- Lucien Trougnoux
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Aigues-Vives (Aude)
Pour les articles homonymes, voir Aigues-Vives.Aigues-Vives Pays France Région Languedoc-Roussillon Département Aude Arrondissement Carcassonne Canton Peyriac-Minervois Code Insee 11001 Code postal 11800 Maire
Mandat en coursJean-Louis Cassignol
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Haut Minervois Latitude
LongitudeAltitude 55 m (mini) – 109 m (maxi) Superficie 10,21 km² Population sans
doubles comptes481 hab.
(1999)Densité 47 hab./km² Aigues-Vives est une commune française, située dans le département de l'Aude et la région Languedoc-Roussillon.
Ses habitants sont appelés les Aigues-Vivois.
Sommaire
Géographie
Aigues-Vives est situé dans le nord-est du département de l'Aude dans le Minervois à 14 km de Carcassonne.
Histoire
Le premier écrit attestant de l'existence d'Aigues-Vives, il est alors écrit: "Aquaviva" remonte en 994, selon certains en 993. Il s'agit d'un échange entre Udulgarius, Abbé de Caunes (Minervois) et Roger Trencavel, Vicomte de Carcassonne.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2001 2014 Jean-Louis Cassignol UMP 1989 2001 Jean Andure FN 1981 1989 Gabriel Chevalier PS Liste des Maires suiteListe des maires ( depuis 1790 )
- 1977-1981 Jean-Paul COMBES, D.V.G.
- 1965-1977 Jean ANDURE.
- 1959-1965 Georges MARC, S.F.I.O..
- 1947-1959 Paul CAVERIVIERE, S.F.I.O..
- 1944-1946 Émile BONNAFOUS, Président Comité Local de Libération
- 1929-1944 Maurice GLEIZES, D.V.D..
- 1900-1929 Eugène RESSIER, Radical-Socialiste
- 1892-1900 Célestin LUC
- 1880-1892 Bernard PAGES
- 1874-1880 François GACHES
- 1870-1874 Joseph CABROL
- 1864-1870 François GACHES
- 1848-1864 Jean GACHES
- 1848-1846 Guillaume AMOUROUX, neveu.
- 1835-1843 Guillaume AMOUROUX
- 1831-1835 Jean GACHES
- 1831 Jacques PAGES
- 1826-1831 Guillaume AMOUROUX
- 1821-1826 Jacques PAGES
- 1821 Barthélémy BEDON
- 1795-1821 Marc ROQUEFERE
- 1793-1795 Claude GOUIRIC
- 1792-1793 Marc ROQUEFERE
Démographie
Évolution démographique 1962 1968 1975 1982 1990 1999 512 518 514 480 464 481 Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes Économie
Viticulture: vins Minervois, v.d.p. Coteaux de Peyriac et v.d.p. Pays d'Oc. son territoire est aussi planté d'oliviers, pommiers et de riz.
Lieux et monuments
- L’étang de Marseillette, asséché au XIXe siècle, jouxte le village d'Aigues-Vives. Cette dépression d'environ 2 000 hectares, est irriguée par l'eau de l'Aude. Les terres sont couvertes de cultures : principalement des vignes et vergers de pommiers. La zone de l'étang asséché de Marseillette affleure les maisons d'Aigues-Vives.
- Une tour seigneuriale du XIIIe siècle à côté de l'église.
- L'église Saint-Alexandre du XVIe siècle possède des tours inscrites au monuments historiques, un chevet gothique et une tour accolée à l'église sert de clocher dont la cloche date de 1562.
- Le pont naturel de Saint-Jean.
- Stèles discoïdales exposées sous le porche de l'église.
Personnalités liées à la commune
- Lucien (Louis) Trougnoux, né le 25 août 1901 à Louans (Indre-et-Loire) [1], mort en juin 1945 au sanatorium à Goisern (Autriche), est un Résistant français. Il refuse la capitulation de la France en 1940 et le régime de l’État français de Pétain-Laval. Il participe activement à la résistance française. Il est membre du réseau affilié à l’OSS (Organisation des services secrets des États-Unis). Il dirige à Carcassonne le Bureau départemental de ravitaillement en pailles et fourrages, qui lui sert de couverture. Il est la boîte aux lettres centrale du réseau « Fred-Tommy-Brown », il héberge l’émetteur radio à son bureau de Carcassonne, ensuite à Aigues-Vives au bureau de poste que dirige son épouse. Le jeudi 17 novembre 1943, Lucien Trougnoux est arrêté par la Gestapo et la milice française à son domicile, le bureau de poste d'Aigues-Vives (là où il se trouve encore en 2007). Emprisonné à la prison des Baumettes à Marseille jusqu'au début mars 1944, il est ensuite déporté au camp de Mauthausen. Libéré en mai 1945, Lucien Trougnoux, malade, décède le 31 mai 1945 au sanatorium de la 1re Armée de Colmar à Goisern (Autriche)[2].
Vie locale
En 1902, grâce à Eugène RESSIER, Maire, Aigues-Vives est un village électrifié. La S.T.M.F.(Société Méridionale de Transport de Force) fondée en 1900 par Joachim ESTRADE, installe l'électricité dans le village.
Éducation
Festivité et culture
Chaque année le deuxième samedi d'octobre, ont lieu les "Cavinades" les Vignerons font déguster leurs vins blanc, rosé ou rouge, vin de pays des Côteaux de Peyriac, ou Minervois. Chaque année le deuxième dimanche d'octobre se déroule la fête de la pomme du vin et du riz.
Sport
Annexes
Bibliographie
- Devic & Dom Vaissete, Histoire Générale du Languedoc, Toulouse (Privat) 1872-1885.
- Mahul, Cartulaire et Archives de l'ancien Diocèse et de l'Arrondissement de Carcassonne, Paris (Didron-Dumoulin) 1857-1885.
- Sabarthes, Dictionnaire topographique de l'Aude, Paris (Imprimerie Nationale) 1912.
- Baichère, Notes historiques et observations sur les Eglise, les Chapelles rurales et les anciens décimaires, Académie des Arts et Sciences de Carcassonne 1909.
- Auzias & Rancoule, Notes diverses, Archéologie Gallo-Romaine, Aigues-Vives, Société d'Études Scientifiques de l'Aude à Carcassonne 1978.
- Marie-Elise Gardel, Frédéric Loppe et Corinne Sanchez, Aigues-Vives (Aude), un village en Minervois: Étude historique et archéologique, Amicale Laïque de Carcassonne Association Histoire d'Aigues-Vives (Aude), 2008; ISBN 978-2--9502965-1-1.
- Abbé Utheza, Monographie d'Aigues-Vives (Aude).
Notes et références
- ↑ Résistants né en Indre-et-Loire déportés sur le site Mortsdanslescamps.com
- ↑ extrait des parutions au journal officiel des déportés francais de 2001 sur le site Mortsdanslescamps.com
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site de l'association Histoire d'Aigues-Vives
- Aigues-Vives sur le site de l'Institut géographique national
- Aigues-Vives sur le site de l'Insee
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Catégorie : Commune de l'Aude
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