- Mythe de Cthulhu
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Mythe de Cthulhu Univers de fiction Genre(s) Horreur
FantastiqueAuteur(s) H. P. Lovecraft Année de création Années 1920 Pays d’origine États-Unis Langue d’origine Anglais Support d’origine Nouvelles
romansThème(s) • Terreur
• Occultisme
• CosmogonieInspirations • sciences
• mythologiesÉtats • Une seule planète.
• Aperçus d'autres mondes.Autres supports • Roman
• Bande dessinée
• Film
• Jeu de rôle
• Jeux vidéo
• MusiquePortail / Modèle:Palette Mythe de Cthulhu Le Mythe de Cthulhu (Cthulhu Mythos en anglais) est un univers de fiction issu des nouvelles et romans de l'écrivain américain H. P. Lovecraft. Le monde du Mythe est le monde réel, mais des forces obscures et surhumaines, aussi puissantes qu'anciennes, y cherchent à rétablir leur ancienne domination sur l'humanité. L'une d'entre elles est Cthulhu, qui apparaît dans la nouvelle L'Appel de Cthulhu (1928) et dont August Derleth a repris le nom pour désigner l'ensemble du Mythe.
Du vivant même de Lovecraft, le Mythe est repris et développé par d'autres auteurs, parmi lesquels August Derleth, Robert E. Howard, Robert Bloch, Clark Ashton Smith ou E. Hoffmann Price. Ce monde connaît un regain d'intérêt au début des années 1980 avec la publication du jeu de rôle L'Appel de Cthulhu (1981), où les joueurs incarnent des enquêteurs dans ce monde imaginaire.
Sommaire
Historique
Dans son article « H. P. Lovecraft and the Cthulhu Mythos », Robert M. Price distingue deux phases dans la conception du Mythe de Cthulhu. La première, qu'il qualifie de « véritable » Mythe, correspond à ce qui a été produit du vivant de Lovecraft et sous son patronage. La deuxième phase correspond au travail d'August Derleth après la mort de Lovecraft : Derleth publie ses histoires[1], mais il tente également d'organiser et de développer le Mythe[2].
Première phase
Un thème récurrent de l'œuvre de Lovecraft est l'insignifiance de l'homme face aux horreurs cosmiques qui existent dans l'univers. Il fait des références fréquentes aux « Grands Anciens », un panthéon flou de divinités très anciennes et puissantes venues de l'espace, qui gouvernaient jadis la Terre et se trouvent aujourd'hui dans un état de sommeil proche de la mort[3]. Ainsi, dans L'Appel de Cthulhu, les personnages humains perdent la raison lorsqu'ils ont un aperçu de ce qui existe au-delà de ce qu'ils percevaient comme étant la réalité. La nouvelle commence par cette phrase : « Ce qui est, à mon sens, pure miséricorde en ce monde, c'est l'incapacité de l'esprit humain à mettre en corrélation tout ce qu'il renferme. »
L'écrivain Dirk W. Mosig décrit Lovecraft comme un « matérialiste mécaniste », dont la philosophie serait celle de « l'indifférence cosmique ». Lovecraft pense que l'univers est mécanique et dépourvu de but ou de sentiments, et que les facultés limitées des hommes ne leur permettront jamais de comprendre totalement. La dissonance cognitive qui en résulte entraîne la folie. Du point de vue de Lovecraft, aucune croyance religieuse n'est acceptable sans soutien scientifique ; et les forces cosmiques de ses récits font preuve d'autant d'empathie à l'égard des hommes que les hommes en ont à l'égard des insectes[4],[5].
Plusieurs auteurs ont tenté de rationaliser ces créations. Selon Phillip A. Schrefler, une étude poussée des textes de Lovecraft permet de distinguer une structure acceptable pour l'ensemble du « panthéon », de l'inaccessible Azathoth qui occupe le centre de l'univers aux castes d'esclaves que sont les shoggoths et les Mi-go[6]. En revanche, pour David E. Schultz, Lovecraft n'a jamais voulu créer un Mythe canonique : son panthéon imaginaire ne devait servir que comme élément d'arrière-plan[7]. Lovecraft lui-même décrit son mythe avec humour comme des « yog sothoteries », et doit parfois rappeler ses lecteurs qu'il s'agit d'une œuvre de pure fiction[8],[9].
S. T. Joshi est également partisan de l'idée qu'il n'existe pas de structure rigide du Mythe. « la cosmogonie imaginaire de Lovecraft n'a jamais été un système statique, mais plutôt une sorte de construction esthétique qui pouvait toujours être adaptée à la personnalité en évolution de son auteur et ses intérêts fluctuants [...] l'essence du mythe ne repose pas dans un panthéon de divinités imaginaires, ni dans une collection poussiéreuse d'ouvrages oubliés, mais plutôt dans une attitude cosmique convaincue[10] ».
Néanmoins, selon Price, les écrits de Lovecraft peuvent au moins se subdiviser en catégories. Il identifie trois thèmes distincts : les cycles « dunsanien » (les histoires dans la veine de Lord Dunsany), d'« Arkham » (prenant place dans la Nouvelle-Angleterre fictive de Lovecraft), et de « Cthulhu » (les récits cosmiques)[11]. L'écrivain Will Murray a fait remarquer que Lovecraft n'hésite pas à utiliser son panthéon de fiction dans les nouvelles qu'il rédige comme nègre pour d'autres auteurs, mais qu'en revanche, il réserve Arkham et ses alentours aux nouvelles parues sous son propre nom[12].
Jusqu'à sa mort, Lovecraft correspond avec de nombreux auteurs, parmi lesquels Clark Ashton Smith, Robert E. Howard, Robert Bloch, Frank Belknap Long, Henry Kuttner et Fritz Leiber. Ces auteurs s'échangent des éléments de leurs écrits respectifs : ainsi, dans sa nouvelle Les Enfants de la nuit (1931), Howard fait lire le Necronomicon de Lovecraft à son protagoniste, et Lovecraft à son tour mentionne les Unaussprechlichen Kulten de Howard dans les nouvelles Hors du temps et Dans l'abîme du temps (1935)[13].
Deuxième phase
Suivant la dichotomie de Price, la deuxième phase débute avec August Derleth. Il s'oppose à Lovecraft sur deux points essentiels : son utilisation de l'espoir, et sa conviction que le Mythe de Cthulhu représente une lutte du bien contre le mal.
Selon Price, la rationalisation de Derleth trouve ses racines chez Lovecraft. Il affirme : « L'usage par Derleth de l'expression « Dieux Anciens » était-elle si étrangère au Lovecraft des Montagnes hallucinées ? Peut-être pas. En fait, cette histoire, ainsi que quelques éléments de L'Ombre sur Innsmouth, offre la clef des origines du « Mythe de Derleth ». Les Montagnes hallucinées nous présente en effet un conflit entre deux races interstellaires : les Grands Anciens et les rejetons de Cthulhu[14] »
Derleth lui-même croit que Lovecraft souhaitait que d'autres auteurs rédigent des nouvelles et des romans sur le cycle, pas qu'il ne reste qu'un simple outil de narration[15]. Derleth étend les frontières du Mythe jusqu'à inclure toute référence par Lovecraft à des éléments issus d'une histoire d'un autre auteur : Lovecraft avait fait référence au Livre d'Eibon inventé par Clark Ashton Smith, et de la même façon, Derleth intègre Ubbo-Sathla, créature imaginée par Smith, au Mythe[16].
Derleth tente également d'associer les divinités du Mythe aux quatre éléments, mais rendre ce classement l'oblige à faire preuve d'une certaine licence artistique, et surtout à inventer des êtres supplémentaires, notamment Cthugha pour représenter le feu[17]. Appliquer la théorie des éléments à des êtres de nature cosmique (comme Yog-Sothoth) a poussé certains auteurs à créer un cinquième élément nommé aethyr. Pour Derleth, la terre s'oppose au feu et l'air à l'eau, contrairement aux oppositions classiques des quatre éléments[18].
Œuvres composant le Mythe
Des dizaines de romans et de nouvelles relatifs au Mythe ont été écrites par H. P. Lovecraft. Parmi les plus célèbres, on trouve :
- Dagon (1917) ;
- L'Appel de Cthulhu (1926) ;
- L'Affaire Charles Dexter Ward (1927) ;
- L'Abomination de Dunwich (1928) ;
- Les Montagnes hallucinées (1931) ;
- La Maison de la sorcière (1933) ;
- Dans l'abîme du temps (1937) ;
- Le Cauchemar d'Innsmouth.
Le monde du Mythe de Cthulhu
Dans une interprétation possible de cet univers, la Terre était dominée (avant l'époque de la préhistoire) par des puissances astrales sans âmes, les Grands Anciens. On trouve encore des restes du culte des Grands Anciens dans des tribus reculées ou encore dans les pays industrialisés chez des sorciers qui se cachent derrière d'apparents bourgeois tranquilles.
Une conjonction astrale favorable déclenchera une réapparition des Grands Anciens. Les sectes et sorciers tirent leurs pouvoirs des Grands Anciens, et leur activité permet à ceux-ci d'avoir une plus grande emprise sur le monde. Les phénomènes étranges deviennent de plus en plus fréquents, signe que la conjonction astrale approche.
Il est intéressant, même si l'œuvre intégrale liée au mythe ne le met pas forcément en évidence, de distinguer les créations de Lovecraft de celles des auteurs qui le secondèrent dans l'élaboration du mythe. Les diverses contributions, directes ou indirectes, ont créé une véritable cosmogonie.
Ainsi apparaît Azathoth, maître des Grands Anciens, appelé le Dieu aveugle et idiot, dont on dit qu'il est responsable du Big Bang. Juste en dessous sont cités quatre Grands Anciens : Nyarlathotep (le messager des Dieux, qui pourrait être considéré comme un Dieu perverti de la Terre), Cthulhu qui sommeille dans la cité de R'lyeh (Dieu perverti de l'eau selon August Derleth), Hastur (« Celui dont on ne prononce pas le nom », Dieu perverti de l'air selon August Derleth) et Shub-Niggurath (le Bouc aux mille chevreaux, Dieu perverti de la fécondité selon August Derleth). Ces associations élémentaires n'ont jamais été étayées par Lovecraft lui-même. À cela s'ajoute Yog-Sothoth, le Gardien, qui est la porte entre le monde des humains et le monde des Grands Anciens, mais également la clef qui ouvre cette porte.
Cette association des Grands Anciens à des éléments est d'après beaucoup une mauvaise idée de Derleth car elle pose une base d'explication du « système » du mythe, dont le principal intérêt est de n'être justement explicable par aucun esprit humain.
Par ailleurs, on trouve au-dessus des Grands Anciens, une autre classe de Dieux, les Dieux Très Anciens qui sont les ennemis de ces premiers. Puisqu'ils n'ont pas de griefs contre les humains, ils les prendraient plutôt en pitié (quand ils ont le temps). Ils sont vénérés de la façon que l'on connait comme Hypnos chez les Grecs ou Bast chez les Égyptiens. Ils interviennent rarement et uniquement quand les enjeux sont importants. On doit apparemment le signe des Grand Anciens à Nodens, qui a d'ailleurs enfermé Cthulhu dans sa cité.
Les listes ci-dessous ont principalement été élaborées à partir du jeu de rôle L'Appel de Cthulhu. Lovecraft n'a jamais fait mention de Dieux Extérieurs.
Divinités
Article détaillé : Liste des divinités du mythe de Cthulhu.Grands Anciens
Article détaillé : Grand Ancien.Les Grands Anciens (Great Old Ones) sont de puissantes entités extraterrestres prisonnières sur Terre, qui attendent le jour de leur réveil. Les plus connus sont Cthulhu, Hastur, Ithaqua et Cthugha.
Dieux Extérieurs
Les Dieux Extérieurs (Outer Gods) sont de la même nature que les Grands Anciens, mais d'une puissance encore supérieure. Les plus connus sont Azathoth, Nyarlathotep, Shub-Niggurath et Yog-Sothoth.
La distinction entre Grands Anciens et Dieux Extérieurs a été introduite par le jeu de rôle L'Appel de Cthulhu. Certains auteurs du mythe l'ignorent complètement.
Dieux Très Anciens
Les Dieux Très Anciens (Elder Gods) s'opposent aux Dieux Extérieurs et aux Grands Anciens. Leurs intérêts rejoignent généralement ceux de l'humanité, même s'ils partagent le même dédain à son égard que les autres divinités du Mythe. Plusieurs proviennent de cultes réels, comme Bast (mythologie égyptienne) et Nodens (mythologie celtique).
Livres
Article détaillé : Ouvrages fictifs du Mythe de Cthulhu.Une caractéristique importante du Mythe est l'existence d'ouvrages mystérieux comme source d'information sur les Grands Anciens. Le plus connu d'entre eux est le Necronomicon.
Lieux
Plusieurs lieux imaginaires apparaissent dans le Mythe. La plupart se situent dans une Nouvelle-Angleterre que Lovecraft connaissait bien pour y avoir passé la majeure partie de sa vie, notamment :
- Arkham et son université, la Miskatonic University ;
- Dunwich ;
- Innsmouth ;
- Providence.
D'autres cités, comme Iram ou R'lyeh, sont purement mythiques.
Œuvres reprenant le Mythe de Cthulhu
Plusieurs décennies après la mort de Lovecraft, d'autres romanciers, cinéastes et scénaristes ont repris le Mythe de Cthulhu pour créer des œuvres originales respectant précisément l'univers de l'auteur. On trouve également des jeux de société et des jeux vidéo consacrés au Mythe.
Romans
Films
- 1963 : La Malédiction d'Arkham de Roger Corman
- 1970 : Horreur à volonté (The Dunwich Horror) de Daniel Haller
- 1985 : Re-Animator de Stuart Gordon
- 1986 : Aux portes de l'au-delà (From Beyond) de Stuart Gordon
- 1994 : Necronomicon de Christophe Gans, Brian Yuzna et Shūsuke Kaneko
- 1995 : L'Antre de la folie de John Carpenter
- 2001 : Dagon de Stuart Gordon
- 2003 : Maléfique d'Éric Valette
- 2006 : Cthulhu (film) de Dan Gildark
- 2006 : The Call Of Cthulhu de Andrew Leman
- 2006 : Les Maîtres de l'horreur - Le Cauchemar de la sorcière de Stuart Gordon
Bande dessinée
- Les mythes de Cthulhu (1974), adaptation de Norberto Buscaglia, dessins de Alberto Breccia
- Lovecraft (2004 - Soleil), adaptation de Keith Giffen, dessins d'Alberto Breccia
- Nyarlathotep (2007 - Akileos), adaptation de Rotomago, dessins de Julien Noirel
- Cthulhu : dessins d'Alberto Breccia sur des scénarii de Norberto Buscaglia, d'après Howard Phillips Lovecraft, éd. Les Humanoïdes Associés, 1979 (reprend les nouvelles éditées dans le trimestriel Métal Hurlant en 1978-79; réédité par Rackham en 2004).
- L'île des Morts, de Guillaume Sorel et Thomas Mosdi
Jeux de rôle
- L'Appel de Cthulhu est un jeu de rôle créé en 1981 par Sandy Petersen, édité par Chaosium et publié en France par Jeux Descartes. Ce jeu a connu et connait encore une immense notoriété en France.
- Une version D20 a également été créée en 2001 par Monte Cook et John Tynes.
- Cthulhu est un jeu de rôle créé par Kenneth Hite, édité en 2007 par Pelgrane Press et publié en France par 7eme Cercle[19].
Jeux de société
- Horreur à Arkham est un jeu de plateau coopératif créé par Richard Launius et sorti dans une première version en 1987 alors édité par Chaosium, puis réédité en une version différente en 2005 par Fantasy Flight Games. Il existe à l'heure actuelle de nombreuses extensions permettant de dérouler l'action notamment dans deux autres villes du mythe : Dunwich ainsi que Kingsport.
- Trois jeux de cartes à collectionner sont directement inspirés de l'univers de Lovecraft : Mythos, L'Appel de Cthulhu(nouvelle édition en 2008) et Hecatomb.
Jeux vidéo
- The Hound of Shadow, 1989
- Alone in the Dark, 1992
- Shadow of the Comet, 1993
- Prisoner of Ice, 1995
- Necronomicon, l'aube des ténèbres, 2000
- Eternal Darkness : Sanity's Requiem, 2002
- Call of Cthulhu : Dark Corners of the Earth, 2006
- Call of Cthulhu: Destiny's End, 2006 (annulé)
- Robert D. Anderson & the Legacy of Cthulhu, 2007
- Amnesia: The Dark Descent, 2010
Œuvres s'inspirant du mythe
D'autres films, romans et jeux sont fortement inspirés du mythe de Cthulhu, sans pour autant reprendre l'univers créé par Lovecraft, le parodiant ou se contentant parfois d'y inclure quelques références en guise de clin d'œil.
Romans
- Maxime Chattam fait apparaitre dans son roman Le Cinquième Règne différents livres empruntés à Lovecraft : le Necronomicon et le Liber Ivonis.
- Stephen King fait parfois ouvertement mention aux divinités du Mythe dans certaines de ses nouvelles (Bazaar par exemple, ou Celui qui garde le ver, sa première référence, ou la nouvelle Crouch End).
- Graham Masterton fait référence aux Grands Anciens dans les romans suivants : Apparition (Grands Anciens, Yog-Sothoth), Manitou (Misquamacus, sorcier indien, invoque une divinité nommée Le Grand Ancien), La Vengeance du Manitou (Misquamacus invoque Ossadagowah, fils de Sadogowah et un autre dieu nommé Ka-tua-la-hu, allusion à Cthulhu) et Les puits de l'enfer (allusion à Cthulhu).
- Terry Pratchett parodie le mythe de Cthulhu dans Les Zinzins d'Olive-Oued, œuvre faisant partie des Annales du Disque-Monde.
Films
- 1981 : Evil Dead de Sam Raimi
- 1982 : The Thing de John Carpenter
- 1987 : Evil Dead II de Sam Raimi
- 1993 : Evil Dead 3 : l'armée des ténèbres de Sam Raimi
- 1994 : L'Antre de la folie de John Carpenter
- 2002 : Bloody Mallory de Julien Magnat
- 2005 : Alone in the Dark de Uwe Boll
- 2008 : Cloverfield de Matt Reeves
Bande dessinée
- Unspeakable Vault (of Doom) : un webcomic de François Launet, parodiant le mythe de Cthulhu
- Dans l'univers de Batman, l'asile d'Arkham est l'asile psychiatrique de Gotham City, où sont enfermés les criminels ennemis du héros, frappés de grande folie.
Jeux de société
- Créatures et Cultistes est un jeu de société parodiant le Mythe de Cthulhu. Il a été créé en 1993 par Jeff Barber et John Tynes, et illustré par John Kovalic.
- La série de jeux de société Munchkin créée par Steve Jackson possède aussi sa version Lovecraftienne du jeu, Munchkin Cthulhu.
- Horreur à Arkham (et ses extensions) est un jeu coopératif de 1 à 8 joueurs se déroulant dans la ville d'Arkham et mettant en scène des créatures du mythe de Cthulhu. La version française a été éditée en 2006 par Ubik. Edge en est aujourd'hui l'éditeur français.
- Salem : l'Ombre de Cthulhu est un jeu coopératif de 2 à 4 joueurs dans l'univers de H. P. Lovecraft d'après le roman de Wolfgang Hohlbein. La version française a été éditée en 2009 par Iello.
Jeux vidéo
- Shadow of the Comet et sa suite Prisoner of Ice, sortis sur PC en 1993 et 1995.
- La série Alone in the Dark
- 2002 : Eternal Darkness: Sanity's Requiem, sorti sur Gamecube.
- 2005 : Call of Cthulhu: Dark Corners of the Earth
- 2006 : Les Aventures de Sherlock Holmes : la Nuit des sacrifiés
- 2006 : World of Warcraft Le Dieu Très Ancien C'Thun dans Ahn'Qiraj est inspiré par Cthulhu.
- 2009 : World of Warcraft Yogg-Saron, autre Dieu Très Ancien à Ulduar, s'inspire largement de Yog-Sothoth du mythe de Cthulhu.
Musique
De nombreux groupes de musique, en particulier des groupes de heavy metal, ont composé des chansons en s'inspirant du Mythe. Parmi les plus connues, on trouve :
- The Call of Ktulu, Orion, The Thing That Should Not Be et All Nightmare Long de Metallica
- Cthulhu Dawn "Mother of abomination" (la chanson commence par une incantation à Cthulhu)de Cradle of Filth
- Rite of Cthulhu de Samael
- Call of Dagon de Therion
- Le groupe Nile a sorti un album intitulé Amongst the Catacombs of Nephren-Ka
- R'lyeh the Dead d'Adagio
- The Mad Arab et Kutulu de Mercyful Fate
- Shadow out of time et In a nameless time de Rage
- Lovecraftian Dark de Dawn of Relic
- Behind the wall of sleep de Black Sabbath
- Lovecraft's Death de Septic Flesh
- Quivoron des Wampas
- La chanson Horror of Antarctica, la trilogie Part I: Introduction - Part II: The shining trapezohedron - Part III: The vault of Nephren-Ka et l'album Carpathia - A Dramatic Poem de The Vision Bleak
- Cthulhu Sleeps de Deadmau5
- Cthulhu de The Acacia Strain
Props
À noter la fabrication par des fans de l'œuvre de H. P. Lovecraft, d'objets (« Props » en anglais pour accessoires de cinéma ou de théâtre) tirés du mythe de Cthulhu. Cela va de la reproduction du Necronomicon en passant par des restes de Cthulhu en bouteilles ou des plans conduisant aux Montagnes Hallucinées. Souvent utilisés lors de jeux de rôle, ces objets font aussi la joie des collectionneurs.
Voir aussi
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Cthulhu Mythos » (voir la liste des auteurs)
- Heritage of Horror », p. 8. Bloch, «
- H. P. Lovecraft and the Cthulhu Mythos », Crypt of Cthulhu no 35, p. 5. Price, «
- A Brief History of the Cthulhu Mythos », p. viii. Harms, «
- Lovecraft: The Dissonance Factor in Imaginative Literature » (1979). Mosig, «
- Lovecraft's Concept of 'Background' », dans On the Emergence of "Cthulhu" & Other Observations, p. 22-23. Mariconda, «
- The H. P. Lovecraft Companion, p. 156-157. Shrefler,
- Who Needs the Cthulhu Mythos?, A Century Less a Dream, p. 46, 54. Schultz, «
- Lovecraft's 'Artificial Mythology' », p. 251, 253. Price, «
- Toward a Reader-Response Approach to the Lovecraft Mythos », dans On the Emergence of "Cthulhu" & Other Observations, p. 33-34. Mariconda, «
- In Defense of Dagon », rééd. dans S. T. Joshi (éd.), Miscellaneous Writings, p. 165-166. Lovecraft, «
- H. P. Lovecraft and the Cthulhu Mythos », Crypt of Cthulhu no 35, p. 9. Price, «
- In Search of Arkham Country I, p. 105, 107. Murray,
- H. P. Lovecraft and the Cthulhu Mythos », Crypt of Cthulhu no 35, p. 6-7. Price, «
- The Lovecraft-Derleth Connection, 1982 (lire en ligne). Price,
- Who Needs the Cthulhu Mythos », p. 46-47. Schultz, «
- H. P. Lovecraft and the Cthulhu Mythos », Crypt of Cthulhu no 35, p. 6-10. Price, «
- Editorial Shards, Crypt of Cthulhu no 32, p. 2. Price,
- Elemental Theory, p. 101. Harms,
- interview sur tentacules.net
Bibliographie
- S. T. Joshi (dir.), Qu'est-ce que le Mythe de Cthulhu?, La Clef d'Argent, 2007 (ISBN 9782908254501).
Liens externes
- (en) Catégorie Cthulhu Mythos de l’annuaire dmoz
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