- Tour 2009 de Mylène Farmer
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Tour 2009 Tournée de Mylène Farmer Début de la tournée 2 mai 2009 Fin de la tournée 19 septembre 2009 Durée 4 mois Producteur(s) de la tournée Thierry Suc Titres de la tournée voir programme Nombre de concerts 33 en France
1 en Belgique
2 en Suisse
2 en RussieAudience 630 000 personnes Site web mylenefarmer-tour2009.com
mylenefarmer-stadedefrance.comAutres tournées de Mylène Farmer Avant que l’ombre… à Bercy modifier Le Tour 2009 est la cinquième série de concerts de Mylène Farmer. Le CD N°5 On Tour sorti en décembre 2009 issu de cette tournée a été captée lors des dates de Lyon, et les DVD et blu-ray Stade de France, sortis le 12 avril 2010 de celles du stade de France.
Le film du concert a été diffusé au cinéma dans 19 grandes villes de France le dimanche 11 avril 2010 à 20h30 (dont au Grand Rex à Paris). Une heure et cinquante minutes de ce film avaient déjà été projetées à quelques journalistes triés sur le volet. Cette projection avait été précédée et suivie de deux messages vidéos enregistrés par Mylène Farmer, dans lesquels elle s'excusait de son absence due à une mauvaise chute au Palais de l'Élysée mais assurait qu'elle reviendrait très prochainement parler de ses nouveaux projets.
Sommaire
Histoire
Mylène Farmer a quarante-sept ans lorsqu'elle entame cette tournée et cela fait seulement trois ans qu’elle n’est pas montée sur scène, mais dix ans qu’elle n’a pas fait de tournée. Elle fête le 12 septembre 2009 son quarante-huitième anniversaire sur la scène du Stade de France.
Informations
Pour la tournée française et russe
Scène
La disposition de la scène est assez classique et celle-ci dispose d’une légère avancée arrondie au centre. Les éléments du décor sont tournés vers l’art et l’au-delà. Sont utilisés des casiers qui tapissent le fond, recouvert à l’arrière d’écrans géants. Disposé à l’intérieur, des mannequins de vitrine nus à la perruque rousse évoquent Mylène Farmer dans différentes positions. Au centre du plateau, deux écorchés articulés s’élèvent à sept mètres de hauteur lorsqu’ils sont en position debout ; ils sont librement inspirés de la sculpture le Transi de René de Chalon de Ligier Richier. Les deux squelettes, tous deux dans un état de putréfaction avancée, encadrent un écran géant fixe surplombant un escalier qui s’entrouvre à la fin du spectacle pour y laisser pénétrer la chanteuse, à l’image d’une catabase. L’entrée en scène, qui s’effectue sur le titre Paradis inanimé, est précédé d’une introduction musicale qui laisse place à Mylène Farmer. Cette dernière apparait sur une colonne derrière six écrans géants tout en hauteur, écrans qui ont la particularité de glisser indépendamment les uns des autres sur des rails et d’être constitués de mailles aérées.
Transports, personnel, lumières
Avec un concert estimé à plus de quatorze millions d’euros de budget, les moyens de transports utilisés et le personnel demandé sont énormes : six autobus pour les techniciens, vingt semi-remorques de trente-huit tonnes, cent vingt techniciens dont soixante pour le montage et soixante pour le démontage ainsi que trois cent quatre-vingts sources de lumières[1].
Pour la tournée des stades
Scène
Conçue spécialement pour les stades, tout comme le spectacle en lui-même, elle est formée d’une scène rectangulaire classique à laquelle il faut ajouter une avancée de scène d’environ soixante-cinq mètres se terminant par une deuxième scène plus petite, en forme d’étoile. La scène centrale d'une ouverture de spectacle de 70 mètre de large et 20 mètres de haut en fait la scène la plus grande d'europe jamais réalisée pour un concert.
Transport, personnel et matériel
Quatre-vingt-dix semi-remorques transportent mille-trois cents tonnes de matériel nécessaires à l’infrastructure tandis que mille deux cents techniciens (dont quatre cents rattachés à l’équipe de tournée de Mylène Farmer) travaillent au montage et démontage de la scène[2].
La scène est entièrement couverte par un toit de mille six cents mètres carrés (soit l’équivalent de la surface au sol de la Geneva Arena) afin de parer tout risque d’intempérie ; il s’agit d’ailleurs de la scène couverte la plus importante d’Europe[3]. C’est la société belge Stageco qui est chargée du montage grâce à un système semblable au moteur d’un téléphérique. La pression de l’infrastructure sur la pelouse est d’environ deux cents tonnes et est notamment due à sept cents cinquante mètres carrés d’écrans géants. Trois générateurs indépendants fournissent trois mille kilowatts d’électricité à la scène, soit l’équivalent de la consommation électrique de quatre habitations. Le son est pour sa part spatialisé et multidiffusé avec des haut-parleurs situés dans tout le stade[4]. Le stade de France bénéficie par ailleurs de la présence exceptionnelle de deux écrans supplémentaires à la taille conséquente[5].
Répétitions
Afin de répéter son spectacle, la chanteuse a réservé la Geneva Arena pour y tester les jeux de lumières ainsi que les principaux éléments de mise en scène, tandis que le Stade de Genève est utilisé à partir du 24 août pour répéter le spectacle grandeur nature (ce qui oblige d’ailleurs une équipe de football locale, le FC Sion, à disputer ses matches UEFA au stade de la Pontaise, à Lausanne)[6]. La billetterie des deux premiers concerts en Suisse rapportera d’ailleurs environ six millions cinq cent mille francs suisses de bénéfices bruts pour une infrastructure supérieure à celle du concert d’adieu de Johnny Hallyday[7].
Personnes sur scène Interprètes :
- Mylène Farmer
Choristes :
- Esther Dobong’Na Essienne[8]
- Johanna Manchec
Musiciens :
- Direction musicale :Yvan Cassar[9]
- Guitares : Bernard Gregory Suran Jr
- Guitares : David Levitt
- Basses : Paul Bushnell
- Batterie : Charles Paxson
- Percussions : Nicolas Montazaud
- Claviers : Jean-François Berger
Danseurs :
- Miguel Edson
- Kyle Bernbach
- Cris Cangero
- Victor Gonzalez
- Reed Kelly
- Michael Angelo Melendez
Danseuses :
- Maria Carofano
- Mayte Natalio
Danseuses additionnelles pour les stades :
- Ayo Berner Jackson
- Alexis Anne Covento
ÉquipeArtistique :
- Costumes : Jean-Paul Gaultier
Administratif :
- Production : Thierry Suc
Programme :Son :
- Stéphane Plisson
Visuel : Alain Escalle
Matériels :Déroulement de la mise en vente des places
Mylène Farmer donne pour la première fois de sa carrière des concerts au Stade de France, les 11 et 12 septembre 2009. Seule la date du 12 septembre est initialement mise en vente, mais au vu de l’engouement suscité (la soirée est annoncée complète en deux heures de temps), la date du 11 septembre est rapidement ajoutée et affiche elle-même Complet au bout d’une heure quinze. Une troisième date est d’abord évoquée mais assez vite oubliée ; la cause la plus probable, selon les sources, serait une indisponibilité du Stade de France dans la période concernée[9].
Deux autres dates, dans deux stades, l’un en Belgique, l’autre en Suisse, s’ajoutent peu après.
Puis vient la mise en vente des places de la tournée en province, seize dates à travers dix villes. Rapidement, d’autres dates viennent s’ajouter à la liste dans des villes déjà visitées, et une nouvelle ville, Douai, remplace le stade de Lens. Les gérants de ce dernier se sont rétractés le jour où les affiches annonçant la venue de Mylène Farmer sont apposées, arguant que la structure serait fermée pour travaux lors de son passage. Il n’en est cependant rien et quinze jours avant la date initialement prévue pour la chanteuse, c’est Johnny Hallyday qui s’y est produit. Une date au Galaxie d’Amnéville est ajoutée à la tournée plus tardivement, en janvier 2009.
Au début de l’année 2009, plus de 250 000 places sont déjà vendues pour la tournée en province. À ces places, il faut ajouter les 160 000 des deux concerts au Stade de France ainsi que celles des autres stades et des dates à l’étranger.
Le 12 mai 2009, 10 000 places sont mises en vente pour les deux dates du Stade de France, suite à une autorisation exceptionnelle d’augmenter la jauge des concerts.Liste des titres joués
Tournée française :
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- D'entre les morts
- Paradis Inanimé
- L’Âme-Stram-Gram
- Je m’ennuie
- Appelle mon numéro
- XXL
- À quoi je sers…
- Pourvu qu’elles soient douces
- Point de suture
- Nous souviendrons nous
- Rêver
- Ainsi soit je…
- Interlude Avant que l’ombre… (instrumental)
- Libertine
- Sans contrefaçon
- Je te rends ton amour
- Dégénération
- Désenchantée
- C’est dans l’air
- Si j’avais au moins…
Dates russes :
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- D'entre les morts
- Paradis inanimé
- L’Âme-Stram-Gram
- Je m’ennuie
- Appelle mon numéro
- XXL
- L’amour n’est rien…
- Pourvu qu’elles soient douces
- Point de suture
- Rêver
- Ainsi soit je…
- Interlude Avant que l’ombre… (instrumental)
- Libertine
- Sans contrefaçon
- Je t’aime mélancolie (seulement à Saint-Petersbourg)
- Fuck them all
- Dégénération
- Désenchantée
- C’est dans l’air
- Si j’avais au moins…
Stades :
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- D'entre les morts
- Paradis inanimé
- L’Âme-Stram-Gram
- Je m’ennuie
- Outro Haka
- Appelle mon numéro
- XXL
- California
- Pourvu qu’elles soient douces
- Point de suture
- Nous souviendrons nous
- Rêver
- Laisse le vent emporter tout
- Ainsi soit je…
- Interlude Avant que l’ombre… (instrumental)
- Libertine
- Sans contrefaçon
- L’instant X
- Fuck them all
- Dégénération
- C'est dans l'air
- Désenchantée
Accueil critique
Pour la tournée française et russe
La tournée en province et en Russie est généralement très bien accueillie, les reproches qui lui sont faits étant plutôt rares.
Dès le 2 mai 2009, Nice Matin titre « Mylène Farmer électrice Nice », avant d’ajouter dans son édition du 6 mai : « Au-delà du phénomène, ce que l’on retiendra de ces deux concerts d’ouverture de la tournée […], c’est qu’ils furent tout simplement excellents ». Selon Philippe Dupuy, Mylène Farmer « a une nouvelle fois réussi à donner à son public ce qui se fait de mieux en matière de spectacle musical ». Il ajoute même : « Contrairement à Madonna, que l’on a vue à la peine l’été dernier au même endroit, Mylène Farmer parvient à ne pas paraître désincarnée malgré la mise en scène et la débauche d’effets spéciaux ».
À Clermont-Ferrand, le quotidien La Montagne, dans son numéro du 6 mai, apprécie essentiellement la « scénographie impressionnante, […] débauche de lumières, d’écrans, de guitares, de danses, de corps tissus au vent ».
La Provence, de son côté, dans son édition du 10 mai, loue essentiellement la « beauté androgyne » de la chanteuse, « joliment satinée par les années qui pour elle aussi passent mais font preuve de beaucoup plus de clémence qu’avec le reste des mortels » ainsi que ses costumes, « jolie défilé de haute couture extravagante » et la scénographie « hors normes ».
Si le quotidien toulousain La Dépêche du Midi titre le 16 mai « Mylène Farmer : quel show ! », le journal Ouest France, à Nantes, plutôt que d’un concert, préfère parler le 23 mai de « l’effet hypnotique d’un show qui mélange habilement chansons habillées d’électro-pop, chorégraphies, costumes, images ». Les Dernières nouvelles d’Alsace semblent aller dans ce sens dans leur édition du 7 juin en déclarant « Les tournées de Mylène Farmer proposent plus que de la musique ». Et L’Observateur du Douaisis d’enfoncer le clou le 25 juin : « La mystérieuse artiste a en effet réussi un joli tour de force : composer un véritable show ».
En Belgique, la critique des concerts de Douai est tout aussi élogieuse, ainsi qu’en témoigne l’édition du 22 juin du quotidien Le Soir : « On ne résiste pas aux anciens Libertine, Sans contrefaçon et Désenchantée ». Le journal ajoute ensuite : « Mylène réussit son pari de faire une nouvelle fois très fort, en en mettant plein la vue ».
En France, la critique la plus détaillée vient quotidien national Le Figaro, qui affirme d’abord que la mise en scène est « plutôt réussie, car jamais un même jeu de lumière n’est répété » avant d’ajouter « Tout a été pensé pour embarquer le spectateur dans un voyage sidéral (et souvent sidérant) de près de deux heures sans entracte ». Jérôme Béglé précise par la suite que « la chanteuse prouve » avec ce concert « qu’elle a conservé sa cohérence d’artiste sans céder aux modes qui ont poussé sur le devant de la scène des genres musicaux et des interprètes éphémères avant de les oublier ». Il salue enfin la façon dont « sa voix a progressé. Graves, aiguës, elle tient toutes les notes, passe du vibrato à des moments plus saccadés. Son timbre a gagné en puissance ». Le Parisien conclut simplement dans son édition du 3 mai : « Quel concert d’enfer ! »En définitive, les quelques critiques faites à cette tournée sont formulées par le quotidien belge La Dernière heure du 22 juin, qui déplore que la chanteuse se permette de « minauder Appelle mon numéro dans une nuisette rouge dessinée par Jean-Paul Gaultier, nous resservir la même chorégraphie depuis 20 ans sur Libertine ou, avec la précision d’un métronome, verser quelques larmes d’une émotion elle aussi hyperprofessionnelle ».
Pour la tournée des stades
Cette tournée des stades est elle aussi globalement très bien accueillie, malgré les soucis techniques de la première du 4 septembre 2009, au Stade de Genève.
La Tribune de Genève du 5 septembre met notamment en valeur une « esthétique fascinante » et un « univers artistique qui permet toutes les fantaisies », lesquels confèrent à Mylène Farmer une « aptitude naturelle à chanter à la belle étoile » et « tous les atouts […] pour "allumer le feu" dans un stade ». Même l’incident technique de la première lui semble pardonné : « Divine, la Française - après un petit moment d’hésitation - n’a pas perdu le sourire. […] Au fond d’elle, elle a certainement dû pester contre cette "imperfection". Mais celle-ci n’aura pas réussi à gâcher cette soirée ».
Le Matin du dimanche du 6 septembre titre de son côté « Mylène Farmer envoûte le Stade de Genève », tandis que l’édition du 7 septembre du Matin commence par affirmer « Le pari n’est pas gagné d’avance pour la chanteuse, car n’est pas Johnny qui veut. » avant de poursuivre : « Tout ne semble pas gagné d’avance pour Mylène Farmer qui s’adonne dans son costume moulant à une chorégraphie très américaine, toute en génuflexion et balancements de bras avec ses danseurs ». Mais les éloges ne tardent pas : « Mylène réussit son pari lorsqu’elle se retrouve seule avec son pianiste Yvan Cassar au bout de la passerelle, au milieu du stade. […] Elle enchaîne ses morceaux les plus intimes avec une émotion palpable ». Le quotidien conclut : « À ceux qui en douteraient encore, Mylène Farmer prouve qu’elle sait chanter, et plutôt bien. […] Après deux heures et quart d’un show apocalyptique, Mylène Farmer prend congé du public en l’invitant à chanter avec elle son hymne, Désenchantée ».
De son côté, l’édition de Genève de Vingt minutes, dans son numéro du 7 septembre, affirme simplement : « La star a offert un show en tous points parfait ».Le Monde du 5 septembre salue une mise en scène où « la scénographie de Mark Fisher (Rolling Stones, U2), les graphismes, la conception des images d’Alain Escalle et les lumières de Dimitri Vassiliu ont fait de l’intégralité de l’espace scénique une sorte d’écran ». Le critique se montre également sensible au répertoire, qui « a aussi été pensé pour la formule stade […] avec des accroches rock […], une poussée techno-transe […], les tubes les plus anciens […], traités dans une sécheresse claquante plutôt que dans le lyrisme pop originel. Cela peut déconcerter, mais renforce l’accord musique et visuel. » Le 13 septembre, le même journal remarque que « le spectacle a ainsi enchaîné ses différents tableaux avec fluidité », puis détaille certains passages qui lui semblent particulièrement réussis : « la suite L’Âme-Stram-Gram et Je m’ennuie avec ses danseurs et danseuses dans un ballet de corps écorchés […] ; un remarquable travail en triple plan durant Point de suture […] ; la lente remontée de la scène centrale vers la scène principale sur la musique d’Avant que l’ombre… […] ; la quatrième partie du spectacle où la succession de Libertine, Sans contrefaçon, L’Instant X, Fuck them all, Dégénération et C’est dans l’air a transporté le stade en un espace mouvant avec l’ensemble du public emporté dans la danse et dans le chant ».
L’Express du 5 septembre, pour sa part, souligne la qualité des « images très soignées où Lynch et Bunuel faisaient bon ménage ». Le numéro du 12 septembre du Figaro s’intéresse davantage à l’infrastructure du spectacle : « Jusqu’à nouvel ordre, elle est la seule chanteuse qui a rempli le Stade de France. Mieux, ses 36 concerts de la tournée 2009 ont attiré 500 000 spectateurs et nécessité une logistique hollywoodienne : 62 camions ont sillonné les routes de France, transportant 80 tonnes de décors et de structures afin de monter une scène de 64 mètres de haut pour un spectacle réclamant 400 kilovoltampères de puissance électrique ».
Pour la Belgique, le quotidien La Dernière heure salue dans son édition du 17 septembre des « successions de tableaux vivants », puis déclare qu’avec ce spectacle, « force est d’avouer qu’il y a de quoi s’en mettre plein la vue ». Il ajoute même, détaillant les nouveautés des stades par rapport aux salles : « avancée de 65 mètres et scène plus grande, voilà qui devrait donner de l’ampleur à un spectacle qui n’en manquait pourtant pas ». Isabelle Monnart regrette simplement le fait « qu’elle parvienne à verser une larme au même moment lors de chacun de ses concerts », commentant à ce sujet : « c’est au moins digne des méthodes de l’Actors Studio ». Dans son numéro du 16 septembre, La Libre Belgique résume l’ambiance de ce concert dans des termes laudatifs : « Elle présentera un spectacle incomparable qui comblera les espoirs et attentes […] : la scénographie est une allégorie des ténèbres qui l’engloutiront à la fin du concert. Religion, sexe, fascination pour la mort, un spectacle démesuré de deux heures, gothique et macabre, mais qui évite les clichés de la messe noire ».
Le mot de la fin revient au magazine musical Platine qui, dans son numéro du 6 octobre, note « les (nombreuses) fausses notes de la chanteuse » mais aussi les « dix danseurs et danseuses "squelettiques" mais superbes" ainsi que les "excellents musiciens (Cassar, Montazaud, Berger...) ». Le critique insiste de plus sur le fait que Mylène Farmer chante réellement, en l'absence de tout playback : « Dès la première chanson, Paradis inanimé', le ton est donné : Mylène chantera à micro ouvert, certes épaulée par une voix préenregistrée et par ses choristes ». Concernant la mise en scène, le magazine affirme que le spectacle n'est pas « vraiment original, ni même renouvelé, hormis les chansons et les tenues [...], mais efficace en diable ». Le journaliste conclut en faisant allusion aux deux pannes sonores du concert du 11 septembre au stade de France et loue l'attitude de la chanteuse à cette occasion : « Alors que beaucoup se seraient énervés et auraient été ridicules, Mylène Farmer a prouvé dans le pire qu'elle était tout aussi pro que dans le meilleur. C'est dans l'impro que se reconnaissent les vraies stars. Désormais, c'est certain : elle en est une ».
Déroulement de la tournée 2009
La tournée est divisée en deux parties séparées par les deux mois de l’été 2009.
La première partie est constituée de la tournée proprement dite, à travers des salles de France d’environ 8 000 à 17 000 places dans onze villes, auxquelles devaient s’ajouter quatre dates en Europe de l’Est avant la rupture de contrat en janvier 2009 entre TS3 et le producteur local. Quelques semaines plus tard, 2 nouvelles dates en Russie sont annoncées.
La seconde partie est ce qu’on pourrait appeler une petite tournée des Stades, trois au total, allant de 40 000 à 80 000 places. Les trente-six prestations prévues ont toutes été données aux dates indiquées.
Le 4 septembre 2009, au stade de Genève, lors du final, sur Désenchantée, le son est brusquement coupé au niveau du deuxième couplet. D’abord contrariée par cet incident, Mylène Farmer en rit par la suite et continue à interpréter le titre a cappella avec son public, déclarant dans un éclat de rire « C’est le direct ! », avant que la musique ne finisse par reprendre[10].
Cette mésaventure se reproduit lors du premier concert au stade de France, le 11 septembre 2009, sur le pont musical de Sans contrefaçon et le premier refrain de Désenchantée ; la chanteuse adopte alors la même attitude[11].
Le 12 septembre 2009, pour de l'anniversaire de Mylène Farmer, les fans ont allumé des bâtonnets fluorescents verts sur Rêver, lui ont chanté un joyeux anniversaire juste après, accompagnés finalement au piano par Yvan Cassar et ont gonflé des ballons blancs sur Désenchantée, la chanson qui clôt le spectacle. Pour s'organiser, les fans s'étaient fait passer le message sur Internet pendant les mois précédents et pendant la journée du 12 septembre dans les files d'attente.Dates et Lieux des Concerts
Première partie de la tournée
Deuxième partie de la tournée
Date Ville Pays Salle Spectateurs Taux de remplissage 4 septembre 2009 Genève Suisse Stade de Genève 32 000 Complet 5 septembre 2009 Genève Suisse Stade de Genève 32 000 Complet 11 septembre 2009 Saint-Denis France (Seine-Saint-Denis) Stade de France 82 000 Complet 12 septembre 2009 Saint-Denis France (Seine-Saint-Denis) Stade de France 82 000 Complet 19 septembre 2009 Bruxelles Belgique Stade Roi-Baudouin 34 956[12] Complet Ensemble des lieux parcourus
Notes et références
- La Dépêche du Midi, Toulouse, 12 mai 2009.
- La Côte, Nyon, 6 août 2009.
- L’Express, Paris, 5 septembre 2009.
- La Tribune de Genève, Genève, 1er septembre 2009.
- Le Monde, Paris, 5 septembre 2009.
- Le Matin, Genève, 14 juillet 2009.
- Le Matin, Genève, 17 août 2009.
- [1]
- Information révélée dans l’émission Europe 1 va plus loi du 9 janvier 2009.
- La Tribune de Genève, Genève, 5 septembre 2009.
- Le Parisien, Paris, 12 septembre 2009.
- Billboard BoxScore, 10/10/2009
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