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Bande dessinée en ligne
Une Bande dessinée en ligne (Webcomic en anglais) est une bande dessinée proposée sur Internet. Les bandes dessinées en ligne sont comparables aux bandes dessinées auto-éditées, dans la mesure où quiconque peut en créer et en publier une.
Sommaire
Précurseurs anglophones
Les premiers webcomics connus[1] sont T.H.E. Fox (1986), Where the Buffalo Roam (1991), Netboy (1993), Docteur Fun (1993), NetComics Weekly (1994, poursuivi jusqu'en 1999 en anglais et jusque 2001 en Finlandais). En 1995, Argon Zark! et Kevin & Kell font leur apparition. Les parutions de ces deux webcomics se poursuivent en 2007.
Argon Zark! de Charley Parker est sans conteste la première bande dessinée créée spécifiquement pour paraitre sur Internet[2] :
- le récit s'organise sous forme de feuilleton à parution régulière ;
- les planches ont un format horizontal ;
- les couleurs sont choisies volontairement parmi la gamme de couleurs non-imprimables que seul un moniteur d'ordinateur peut afficher ;
- tout est réalisé par infographie avec une tablette graphique, certains décors intègrent des graphismes 3D ;
- l'interactivité et l'animation sont mises à contribution à travers l'usage de gif animés, de javascript, d'HTML dynamique, d'image map et plus récemment de Macromedia Flash ;
- en 1997 les 50 premiers épisodes ont été portés sur papier, dans une édition relevant du produits dérivés.
Tous ces caractères désignent Argon Zark! comme le maitre-étalon des webcomics ultérieurs.
Débuts hésitants sur le web francophone
Enthousiasme tardif et de courte durée
En 1997, la bande dessinée interactive fait ses premiers pas[3]. Après des tentatives coûteuses de réalisation du CD-rom, c'est Internet qui accueille la bande dessinée qui s'y trouve à son aise alors que la technologie laisse encore peu de place à l'animation ou au son et privilégie les images légères à télécharger. Le festival d'Angouleme consacre des conférences à cette union, ainsi que 8 postes informatiques en accès libre[4]. La même année, Luz fait figure de précurseur avec Ramon et Pedro[5] : produite par Multimania et publié par Wanadoo, cette série intégrait du son, de l'animation et de l'interactivité ; hormis les 5 premiers épisodes, les suivants étaient réservés aux abonnés de Wanadoo.
Dès 1998, certains auteurs de Fluide Glacial publient dans la rubrique @Fluide du site du magazine, qui a donné naissance au webzine @Fluidz en 2000. C'est aussi cette année que nait la première communauté d'auteurs de bande dessinée amateur : BDAmateur.
En 1999 le site de publication Coconino World[6] ouvre ses portes pour publier aussi bien de jeunes auteurs issus des formations de bande dessinée d'Angoulême, que des trésors du patrimoine de la bande dessinée et de l'image narrative.
En 2000, un annuaire ouvre ses pages pour référencer la production en ligne francophone, c'est le futur Abdel-INN[7]. C'est cette même année que fleurissent effectivement les bandes dessinées interactives, propulsées par des startups Internet : notamment John Lecrocheur[8] en France ou L'Oreille coupée au Canada[9].
Ravages de la bulle Internet
En 2001, les éditions Dupuis investissent plus de 2 millions de francs dans I/O Interactifs, les créateurs de John Lecrocheur, afin d'en détenir 51%[10]. Quelques années plus tard, I/O Interactifs disparaissent d'Internet, avec la série qui les avait fait connaitre et les premiers épisodes d'une nouvelle série dont la parution avait débuté. Cet exemple illustre l'impact de l'explosion de la bulle Internet sur les premières initiatives professionnelles en matière de bande dessinée en ligne.
A cette même période, tous les indicateurs sont au beau fixe pour la bande dessinée traditionnelle : chaque année la production et les ventes atteignent de nouveaux records, comme en attestent les bilans de l'association des critiques de bande dessinée[11]. Les quelques auteurs professionnels qui s'intéressent alors à une création en lien avec Internet (à l'image d'Yslaire qui change d'éditeur pour se consacrer à ses activités multimédia[12]) s'en détournent progressivement. Les maisons d'édition adoptent une position attentiste, à la fois curieux de l'intérêt potentiel du public pour ce nouveau support et inquiets de la protection des droits d'auteurs[13].. Internet n'offre alors aucune opportunité de publication, c'est pourquoi l'essentiel de la production est l'œuvre d'auteurs amateurs. Ces derniers publient principalement des planches scannées, bien que quelques uns s'emploient à explorer d'autres voies dans une démarche qualifiable d'underground.
En 2001, Lapin de Phiip marque l'avènement du premier webcomic quotidien francophone. Cette série est rejointe par plusieurs autres, autour d'une ligne éditoriale d'humour absurde, certaines sont traduites de l'anglais et d'autres sont des créations francophones originales[14]
En 2002, l'annuaire des BD en ligne devient Abdel-INN, se voulant une
auberge espagnolede tous les récits graphiques en ligne[15], il accorde une place importante aux commentaires et aux contributions du public.En 2003 Magelis propose aux visiteurs de la Fête de l'Internet de créer et publier leur bande dessinée en ligne[16]. En octobre de la même année démarre un des premiers projets de traduction informatisée de BD en ligne, avec Megatokyo[17], de Fred Gallagher.
Structuration du marché anglophone
Dès la fin des années 1990, les webcomics se sont multiplié, conjointement à la démocratisation d'Internet dans les pays anglosaxons. Ce type de contenu a su prendre les devant sur d'autres multimédias (vidéo, jeu en ligne...), qui nécessitaient des réseaux plus véloces et s'avéraient donc plus onéreux à déployer dans les premières années de développement d'Internet.
En 2000 Scott McCloud a dressé le bilan du marché du comic anglosaxon[18], suggérant que le webcomic était la solution à la crise traversée par son grand-frère. Depuis plusieurs années, le comic est fragilisé économiquement par une crise de son réseau de distribution et par une marginalisation de son public[19]. Le webcomic semble bel et bien avoir bénéficié de cette mauvaise santé, en servant de salut à des auteurs qui ne trouvaient aucun débouché pour leur création dans le secteur traditionnel. Des publics variés se sont tournés vers ce contenu en ligne, exempt de l'image puérile que véhicule le comic de super héros.
En 2001 parait When I am a king de Demian5[20] qui consacre les idées défendues par McCloud autour de ce qu'il appelle "infinite canvas" (traduit en "toile infinie") : un récit en ligne peut s'étendre à l'horizontale et à la verticale dans des dimensions virtuellement infinies, contrairement à un récit limité par l'espace de la page de papier. Pour autant les théories de McCloud ne suffisent pas à couvrir tout l'éventail des possibles, puisqu'il élude notamment les apports possibles du son, de l'animation ou de l'interactivité, ainsi que celui de l'instantanéité offerte par la publication sur Internet[21].
2005, année charnière
Dans le monde
En 2005, le constat est dressé : Internet s'est doté d'un système éditorial propre, pour l'édition de bandes dessinées[22]. Les pays anglosaxons et asiatiques sont montrés du doigt. Le webcomic Penny Arcade, lancé en 1998, vit des dons de ses lecteurs, de la publicité et de la vente de produits dérivés. Le portail Modern Tales de Joey Manley est rentable avec ses 100 000 abonnés. Aux États-Unis, un Will Eisner Award représente les webcomics et récompense de Brian Fries.
Les Japonais et les Coréens aussi lisent des e-manga et des e-manhua : en Corée, la bande dessinée en ligne représente près d'un quart du marché de la bande dessinée. Ces populations lisent non seulement sur ordinateur, mais aussi - et surtout - sur téléphone mobile. La console de jeux vidéo PSP de Sony bénéficie également d'une offre de bande dessinée en téléchargement.
Cependant les éditeurs de comics restent distants, centrés sur leur lectorat traditionnel.
L'exception francophone
L'année 2005 marque le réveil de l'Internet francophone. Dargaud ouvre l'espace Read Box destiné à pré-publier des albums (ou des extraits d'albums)[14]... Mais cela n'est rien face au bouleversement amené par Frantico et les blogs BD[23].
Dès septembre se tient le premier Festival des blogs BD[24]. Celui-ci consacre une nouvelle génération d'auteurs pour qui Internet est un lieu naturel de publication. Si nombre de ces auteurs escomptent séduire une maison d'édition, dans la foulée de l'illustre Frantico, certains se servent du blog comme un espace de publication et une fin en soi.
En 2006, Frantico est soupçonné d'être un autre pseudonyme de Laurent Chabosy, alias Lewis Trondheim au moment où ce dernier est consacré par le Grand Prix de la Ville d'Angoulême et qu'il était également nominé pour le Prix du meilleur premier album avec Le blog de Frantico[25]. Cette révélation ne coupe pas court pour autant aux espoirs des blogueurs. Parmi eux Lewis Trondheim édite Allan Barte avec Le Journal du lutin[26] qui raconte la vie d'un enfant de 8 ans à la manière d'un blog à la première personne. D'autres suivent chez différents éditeurs : Libre comme un poney sauvage de Lisa Mandel en 2006...
Le journal d'un remplaçant de Martin Vidberg, Paris est une mélopée de Monsieur le chien et Maliki broie la vie en rose de Souillon en 2007... Le Festival des blogs BD signe sa troisième édition et le blog semble bel et bien être devenu une filière de nouveaux auteurs, pour les éditeurs traditionnels qui trouvent en Internet un excellent outil pour mesurer le potentiel des planches qui y sont publiées. Certains auteurs ne manquent pas pour autant de mettre en place leurs propres projets éditoriaux à l'image des Miniblogs[27] qui consistent en de minuscules albums de bande dessinée à la fin desquels une adresse Web permet au lecteur de poursuivre son expérience sur Internet.
Contrairement aux autres régions du monde, sur l'Internet francophone la bande dessinée reste résolument tournée vers la tradition du papier.
Aujourd'hui
Dans le monde
Le webcomic poursuit surement sa progression, porté par le succès de séries telles que PvP Online de Scott Kurtz, Penny Arcade ou Inverloch. Certains auteurs explorent la publication destinée aux consoles portables, avec des récits tels que NYC2123 conçu pour être lu sur PSP[28]
En Corée, le SICAF fait également la part belle aux Digital cartoons à partir de 2006 avec plusieurs milliers d'euros de prix mis en jeux pour l'ensemble des récits récompensés.
Aux États-Unis, l'éditeur DC Comics lance en 2007 un portail d'édition de webcomics afin de publier de nouveaux talents venus d'Internet : Zuda Comics[29]. Cela confirme le rééquilibrage progressif du marché des comics en direction des webcomics.
Webcomics publié en livre
Quelques exemples de webcomics publié sur papiers :
8-Bit Theater de Sprite comic ; Applegeeks ; Aoi House ; Alpha Shade; Asheron's Call ; Bunny ; Nukees de Keenspot ; Least I Could Do ; Loxie & Zoot ; Megatokyo ; Mom's Cancer ; The Brick Testament ; Buttercup Festival; Buzzer Beater ; Cat and Girl ; Chugworth Academy ; Ctrl+Alt+Del ; Cyanide and Happiness ; Death to the Extremist ; Diesel Sweeties ; Dominic Deegan ; Dork Tower ; The Adventures of Dr. McNinja ; Earthsong ; El Goonish Shive ; Errant Story ; Erfworld ; Faux Pas ; Fetus-X : FreakAngels de Warren Ellis ; Get Your War On ; Girl Genius ; Girly de Radio Comix ; Greystone Inn de Brad Guigar ; Hsu and Chan ; I Drew This de Keenspot ; Lesbian Pirates From Outer Space ; Jack ; The Joy of Tech ; Jerkcity ; Kevin and Kell ; Narbonic ; Nodwick ; Oh My Gods! ; The Order of the Stick ; Ozy and Millie ; PartiallyClips ; Penny and Aggie ; Piled Higher and Deeper ; The Perry Bible Fellowship ; PvP ; Real Life ; Red Meat ; Rice Boy ; Sam and Fuzzy ; Starslip ; The Suburban Jungle ; This Modern World ; Toothpaste for Dinner ; User Friendly ; Van Von Hunter ; Venus Envy ; VG Cats ; Wigu ; xkcd...Chez les francophones
Trois postures cohabitent sur l'Internet francophone :
- la poursuite du phénomène des blogs BD comme support de publication et de promotion individuelle ;
- l'utilisation d'Internet comme tremplin collectif vers l'édition papier ;
- la recherche d'opportunités nouvelles, inspirées par les exemples étrangers, de publier des bandes dessinées conçues spécifiquement pour Internet.
En 2005, Phiip crée les Lapin Éditions, ou les Éditions Lapin, qui ont vocation à publier les webcomics du portail lapin. Le premier sorti sera Lapin 1, je suis un lapin version papier de Lapin (Comic Strip), suivi de Plus Fort que le Fromage, traduction de Bigger Than Cheeses de Desmond Seah.
Depuis 2006, BlogsBD.fr est la porte d'entrée vers les blogs BD[30], qui restent la principale forme de bande dessinée en ligne francophone.
En 2007, 30joursdebd.com réunit plusieurs dizaines d'auteurs autour de l'idée de publier une planche par jour afin d'être repéré par un éditeur[31], représentant ainsi la tradition d'une bande dessinée en ligne tournée vers l'édition papier.
À l’initiative de Lewis Trondheim, président de la 34e édition du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, La Maison des Auteurs d’Angoulême a accueilli les 24h de la bande dessinée les 23 et 24 janvier 2007. Cet exercice de style est inspiré du 24 hour comics day imaginé par Scott McCloud en 2004, il consiste - durant une journée par an - pour les auteurs de bande dessinée de par le monde à dessiner 24 planches en 24 heures ; le statut de McCloud dans le milieu des webcomics a conduit nombre d'auteurs à participer directement en ligne. Dans ce même esprit les planches réalisées à Angoulême ont été publiées en direct sur Internet avant d'être réunies en recueil. Le succès de l'initiative a conduit à sa reconduction pour 2008.
En janvier 2007 également, le portail d'hébergement Webcomics.fr ouvre ses portes avec l'idée de permettre aux auteurs de « publier des bandes dessinées sur Internet aussi simplement qu'on tient un blog ». Le 20 octobre 2007, il permet ainsi aux participants francophones du 24 hour comics day de publier leurs planches sur Internet[32].
Auparavant, en juillet 2006, un autre portail d'hébergement Webamag.eu naissait pour accueillir gratuitement aussi des auteurs. Après des débuts intimistes, le portail est devenu le parrain officiel des "24 hours comics days" de Saint-Lô.
En septembre 2007, la maison d'édition Foolstrip ouvre ses portes. Elle se définit comme « la première maison d'édition de BD en ligne ». Avec 3 séries à son ouverture, elle rémunère effectivement ses auteurs à hauteur de 200 euros la planche hebdomadaire[33].
En janvier 2008 parait le premier numéro d'El Coyote, journal BD en ligne à parution mensuelle regroupant des auteurs traditionnels comme Cromwell ou Riff et des blogueurs comme Tanxxx ou Poipoi.
En janvier 2009 parait le premier numéro de Comic Strip Magazine, un magazine culturel gratuit qui publie de nombreux auteurs de BD issus de la blogosphère. Une version iPhone est lancée quelques mois plus tard.
En juin 2009, les éditions Ego comme x lancent la nouvelle version de leur site, et publient gratuitement en ligne divers titres de leur catalogue ainsi que des archives inédites de leurs auteurs (Fabrice Neaud, Aristophane, Freddy Nadolny Poustochkine, Simon Hureau...).
Récompenses
- Web Cartoonists' Choice Awards (récompenses les dessinateurs et comics sur le web)
Notes
- ↑ Page "webcomics" sur Wikipedia en anglais
- ↑ Page "Argon Zark!" sur Wikipedia en anglais
- ↑ Premiers pas de la BD interactive, Le Monde, 20 janvier 1997.
- ↑ Premiers pas de la BD interactive - Au Festival d'Angoulême., Le Monde, 20 janvier 1997
- ↑ L'éléphant contre la souris., Le Monde, 20 janvier 1997
- ↑ Coconino, les bulles crèvent l'écran, Sud Ouest Dimanche, 14 décembre 2003
- ↑ Neuvième art, Le Figaro – Planète web, 12 Juin 2000
- ↑ Sélection digitale. L'an II de la techno-fiction., Liberation, 10 mars 2000.
- ↑ Le tueur avait-il l'oreille coupée ?, Le Monde des livres, 23 janvier 2004.
- ↑ Les Editions Dupuis investissent dans un producteur de contenus en ligne., La Tribune, 6 février 2001.
- ↑ ACBD - Grand Prix de la Critique de Bande Dessinée - Accueil
- ↑ GUIDE - Sélection digitale. Strips à la mode.com. Les sites de BD pullulent sur l'Internet., Libération, 28 janvier 2000
- ↑ La fin du livre ?, Trends/Tendances, 1er août 2000.
- ↑ a et b La Toile fait des bulles., Le Figaro, 25 janvier 2005.
- ↑ L’auberge à bande dessinée, Le Monde Des Livres, 28 janvier 2005
- ↑ Fête de l'Internet - un déluge d'initiatives., Le Figaro, 11 mars 2003
- ↑ Megatokyo
- ↑ McCloud, Scott (2000). Réinventer la bande dessinée, Paris, Vertige Graphic, 2002 ISBN 2-908981-58-0, traduit de l'anglais : Reinventing Comics, New York: Paradox Press. ISBN 0-06-095350-0
- ↑ Comics : les superhéros américains assiégés, Le Figaro, 9 août 2005.
- ↑ Le tombeur pharaon., Liberation, 18 mai 2001.
- ↑ Dessin sur toile., Libération livres, 24 janvier 2002.
- ↑ Internet, mobiles, consoles : la BD envahit l’univers numérique, Le Figaro, 10 août 2005
- ↑ Bulles de blogs, Libération, 27 mai 2005.
- ↑ Des blogueurs qui planchent, Libération, 9 septembre 2005
- ↑ Chef de crayon, Libération, 25 janvier 2007
- ↑ Des bulles plein les blogs, L'Express, 1 décembre 2005.
- ↑ Les blogueurs font leur trou, La Charente Libre, 13 octobre 2006.
- ↑ La BD fait doucement son trou sur le web… mais par la bande, 24 heures, 14 octobre 2006.
- ↑ BD en ligne : DC Comics veut stimuler les créateurs méconnus, VNUNet France, 11 juillet 2007.
- ↑ www.blogsbd.fr : case départ, Micro Hebdo, 15 février 2007
- ↑ Les premiers pas de Ced et Shuky dans la BD., Ouest France, 29 octobre 2007
- ↑ 24 planches de BD en 24 heures, à Saint-Lô, Ouest France, 21 octobre 2007.
- ↑ Le Bon filon de la BD sur Internet, Le Parisien économie, 17 décembre 2007.
Voir aussi
Articles connexes
- Bande dessinée
- Bande dessinée interactive
- Blog BD
- Liste de bandes dessinées en ligne
- Récit sur support numérique
Liens externes
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- Webcomics.fr
- Les 24 hour comics day de Saint-lô
- Dossier thématique NT2: webcomics
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