- Didier Reynders
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Didier Reynders Mandats Vice-Premier ministre
Ministre fédéral des Finances et des Réformes institutionnellesActuellement en fonction Depuis le 18 juillet 2004 Monarque Albert II Gouvernement Verhofstadt II
Verhofstadt III
Leterme I
Van Rompuy
Leterme IIPrédécesseur lui-même Président du Mouvement réformateur 11 octobre 2004 – 14 février 2011 Prédécesseur Antoine Duquesne Successeur Charles Michel Ministre fédéral des Finances 12 juillet 1999 – 18 juillet 2004 Monarque Albert II Premier ministre Guy Verhofstadt Gouvernement Verhofstadt I
Verhofstadt IIPrédécesseur Jean-Jacques Viseur Successeur lui-même Biographie Date de naissance 6 août 1958 Lieu de naissance Belgique, Liège Nationalité belge Parti politique Mouvement réformateur Diplômé de Université de Liège Profession Avocat et politicien
Vice-Premiers ministres belges modifier Didier J. L. Reynders est un homme politique belge, né à Liège le 6 août 1958, ministre fédéral des Finances depuis 1999 ayant vu ses fonctions élargies aux Réformes institutionnelles en 2004 lorsqu'il fut aussi nommé vice-Premier ministre. Il est aussi ancien président du MR (Mouvement réformateur). Cette formation rassemblait jusqu'en 2011 les partis PRL, FDF, PFF et MCC.
Il s'est lancé en politique à la suite de sa rencontre avec Jean Gol dans les années 1980.
À la suite des élections fédérales de 1999, il entre au gouvernement fédéral comme ministre des Finances, poste qu'il a occupé sans discontinuer depuis le 12 juillet 1999. Il a en plus été chargé de la Régie des Bâtiments dans le gouvernement Verhofstadt II, puis, considéré comme le lieutenant en politique de Louis Michel, il succède à celui-ci comme vice-Premier ministre le 18 juillet 2004, ensuite comme président du MR à compter du 11 octobre 2004. Il est également le ministre francophone chargé des Réformes institutionnelles depuis le 18 juillet 2004. Il devient dès lors l'une des principales personnalités politiques de Belgique.
À la suite du premier tour de l'élection présidentielle française de 2007, il a manifesté son soutien à celui qu'il appelle son ami : le candidat de l'UMP Nicolas Sarkozy.
Pour le scrutin législatif du 10 juin 2007, Didier Reynders était en tête de la liste du MR pour la Chambre des Représentants à Liège.
À la suite des élections législatives du 10 juin 2007, la famille libérale belge (MR + Open VLD) est devenue la première famille politique de Belgique, grâce essentiellement au succès du MR qui, avec 12,52 % des suffrages et 23 sièges sur 150 à la Chambre des représentants (soit 1,12 point de mieux mais tout de même 1 siège de moins qu'en 2003), ainsi que 12,31 % des voix aux élections sénatoriales et 6 sièges, représente désormais la deuxième force politique de Belgique derrière le CD&V et le premier parti francophone.
Fort de ce succès, Didier Reynders a été désigné par le roi Albert II comme informateur. C'est donc lui qui est alors chargé de rencontrer les partis vainqueurs de ces élections, afin de cerner les différentes coalitions possibles. Il démissionne le 15 juillet 2007, Yves Leterme étant nommé une première fois par le roi formateur du gouvernement.
Après plusieurs échecs, un gouvernement intérimaire est formé le 21 décembre 2007 sous la direction du Premier ministre sortant Guy Verhofstadt, et dans lequel il reste vice-Premier ministre toujours chargé des Finances et des Réformes institutionnelles (conjointement pour ce dossier avec Yves Leterme) ainsi que des Réformes socioéconomiques. Il est reconduit dans les gouvernements Leterme à partir du 20 mars 2008 et Van Rompuy à partir du 30 décembre 2008, et est, selon l'ordre protocolaire, le numéro 2 du gouvernement.
Comme prévu en octobre 2009[1], il remettra en jeu son mandat de président du MR après les élections législatives de 2010 et il ne se présentera pas à sa propre succession. Il a annoncé également à ce sujet qu'il y aurait des élections internes lorsque le nouveau gouvernement sera formé.
Sommaire
Carrière professionnelle
Didier Reynders a fait ses études classiques à l'Institut Saint Jean Berchmans de Liège et est licencié en droit de l'Université de Liège (1981)[2].
- Avocat (1981-1985)
- Directeur général au département des pouvoirs locaux du Ministère de la Région wallonne (1985-1988)
- Président de la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) (1986-1991)
- Président de la Société Nationale des Voies aériennes (1991-1993)
- Chargé de cours à l'Ecole de Gestion de l'Université de Liège (HEC-ULg)
- Collaborateur du service de droit public de l'Université de Liège
Carrière politique
Activités
- Nommé informateur par le Roi pour dénouer la crise (2 février 2011). La question est de savoir s'il y a encore une possibilité d'arriver à un accord dans le volet institutionnel. Sa mission se terminera le 1er mars 2011.
- Dénoueur de crise, poste reçu de Albert II de Belgique à la suite de l'échec des négociations de Jean-Luc Dehaene, nommé Démineur des démêlés politiques du le dossier BHV (24-25 avril 2010)
- Informateur du roi Albert II à la suite des élections législatives du 10 juin 2007
- Président du MR du 11 octobre 2004 au 14 février 2011
- Vice-président du MR de 1992 à 2004
- Président de la Fédération provinciale du MR depuis 1995
- Chef du groupe MR au Conseil communal de la Ville de Liège depuis 1995
- Président d'Arrondissement de Liège du MR(de 1995 à 2004)
- Président du groupe PRL-FDF à la Chambre (1995-1999)
- Député à la Chambre des Représentants de Belgique (depuis 1992)
- Conseiller communal à Liège (octobre 1988)
Mandats au gouvernement
- 25 novembre 2009 : vice-Premier ministre, ministre des Finances et des Réformes institutionnelles au sein du gouvernement Leterme II.
- 30 décembre 2008 : vice-Premier ministre, ministre des Finances et des Réformes institutionnelles au sein du gouvernement Van Rompuy.
- 20 mars 2008 : vice-Premier ministre, ministre des Finances et des Réformes institutionnelles au sein du gouvernement Leterme I.
- 21 décembre 2007 : vice-Premier ministre et ministre des Finances et de la Réforme socio-économique au sein du gouvernement Verhofstadt III.
- Vice-Premier ministre (depuis le 18 juillet 2004) et ministre des Réformes institutionnelles.
- Ministre des Finances chargé de la Régie des Bâtiments (depuis le 12 juillet 2003).
- Ministre des Finances à partir de 1999[3].
- Président de l'Eurogroupe (réunion des Ministres des Finances de la zone euro) du 1er janvier au 31 décembre 2001 et de l'Ecofin (réunion des ministres des Finances de l'Union européenne) du 1er juillet au 31 décembre 2010.
- Membre du G7 durant l'année 2001.
- Président du G10 réunissant les principaux États créanciers (Allemagne, Belgique, Canada, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon, Pays-Bas, Suède et Suisse) durant l'année 2002.
- Chef de Cabinet du vice-Premier ministre, ministre de la Justice et des Réformes institutionnelles (Jean Gol) (1987-1988)
- Didier Reynders est consul honoraire de Tunisie (remplacé pendant la durée de son mandat ministériel par un consul honoraire faisant fonction : M. Laurent Burton).
Honneurs
- Commandeur de l'Ordre de Léopold
- Grand-Croix de l'Ordre de Mérite du Grand-Duché de Luxembourg
- Chevalier Grand-Croix de l'Ordre d'Orange-Nassau
Bibliographie
Ouvrages de sa main
- Parlons-en, 2007, éditions Luc Pire.
Ouvrages sur lui
- André Gilain, Didier Reynders: La face cachée de l'iceberg, 2007, éditions Luc Pire.
Notes et références
- Didier Reynders remettra en jeu son mandat, Le Soir, 14 juin 2010
- http://www.didier-reynders.be/qui-suis-je/index.php
- est remplacé pendant la durée de son mandat ministériel par un consul honoraire faisant fonction : M. Laurent Burton.
Liens externes
Catégories :- Ministre fédéral belge
- Député fédéral belge
- Personnalité politique liégeoise
- Ancien député wallon
- Personnalité du Mouvement Réformateur
- Commandeur de l'ordre de Léopold
- Naissance en 1958
- Naissance à Liège
- Ministre des Finances ou équivalent
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