- Union des Francophones
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Union des Francophones
L'Union des Francophones (UF) est une liste de cartel présentée par certains partis francophones aux élections provinciales et régionales dans la province de Brabant-Flamand, plus particulièrement dans l'arrondissement administratif de Hal-Vilvorde, où vivent de nombreux francophones.
Sommaire
Genèse de l'UF
Dans les années 1980 est mis sur pied un « Groupement des francophones de la Périphérie » (GFP) rassemblant des élus francophones de la « périphérie ». La scission de la province du Brabant en 1994 et la naissance de celle du Brabant flamand amenèrent en octobre 1994 à la création de l’Union des Francophones (UF) à l’occasion des élections provinciales. L'UF est une structure de type fédératif, sans membres directs, elle est dirigée par des représentants des quatre partis qui la composent, CDH, MR-FDF, MR-LB, PS, par les bourgmestres, conseillers provinciaux et parlementaire régional de l'UF. Son assemblée générale rassemble tous les mandataires francophones de la « périphérie »[1].
Élections régionales flamandes
Lors des élections régionales flamandes de juin 2004, l'unique élu sortant, Christian Van Eycken (MR-FDF, bourgmestre de Linkebeek), a été réélu.
Élections provinciales du Brabant-flamand
Lors des élections provinciales d'octobre 2000, l'UF a obtenu 6 élus, soit Michel Dandoy (MR-PRL, conseiller communal à Dilbeek), Eric Poswick (MR-PRL, Overijse), Jean-Pierre Sans (MR-FDF, échevin à Wezembeek-Oppem), Dominique Houtart (MR-PRL, Kraainem), François van Hoobrouck d’Aspre (MR-PRL, bourgmestre de Wezembeek-Oppem), Francine Collet-Vandersmissen (MR-FDF, échevine à Linkebeek).
Au départ, l'UF regroupait le FDF (actuelle composante du Mouvement réformateur, MR), le PRL (actuelle composante du Mouvement réformateur, MR) et le PSC (actuel Centre démocrate humaniste, CDH), mais en 2004 le PS les a rejoints.
Le parti Ecolo a longtemps refusé d'entrer dans ce type de cartel et appelait à voter pour ses homologues écologistes flamands (Groen!) tant aux élections provinciales et régionales qu'aux communales, allant jusqu'à refuser, en 1997, la mise sur pied par des militants Ecolo d'un groupe local à Rhode-Saint-Genèse. Toutefois, la position des écologistes francophones a évolué vers la participation à un cartel francophone, ce qui s'est concrétisé dans plusieurs communes lors des élections communales de 2006.
Élections communales et des conseils de CPAS
Au niveau communal, la situation est plus complexe, la situation diffère d'une commune à l'autre et d'une élection à la suivante:
- soit une seule liste de cartel francophone
- soit une "liste du bourgmestre" regroupant parfois des francophones et des néerlandophones
- soit des listes de partis politiques.
La situation diffère considérablement entre les six communes à facilités, où tant les francophones que les néerlandophones participent d'office à la gestion communale, et les autres communes à minorités francophones, où les élus francophones sont systématiquement écartés de toute coalition.
Après les élections communales de 2000 à Vilvorde, la majorité relative CVP-SP-Agalev a toutefois débauché deux élus francophones, sans en nommer un seul comme échevin, pour s'assurer la majorité absolue et ainsi éviter une coalition non voulue entre les deux plus grands partis, CVP et VLD. Ces deux élus ont été exclus par le FDF.
Communes de la périphérie bruxelloise
Communes de la périphérie bruxelloise (Brabant-Flamand) comptant au moins un élu de liste francophone (UF, Union, PF ou autre)
Communes dites à facilités pour les francophones
- Drogenbos (arrondissement de Hal-Vilvorde): jusqu'en 2006, il n'y a jamais eu de liste UF ou équivalente aux communales, le bourgmestre CD&V Jean Calmeyn (décédé en 2005) a pendant plus de 30 ans assuré la paix linguistique dans sa commune et remporté toutes les élections à la tête d'une Liste du bourgmestre bilingue[2]. En 2006, la liste UF a obtenu 6 sièges (5 FDF, 1 PS[3]) sur 15 au conseil communal[4] et 5 (3 FDF, 2 PS[5]) sur 9 au conseil CPAS[6].
- Kraainem (arrondissement de Hal-Vilvorde): la liste UNION a obtenu 13 sièges sur 23 en 2000, la liste flamande KZ000 5 sièges et la LBM (Liste du Bourgmestre Marick, francophone) 6, alors qu'en 1994 la LBM avait recueilli 18 sièges contre 5 à la liste flamande Kartel ([1]).
- Linkebeek (arrondissement de Hal-Vilvorde): la Liste du bourgmestre (francophone) menée par le député UF Christian Van Eycken (MR-FDF) a emporté 12 sièges sur 15 en 2000, 13 sur 15 en 1994, 12 sur 15 en 1988, 11 sur 15 en 1982 (le PS ayant présenté une liste distincte, qui n'a pas eu d'élu)([2]).
- Rhode-Saint-Genèse (arrondissement de Hal-Vilvorde): la liste bilingue Intérêts Communaux - Gemeentebelang a obtenu 16 sièges sur 25 en 2000, soit un de plus qu'en 1994 ([3]).
- Wemmel (arrondissement de Hal-Vilvorde): la Liste du bourgmestre, bilingue, a obtenu 17 sièges sur 23 en 2000 ([4]).
- Wezembeek-Oppem (arrondissement de Hal-Vilvorde), la liste UF a remporté 16 sièges sur 23 en 2000 (6 de plus qu'en 1994), la liste bilingue Entente Communale - Gemeentelijke Eendracht de l'ancien bourgmestre est passée de 9 à 4 sièges, le liste flamande DWO (Demokraten Wezembeek Oppem) de 4 à 3 (1 CD&V, 1 SP.A, 1 N-VA), et la nouvelle liste ECOLEV (Ecolo-Agalev) n'a obtenu aucun siège ([5]).
Communes officiellement unilingues flamandes
Communes officiellement unilingues flamandes, sans facilités pour les francophones:
- Beersel (arrondissement de Hal-Vilvorde): la liste UF a obtenu 6 sièges sur 27 en 2000 alors qu'en 1994 les partis francophones se présentaient en ordre dispersé (FDF, PRL, PS), seul le FDF obtenant 3 sièges, contre 2 FDF et 1 PRL en 1988 ([6]).
- Dilbeek (arrondissement de Hal-Vilvorde): la liste UF a remporté 5 sièges sur 33 en 2000, la liste UNION 6 en 1994, 5 en 1988 ([7]).
- Grimbergen (arrondissement de Hal-Vilvorde): la liste UF a obtenu 4 sièges sur 31 en 2000, autant qu'en 1994 ([8]).
- Hoeilaart (arrondissement de Hal-Vilvorde): la liste Union a obtenu 2 sièges sur 21 en 2000 contre 3 en 1994 et aucun en 1988 ([9]).
- Meise (arrondissement de Hal-Vilvorde): la liste Union a perdu en 2000 l'unique siège qu'elle avait gagné en 1994 ([10]).
- Overijse (arrondissement de Hal-Vilvorde): la liste Union a obtenu 9 sièges sur 27 en 2000, soit un de moins qu'en 1994, revenant ainsi à son niveau de 1988 ([11]).
- Leeuw-Saint-Pierre (arrondissement de Hal-Vilvorde): la liste PF a obtenu 5 sièges sur 29 en 2000, autant qu'en 1994, alors qu'en 1988 elle n'en avait décroché que 3 (et le PS 1 sur une liste distincte) ([12]).
- Tervuren (arrondissement de Louvain), la liste francophone s'appelle également UNION [13] et a obtenu 4 sièges sur 27 en 1994 comme en 2000, le même score que la liste PRL-GFP en 1988, soit un de plus que le seul PRL en 1982 ([14]).
- Vilvorde (arrondissement de Hal-Vilvorde): la liste FDF a obtenu 3 élus sur 31 en 2000, soit 1 de plus qu'en 1994, revenant à son score de 1988 alors qu'elle avait atteint 4 en 1982 et en 1976 ([15]).
- Zaventem (arrondissement de Hal-Vilvorde), la liste UF a remporté 5 sièges sur 29 en 2000, soit 1 de plus qu'en 1994, et continue sa croissance puisqu'en 2006 elle remporte un 6ème siège. La liste PF n'en avait obtenu que 3 en 1988, 4 en 1982, 3 en 1976 ([16]).
Sources
Lien externe
- L'UF dispose d'un site internet en français, incluant une synthèse de son programme en néerlandais.
- Portail de la Belgique
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