- Lucille Fay LeSueur
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Joan Crawford
Pour les articles homonymes, voir Crawford.Joan Crawford Joan Crawford en 1948Nom de naissance Lucille Fay LeSueur Naissance 23 mars 1905
San Antonio, États-UnisNationalité(s) Américaine Décès 10 mai 1977
New York, États-UnisProfession(s) actrice, productrice Film(s) notable(s) Grand Hotel
Mannequin
Femmes
Le Roman de Mildred Pierce
Johnny Guitare
Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?Conjoint(e) James Welton (1923-1924)
Douglas Fairbanks Jr. (1929-1933)
Franchot Tone (1935-1939)
Phillip Terry (1942-1946)
Alfred Steele (1956-1959)Enfant(s) Christina, Kathy, Cindy et Christopher (adoptés) Distinction(s) Voir la section Récompenses de l'article Joan Crawford, de son vrai nom Lucille Fay LeSueur, est une actrice et une productrice américaine née le 23 mars 1905[1] à San Antonio au Texas et décédée le 10 mai 1977 à New York.
Joan Crawford est l’une des stars les plus symboliques de l’âge d’or d’Hollywood. Sa carrière couvre, sur plus de quarante ans, les différentes époques des grands studios américains. Elle joua les filles délurées (les « flappers ») des années folles, les jeunes femmes arrivistes dans les années 1930, les femmes victimes dans des mélodrames des années 1940 et 50.
Elle obtient un Oscar en 1945 pour Le Roman de Mildred Pierce.
Elle a été l’une des actrices américaines dont l’étoile a brillé le plus longtemps et la seule vedette du muet qui soit demeurée encore une grande star au cours des années 1960.
Sommaire
Biographie
Les débuts
D’origine modeste et de parents séparés avant sa naissance, Lucille Fay LeSueur se passionne pour la scène et le spectacle dès son plus jeune âge (son beau-père, qui quitte également sa mère, est propriétaire d’un théâtre à Lawton en Oklahoma). Elle adopte, en même temps que le pseudonyme de son beau-père, un nom de scène : Billie Cassin.
Âgée d’à peine douze ans, elle effectue divers travaux ménagers, elle travaille dans une blanchisserie puis comme vendeuse et comme serveuse de restaurant. Battue par ses proches et humiliée dans sa vie quotidienne, la jeune femme ravale sa fierté et n’a qu’une idée en tête: sortir de la misère. Elle cultive sa passion, la danse, et continue à prendre des cours et passer des castings.
Elle finit par devenir girl dans une troupe de théâtre et reprend son nom de Lucille LeSueur. Elle se produit successivement dans un hôtel de Kansas City en 1921, dans la revue d’Ernie Young à Chicago en 1923, à Détroit puis à Broadway en 1924 où elle devient spécialiste des danses à la mode (le charleston et le black bottom). Après un an de mariage, elle divorce de son premier mari, James Welton en 1924. C’est en gagnant un concours de danse qu’elle se fait remarquer par un responsable de la Metro-Goldwyn-Mayer, Harry Rapf, qui lui propose de tenter sa chance au cinéma en lui faisant passer un test.[2]
Les années MGM
Elle commence à 17 dollars la semaine pour la MGM, double Norma Shearer[3] qui deviendra sa rivale attitrée et multiplie les figurations. Elle tourne en 1925 dans Pretty Ladies et obtient son premier rôle important dans Vieux Habits, Vieux Amis.
Mais son nom ne convient pas : un concours national est lancé pour lui trouver un pseudonyme et la voilà rebaptisée Joan Crawford.[2] La transformation peut commencer.
Elle tourne dans plus de vingt films muets en quatre ans dont Plein les bottes avec Harry Langdon, L'Inconnu de Tod Browning avec Lon Chaney, Un soir à Singapour avec Ramon Novarro. Ambitieuse et impatiente de réussir, elle veut progresser. Elle assiste à d’autres tournages, elle fréquente leurs réalisateurs et les stars de l’époque, mais ça n’avance pas assez vite à son goût. « Comment décrocher un bon rôle quand Norma Shearer couche avec le patron ? » dira Joan. Norma Shearer étant mariée à Irving Thalberg, le grand producteur de la MGM.
Elle trouve enfin le succès et la consécration en danseuse de night-club dans Les Nouvelles Vierges d’Harry Beaumont, rôle qu’elle « chipe » à Clara Bow. Film symbolique sur l’ère du jazz qui bat alors son plein, elle y incarne une jeune fille « moderne », cheveux courts, buvant sec et changeant de partenaires masculins avec désinvolture. Elle y gagne ses galons de star !
Dès lors Louis B. Mayer, le directeur de la MGM, la bichonne et lui achète une maison et une voiture de luxe. La transformation continue, on la coule dans un moule et est créée de toutes pièces. Les esthéticiennes des studios se mettent au travail. « ...Elle copie l’allure de Gloria Swanson et se fait la bouche de Mae Murray. Elle accentue le relief de ses pommettes, épile et arque ses sourcils. Elle subit des interventions chirurgicales à la mâchoire pour redresser ses dents. Elle se soumet à des régimes stricts et à un entraînement physique sévère. »[2] Elle est confiée aux bons soins du brillant costumier Adrian, qui se charge, en 1929, de créer le style « Crawford » : glamour et sexy. Jusqu’en 1943, il dessina toutes ses toilettes à l’écran et presque toutes celles qu’elle porta à la ville.[2] Il dira d'elle : « Joan est quelqu’un de très hardi et de très déterminé. C’est pourquoi elle est copiée. Il n’y a rien de négatif chez elle. Alors des milliers de femmes sont forcées de l’imiter, non seulement parce qu’elles sont persuadées qu’elles peuvent lui ressembler mais aussi parce qu’elles espèrent pouvoir acquérir ce tempérament positif qui contribue à son rayonnement. » [4] Un jour, enfin, elle se « trouve » : lèvres charnues soulignées d’un rouge à lèvres agressif, œil et cils maquillés de façon à approfondir le regard, sourcils épais. Elle sera transformée en une des plus grandes légendes de l’écran noir et blanc par la grâce de la machine à fabriquer les stars qu’est la MGM.
En 1929, elle passe avec succès « l’examen » du parlant avec Indomptée de Jack Conway. À cette époque, Joan est l'épouse de Douglas Fairbanks Jr., relation qui fait les choux gras de la presse du cœur. Grâce à lui, elle pénètre dans les milieux les plus fermés de la haute société hollywoodienne. Bien que les célèbres parents de son mari, Mary Pickford et Douglas Fairbanks, n’approuvaient pas leur mariage, on vit souvent Joan à Pickfair, le domaine des Fairbanks haut-lieu du « beau monde » cinématographique.[3]
Des rôles tels que ceux de Greta Garbo et Norma Shearer l'attirent : aussi quand cette dernière, enceinte, doit s'arrêter, [5] elle prend sa place dans Paid en 1930. Joan gagne alors autant d’argent que ses deux stars rivales de la MGM. Garbo fut d’ailleurs troublée, par cette jeune star risquant de l’éclipser, [6] dans le film d’Edmund Goulding de 1932, Grand Hôtel, réunissant quelques-unes des plus grandes stars de la MGM et où Joan Crawford prouve que son jeu peut rivaliser avec celui de Garbo.
Au moment de la « Grande dépression » des années 1930, Joan incarne dans une série de films, des personnages au « quotidien » avec lesquels les spectateurs peuvent s’identifier contrairement aux inaccessibles stars du muet. Ce sont des rôles de jeunes vendeuses ou d’employées faisant leur chemin dans la vie malgré les difficultés et qui atteignent un niveau social élevé tout en vivant dans le regret et le remords d’avoir renié ses origines modestes, dans des films comme : Fascination (1931) de Clarence Brown avec Clark Gable, Le Tourbillon de la danse (1933) de Robert Z. Leonard avec de nouveau Clark Gable, Vivre et aimer (1934) de Clarence Brown et surtout dans le magnifique Mannequin (1937) de Frank Borzage avec Spencer Tracy, dans ce rôle Joan Crawford donne une de ses meilleures interprétations.
Dans cette période, elle forme avec Clark Gable, le couple idéal et explosif de la MGM. « … M. Mayer avait flairé dans le courant qui passait entre Clark et moi la possibilité de réaliser un gros boom financier (...) Les films que nous tournions faisaient tous recette… »[7] Ils jouèrent ensemble dans huit films de tout genre : des mélodrames comme La Pente, leur premier film ensemble, La Pécheresse, Fascination ; un drame sentimental La Passagère ; un film musical Le Tourbillon de la danse ; des comédies légères Souvent femme varie, Loufoque et Cie et même un film d’aventure carcérale Le Cargo maudit. L’actrice évoquera également une liaison avec l’acteur.[7]
Ayant divorcé de Douglas Fairbanks Jr. en 1933, elle épouse l'acteur Franchot Tone en 1935, qu’elle impose dans plusieurs de ses films.
Mais la « mécanique » s’enraye[3] et à la fin des années 1930 le succès n'est plus au rendez-vous.[3] Trop cantonnée dans les rôles de la jeune fille pauvre et ambitieuse dans les mélodrames typique de la « Grande dépression », [8] l’actrice a du mal à se renouveler. Malgré quelques essais, elle est mal à l’aise dans la screwball comedy et trop moderne pour les films à costumes.[8] On la qualifie de « calamité pour le box-office ».[2] La MGM qui a reconduit son contrat à 300 000 dollars par an[2] (pour cinq années) s'inquiète.
Femmes de George Cukor, en 1939, lui rend, pour un moment, la confiance de son public. Composé d’un casting uniquement féminin, le film la confronte, pour la dernière fois, à sa grande rivale Norma Shearer. On peut citer dans cette fin de règne à la MGM : Le Cargo maudit de Frank Borzage où Joan Crawford retrouve pour la dernière fois son partenaire favori, Clark Gable et deux films de George Cukor Il était une fois et Suzanne et ses idées. Les films suivants sont des échecs et sa carrière à la MGM s’effondre.
En 43, elle quitte par « la petite porte »[3] la compagnie après 18 ans « de bons et loyaux services ».
Les années Warner Bros
Après avoir fait le siège de la Warner, la compagnie lui ouvre ses portes avec l’idée surprenante d’en faire la rivale de la grande star maison, Bette Davis, [3] un choix sans doute prescrit pour calmer les revendications de cette exigeante actrice qui avait eu bien des conflits avec Jack Warner, le patron de la compagnie, et peut-être même pour lui succéder.[9]
Joan Crawford va prendre son temps et examiner les projets qu’on lui propose pour réussir son retour. C’est sur un scénario rejeté par Bette Davis et Barbara Stanwyck qu’elle va faire son choix.[9] Et bien qu’elle soit au creux de la vague, Joan va réaliser un come-back retentissant avec Le Roman de Mildred Pierce. Ce film, un mélange de mélodrame et de film noir, est l’histoire d’une mère désenchantée, il est réalisé de façon magistrale par Michael Curtiz et rarement Joan avait été aussi émouvante. C’est le succès critique et public, elle obtient l’Oscar de la meilleure actrice et sa carrière redémarre. La Warner lui signe un contrat pour 7 ans à deux cent mille dollars par film.
Pour la petite histoire, Joan Crawford prétexte, le soir de la cérémonie des Oscars, une pneumonie, et c’est alitée, parfaitement pomponnée, qu’elle reçoit la précieuse statuette.
Son film suivant, Humoresque, confirme la résurrection de la star et dès lors, toutes ses apparitions se soldent par un succès commercial : Femme ou maîtresse d’Otto Preminger, La Possédée, Boulevard des passions de Michael Curtiz, L'Esclave du gang, Le Masque arraché...
En 1952, Joan quitte la Warner et devient indépendante.
Le chant du cygne
Elle revient triomphale à la MGM en 1953, après 10 années d’absence, pour tourner un film musical La Madone gitane. Mais surtout, elle tourne Johnny Guitare en 1954, western baroque et flamboyant, un chef-d’œuvre de Nicholas Ray qui lui offre un de ses plus beaux rôles, celui de la farouche Vienna. Le film est adulé par les critiques et les cinéphiles.
Elle continue de tourner dans des mélodrames, ces « films de femmes » qui sont maintenant rivées devant le petit écran et le préférent au grand.[3] De plus, avec l’âge, les rôles se font de plus en plus rares.
Joan tourne son chant du cygne en 1962 avec Robert Aldrich dans Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?. Elle est confrontée pour la première fois à son ancienne rivale de la Warner, Bette Davis. La rencontre des deux monstres sacrés est terrible et vire à un véritable affrontement. Mais le film est un succès et redonne aux deux stars une renommée internationale. C'est un tel triomphe qu'une suite est entreprise en 1965, Chut... Chut, chère Charlotte, mais Joan Crawford tombe malade et déclare forfait. C’est Olivia de Havilland qui la remplace auprès de Bette Davis.
Elle joue par la suite dans des films d’horreur sans grand intérêt et travaille beaucoup pour la télévision. Elle est dirigée en 1969 par Steven Spielberg dans l'épisode The eyes. Il s'agit d'un des trois épisodes pilotes de Night Gallery. Après un dernier film en Grande-Bretagne en 1970, Trog, elle met un terme à sa carrière.
Après un troisième mariage avec l’acteur Phillip Terry (1942 – 1946), elle épouse le PDG de Pepsi-Cola, Alfred N. Steele en 1955. Il lui légue la société à sa mort en 59 et elle s’installe au comité de direction de la multinationale pendant quinze ans. Ne pouvant pas avoir d’enfants, l’actrice a adopté trois filles et un garçon (Christina, Kathy, Cindy et Christopher).
Joan Crawford meurt à New York le 10 mai 1977 rongée par un cancer.
Christina publie en 1979, après la mort de sa mère, une biographie « Maman très chère », très critique sur sa manière d'éduquer ses enfants, qui fera l’objet d’une adaptation avec Faye Dunaway dans le rôle de Joan Crawford.
Citations
- « …Elle était et est encore une grande personnalité du cinéma. Vous pouvez la photographier de n’importe quel angle, de n’importe quel coté, n’importe où, dans n’importe quelle condition. Elle est toujours magnifique. Mais son vrai talent, c’est la manière qu’elle a de marcher. Si tout ce qu’elle a à faire, c’est de marcher d’un bout à l’autre de cette pièce, vous observez que quelque chose de très spécial se produit. Sa démarche, la manière dont elle se déplace ses bras, la position de la tête… eh bien, elle attire votre attention simplement en se déplaçant et elle vous accroche immédiatement. Elle n’a pas à ouvrir la bouche, elle a à marcher, juste marcher. Et elle sera superbe... » George Cukor [10]
Anecdotes
- Elle fut nommée par l'American Film Institute dixième meilleure actrice de légende du cinéma.
- Le groupe Blue Öyster Cult lui a consacré une chanson à son nom, sur l'album Fire Of Unknown Origin, 1981. (la piste 8)
Quelques petits secrets
- L'émail si blanc de ses dents était le résultat de longues et douloureuses opérations.
- Walt Disney s'est inspiré de son visage pour dessiner la diabolique Reine dans Blanche Neige et les 7 Nains.
Filmographie partielle
en tant qu’actrice
- 1925 : Pretty Ladies de Monta Bell : Bobby (sous le nom de Lucille Le Sueur)
- 1925 : La Veuve joyeuse (The Merry Widow) de Erich von Stroheim - Non créditée
- 1925 : The Circle de Frank Borzage : Lady Catherine
- 1925 : Vieux Habits, Vieux Amis (Old Clothes) de Edward F. Cline : Mary Riley
- 1925 : Poupées de théâtre (Sally, Irene and Mary) de Edmund Goulding : Irene
- 1926 : Plein les bottes (Tramp, Tramp, Tramp) d'Harry Edwards : Betty Burton
- 1926 : Le Balourd (The Boob) de William A. Wellman : Jane
- 1926 : Paris de Edmund Goulding : Une fille
- 1927 : Les Écumeurs du Sud (Winners of the Wilderness) de W.S. Van Dyke : René Contrecoeur
- 1927 : Taxi-girl (The Taxi Dancer) de Harry F. Millarde : Joslyn Poe
- 1927 : The Understanding Heart de Jack Conway : Monica Dale
- 1927 : L'Inconnu (The Unknown) de Tod Browning : Estellita or Nanon, la fille de Zanzi
- 1927 : Le Bateau ivre (Twelve Miles Out) de Jack Conway : Jane
- 1927 : Le Temps des cerises (Spring Fever) de Edward Sedgwick : Allie Monte
- 1927 : L'Irrésistible (West Point) de Edward Sedgwick : Betty Channing
- 1927 : La Mauvaise Route (The Law of the Range) de William Nigh : Betty Dallas
- 1928 : Rose-Marie de Lucien Hubbard : Rose-Marie
- 1928 : Un soir à Singapour (Across to Singapore) de William Nigh : Priscilla Crowninshield
- 1928 : La Prison du cœur (Four Walls) de William Nigh : Frieda
- 1928 : Les Nouvelles vierges (Our dancing daugthers) d'Harry Beaumont : Diana 'Di' Medford
- 1928 : Cœur de tzigane (Dream of Love) de Fred Niblo : Adrienne Lecouvreur
- 1929 : Hollywood chante et danse (The Hollywood Revue of 1929) de Charles Reisner : Elle-même
- 1929 : La Tournée du grand duc (The Duke Steps Out) de James Cruze : Susie
- 1929 : Tide of Empire de Allan Dwan : Josephita Guerrero
- 1929 : Jeunes filles modernes (Our Modern Maidens) de Jack Conway : Billie Brown
- 1929 : Indomptée (Untamed) de Jack Conway : Alice 'Bingo' Dowling
- 1930 : Great Day de Harry Beaumont
- 1930 : Montana Moon de Malcolm St. Clair : Joan 'Montana' Prescott
- 1930 : Our Blushing Brides de Malcolm St. Clair : Geraldine 'Gerry' March
- 1930 : Paid de Sam Wood : Mary Turner
- 1931 : La Pente (Dance fools, danse) d'Harry Beaumont : Bonnie
- 1931 : La Pécheresse (Laughing sinners) d'Harry Beaumont : Ivy Stevens
- 1931 : This Modern Age d'Harry Beaumont : Valentine 'Val' Winters
- 1931 : Fascination (Possessed) de Clarence Brown : Marian Martin
- 1932 : Grand Hotel d'Edmund Goulding : Flaemmchen
- 1932 : Captive (Letty Lynton) de Clarence Brown : Letty Lynton
- 1932 : Pluie (Rain) de Lewis Milestone : Sadie Thompson
- 1933 : Après nous le déluge (Today we live) d'Howard Hawks : Diana 'Ann' Boyce-Smith
- 1933 : Le Tourbillon de la danse (Dancing Lady) de Robert Z. Leonard : Janie 'Duchess' Barlow
- 1934 : Vivre et aimer (Sadie McKee) de Clarence Brown : Sadie McKee
- 1934 : La Passagère (Chained) de Clarence Brown : Diane Lovering
- 1934 : Souvent femme varie (Forsaking all others) de W.S. Van Dyke : Mary Clay
- 1935 : La Femme de sa vie (No more ladies) de George Cukor et Edward H. Griffith : Marcia Townsend
- 1935 : Vivre sa vie (I Live My Life) de W.S. Van Dyke : Kay Bentley/Ann Morrison
- 1936 : L'Enchanteresse (The Gorgeous Hussy) de Clarence Brown : Margaret 'Peggy' O'Neal Eaton
- 1936 : Loufoque et Cie (Love on the Run) de W.S. Van Dyke : Sally Parker
- 1937 : La Fin de Mme Cheyney (The Last of Mrs Cheyney) de Richard Boleslawski : Fay Cheyney
- 1937 : L'Inconnue du palace (The Bride Wore Red) de Dorothy Arzner : Anni Pavlovitch
- 1937 : Mannequin (Mannequin) de Frank Borzage : Jessie Cassidy
- 1938 : L'Ensorceleuse (The Shining Hour) de Frank Borzage : Olivia 'Maggie' Riley Linden
- 1939 : La Féerie de la glace (Ice Follies of 1939) de Reinhold Schünzel : Mary McKay
- 1939 : Femmes (The Women) de George Cukor : Crystal Allen
- 1940 : Le Cargo maudit (Strange cargo) de Frank Borzage : Julie
- 1940 : Suzanne et ses idées (Susan and God) de George Cukor : Susan Trexel
- 1941 : Il était une fois (A woman's face) de George Cukor : Anna Holm
- 1941 : Duel de femmes (When Ladies meet) de Robert Z. Leonard : Mary 'Minnie' Howard
- 1942 : Embrassons la mariée (They All Kissed the Bride) de Alexander Hall : Margaret J. 'M.J.' Drew
- 1942 : Quelque part en France (Reunion in France) de Jules Dassin : Michelle 'Mike' de la Becque
- 1943 : Un espion a disparu (Above suspicion) de Richard Thorpe : Frances Myles
- 1945 : Le Roman de Mildred Pierce (Mildred Pierce) de Michael Curtiz : Mildred Pierce Beragon
- 1946 : Humoresque de Jean Negulesco : Helen Wright
- 1947 : Femme ou maîtresse (Daisy Kenyon) d'Otto Preminger : Daisy Kenyon
- 1947 : La Possédée (Possessed) de Curtis Bernhardt : Louise Howell Graham
- 1949 : Boulevard des passions (Flamingo Road) de Michael Curtiz : Lane Bellamy
- 1949 : Les Travailleurs du chapeau (It's a great feeling) de David Butler : Elle-même
- 1950 : L'Esclave du gang (The damned don't gry) de Vincent Sherman : Ethel Whitehead/Lorna Hansen
- 1950 : La Perfide (Harriet Craig) de Vincent Sherman : Harriet Craig
- 1951 : La Flamme du passé (Good bye my fancy) de Vincent Sherman : Agatha Reed
- 1952 : La Reine du hold-up (This Woman Is Dangerous) de Felix E. Feist : Elizabeth 'Beth' Austin
- 1952 : Le Masque arraché (Sudden fear) de David Miller : Myra Hudson
- 1953 : La Madone gitane (Torch Song) de Charles Walters : Jenny Stewart
- 1954 : Johnny Guitare (Johnny Guitar) de Nicholas Ray : Vienna
- 1955 : La Maison sur la plage (Female on the beach) de Joseph Pevney : Lynn Markham
- 1955 : Une femme diabolique (Queen bee) de Ranald MacDougall : Eva Phillips
- 1956 : Feuilles d'automne (Autumn leaves) de Robert Aldrich : Millicent Wetherby
- 1957 : Le Scandale Costello (The Story of Esther Costello) de David Miller : Margaret Landi
- 1959 : Rien n’est trop beau (The Best of everything) de Jean Negulesco : Amanda Farrow
- 1962 : Lykke og krone - Film documentaire : elle-même
- 1962 : Qu'est-il arrivé à Baby Jane ? (What Ever Happened to Baby Jane?) de Robert Aldrich : Blanche Hudson
- 1963 : La Cage aux femmes (The Caretakers) de Hall Bartlett : Lucretia Terry
- 1964 : Della de Robert Gist : Della Chappell
- 1964 : La Meurtrière diabolique (Strait jacket) de William Castle : Lucy Harbin
- 1964 : The Big Parade of Comedy - Film documentaire
- 1965 : Tuer n'est pas jouer (I saw what you did) de William Castle : Amy Nelson
- 1968 : Le Cercle de sang (Berserk) de Jim O'Connelly : Monica Rivers
- 1969 : Night Gallery - Film TV : Claudia Menlo
- 1970 : Trog de Freddie Francis : Dr. Brockton
- 1971 : Journey to Murder de John Gibson et Gerry O'Hara : Hôtesse
- 1972 : Hollywood: The Dream Factory - Documentaire TV
- 1974 : Il était une fois Hollywood (That's Entertainement Part I) - Film documentaire de Jack Haley Jr
- 1976 : Hollywood Hollywood (That's Entertainment, Part II) - Film documentaire de Gene Kelly
- 1977 : That's Action - Film documentaire : elle-même
- 1984 : Terreur dans la salle - documentaire (Terror in the Aisles) - Extrait Qu'est-il arrivé à Baby Jane? : Blanche Hudson
- 1985 : That's Dancing ! - Film documentaire
- 1988 : Going Hollywood: The War Years - Film documentaire - Non créditée
- 1995 : Legends of Entertainment Video - Documentaire TV : elle-même
- 1995 : The Casting Couch - Documentaire TV
- 1997 : Judy Garland's Hollywood - Documentaire TV
- 1998 : Warner Bros. 75th Anniversary: No Guts, No Glory - Documentaire TV - Non créditée
en tant que productrice
- 1952 : Le Masque arraché (Sudden Fear) - Non créditée - Producteur exécutif
Récompenses
Oscars
- 1946 : Meilleure actrice pour Le Roman de Mildred Pierce
- 1948 : Nomination Meilleure actrice pour La Possédée
- 1953 : Nomination Meilleure actrice pour Le Masque arraché
Bibliographie
- Joan Crawford a publié deux livres de souvenirs :
- A portrait of Joan (1962)
- My way of life (1971)
Références
- ↑ Crawford a toujours maintenu qu'elle était née en 1908. Les registres de naissance de San Antonio ne sont pas disponibles pour les années antérieures à 1910. Certaines sources affirment qu’elle est née en 1904.wikipedia anglais
- ↑ a , b , c , d , e et f Metro Goldwyn Mayer, Splendeur du cinéma américain de Peter Hay, traduit par Paule Pagliano, Bordas (ISBN 2-04-019778-8)
- ↑ a , b , c , d , e , f et g Le Cinéma Grande histoire illustrée du 7e art. Volume 2. Éditions Atlas
- ↑ Hollywood : l’envers du décor Penny Stallings avec la collaboration de Howard Mandelbaum – RAMSAY CINEMA – 1978 – (ISBN 2-841 14-049-0)
- ↑ La fabuleuse histoire de la Metro Goldwyn Mayer en 1714 films, Le Livre de Paris, Odège, 1977, (ISBN 2-245-00616-X),
- ↑ Le Cinéma Grande histoire illustrée du 7e art. Volume 1. Éditions Atlas
- ↑ a et b Clark Gable par Gabe Essoe – Éditions Henri Veyrier (ISBN 2-85199-269-4)
- ↑ a et b Frank Borzage - Sarastro à Hollywood - Hervé Dumont - Mazzotta - Cinémathèque française (ISBN 88-202-1065-7)
- ↑ a et b Le film noir – Patrick Brion – Éditions de la Martinère – 2004 (ISBN 2-7324-3144-3)
- ↑ « George Cukor » par Jean Domarchi – Cinéma d’aujourd’hui – 1965 – Éditions Seghers.
Liens externes
(fr+en) Joan Crawford sur l’Internet Movie Database.
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