathurst, dans les hautes terres de la péninsule Acadienne. Le village a une superficie de 89,36 km².

Notre-Dame-des-Érables est limitrophe de la paroisse de Paquetville au nord-est, à l'est et au sud, de New Bandon-Salmon Beach à l'ouest et au nord-ouest et de New Bandon au nord. Le village de Paquetville est situé à quelques kilomètres à l'est. La partie de la paroisse de Paquetville située au sud de Notre-Dame-des-Érables est surnommée la paroisse de Notre-Dame-des-Érables et est parfois comprise dans le territoire, par exemple pour des fins d'urbanisme.

Hydrographie

Le principal cours d'eau est la rivière Pokemouche. Celle-ci prend sa source dans le désert de Caribou à l'ouest du village et coule en direction sud-est. Ses principaux affluents sont le ruisseau Morrison (7 km) et le ruisseau à Eugène (Trout Brook sur les cartes), long de 10 kilomètres.

La rivière Caraquet prend également sa source dans le désert de Caribou et passe dans le nord-ouest du territoire. Son principal affluent est le ruisseau Adams, long de 15 kilomètres.

Le principal lac est le lac Adams, long de plus de 300 mètres situé le long du ruisseau du même nom.

Climat

Villages et hameaux

Notre-Dame-des-Érables est le village principal. Celui-ci est situé situé au sud de la rivière Caraquet. À trois kilomètres au sud et parallèle à celui-ci s'étend Val-Doucet. Ce village est un peu plus éparpillé, comprenant deux parties principales à l'ouest, séparées par ruisseau Morrisson, ainsi qu'un hameau situé un kilomètre plus loin à l'est, bâti sur le Nez Pointu, une petite colline faisant plus de 60 mètres de haut. Rocheville est un hameau situé à deux kilomètres au nord-ouest de Notre-Dame.

Histoire

Notre-Dame-des-Érables fut colonisé en 1939 pour aider les familles soufrant de la Grande Dépression. Les premiers colons suivirent le prêtre Stanislas Robichaud.

La paroisse de Notre-Dame-des-Érables fut érigée canoniquement en 1952. En 1963, le père Benoît Rioux fit construire l'école Notre-Dame et fit venir les Filles Marie de l'Assomption pour y enseigner. En 1966, un projet du gouvernement provincial visa à créer des emplois dans le village, à l'époque extrêmement pauvre. Les principaux initiateurs du projet furent le curé de la paroisse, père Benoît Rioux; les agronomes François Blanchard et Armand Lavoie ainsi que le ministère de l'Agriculture. Un bail fut signé en 1969 et la Coopérative Notre-Dame fut créé le 23 mai 1970. Le but de cette coopérative était l'exploitation d'une bleuetière. Un nouveau bâtiment fut construit en 2000, un poste d'achat des autres producteurs de la région fut ouvert en 2002 et une usine d'empaquetage de bleuets frais fut ouverte en 2005.

La Brigade des pompiers de Notre-Dame-des-Érables fut fondée en 1992.

En juin 1996, le gouvernement provincial annonça que l'école élémentaire allait être fermée et les enfants envoyés à Terre des Jeunes de Paquetville. Les parents du village se mobilisèrent contre cette décision mais elle fut tout de même fermée le 24 juillet de la même année^[4],[5].

Jusque dans les années 1990, certains citoyens avaient une conduite dangereuse et faisaient des « toupies » ou « shows de boucane » sur les routes. Une intervention de l'escouade anti-émeute de la GRC mis fin à cette activité^[6].

Le 27 août 2008, une vingtaine de résidents de Rocheville ont manifesté et bloqué la route 340, exigeant qu'elles soit réparée avec de l'asphalte au lieu de la pierre concassée bitumée que le gouvernement faisant alors installer par des contacteurs. Selon les manifestant, ce matériaux était dangereux pour une route aussi fréquentée et ils affirmaient que le ministre des Transports du Nouveau-Brunswick, Denis Landry, avait promis l'asphaltage de la route, ce que ce dernier nia. Les députés Cheryl Lavoie et Roger Duguay se portèrent à la défense des résidents, tandis que Denis Landry accepta de les rencontrer bien qu'il décida finalement de poursuivre les travaux^[7],[8],[9]. Le 25 mai 2009, le ministère des transport répara une autre portion de la route en utilisant une nouvelle technologie plus écologique, l'asphaltage tiède. Le ministre Landry a affirmé que les manifestations l'ont poussé à démontrer cette nouvelle technologie sur place^[10].

Chonologie municipale

• 1897: La paroisse de Paquetville est créé à partir d'une portion des paroisses de Caraquet et d'Inkerman, dans le comté de Gloucester^[11],[12].
• 1939: Fondation de Notre-Dame-des-Érables.
• 1966: La municipalité du comté de Gloucester est dissoute et la paroisse devient le DSL de la paroisse de Paquetville. Le DSL de Notre-Dame-des-Érables et le village de Paquetville sont érigés dans la paroisse de Paquetville.

Démographie

Le village comptait 950 habitants en 2006, comparativement à 958 en 2001, soit une baisse de 0,8%. Le village compte 412 logements privés, dont 392 sont occupés par des résidents habituels^[13]. La plupart des habitants sont Acadiens, francophones et catholiques.

Administration

Comité consultatif

En tant que district de services locaux, Notre-Dame-des-Érables est administré directement par le Ministère des Gouvernements locaux du Nouveau-Brunswick, secondé par un comité consultatif élu composé de cinq membres dont un président.

Budget et fiscalité

Représentation

 Nouveau-Brunswick: La circonscription de Centre-Péninsule est représentée à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick par Denis Landry, du parti libéral.

 Canada: Notre-Dame-des-Érables fait partie de la circonscription fédérale d'Acadie-Bathurst. Cette circonscription est représentée à la Chambre des communes du Canada par Yvon Godin, du NPD. Il fut élu lors de l'élection de 1997 contre le député sortant Doug Young, en raison du mécontentement provoqué par une réforme du régime d’assurance-emploi^[14].

Économie

Situation dans la paroisse

Il existe seulement des données précises pour le territoire incluant Notre-Dame-des-Érables et la paroisse de Paquetville. Le taux de chômage y est très élevé^[15].

Employeurs

Notre-Dame-des-Érables compte en tout une dizaine de commerces. La coopérative Notre-Dame possède une bleuetière de 3,2 km², dont 2,0 km² sont exploités. Elles comptait 242 membres en 2007 et produisait 273 tonnes de bleuets sauvages en 2004. Il y a quelques fermes, faisant généralement de la culture du foin ou de l'élevage. Il y a également un apiculteur. Une partie des résidents travaillent dans l'exploitation forestière. À Val-Doucet se trouve le principal producteur de couronnes de Noël au Canada, Savoie Export. L'usine crée plus de 400 emplois saisonniers et produit environ trois quart de millions de décorations par année^[16].

Urbanisation

Logement

Parmi les quelques résidences que comptent Rocheville, plusieurs sont très précaires.

Infrastructures et services

Le village est desservi par la route 340. La brigade des pompier volontaire de Notre-Dame-des-Érables dispose d'une caserne au village et de trois camions.

Existant depuis le 20 juillet 1995, la Commission de gestion des déchets solides de la Péninsule acadienne (COGEDES) a son siège-social à Caraquet. Les déchets sont transférés au centre de transbordement de Tracadie-Sheila et les matières non-recyclables sont ensuite enfouies à Allardville.

Culture

Personnalités

• Denis Landry (1957-), bûcheron, syndicaliste et homme politique, actuel député de député de Centre-Péninsule—Saint-Sauveur à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick et ministre des Transports, né à Val-Doucet ;
• Donat Robichaud, musicien.

Architecture et monuments

Peu d'édifice ont un grand intérêt architectural mais on retrouve plusieurs exemples de clôtures traditionnelles. L'église Notre-Dame-Auxiliatrice fut la première du diocèse de Bathurst à être construite selon les normes du renouveau liturgique^[3]. C'est un édifice à façade à pignon ornée d'un vitrail simple et surmontée d'une flèche.

Religion

Notre-Dame-des-Érables devint à sa fondation en 1939 une mission de la paroisse Saint-Augustin de Paquetville. La première messe fut célébrée le 24 mai 1939. La première chapelle fut construite en 1941, tandis qu'une église à deux étages fut construite en 1946. La paroisse Notre-Dame-des-Érables fut érigée canoniquement le 7 mai 1952. Le presbytère fut construit la même année. La paroisse fut renommée Notre-Dame-Auxiliatrice le 24 mai 1955. L'église fut détruite dans un incendie le 21 décembre 1963 et fut reconstruite l'année suivante^[3].

Fêtes

Festival du bleuet, au début du mois d'août.

Municipalités limitrophes

Voir aussi

Bibliographie

(fr) Donat Robichaud, Paquetville: pays de buttes et d'érables, 1993, 624 pages, ISBN 0969170629

Articles connexes

• Paquetville
• Paroisse de Paquetville
• André Doucet
• Rivière Pokemouche

Notes et références

Comté de Gloucester
Régions	Caps · Chaleur · Péninsule Acadienne
Municipalités	Bas-Caraquet • Bathurst * • Beresford • Bertrand • Caraquet • Grande-Anse • Lamèque • Le Goulet • Maisonnette • Nigadoo • Paquetville • Petit-Rocher • Pointe-Verte • Saint-Isidore • Saint-Léolin • Sainte-Marie-Saint-Raphaël • Shippagan • Tracadie-Sheila
Réserves indiennes	Pabineau 11 • Pokemouche 13
DSL	Alcida • Allardville • Anse-Bleue • Baie-du-Petit-Pokemouche • Paroisse de Bathurst • Benoît • Paroisse de Beresford • Big River • Canton-des-Basques • Cap-Bateau • Paroisse de Caraquet • Chemin-Coteau • Chiasson-Savoy • Dugas • Dunlop • Évangéline • Gauvreau-et-Petit-Tracadie • Haut-Lamèque • Haut-Sheila • Haut-Shippagan • Inkerman • Landry • Laplante • Leech • Madran • Maltempèque • Miscou • New Bandon • New Bandon-Salmon Beach • Nicholas-Denys • Notre-Dame-des-Érables • Paroisse de Paquetville • Petite-Lamèque • Petit-Rocher-Nord • Petit-Rocher-Sud • Pigeon Hill • Pointe-à-Bouleau • Pointe-Alexandre • Pointe-Brûlée • Pointe-Canot • Pointe-Sauvage • Pokemouche • Pokesudie • Pont-Lafrance • Pont-Landry • Rivière-à-la-Truite • Rivière-du-Portage–Tracadie Beach (partie) • Robertville • Sainte-Cécile • Saint-Irénée-et-Alderwood • Paroisse de Saint-Isidore • Saint-Laurent • Saint-Pons • Sainte-Rose • Saint-Sauveur • Saint-Simon • Saumarez • Paroisse de Saumarez • Paroisse de Shippagan • Six Roads • Tétagouche-Nord • Tremblay • Val-Comeau (partie) • Village-Blanchard • Village-des-Poirier
Voir aussi : Lieux-dits, Personnalités, Préfets

• Portail du Nouveau-Brunswick