Landry (Nouveau-Brunswick)

Landry (Nouveau-Brunswick)
Landry
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau : Nouveau-Brunswick Nouveau-Brunswick
Région Péninsule acadienne
Comté ou équivalent Gloucester
Statut municipal District de services locaux
Constitution 1984
Démographie
Population 360 hab. (2006)
Densité 9,5 hab./km2
Langue(s) Français
Géographie
Coordonnées
géographiques
47° 40′ 17″ N 64° 57′ 01″ W / 47.671341, -64.95039947° 40′ 17″ N 64° 57′ 01″ W / 47.671341, -64.950399
Altitude mini. 1 m — maxi. 40 m
Superficie 37,73 km2
Fuseau horaire UTC-4
Indicatif +1-506

Géolocalisation sur la carte : Nouveau-Brunswick

(Voir situation sur carte : Nouveau-Brunswick)
Landry
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Landry.

Landry, la plupart du temps appelé Landry Office[1], est un DSL du Nouveau-Brunswick faisant partie du comté de Gloucester.

Sommaire

Toponyme

Article connexe : Toponymie néo-brunswickoise.
Portrait de Michel Landry.

Landry est nommé ainsi en l'honneur de Michel Landry, le premier maître des postes du village en 1889. Le village est généralement appelé Landry Office, le mot Office signifiait autrefois la présence d'un bureau de poste. Elle est aussi beaucoup habité par des Landry et St Pierre[2].

Géographie

Géographie physique

Situation

Landry est situé dans la péninsule acadienne, à environ 50 kilomètres à l'est de Bathurst. Le village s'étend sur les deux rives de la rivière Pokemouche, au pied de petites collines.

Les principaux ruisseaux se déversant sur la rive droite de la rivière sont, d'amont en aval, le ruisseau des Mallet, le ruisseau à Fidèle, le ruisseau Nowlans, le ruisseau Gliddens et le ruisseau Cowans. Ce dernier mesure près de 400 mètres de large à son embouchure. Le seul ruisseau important sur la rive gauche est le ruisseau Whalens.

Géologie

Le sous-sol de Landry est composé principalement de roches sédimentaires du groupe de Pictou datant du Pennsylvanien (entre 300 et 311 millions d'années)[3].

Climat

Article détaillé : Climat de la Péninsule acadienne.

Faune et flore

Landry est situé dans l'écorégion des basses terres de l'est, plus précisément dans l'écodistrict de Caraquet. La longue histoire de colonisation et de perturbation de la forêt a entraîné la prédominance de l'érable rouge, le peuplier faux-tremble et le bouleau gris. Le creux des vallées et les secteurs de sols grossiers sont recouverts d'épinettes noires et de pins gris, témoins d'une fréquence élevée d'incendies. Il y a également de la pruche, du thuya occidental et du mélèze laricin poussant par endroits[4].

La pêche est pratiquée sur la rivière mais n'a jamais donné lieu à une activité commerciale[5]. Le Comité de gestion environnementale de la rivière Pokemouche effectue depuis des années des travaux de protection des berges ainsi que de la sensibilisation. De plus, l'organisme projette d'introduire des truites et autres espèces de poisson dans la rivière[6].

Géographie humaine

Transport

Quartiers

Le village compte trois hameaux. Landry-Centre est situé sur les deux rives, au niveau du pont de Landry. C'est le principal hameau. Cowans Creek est situé au bord du ruisseau Cowans. Chemin-Haché (Hachey Roads) est situé plus loin au nord, près du ruisseau Whalens. Les deux derniers sont ruraux et compte quelques résidences.

Logement

L'ensemble de la paroisse d'Inkerman[7] comptait 1826 logements privés en 2006, dont 1645 occupés par des résidents habituels. Parmi ces logements, 91,5 % sont individuels, 2,1 % sont jumelés, 0,9 % sont en rangée, 0,6% sont des appartements ou duplex et 3,6 % sont des immeubles de moins de 5 étages. Enfin, 1,5 % des logements entrent dans la catégorie autres, tels que les maisons-mobiles. 85,1 % des logements sont possédés alors que 14,1 % sont loués. 76,9 % ont été construits avant 1986 et 11,6 % ont besoin de réparations majeures. Les logements ont une valeur moyenne de 92 069 $, comparativement à 119 549 $ pour la province[8]. Landry Office es aussi très reconnu pour ces chalets et ces terrains sur le bords de la rivière sont très recherché.

Histoire

Article connexe : Histoire du Nouveau-Brunswick.

La région a été aussi cultivée par beaucoup d'arbres de Noël qui étaient très appréciés aux États-Unis il y a cela une vingtaine d'années.


Le DSL a été formé en 1984 à partir d'une portion du DSL d'Inkerman.

Démographie

Le DSl comptait 360 habitants en 2006, comparativement à 377 en 2001, soit une baisse de 4,5 %. La densité de population est de 9,5 habitants au kilomètre carré. Le territoire compte 204 logements, dont 151 sont occupés par des résidents habituels[9].

Pour l'ensemble de la paroisse d'Inkerman[7], l'âge médian est de 44,6 ans, comparativement à 41,5 pour la province. 87,8 % de la population est âgée de plus de 15 ans, comparativement à 83,8 % pour la province. Les femmes représentent 50,4 % de la population, comparativement à 51,3 % pour la province. Chez les plus de 15 ans, 43,6 % sont célibataires, 38,5 % sont mariés, 5,9 % sont séparés, 4,8 % sont divorcés et 7,2 % sont veufs[10],[11].

Les autochtones représentent 1,9 % de la population[12] et 0,5 % des habitants font partie d'une minorité visible[13]. Les immigrants représentent 0,6 % de la population, la totalité des habitants sont citoyens du Canada et 98,5 % sont issus de familles établies au Canada depuis 3 générations ou plus[14].

La langue maternelle est le français chez 94,6 % des habitants, l'anglais chez 3,6 %, les deux langues chez 0,7 % et 1,1 % sont allophones. 33,6 % de la population peut communiquer dans les deux langues officielles, 65,4 % sont unilingues francophones et 0,5 % sont unilingues anglophones. Le français est parlé à la maison par 95,6 % des gens, l'anglais par 2,9 %, les deux langues par 0,6 % et une langue non-officielle par 0,7 %[15]. Le français est la langue de travail de 91,5 % des employés, l'anglais de 6,0 % et 2,2 % des employés utilisent les deux langues[16].

29,5 % des habitants âgés de plus de 15 ans possèdent un certificat, diplôme ou grade post-secondaire, comparativement à 44,6 % pour la province[17].

Administration

Comité consultatif

En tant que district de services locaux, Landry est administré directement par le Ministère des Gouvernements locaux du Nouveau-Brunswick, secondé par un comité consultatif élu composé de cinq membres dont un président.

Liste des présidents successifs
Période Identité Étiquette Qualité
    Gérard Hébert    
         
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Budget et fiscalité

Représentation

Drapeau : Nouveau-Brunswick Nouveau-Brunswick: Landry fait partie de la circonscription de Centre-Péninsule—Saint-Sauveur, qui est représentée à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick par Denis Landry, du Parti libéral. Il fut élu en 2003 puis réélu en 2008 et en 2010.

Drapeau du Canada Canada: Landry fait partie de la circonscription fédérale d'Acadie-Bathurst. Cette circonscription est représentée à la Chambre des communes du Canada par Yvon Godin, du NPD. Il fut élu lors de l'élection de 1997 contre le député sortant Doug Young, en raison du mécontentement provoqué par une réforme du régime d’assurance-emploi[18].

Économie

Entreprise Péninsule, un organisme basé à Tracadie-Sheila faisant partie du réseau Entreprise, a la responsabilité du développement économique de la région[19]. L'économie de la Péninsule acadienne est basée sur les ressources naturelles ainsi que les services et la fabrication[19]. Le village compte plusieurs chalets et un terrain de golf de 18 trous au bord de la rivière. En fait, le développement au village est avant tout résidentiel et l'une des principales opportunités économiques sont les emplois dans la fonction publique à Caraquet et Tracadie-Sheila[19].

Pour l'ensemble de la paroisse d'Inkerman[7], chez les habitants âgés de plus de 15 ans, le taux d'activité est de 55,9 %, le taux d'emploi est de 48,0 % et le taux de chômage est de 14,1 %. À titre de comparaison, ceux de la province sont respectivement de 63,7 %, 57,3 % et 10,0 %[20].

Parmi ces emplois, on en dénombre 14,6 % dans l'agriculture (6,9 % au provincial), 11,1 % dans la construction (6,7 % au provincial), 15,7 % dans la fabrication (10,8 % au provincial), 2,5 % dans le commerce de gros (3,6 % au provincial), 11,4 % dans le commerce au détail (11,9 % au provincial), 3,8 % dans les finances et l'immobilier (4,2 % au provincial), 11,1 % dans la santé et les services sociaux (11,4 % au provincial), 6,3 % dans l'enseignement (6,5 % au provincial), 7,1 % dans les services de commerce (16,9 % au provincial) et 15,9 % dans les autres services (21,1 % au provincial)[20].

Comme ailleurs dans la Péninsule acadienne, la population active est très mobile[19]. Parmi la population active occupée, 6,9 % travaillent à domicile, aucun travaillent ailleurs dans le monde, 15,5 % sont sans lieu de travail fixe et 77,3 % ont un lieu de travail fixe. Parmi les travailleurs ayant un lieu de travail fixe, 18,9 % travaillent dans la Paroisse d'Inkerman, 54,3 % travaillent ailleurs dans le comté, 2,6 % travaillent ailleurs dans la province et 1,4 % travaillent dans une autre province[21].

Vivre à Landry

La population est dépendante des localités environnantes, notamment Tracadie-Sheila et Caraquet, pour ses services[19].

Culture et patrimoine

Municipalités limitrophes

Notes et références

Notes

Références

  1. Le nom Landry figure sur l'Atlas topographique du Canada.
  2. (en) Alan Rayburn, Geographical Names of New Brunswick, Énergie, Mines et Ressources Canada, Ottawa, 1975, p. 152.
  3. (en) [PDF] Ministère des Ressources naturelles et de l'énergie du Nouveau-Brunswick, « Bedrock Geology of New Brunswick », 2000. Consulté le 19 juin 2009
  4. (fr)[PDF] Ministère des Ressources naturelles du Nouveau-Brunswick - Écorégion des basse terres de l'est
  5. William F. Ganong, op. cit., p.46.
  6. (fr) Mélanie Sivret, « Projet d’ensemencement pour la rivière Pokemouche », dans L'Acadie Nouvelle, 19 mai 2008 [lire en ligne (page consultée le 19 mai 2008)].
  7. a, b et c Le Nouveau-Brunswick est traditionnellement divisé en paroisses et Statistique Canada fournit uniquement des données détaillées pour les municipalités et les parties non-constitués des paroisses, alors qu'elle fournit uniquement la population, la superficie, la densité de population et le nombre de logements pour les DSL ne correspondant pas aux limites des paroisses. La paroisse d'Inkerman inclut les DSL de Pokemouche, d'Inkerman, d'Évangéline, de Maltempèque, de Landry, de Six Roads et de Sainte-Rose. Pour plus de détails, voir Gouvernements locaux du Nouveau-Brunswick.
  8. Recensement Statistique Canada 2006 : Familles et ménages
  9. (fr) Recensement 2006 de Statistique Canada, Données pour Landry
  10. Recensement Statistique Canada 2006: Population
  11. Recensement Statistique Canada 2006: Familles et ménages
  12. Recensement Statistique Canada 2006: Peuples autochtone
  13. Recensement Statistique Canada 2006: Minorité visible
  14. Recensement Statistique Canada 2006: Immigration et citoyenneté
  15. Recensement Statistique Canada 2006 : Langue
  16. Recensement Statistique Canada 2006: Langue de travail
  17. Recensement Statistique Canada 2006: Scolarité
  18. (fr) Réal Fradette, « Qui arrivera à défaire Yvon Godin », dans L'Acadie Nouvelle, 20 décembre 2008 [lire en ligne (page consultée le 20 décembre 2008)].
  19. a, b, c, d et e District de services régionaux 4 sur Bâtir des gouvernements locaux et des régions viables (Rapport Finn), sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick. Consulté le 28 juillet 2011.
  20. a et b Recensement Statistique Canada 2006 (paroisse d'Inkerman): Travail
  21. Recensement Statistique Canada 2006: Lieu de travail

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) William F. Ganong, The history of Caraquet and Pokemouche, Saint-Jean: New Brunswick Museum, 1948. [ Lire en ligne. ]

Articles connexes

Liens et documents externes


Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Landry (Nouveau-Brunswick) de Wikipédia en français (auteurs)

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