Musée National Des Arts Asiatiques-Guimet

Musée National Des Arts Asiatiques-Guimet

Musée national des Arts asiatiques-Guimet

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Guimet.
Musée national des Arts asiatiques-Guimet
Musee Guimet P1190515.jpg
Informations géographiques
Coordonnées 48° 51′ 55″ Nord
       2° 17′ 38″ Est
/ 48.86528, 2.29389
Pays France France
Localité Paris
Informations générales
Date d'ouverture 1889
Collections Afghanistan-Pakistan
Arts de l'Himalaya
Asie du Sud-Est
Asie Centrale
Chine
Corée
Inde
Japon
Bibliothèque
Archives photographiques
Archives sonores
Superficie 4 005 m²
Informations visiteurs
Visiteurs / an
Adresse 6, place d'Iéna
75116 Paris
Site officiel guimet.fr

Le musée national des Arts asiatiques-Guimet, auparavant appelé musée Guimet, est un musée d'art asiatique situé à Paris, 6 place d'Iéna dans le 16e arrondissement.

(M) Ce site est desservi par la station de métro : Iéna.

Sommaire

Historique

Le musée s'est constitué à l'initiative d'Émile Guimet (1836-1918), industriel et érudit lyonnais. Grâce à des voyages en Égypte, en Grèce, puis un tour du monde en 1876, avec des étapes au Japon, en Chine et en Inde, il réunit d'importantes collections d'objets d'art qu'il présenta à Lyon à partir de 1879.

Par la suite, il se spécialise dans les objets d'art asiatiques et transfère ses collections dans le musée qu'il fait construire à Paris et qui est inauguré en 1889. En 1927, le musée Guimet est rattaché à la Direction des musées de France et regroupe d'autre collections et legs de particuliers. C'est désormais la plus grande collection d'art asiatique hors d'Asie.

Le musée Guimet gère aussi le Panthéon bouddhique - Hôtel Heidelbach, tout proche, et le musée d'Ennery consacrés, eux aussi, à l'art asiatique. Toutefois, alors que les collections sont réparties dans le musée par aire géographique et selon une évolution stylistique ayant pour but la connaissance de l'histoire des arts de l'Asie, l'approche du panthéon bouddhique est plus liée au projet originel d'Émile Guimet puisque son but est, par le choix d'objets particulièrement signifiants sur le plan iconographique, la connaissance des religions, en l'occurrence celles des formes de bouddhismes extrême-orientaux (Chine-Japon).

À l'heure actuelle les collections du musée, relativement exhaustives sur le plan de la répartition géographique de l'Asie Orientale, se limitent aux objets archéologiques ou d'arts anciens et excluent l'art contemporain et les objets ethnologiques. On peut noter toutefois une forme de diversification avec la création d'un département des textiles grâce au legs de Krishnâ Riboud.

Une place, bien que peu importante, est également parfois accordée à l'art contemporain en marge des expositions temporaires. En ce qui concerne les collections ethnologiques ou celles en marge des grands courants culturels et religieux (production des populations autrefois qualifiées de tribales), il trouveront désormais leur place dans le cadre du Musée du quai Branly.

S'adaptant à l'évolution du monde musual dans lequel les missions du musée s'étendent à celles d'un centre culturel, le musée organise des manifestations culturelles liées aux cultures de l'Asie : rétrospectives cinématographiques, récitals et concerts, spectacles de danse et de théâtre.

La bibliothèque et la toiture ont été inscrits au titre des monuments historiques par un arrêté du 11 juillet 1979[1].

Les départements de conservation

Arts de l'Afghanistan et du Pakistan (1er étage)

Avec pour noyau de la collection les acquisitions faites par Alfred Foucher ainsi que celles des fouilles archéologiques de la DAFA (Délégation archéologique française en Afghanistan), cette collection est consacrée aux productions artistiques gréco-bouddhiques des royaumes situés dans les États actuels de l'Afghanistan et du Pakistan :

  • arts du Gandhara (dont un des fleurons est le fameux bodhisattva Foucher) ;
  • vestiges du site archéologique de Hadda, caractérisé par l'usage du stuc, aujourd'hui anéanti après les bombardements américains en Afghanistan (Génie aux fleurs, stupa) ;
  • le trésor de Begram, collecté par Joseph Hackin en 1937 dans le cadre de la DAFA. Ce trésor contenant des ivoires du style de Mathura (dont des exemplaires ont été trouvés à Pompéi), des laques chinoises de l'époque Han ainsi que de la verrerie romaine est un témoignage essentiel des échanges commerciaux denses que connaissait la région à l'époque.

Arts de l'Himâlaya

Avec pour noyau la collection de statuettes en bronze provenant d'Emile Guimet, enrichie en 1912 par les bronzes et les peintures rapportées par Jacques Bacot, cette collection est consacrée à l'art essentiellement religieux du Tibet et du Népal : statuettes, objets cultuels, thang-ka.

Asie du Sud-Est : rez-de-chaussée

Vue en plongée des collections du rez-de-chaussée.

Cette collection, une des plus riches du musée, qui ouvre la visite, est, pour sa majeure partie, consacrée à la statuaire et au décor architectural khmer. Elle comporte également, quoique dans des proportions moindres, des témoignages de l'Art du Champa, de la Thaïlande (art de Dvaravati, Ayodhaya, Ayuthya), de l'Indonésie, de la Birmanie, du Laos et du Cambodge.

Chine

On y trouve des sculptures, vases et maquettes antiques, des bodhisattva ainsi que des rouleaux peints (un des ancêtres de la bande dessinée).

Corée

La collection coréenne constituée d’environ 1000 pièces, couvre pratiquement toutes les époques. Relativement pauvre en punch’ong, paysages et peintures lettrées, elle accorde en revanche une part importante au bouddhisme. L’accroissement de la surface d’exposition, qui passe de 69 m² dans les années 1980 à 360 m² aujourd’hui, et le renforcement des collections, dont témoignent les récentes acquisitions de bronzes de l’époque Koryô, de peintures profanes lettrées ou de sculptures de tombes de la période Chosôn, permettent toutefois de montrer le panorama le plus complet possible des arts de la Corée.

Inde

Vestiges archéologiques

Statuaire

Objets d'art

Peintures, enluminures et manuscrits

Collection Riboud - Textiles

Japon

Lames de sabres (wakizashi, katana et tachi)

Cette collection comporte notamment des paravents, des sumi-e, des statues de tenno et de bosatsu ainsi que des masques de .

Bibliothèque

La coupole de la bibliothèque du musée Guimet

Galerie

Sur les autres projets Wikimedia :

Références

Liens externes

  • Portail de l’Asie Portail de l’Asie
  • Portail de l’histoire de l’art Portail de l’histoire de l’art
  • Portail de Paris Portail de Paris
Ce document provient de « Mus%C3%A9e national des Arts asiatiques-Guimet ».

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Musée National Des Arts Asiatiques-Guimet de Wikipédia en français (auteurs)

Игры ⚽ Нужно решить контрольную?

Regardez d'autres dictionnaires:

Share the article and excerpts

Direct link
Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”