- Nieuw-Vlaamse Alliantie
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Nieuw-Vlaamse Alliantie Président
Vice-Président(e)sBart De Wever
Jan Peumans
Karl VanlouweFondation 1954 (Volksunie)
2001 (N-VA)Siège Nieuw-Vlaamse Alliantie
Rue de la Charité 39
1210 BruxellesAu niveau fédéral Chambre[1] {{{option-2}}} {{{valeur-2}}} Sénat[2] {{{option-4}}} {{{valeur-4}}} {{{option-5}}} {{{valeur-5}}} {{{option-6}}} {{{valeur-6}}}
Dans les entités fédéréesParl. flamand {{{option-8}}} {{{valeur-8}}} Président du parlement flamand Jan Peumans {{{option-10}}} {{{valeur-10}}} Ministres flamands Geert Bourgeois
Philippe Muyters{{{option-12}}} {{{valeur-12}}} Parl. bruxellois {{{option-14}}} {{{valeur-14}}} {{{option-15}}} {{{valeur-15}}} {{{option-16}}} {{{valeur-16}}} Au niveau européen Représentants {{{option-17}}} {{{valeur-17}}} Affiliation européenne Affiliation internationale {{{internationale}}} Idéologie(s) Nationalisme, conservatisme Couleur Noir, jaune Site officiel www.n-va.be voir aussi :
Constitution belge — Politique de la Belgique
Monarques de Belgique — Gouvernement fédéral belge
Premiers ministres belges
Partis politiques belges — Élections belgesLa Nieuw-Vlaamse Alliantie (N-VA, en français, l'Alliance Néo-Flamande) est un parti politique belge né de la dislocation de la Volksunie en 2001. Ce parti a été à deux reprises membre du gouvernement flamand. Il est devenu, en juin 2010, le parti le mieux représenté (18 %) à la Chambre des Représentants de l'État fédéral belge.
Sommaire
Programme
La revendication principale de la N-VA est l’indépendance de la Flandre, dans le cadre de l’Union européenne. Le parti revendique cette indépendance de manière politique, ce qui est confirmé par le programme qui indique que la paix est la priorité absolue.
Seuil d'éligibilité
Problème
En Belgique, un seuil électoral de 5 % des suffrages par circonscription est prévu pour limiter le nombre important de partis représentés au Parlement, et en Flandre particulièrement. Sous la direction de Geert Bourgeois, la N-VA s’est pour la première fois présentée aux élections législatives fédérales en 2003, mais le seuil électoral de 5 % l’empêche d’être représentée au Parlement sauf dans la circonscription de Flandre-Occidentale où Geert Bourgeois est élu à la Chambre des représentants.
Le parti est contre ce seuil dans le sens qu’il le considère comme une entrave à la démocratie. Surtout la hauteur du seuil est critiquée. Dans certains autres pays en Europe, il n’y a soit pas de seuil, soit des seuils de 3 %.
En plus, dans les circonscriptions wallonnes moins peuplées et offrant moins de sièges, le seuil électoral demande le même pourcentage de voix mais logiquement moins de voix en absolu.
Tous ces arguments servent à la N-VA pour demander la suppression du seuil électoral. Aux élections régionales de juin 2004, un seuil électoral était également prévu. Le parti était menacé de disparition s’il n’atteignait pas ce seuil.
Solution
Après les élections de 2003, la N-VA choisit de négocier avec le CD&V pour former un cartel afin de contourner le seuil électoral de 5 %. Le CD&V finit par accepter de se lier au parti nationaliste flamand malgré ses revendications séparatistes car le CD&V connaît une chute électorale depuis plusieurs années et a perdu le pouvoir au niveau fédéral en 1999.
Le cartel CD&V N-VA, appelé le cartel flamand, devient alors la première formation de Flandre avec 26 % des voix aux élections régionales de 2004.
Le VLD et le SP-A ont également formé des cartels, respectivement avec Vivant et Spirit (également nationaliste). Ces alliances entre partis traditionnels et partis nationalistes issus de la défunte Volksunie propulsent le débat sur une nouvelle réforme de l’État à l’avant-scène. Le plus grand parti nationaliste flamand, le Vlaams Blok, devenu Vlaams Belang, est le seul parti à ne pas former de cartel mais progressait à chaque élection, jusqu’en 2006.
Le cartel a cependant pris fin suite aux discussions relatives à la réforme de l’État en septembre 2008 : il cesse au niveau fédéral et au niveau régional suite au refus de la N-VA, réunie en congrès à Gand le 21 septembre 2008, de participer aux négociations en vue de réformer les structures de l’État.
Élections communales et provinciales
Lors des élections communales et provinciales d'octobre 2006, le cartel CD&V/N-VA a obtenu un résultat de 31,7 %, une deuxième victoire du cartel. Le nombre de conseillers communaux a augmenté.[Combien ?]
Élections législatives du 13 juin 2010
Les élections législatives fédérales belges anticipées se sont déroulées le dimanche 13 juin 2010[3]. Suite à une absence de consensus dans le dossier Bruxelles-Hal-Vilvorde, le parti libéral flamand Open VLD annonce son intention de quitter le gouvernement le 22 avril 2010, le Premier ministre belge Yves Leterme (CD&V) donne immédiatement sa démission au roi Albert II qui l'accepte quatre jours plus tard.
Les électeurs seront amenés à élire les nouveaux membres de la Chambre des Représentants et du Sénat. Les précédentes élections législatives ont eu lieu le 10 juin 2007.
La N-VA a obtenu 29,5 % des voix en Flandre, avec 27 élus, dont deux députées issues de l'immigration, sur les 150 que compte la Chambre des députés. Ce qui constitue un séisme politique pour le pays. Ce score est sans précédent. Jamais un mouvement prônant l'indépendance de la Flandre n'avait remporté un scrutin législatif fédéral. Le meilleur résultat à ce jour avait été obtenu en 1971 par la Volksunie avec quelque 19 %.
Après plus d'un an de réflexion politique menée tous azimut dans le pays en vue de la formation d'un gouvernement fédéral, le parti refuse le 7 juillet 2011 la proposition de négociation faite par le formateur Elio di Rupo.
Principaux membres
Direction :
- Bart De Wever : président général
- Jan Peumans : vice-président
- Karl Vanlouwe : vice-président
- Frieda Brepoels : secrétaire générale
- Andries Gryffroy : trésorier
- Piet De Zaeger : directeur
- Jeroen Overmeer : porte-parole
Députés au Parlement bruxellois :
- Paul De Ridder : président du groupe
Députés au Parlement flamand :
- Jan Peumans : président du Parlement flamand
- Geert Bourgeois : vice-ministre président flamand, chargé des affaires intérieures, de l'intégration et de la périphérie (de Bruxelles).
- Philippe Muyters : ministre de Budget et des Finances, de l'aménagement du territoire, de l'emploi et du sport
- Kris Van Dijck : président du groupe
- Vera Celis
- Bart De Wever
- Lieven Dehandschutter
- Mark Demesmaeker
- Matthias Diependaele
- Tine Eerlingen
- Danielle Godderis-T'Jonck
- Marc Hendrickx
- Liesbeth Homans
- Lies Jans
- Willy Segers
- Helga Stevens
- Wilfried Vandaele
- Goedele Vermeiren
Députés à la Chambre des Représentants :
- Jan Jambon : président du groupe
- Manu Beuselinck
- Siegfried Bracke
- Ingeborg De Meulemeester
- Minneke De Ridder
- Sophie De Wit
- Peter Dedecker
- Koenraad Degroote
- Zuhal Demir
- Els Demol
- Daphné Dumery
- Theo Francken
- Karolien Grosemans
- Peter Luykx
- Bert Maertens
- Sarah Smeyers
- Nadia Sminate
- Karel Uyttersprot
- Miranda Van Eetvelde
- Jan Van Esbroeck
- Reinilde Van Moer
- Flor Van Noppen
- Kristien Van Vaerenbergh
- Steven Vandeput
- Ben Weyts
- Bert Wollants
- Veerle Wouters
Membres du Sénat :
- Danny Pieters : président du Sénat
- Liesbeth Homans : président du groupe
- Frank Boogaerts
- Huub Broers
- Patrick De Groote
- Bart De Wever
- Inge Faes
- Kim Geybels
- Louis Ide
- Lieve Maes
- Luc Sevenhans
- Elke Sleurs
- Helga Stevens
- Karl Vanlouwe
Notes et références
Lien externe
Catégories :- Parti politique flamand
- Parti politique nationaliste
- Nationalisme flamand
- Parti politique indépendantiste
- Parti politique fondé en 2001
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