- Mérignat
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Mérignat
Vue du villageAdministration Pays France Région Rhône-Alpes Département Ain Arrondissement Nantua Canton Poncin Code commune 01242 Code postal 01450 Maire
Mandat en coursEliane Zivkovic
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Bugey-Vallée de l'Ain Démographie Population 133 hab. (2007) Densité 42 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 300 m — maxi. 587 m Superficie 3,17 km2 Mérignat est une commune française, située dans le département de l'Ain et la région Rhône-Alpes.
Sommaire
Géographie
Mérignat est situé sur une combe de montagne qui s’ouvre en direction de Poncin, sur le versant nord du massif de Chenavel, entre Cerdon et le hameau de Ménestruel, à une lieue environ de Jujurieux, et regardant les énormes rochers de Saint-Alban.
Le paysage est varié : un espace couvert de vignes, de jardins et de vergers, le reste, plus sauvage, est composé d’anciens pâturages entourés de bois et bordés de rochers abruptes. La vigne, avec ses nouveaux plans couvre de plus en plus de surface. Le village était à proximité de la grande route de Lyon à Genève par Poncin et Cerdon, la route nationale 84. Il était desservi par une route qui montait de Jujurieux et descendait sur Cerdon par la veille route romaine de la Coriat. La commune englobe une partie de Préau (hameau de Cerdon) : la chapelle, six maisons et une partie de la cartonnerie Dubreuil.
Histoire
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2008 Eliane Zivkovic[1] mars 2001 mars 2008 Armand Balivet juin 1995 mars 2001 Alain Renardat-Fache Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie et Economie
Ce petit village a beaucoup souffert de la dépopulation rurale depuis le milieu de XIXe siècle. La crise du phylloxéra, à la fin du siècle dernier, puis le doute qui s’est installé dans la population vigneronne expliquent l’ampleur du déclin démographique, sans parler du commerce des fruits aujourd’hui négligeable, et qui constituait alors une source de numéraire importante.Lieux et monuments
Les habitations sont regroupées autour de la fontaine. Les rues sont étroites et bordées de maisons des polyculteurs–vignerons. L’architecture est typique : l’étable jouxte la cave, la zone d’habitation est à l’étage, desservi par un escalier extérieur.
En arrivant au village par le chemin neuf on trouve une grande maison du XVIIIe siècle, jadis propriété de notables locaux, les Mathieu. (En 1867, elle appartenait à Mr Georges Benoit-Mathieu d’Apremont descendant de Sieur Georges Mathieu, écuyer, président des trésoriers de France à Dijon, en 1789. La famille Mathieu est une des plus anciennes de Mérignat, car on voit dans l’église une petite chapelle fondée et dotée, en 1343, par un Sieur Antoine Mathieu, prètre-doyen de Cerdon, qui déclare dans l’acte de fondation que sa famille est propriétaire à Merignat depuis plus de 500 ans, et qu’il a placé cette chapelle sous le vocable de St Antoine et de Ste Anne) Extrait du livre : Les Vallées du Bugey par le Baron Achille Raverat en 1867, information erronées d’après le fascicule : Merignat et son église)
Les ruines du château seigneurial se dressent sur un piton dans une propriété, à la sortie du village. Jadis, il comportait quatre tours. Seule l’une d’entre elles est conservée en partie. Elle a été récemment restaurée. De la, la vue est magnifique sur la vallée de Cerdon et les montagnes du Bugey.
La rude montée de la Coriat conduit au sommet d’un mamelon. Là, au milieu des vignes, surgissait un noble manoir du Moyen-Age. Il fut édifié en 1302 par Humbert de Chatard. Quatre grosses tours carrées, saillantes, fortement renflées à leur base, reliées entre elles par d’épaisses courtines, et disposées en quadrilatère régulier, des fossés tout autour, une seule entrée à pont-levis, auprès de laquelle on arrivait par une longue et étroite levée de terre, voila le plan général de ce manoir, plan qu’il nous a été facile de restituer, d’après les vestiges gisants dans l’intérieur et aux alentours du terre plein sur lequel il trônait en souverain. Tout a disparu sous le coup de ces révolutions qui n’ont que trop souvent ravagé la contrée. D’énormes protubérances et de longs talus recouvert de gazon et de broussailles indiquent l’emplacement des tours et des courtines. Seule, la tour de sud-ouest élève encor dans l’espace deux immenses pans de muraille, qui semblent là comme une malédiction vivante contre les sauvages cohortes de Vergy et de Biron, en même temps qu’une protestation énergique contre M. le maire de Mérigniat qui, par mesure de prévoyance st de précaution, veut faire procéder à leurs démolition complète pour cause de sûreté publique… Et, il faut bien l’avouer, cette ruine, l’ornement de Mérigniat qui, sans elle, ne serait qu’un vulgaire coteau de vigne, menace de s’écrouler sur l’artiste qui vient la visiter, et sur les vignerons qui travaillent aux alentours. Chaque orage enlève une pierre de son sommet qui s’ébrèche de plus en plus. (Extrait du livre : Les Vallées du Bugey par le Baron Achille Raverat en 1867)
LE MONUMENT AUX MORTS : La construction d’un monument aux morts de la guerre 1914 1918 a été précédée par la création d’une place publique. Ce qui deviendra la Place du Monument, (rebaptisée le 11 novembre 2007 : Place Jean Besançon), était occupé par des jardins. Ils appartenaient à Mr Jean DUBREIL, Me veuve FRAMINET, Mr François TROLLIET, et à Me veuve BOLLIET. Un contrat de construction a été signé entre Mr Jules RENARDAT- FACHE (maire de la commune) et Mr MOINE, (directeur de la Coopérative de l’’UNION DES TRAVAILLEURS DE LA PIERRE ET DU MARBRE) en avril 1924. La réception des travaux a eu lieu en mai. Sur ce monument en pierre de Comblanchien, des inscriptions gavées et peintes en rouge antique. Onpeut y lire le nom des habitants de la commune mort pendant la guerre 1914-1918 : BOLLIET François, DUBREUIL Claudius, DUTILLET Paul, EVRAT Marius, RAVET Jules, RENARDAT Lucien, RENARDAT – FACHE, Léon, ROCHERET Marius, SOIGNAT François
La légende de LA CHAPELLE DE PREAU: Un saule ombrageait la prairie ; mais il gênait les abords d’une habitation rustique. On voulu l’abattre ; au premier coup de hache, le paysan vit du sang couler le long de l’arbre, et entendit des gémissements sortir de l’intérieur. Le tronc vermoulu livra passage à la statue de la Sainte Vierge, tenant dans ses bras il divino bambono. Celui-ci étendit ses petites mains vers le rustre qui, tout perdu, était tombé à genoux. On édifia une chapelle ans ce lieu consacré ; et grâce aux faveurs que l’on rapporte en retour d’abondantes aumônes, grâce surtout à la vertu spéciale attribuée à la Vierge-Noire de dissiper tout sentiment de frayeur, soit chez les enfants peureux, soit même chez les grandes personne, des processions de pèlerins y accourent de très loin, le 8 septembre de chaque année. Une particularité, que nous n’avons pas oseé approfondir, c’est que la statue représente une belle négresse ; de la vient la dénomination de chapelle de le Vierge-Noire. Autre particularité également mystérieuse : malgré serrures, verrou et barres de fer, la chapelle ne peut rester fermée ; cela explique pourquoi devant l’entrée on ne voit qu’une simple barrière à claire-voie, ouverte à tous venant.
Personnalités liées à la commune
Notes et références
- Liste des maires de l'Ain au 16 avril 2008 sur le site internet de la préfecture de l'Ain [PDF]
- Mérignat sur le site de l'Insee
- Mérignat sur le site de Cassini
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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