- Fédéralistes démocrates francophones
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Fédéralistes Démocrates Francophones Président Olivier Maingain Fondation 1964 Siège Chaussée de Charleroi, 127
B-1060 BruxellesAu niveau fédéral Chambre 3 députés Sénat 0 sénateur Ministres fédéraux 0 Secrétaires d'État 1
Dans les entités fédéréesParlement flamand 1 député Parlement wallon 0 député Parlement Communauté française 2 députés Parlement bruxellois 11 députés Chef de groupe Didier Gosuin Au niveau européen Représentants 0 député
0 commissaireIdéologie(s) Démocratie, Francophonie, Réformisme, Fédéralisme, Progressisme, Libéralisme, Réformisme social Couleur Amarante Site officiel www.fdf.be voir aussi :
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Partis politiques belges — Élections belgesLes Fédéralistes démocrates francophones (FDF), est un parti politique belge appelé Front démocratique des Francophones jusqu'en janvier 2010[1], est un parti politique francophone créé le 11 mai 1964, en réaction à l'établissement des frontières linguistiques en Belgique en 1963, par des habitants francophones de Bruxelles sous la dénomination "Front démocratique des francophones" (FDF) dont la raison d'être principale est la défense des intérêts et des droits des francophones, principalement en région de Bruxelles-Capitale et dans la province du Brabant flamand, même si le parti a fait des tentatives d'implantation dans le Brabant wallon et dans le Hainaut, aux élections de 1991 notamment.
Sommaire
Histoire
Pendant longtemps, le FDF collabore avec le Rassemblement wallon, un parti autonomiste wallon, avec lequel il forme un groupe parlementaire commun et présente des listes communes lors des élections européennes par exemple.
Une personnalité remarquée du FDF fut Roger Nols qui était le bourgmestre de la “Cité des ânes” durant une vingtaine d’années, pendant lesquelles il a marqué la vie politique du pays, notamment au cours des années 1970, époque où il militait pour le FDF dans l’affaire des guichets de Schaerbeek.
Dans la nuit du vendredi 11 septembre au samedi 12 septembre 1970, un militant FDF, Jacques Georgin, collait des affiches avec trois compagnons dans une artère de Laeken, lorsqu'il fut attaqué par une dizaine de militants du Vlaamse Militanten Orde. Il devait mourir quelques minutes plus tard, victime de la violence des coups reçus.
De 1977 à 1980 le FDF participe à deux gouvernements fédéraux dirigés par Leo Tindemans, puis Wilfried Martens.
Suite à l'introduction de nouvelles règles de financement public des partis politiques qui le font désormais dépendre de sa présence au Sénat, où il ne dispose que d'un seul siège et n'est pas sûr de le conserver, le FDF forme dès 1992 avec le Parti réformateur libéral une fédération, qui se traduit par des cartels électoraux à diverses élections régionales et législatives, ainsi que dans plusieurs communes (mais pas toutes) à l'occasion des élections communales.
Le 24 mars 2002, le FDF constitue le Mouvement réformateur avec le Parti réformateur libéral, le Mouvement des citoyens pour le changement et le Partei für Freiheit und Fortschritt (parti libéral germanophone).
Le 26 avril 2009, le président sortant Olivier Maingain a été réélu à la tête de son parti.
Novembre 2009 : les FDF créent des représentations provinciales à Liège, Namur, Hainaut, Luxemboug en plus de celle existant déjà en Brabant wallon. Des sections ont été créées à Hannut, Huy-Waremme, Liège, Ottignies, Ecaussines et Charleroi.
La problématique de Bruxelles-Hal-Vilvorde (dont le résultat des négociations est attendu le 19 avril 2010) a remis les fédéralistes francophones sur le devant de la scène. La scission de cet arrondissement électoral préfigure de futures frontières d'état en cas de séparation du pays. Les Fédéralistes Démocrates Francophones s'opposent également au confédéralisme de la N-VA, vue comme l'antichambre du séparatisme, et réclament la note francophone[2] c'est-à-dire le résumé des négociations inter-communautaires où devrait apparaître qu'en cas de régionalisation de 50% de l'impôt des personnes physiques, les taxes et impôts directs et indirects augmenteraient de manière substantielle en Wallonie et à Bruxelles[3].Selon les professeurs de la KUL André Decoster et Stef Proost[4], la régionalisation de l’impôt des personnes physiques, dans les cartons de l’ensemble des partis flamands, ne serait "économiquement pas efficace ", car cela conduirait à une hausse globale de l’imposition et à des décisions inefficaces. En effet l'existence d'une base taxable séparée pour la Région et le Fédéral implique des interactions verticales comme le fait que des décisions fédérales opérant sur cette base taxable, peuvent avoir un impact sur les recettes régionales et inversement.
Les FDF défendent l'idée d'un projet ambitieux qui remette Bruxelles et la Wallonie aux places qu'elles occupaient avant, parmi les premières des régions européennes et cela en changeant radicalement la gestion publique actuelle[5]
Devant le déni de démocratie que constitue le refus de nomination de 4 bourgmestres, les Fédéralistes Démocrates Francophones interpelleront l'Union Européenne, le Conseil de l'Europe et le Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU[6].
En septembre 2011, les FDF décident de quitter la coalition MR suite à la décision du PRL de scinder l'arrondissement judiciaire et électoral de Bruxelles-Hal-Vilvorde sans exiger un minimum de compensation pour les francophones de Belgique[7]. Ainsi, le dimanche 25 septembre 2011 en soirée, les membres des FDF se sont réunis en Conseil général et ont voté à l'unanimité moins trois abstentions leur départ du Mouvement Réformateur[8].
Depuis le départ des FDF du MR, le parti amarante est la 5ème force politique francophone en Belgique et le 4ème parti bruxellois, à égalité avec le CDH (11 députés chacun).
Les FDF en 2011 et élections communales et provinciales de 2012
En septembre 2011, le parti faisait état de plus de 7000 membres. Des fédérations provinciales ainsi que des sections locales et d'arrondissements couvrent l'ensemble de la Wallonie et de Bruxelles. Suite à la rupture avec le MR, une importante augmentation des adhésions au sein du parti se déroula durant une quinzaine de jours, à raison de 50 à 60 demandes d'adhésion par jour, toujours selon le parti. Olivier Maingain a précisé lors du Congrès des FDF du 9 octobre 2011 que des listes FDF seront présentes dans toutes les provinces de Wallonie ainsi que dans les Villes et communes où le parti est bien implanté (ex: Charleroi,...) en vue des élections communales et provinciales de 2012. En outre, le président du parti a annoncé la tenue d'un congrès doctrinal le 15 janvier 2012, en vue de redéployer le parti et d'apporter la réponse du parti aux grands enjeux institutionnels, sociétaux et socio-économiques[9] et de préparer la campagne pour les élections d'octobre 2012.
Personnalités politiques passées et présentes des FDF
- Véronique Caprasse
- Bernard Clerfayt, vice-président du parti
- Georges Clerfayt
- Eric Libert
- Corinne François
- Michel Colson, secrétaire général du parti
- Léon Defosset
- Georges Désir
- Didier Gosuin, chef de groupe FDF au Parlement bruxellois
- André Lagasse
- Olivier Maingain, actuel président du parti
- Damien Thiéry
- Arnold d'Oreye de Lantremange
- Cécile Jodogne
- Roger Nols
- Lucien Outers
- Emmanuel De Bock
- Caroline Persoons
- François Persoons
- Basile Risopoulos
- François Roelants du Vivier
- Antoinette Spaak
- Paul-Henri Spaak
Secrétaire d'Etat, députés fédéraux et bourgmestres
- Secrétaire d'Etat à la lutte contre la Fraude fiscale :
- Députés fédéraux :
- Olivier Maingain
- Damien Thiéry
- Bernard Clerfayt (monté au gouvernement fédéral)
- Bourgmestres :
- Didier Gosuin (Auderghem)
- Bernard Clerfayt (Schaerbeek-empêché), Cécile Jodogne (Schaerbeek-faisant fonction)
- Olivier Maingain (Woluwé-Saint-Lambert)
- Martine Payfa (Watermael-Boitsfort)
- Damien Thiéry (Linkebeek)
- Arnold d'Oreye de Lantremange (Crainhem)
Les FDF détiennent donc 4 maïorats en Région bruxelloise et 2 en Région flamande, dans la périphérie bruxelloise.
Liens internes
- Personnalités du FDF
Liens externes
- Le site général du FDF
- section Crainhem du FDF
- section Etterbeek du FDF
- François Roelants du Vivier
- Paul Debongnie, La naissance du FDF. 1964 à 1981: Dix-sept ans de combat pour la défense de Bruxelles, 30 avril 1981 (sur le site du FDF)
Notes et références
- LAMENSCH, Michelle. Le nouveau logo du FDF. In LeSoir.be, 24 janvier 2010. Consulté le 24 janvier 2010.
- Mais où est la note francophone?, Guy Debisshop, Perspectives Francophones n°60 (mensuel édité par les FDF), 15 déc.2010-15 janv.2011
- Dessine-moi un plan B, Robert Van Apeldoorn, Trends Tendances, 4 novembre 2010
- http://www.lecho.be/actualite/economie_-_politique_-_belgique/Regionaliser_l-IPP_-_une_mauvaise_idee.8990985-3154.art?ckc=1
- FDF|Olivier Maingain lance une lourde charge contre la N-VA "Une menace pour la démocratie", Propos recueilli par Véronique Lamquin, Le Soir, 18-19 juin 2011
- [1] Geert Bourgeois refuse de nommer Véronique Caprasse, Guy Debisschop, Perspectives francophones n°67, juin-juillet 2011,disponible en ligne :
- http://www.lesoir.be/actualite/belgique/elections_2010/2011-09-19/dimanche-le-fdf-et-le-mr-divorceront-864084.php
- http://www.rtl.be/info/belgique/politique/825622/les-fdf-quittent-le-mr
- http://www.levif.be/info/belga-politique/les-fdf-tiendront-un-congres-doctrinal-le-15-janvier-pour-redeployer-le-parti/article-1195115749878.htm
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