- Live à Bercy (Mylène Farmer)
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Tour 1996 de Mylène Farmer
Tour 1996 Tour 1996 par Mylène Farmer Mylène Farmer interprète LibertineTournée de Mylène Farmer Début de la tournée 25 mai 1996 Fin de la tournée 28 juin 1996
(avant les reports)15 décembre 1996 (après les reports)
Producteur(s) de la tournée Thierry Suc
pour TUXEDO TOURTitres de la tournée voir programme Nombre de concerts 18 en France
2 en Belgique
1 en SuisseAutres tournées de Mylène Farmer Tour 89 Mylenium Tour Le Tour 1996 est la deuxième tournée de Mylène Farmer. Elle est captée au Palais Omnisports de Paris-Bercy et dispose d'une exploitation commerciale en mai 1997 sous l'appellation « Live à Bercy ».
Histoire
Mylène Farmer a trente-quatre ans, cela fait quasiment sept ans qu'elle n'est pas montée sur scène. Un échec cinématographique, un exil à Los Angeles et deux albums se sont écoulés depuis sa première tournée, deux albums qui ont dépassé le million d'exemplaires.
Avec Laurent Boutonnat, elle conçoit ce show dit « à l’américaine » par son envergure et les moyens mis en œuvre : quatre-vingts cinq personnes, quarante tonnes de matériel transporté dans dix semi-remorques et environ douze millions d’euros de budget.
Pour ce prix, environ 300 000 spectateurs ont droit à un écran géant de 55 m2, le plus haut d'Europe à l'époque, une araignée en métal gigantesque articulée et suspendue, des effets pyrotechniques, une reconstitution de l'avant d'une locomotive et des costumes signés Paco Rabanne. La scène se veut résolument électrique et industrielle, avec une lumière très claire et colorée.Elle évolue sur scène avec une coupe structurée en forme d'ananas, de faux ongles argentés, de paillettes, de chaussures compensées de vingt centimètres, et change treize fois de costumes. Il s'agit d'un show très dynamique, certainement le plus rythmé de sa carrière, sans doute en rapport avec l'album qui la précède, Anamorphosée, plus rock qu'à l'accoutumée.
Informations
- Budget : environ douze millions d’euros
- Nombre de spectateurs : environ 300 000
- Soit budget par spectateur : 40 euros
- prix des billets : à partir de 200 francs (30 €)
- Conçu par Mylène Farmer et Laurent Boutonnat
- Costumes : quatorze costumes pour la chanteuse et dix-huit modèles pour les danseurs soit soixante-six costumes pour les danseurs (sans compter les doublures)
- Chorégraphies : neuf
- Couturier : Paco Rabanne
Personnes sur scène Interprètes :
- Mylène Farmer
- Khaled (sur la seconde partie de la tournée)
Choristes :
- Carole Rowley
- Esther Dobong'Na Essienne
- Donna De Lory (en)
- Valérie Bony
- Susie Davis
Musiciens :
- Claviers & direction musicale : Yvan Cassar
- Guitare : Jeff Dahlgren
- Guitare : Brian Ray
- Basse : Jerry Watts Jr.
- Batterie : Abraham Laboriel Jr.
- Claviers, percussions et guitares : Susie Davis
Danseurs :
- Christophe Danchaud
- Jermaine Browne
- Augustin Madrid Ocampo Jr.
- David Matiano
- Roberto Martocci
- Brian Thomas
- Donna De Lory
- Valérie Bony
Équipeartistique :
- Conception : Mylène Farmer et Laurent Boutonnat
- Chorégraphes : Mylène Farmer, Christophe Danchaud & Jaime Ortega
- Photographe : Claude Gassian
- Costumes : Paco Rabanne
- Fabrication des costumes : Ateliers Sanchez
- Coiffure et maquillage : Pierre Vinuesa
- Stylisme des musiciens : Maripol
- Habilleuses : Claudine Crauland, Eléonore Feuillette & Nelly Giraud
- Chaussures : David Ackerman
- Entraîneur de Mylène Farmer : Hervé Lewis
- Management de Mylène Farmer : Thierry Suc
- Consultant : Philippe Rault pour Bastille Production Inc.
administratif :
- Production : Thierry Suc pour TUXEDO TOUR
- Directeur de production : Roger Abriol
- Administratrices de production : Marie-Thérèse Boisseau & Corinne Potier
- Assistante de production : Valéry Levy
- Secrétaire de production : Jérome Suc
- Régisseur : Michel Marseguerra
- Tour manager : Serge Khalfon
Programme :
- Édition du programme : Polygram Merchandising (Didier Semah, Anne Merer)
- Imprimerie : RIP (Patrick Speller)
- Photographies : Claude Gassian, André Rau / Sygma, Herb Ritts / Visages, J. Dahlgren, Hervé Lewis
- Communication & design : Henry Neu pour Com'N.B
Son :
- Ingénieur du son salle : Laurent Buisson
- Ingénieur retour son : Xavier Gendron
- Techniciens son : Steve Tang, Willie Williams, Thomas Gahwiler & Rémy Blanchet
- Instruments : Pascal Scossa, Eric Salmont, Jean-Rémy Mazenc & Christian Martin
Visuel :
- Images créées par Gédéon
- Conception des lumières : Fred Peveri
- Opérateurs console : Christian Carlichi & Jean Pascal Alouges
- Électriciens & poursuites : Laurent Anfosso, Bernard Alemani, Thierrry Bonnaud, Jean Claude Bondaz, Olry Collet, Jean-philippe Willocq & David Verde
- Scène et structure : Georges Abelé, Rémy Bornert, Jacques Pfleger, Jean-Marc Dieffenthaler & Marcel Clauss
- Machinerie : David Bergue, Hubert Cibille, Pierre Dumas, Jean-Louis Peyras & Gérard Montier
- Effets spéciaux : Jean-Pierre Petit Jean & Bernard Guilbaud
- Opérateur vidéo : Laurent Bertho, Patrick Berthou, François Kotlarski & Gérald Figuerola
- Technicien écran vidéo : Marc Fichefet, Karel Lemathieu & Marc Van Der Hasselt
- Synchro vidéo : Fred Attal
Matériels :
- Son : Clair Brothers (Juerg Haegin) & Audio Rent
- Backline : BBS (Pascal Graticola)
- Éclairage : Arpege (Christian Lorenzi)
- Vidéo : Fnac, Diversity & Auvitec
- Écran géant : VIP (Patrick Vyvey)
- Scène et structure : Stacco (Raymond Schweizer) & I.C.R.C (Arold Waldack)
- Construction décor : Cousu Main (Daniel Larue), S.A. Grillet (Daniel Grillet) & S.A. Keller (J.C. Keller)
- Pyrotechnie : Lacroix (Marc Jaumot)
- Décor : Xavier Grosbois & Jean-Michel Laurent pour L&G Design
Déroulement de la tournée
Dix-sept dates sont initialement prévues, dont deux en dehors de la France. Une date à Bercy et une à Bruxelles furent rajoutées, tandis que Strasbourg fut annulé car le Hall Rhénus n'était pas adapté au concert.
Mais à mi-parcours, le 15 juin à Lyon, vingt secondes avant la fin du concert, lors du dernier rappel du dernier titre (XXL), un danseur s'accrochant à un élément du décor (le pare-bœuf de locomotive sur lequel Mylène se positionne) fait vaciller la structure. Mylène Farmer tombe avec lui dans la fosse les séparant du public ; s'il se relève sans une égratignure, Mylène Farmer, inconsciente, est emmenée à l'Hôpital Édouard-Herriot par ses gardes du corps où elle est opérée d'urgence et hospitalisée 5 jours. Avec une fracture ouverte du poignet et diverses ecchymoses, Mylène Farmer est contrainte d'annuler toutes les dates restantes de la tournée.
Les dates annulées sont finalement en grande partie reprogrammées en fin d'année (exception faite de celle de Mulhouse), et quatre nouvelles dates sont ajoutées pour cette deuxième partie du Tour 1996.
Elle profite de cet arrêt forcé de près de 6 mois, dont 2 mois de convalescence, pour améliorer le show, notamment en ajoutant au programme la chanson Ainsi soit je… et en invitant le chanteur Khaled à interpréter avec elle, à Bercy et à Genève, La Poupée qui fait non, une reprise de Michel Polnareff.Au final, vingt-et-une prestations sont honorées, dont trois en dehors de France.
Dates de la tournée
Dates annulées et/ou reportées
Annulation pour cause de salle inadaptée
- Le 9 juin au Hall Rhénus de Strasbourg
- Le 16 juin au Parc des Expositions de Mulhouse
Report suite à l’accident du 15 juin
- Le 18 juin à l’Amphitea 400 d’Angers
- Le 20 juin au Zénith de Caen
- Le 22 juin au Zénith de Lille
- Le 23 juin au Galaxie d’Amnéville
- Le 25 juin au Palais des Sports de Grenoble
- Le 26 juin à l’Arena de Genève
- Le 28 juin au Palais Omnisports de Paris-Bercy
- Le 29 juin au Forest National de Bruxelles
Description du concert
Introduction et Vertige
La silhouette de Mylène Farmer, photographiée par Herb Ritts, apparaît sur l'écran géant principal, enserrée entre des anneaux dorés tournants. La musique d'introduction, répétitive, est uniquement composée de variations autour d'une série de percussions semblables à celle jouée lors des spectacles des Tambours du Bronx, ce qui affirme déjà le côté sauvage et l'influence américaine du spectacle. La scène, plongée dans une semi pénombre, est envahie par des fumigènes blancs. Lorsque les guitares électriques, très nerveuses, entament la chanson Vertige, Mylène Farmer surgit du sol grâce à une trappe qui s'élève dans les airs ; vêtue de chaussures blanches à semelles compensées, d'une simple culotte et d'un soutien-gorge écrus, elle reçoit une cape de plastique transparent qui descend des airs grâce à un cintre suspendu au bout de deux fils. La scène est semblable au célèbre tableau La Naissance de Vénus, de Sandro Botticelli. La trappe redescend alors au niveau de la scène, Mylène Farmer descend, micro à la main, sur un tapis roulant dissimulé par les fumigènes, et avance ainsi jusqu'à l'avant de la scène. Elle interprète alors la chanson d'ouverture ; lors du pont musical, elle rejette la tête en arrière, ferme les yeux et tend ses bras en croix, tandis que sur l'écran géant, une bulle traverse un ciel nuageux à toute vitesse. A la fin de la chanson, elle interprète un dernier refrain sur le tapis roulant qui la ramène jusqu'à la trappe grâce à laquelle elle sort de scène, tandis que ses choristes et musiciens achèvent le titre.
California
Des bruits d'hélicoptère en vol, de sirènes de police et des voix de policiers filtrés par des talkies-walkies retentissent alors dans la salle, tandis que l'écran géant offre une plongée sur une ville américaine de nuit (probablement Los Angeles) et ses lumières artificielles, et que des projecteurs illuminent la scène et la salle à la manière de projecteurs d'hélicoptère. Mylène Farmer apparaît au début du titre, orchestré à la manière du Wandering Mix présent sur le maxi CD de California. Après une chorégraphie lascive, elle est rejointe sur scène par une de ses deux danseuses qui progresse à quatre pattes depuis le fond de la scène, vêtue d'un chapeau de cow-boy et d'un ensemble argenté sensuel ; Mylène Farmer elle-même porte sensiblement le même ensemble, remplaçant simplement le short de sa danseuse par un pantalon. Une fois que la première danseuse est arrivée entre les jambes de la chanteuse, cette dernière fait mine de s'asseoir sur elle et poursuit sa chorégraphie tandis que le couple avance vers le public sur le tapis roulant. Lorsque la chanson débute, Mylène Farmer se relève, puis elle est rejointe par une seconde danseuse ; elle entame une chorégraphie très sensuelle sur le refrain, accompagnée de ses deux danseuse, tandis que défilent sur l'écran géant des images du vidéo-clip de California ainsi que des vues nocturnes d'une ville américaine traversée à toute vitesse par une voiture. A la fin du titre, la chanteuse rejoint ses danseuses au fond de la scène, puis le noir revient et des sirènes de police se font de nouveau entendre.
Que mon cœur lâche
Lorsque la chanson débute, une goutte de sang tombe dans un flot d'hémoglobine sur écran géant et, dans la semi pénombre, Mylène Farmer apparaît et exécute une chorégraphie à l'aide d'une barre de pole dance. Sur le refrain, elle se rapproche du public et la lumière se fait sur la scène ; deux danseurs court vêtus sont enfermés chacun dans une bulle suspendue et tenue par les autres danseurs et danseuses, et y exécutent une chorégraphie lascive, tandis que la chanteuse poursuit le titre. A la fin de la chanson, elle se fige, les bras croisés au-dessus de la tête, tandis que le noir est revenu et que sur l'écran géant, un cœur explose en une mare de sang, à l'image du vidéo-clip de Que mon coeur lâche.
Et tournoie...
Mylène Farmer, vêtu du même ensemble que sur les deux titres précédents, auquel il faut ajouter une légère mantille faite de maillons argentés très espacés, pénètre sur scène alors que commence le titre. Elle est accompagnée de deux danseurs vêtus à la manière du Pierrot de la commedia dell'arte (mais dans des tons argentés), qui exécutent une chorégraphie tandis que sur écran géant défilent des images stellaires ou de la Terre vue de l'espace. La chanteuse quitte la scène avant la fin du titre, laissant à ses choristes le soin d'achever le dernier refrain.
Je t'aime mélancolie
L'ensemble de sa troupe de danseurs, vêtu de pyjamas bleus pour les femmes et bruns pour les hommes, est déjà présent sur scène lorsque Mylène Farmer y pénètre en marchant vers le public, elle-même habillée avec cette sorte de peignoir dans sa version rouge et chaussée des mêmes chaussures à semelle compensée en version pourpre. Elle entame le titre en exécutant avec ses danseurs la chorégraphie déjà utilisée pour le vidéo-clip de Je t'aime mélancolie, de façon très dynamique et sensuelle. Sur le pont musical, la scène est plongée dans une semi pénombre et la musique se fait plus rock et nerveuse, tandis que la chanteuse et ses danseurs font mine de donner des coups de poing dans l'air.
L'Autre
La troupe de danseurs quitte la scène et Mylène Farmer se débarrasse du haut de son peignoir, ce qui laisse apparaître un soutien-gorge pourpre lui aussi. Elle entame une version émouvante de L'Autre tandis que sur écran géant défilent des animations laiteuses ou évanescentes.
Libertine
Une rose en train d'éclore apparaît sur l'écran géant, puis un voltaire violet et orangé apparaît sur scène, dossier vers le public. Les deux danseuses de la troupe, vêtue de sous-vêtements et de chaussures à semelle compensée noires, se positionnent chacune d'un côté du fauteuil et le font pivoter sur lui-même. Mylène Farmer, qui y est assise, est vêtue d'un ensemble écru semblable à celui de ses danseuses. Elle commence à alors à chanter son premier tube dans une version rock toute nouvelle, tandis que les danseurs, vêtus d'un pantalon en cuir et d'une chemise noire à moitié déboutonnée, exécutent une chorégraphie acrobatique. Sur le pont musical, la chanteuse se couche en travers du fauteuil et adopte des poses lascives, entourée de ses danseurs prosternés autour d'elle. Puis ceux-ci s'installent devant le voltaire et entament une série de déhanchements pour la masquer jusqu'à la fin de la chanson, tandis qu'elle enfile un pantalon écru avec l'aide de ses danseuses. Une fois le titre fini, ses danseurs s'écartent brusquement et Mylène Farmer réapparaît, debout, l'air hilare, vêtue de son pantalon.
L'Instant X
La scène est de nouveau plongée dans la semi pénombre alors que le titre débute ; les deux danseuses de la chanteuse sont déjà présentes sur la scène, attendant Mylène Farmer qui arrive sur le début du morceau à proprement parler. Elle interprète alors le titre en effectuant une chorégraphie avec les bras, tandis que de la neige tombe dans une vidéo diffusée par l'écran géant. Sur le pont musical, de la neige artificielle est larguée depuis le plafond sur le public, tandis que Mylène Farmer parcourt le devant de la scène de droite à gauche en frappant des mains et dialoguant avec son public. A l'issue du titre, alors que la chanteuse et les danseuses sont parties, les musiciens entament sous des lumières psychédéliques un bœuf faussement improvisé, collectivement ou en solo, notamment inspiré par le célèbre long métrage Pulp fiction, de Quentin Tarantino.
Alice
Le bassiste entame la chanson à la contrebasse, tandis que des animations abstraites ou montrant des fleurs et des insectes apparaissent sur l'écran géant. Lorsque c'est au tour de Mylène Farmer de chanter, elle apparaît, vêtue d'un haut noir translucide (de même que ses danseuses, tandis que ses danseurs ont conservé les vêtements qu'ils portaient sur Libertine, y ajoutant juste un masque semblable aux yeux d'un insecte), juchée sur une araignée géante en métal, suspendue au plafond par une chaîne qui la fait descendre progressivement. Tandis que ses danseurs effectuent une chorégraphie seuls ou deux par deux, elle descend de l'araignée, que ces derniers viennent démonter, puis se rapproche du public et s'accroupit devant lui pour finir le titre.
Comme j'ai mal
Toujours vêtue de la même façon, Mylène Farmer entonne la chanson en déambulant de droite en gauche face à son public. Au cours du pont musical, elle frappe des mains pour encourager les spectateurs à faire de même et ses deux guitaristes entament une sorte de dialogue entre leur guitare respective.
Mylène s'en fout
Vêtue d'un pantalon noir et d'un peignoir grenat doublé d'un tissu écossais, elle commence à chanter ce titre assise sous l'écran géant, au fond de la scène, puis se rapproche de son public et ramasse une peluche jetée sur scène par un spectateur lors du pont musical. Apparaissent à l'écran les différents musiciens, danseurs et choristes, filmés en noir et blanc et au ralenti, déambulant et riant en groupe.
Désenchantée
Alors que l'introduction du titre retentit dans la salle, la vidéo s'achève et tous les danseurs de Mylène Farmer sont déjà présents sur scène, vêtus d'un pantalon noir, d'un haut noir rayé de bandes translucides et chaussés de lunette de soleil. Lorsque c'est à la chanteuse d'entamer le titre, tout la lumière se fait sur la scène, puis elle exécute une chorégraphie enjouée sur le refrain avec sa troupe. Elle fait reprendre le refrain plusieurs fois à son public.
Rêver
Sur écran géant apparaît une navette spatiale américaine au décollage, probablement Challenger, qui explose en vol dans un bruit assourdissant, répandant une traînée de carburant enflammé derrière elle. La chanson commence alors et Mylène Farmer apparaît par le côté de la scène, vêtue d'une ample robe pailletée fendue dans le dos jusqu'au creux des reins. Elle interprète le titre en le faisant reprendre plusieurs fois à son public.
Laisse le vent emporter tout
Assise sur un tabouret, accompagnée d'un de ses deux guitaristes assis près d'elle, la chanteuse glisse quelques mots à son public pour lui expliquer le pourquoi de ce titre (le décès d'un proche, sans doute son père, Max Gautier, mort en 1986, ou son frère, Jean-Loup Gautier, mort en 1996), puis interprète le morceau.
Tomber 7 fois
Pour interpréter ce titre inspiré de la sagesse tibétaine, Mylène Farmer est vêtu d'un pantalon écru et d'un soutien-gorge à l'avenant, le tout recouvert par un ample imperméable gris anthracite. Face à un micro fixé sur un pied, elle chante cette chanson aux sonorités très rock, puis présente ses musiciens, choristes et danseurs avant de dire au revoir à son public. Il s'agit en réalité d'un faux final, et la salle est plongée dans le noir pendant plusieurs minutes.
Ainsi soit je...
Il s'agit d'une version très intimiste du titre, pour laquelle Mylène Farmer, simplement accompagnée d'Yvan Cassar au piano, a quitté son manteau. A l'issue du titre, elle remercie son public pour la soirée écoulée.
La Poupée qui fait non
Un solo de batterie retentit alors et, au bout de quelques instants, la chanteuse présente Khaled, jusqu'alors dans la pénombre dans le fond de la scène, qui s'avance vers le public. Les deux interprètes entonnent une version orientale de la célèbre chanson de Michel Polnareff tout en déambulant main dans la main. Puis, à la fin du morceau, Khaled et Mylène Farmer remercient le public et s'embrassent avant que celui-là ne quitte la scène.
XXL
Pour le final, un compte à rebours imitant celui des anciens longs métrages apparaît sur l'écran géant puis le bruit d'une locomotive crachant de la fumée par sa cheminée et démarrant dans une gare se fait entendre. Lorsque l'introduction débute, les danseurs apparaissent en exécutant une chorégraphie acrobatique, puis c'est au tour de Mylène Farmer et de ses danseuses de faire leur entrée. Celle-là monte ou descend du pare-bœuf installé sur l'avancée de scène, qui lui-même peut se surélever, fait reprendre le titre à son public et le salue, définitivement cette fois-ci.
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