Mouvement réformateur (Belgique)

Mouvement réformateur (Belgique)
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Mouvement réformateur
Logo Mouvement Réformateur.jpg
Président Charles Michel
Fondation 1846 (Parti libéral)
1961 (PLP-PVV)
1971 (PLP)
1979 (PRL)
+ 1964 (FDF)
+ 1998 (MCC)
= 2002 (MR)
Siège MR
Av. de la Toison d'Or 84-86
1050 Bruxelles
Au niveau fédéral
Chambre[1]
Chef de groupe Daniel Bacquelaine
Sénat[2]
Chef de groupe Dominique Tilmans
Ministres fédéraux Didier Reynders (chef de file gouvernemental)
Sabine Laruelle
Olivier Chastel
Flag of Wallonia.svg Flag Belgium brussels.svg Dgbelgiens.svg
Dans les entités fédérées
Parl. wallon
Parl. Comm. française[3]
Parl. bruxellois
Parl. Comm. germanophone
Au niveau européen
Représentants
Affiliation européenne Parti ELDR
Affiliation internationale Internationale libérale
Idéologie(s) Libéralisme,
Libéral-conservatisme
Couleur Bleu
Site officiel www.mr.be
voir aussi :

Constitution belgePolitique de la Belgique
Monarques de BelgiqueGouvernement fédéral belge
Premiers ministres belges
Partis politiques belgesÉlections belges

Le MR (Mouvement réformateur) est un cartel politique belge francophone de droite et centre-droit, issu de la coalition de plusieurs partis. Le 24 mars 2002, le PRL, le PFF, le FDF et le MCC, partis libéraux et de centre-droit, se sont fédérés en une nouvelle formation politique pluraliste, fondée sur les valeurs du libéralisme, de la réforme et du « juste milieu » centriste[réf. nécessaire]. Sur le plan de l'échiquier socio-politique, le MR est souvent présenté à droite par distinction des formations politiques qui se revendiquent officiellement de gauche ou du centre. Aux élections législatives du 10 juin 2007, il était devenu le premier parti politique francophone avec 31,17 % des voix en Région wallonne et avec 32 % des voix à Bruxelles.

Sommaire

Histoire

Au début des années 1990, les partis libéraux de Belgique ont connu des mutations successives avec en 1992 la naissance du VLD (Vlaamse Liberalen en Democraten), faisant suite au PVV, puis la création de la fédération PRL-FDF en 1993. Cette dernière est élargie au MCC (Mouvement des citoyens pour le changement), une dissidence du PSC, en 1998. Sous cette bannière dite du PRL-FDF-MCC, la famille libérale francophone renoue avec le pouvoir en 1999 après plus d'une décennie d'opposition. En 2003, il devient même la première force politique en Communauté française. Entretemps, en 2002, sous l'impulsion de Daniel Ducarme, les différentes composantes du parti sont rassemblées sous un nouveau nom, le Mouvement Réformateur (MR). L'objectif est de créer un grand mouvement populaire pouvant à la fois être une alternative à la domination socialiste sur le paysage politique francophone et une force de réforme institutionnelle et socio économique.

Affaibli en interne, le MR connaît un léger tassement aux élections régionales de 2004 et se fait rejeter dans l'opposition dans les assemblées de la Région de Bruxelles-Capitale, de la Communauté française et au Parlement wallon. Le MR continue toutefois de participer au Gouvernement fédéral.

Le 21 février 2009, le président du MR, Didier Reynders, annonce l'intégration du parti LiDé dans le Mouvement Réformateur. Cependant, l'arrivée de cette formation créée par l'ex fonctionnaire flamand, Rudy Aernoudt, ne plaît pas à toutes les composantes du MR. Le FDF d'Olivier Maingain et le MCC de Gérard Deprez, menacent de quitter le mouvement libéral[4],[5],[6]. Sous la pression de ces derniers, Didier Reynders abandonnera finalement la coopération du MR avec LiDé dès le 23 février 2009[7]. Cette affaire a enlevé du crédit au président du parti, Didier Reynders, déjà affaibli dans le cadre de l'affaire Fortis en sa qualité de vice-premier ministre et ministre des finances[8].

En novembre 2010, Didier Reynders annonce la tenue d'élections internes afin de nommer son succésseur. Charles Michel lui succède le 14 février 2011. Il a obtenu un score de 54,75% face à Daniel Bacquelaine.

La fin du cartel PRL-FDF-MCC

« Le FDF estime que ses ex-alliés capitulent devant les exigences flamandes et mettent le pays au bord de l'implosion en signant un pacte de dupes avec leurs partenaires du nord[9] »

Les libéraux du PRL, sous la présidence de Charles Michel, estiment au contraire qu'on a évité le risque de chaos économique lié à une menace de dégradation des emprunts belges par les firmes de notation[10]. Ils affirment aussi « avoir sauvé le pays » du moins jusqu'à l'horizon 2025. En effet, une proposition flamande formulée par le CD&V, le VLD, le SP.A et Groen demande la résiliation de la loi de financement à cette date[11] entrainant la fin partielle ou totale de la solidarité entre le nord et le sud du pays.

Idéologie

Lors de sa création en 2002, ce mouvement a abandonné le qualificatif « libéral » dans sa dénomination, il ne s'en réclame pas moins du libéralisme[12] entre autres valeurs.

Personnalités du Mouvement réformateur

Présidence du parti

Résultats électoraux

Parlement européen

Résultats depuis l'élection des parlementaires européens au suffrage universel

  • 1979 : 14,47 % (PRL 6,85 + FDF 7,62) → 4 sièges (2 + 2) sur 24 sièges pour la Belgique
  • 1984 : 11,95 % (PRL 9,45 + FDF 2,50) → 3 sièges (3 + 0) sur 24
  • 1989 : 08,64 % (PRL 7,18 + FDF 1,46) → 2 sièges (2 + 0) sur 24
  • 1994 : 09,21 % → 3 sièges sur 25
  • 1999 : 10,15 % → 3 sièges sur 25
  • 2004 : 10,48 % → 3 sièges sur 24
  • 2009 : 26,05 % (des votes francophones)→ 2 sièges sur 8 sièges pour le collège francophone

Parlement fédéral

Chambre des représentants

Résultats depuis la réforme institutionnelle de 1993. 150 sièges

  • 1995 : 10,26 % → 18 sièges
  • 1999 : 10,23 % → 18 sièges
  • 2003 : 11,40 % → 24 sièges
  • 2007 : 12,52 % → 23 sièges
  • 2010 : 9,28 % → 18 sièges

Sénat

Résultats depuis la réforme institutionnelle de 1993. 71 sénateurs dont 40 sont élus directs, 21 désignés par les parlements de communauté et 10 cooptés par les partis politiques. Pourcentage par rapport au Collège électoral francophone.

  • 1995 : 30,02 % → 9 membres (dont 5 élus directs, 3 sénateurs de communauté et 1 coopté)
  • 1999 : 28,26 % → 9 membres (dont 5 élus directs, 3 sénateurs de communauté et 1 coopté)
  • 2003 : 32,13 % → 10 membres (dont 5 élus directs, 4 sénateurs de communauté et 1 coopté)
  • 2007 : 32,25 % → 11 membres (dont 6 élus directs, 4 sénateurs de communauté et 1 coopté)
  • 2010 : 24,32 % → 8 membres (dont 4 élus directs, 3 sénateurs de communauté et 1 coopté)

Entités fédérées

Parlement wallon

Depuis l'élection directe des parlementaires dans cette assemblée qui compte 75 sièges

  • 1995 : 23,67 % → 19 sièges
  • 1999 : 24,69 % → 21 sièges
  • 2004 : 24,29 % → 20 sièges
  • 2009 : 23,41 % → 19 sièges

Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale

Depuis la création de l'institution qui comptait 75 sièges jusqu'en 2004, et 84 sièges depuis 2004

  • 1989 : 33,66 % (PRL 18,94 + FDF 14,72) → 27 (15 + 12) sièges
  • 1995 : 34,98 % → 28 sièges
  • 1999 : 34,41 % → 27 sièges
  • 2004 : 28,02 % → 25 sièges
  • 2009 : 29,82 % → 24 sièges

Parlement de la Communauté française

Pas d'élection directe. 94 élus regroupant les 75 Wallons et 19 Bruxellois francophones choisis selon la proportionnelle des résultats obtenus au Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale

  • 1995 : 27 membres
  • 1999 : 30 membres
  • 2004 : 26 membres
  • 2009 : 25 membres

Parlement de la Communauté germanophone (Parlament der Deutschsprachigen Gemeinschaft)

Depuis l'élection directe des parlementaires dans cette assemblée qui compte 25 sièges

  • 1995 : 19,89 % → 5 sièges
  • 1999 : 21,32 % → 6 sièges
  • 2004 : 20,98 % → 5 sièges
  • 2009 : 17,52 % → 4 sièges

Bourgmestres

Voir aussi

Liens externes

Notes et références

  1. Répartition des sièges à la Chambre sur le portail fédéral belge
  2. Répartition des sièges au Sénat sur le portail fédéral belge
  3. http://www.pcf.be/ROOT/PCF_2006/public/composition_parlement/assemblee/raccourci_vers_liste_groupes.dbt.html
  4. http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/483867/gosuin-il-faudra-que-le-mr-s-explique.html
  5. http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/484002/fdf-la-suite-des-evenements-doit-venir-du-mr.html
  6. http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/484123/que-vont-devenir-deprez-et-le-mcc.html
  7. http://www.lesoir.be/actualite/belgique/reynders-renonce-a-lide-2009-02-23-692302.shtml
  8. http://www.lesoir.be/forum/editos/didier-reynders-victime-de-2009-02-24-692343.shtml
  9. L'édito, Béatrice Delvaux, Le Soir, 20 septembre 2011
  10. L'édito, Béatrice Delvaux, Le Soir, 20 septembre 2011
  11. Une proposition flamande sur la loi de financement, David coppi et Véronique Lamquin, Le Soir, 20 septembre 2011
  12. L’éthique de la réforme que nous revendiquons doit réconcilier liberté et égalité, les fondre en un socle commun de références : celles d’un libéralisme politique et social, une idéologie de la citoyenneté libre, solidaire et responsable.in Le manifeste du MR

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Mouvement réformateur (Belgique) de Wikipédia en français (auteurs)

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