- Avant que l'ombre… À Bercy (spectacle)
-
Avant que l’ombre… à Bercy Tournée de Mylène Farmer Début de la tournée Vendredi 13 janvier 2006 Fin de la tournée Dimanche 29 janvier 2006 Producteur(s) de la tournée Thierry Suc
pour TS3Titres de la tournée voir programme Nombre de concerts 13 à Paris Bercy
FranceAutres tournées de Mylène Farmer Mylenium Tour Tour 2009 modifier Avant que l’ombre… à Bercy est la quatrième série de concerts de Mylène Farmer qui se déroule, comme son nom l'indique, exclusivement à Bercy. Elle est donc captée dans cette salle et bénéficie d'une exploitation commerciale en décembre 2006 sous l'appellation Avant que l'ombre… À Bercy.
Histoire
Mylène Farmer a quarante-quatre ans, elle vient de sortir l'album studio Avant que l'ombre…. Les billets, mis en vente depuis plus d'un an à l'avance, se sont arrachés en quelques jours. La chanteuse entame cette série de concerts six ans après le Mylenium Tour, avec une certaine tranquillité mais aussi avec car elle attendue au tournant.
De nouveau en compagnie de Laurent Boutonnat, elle conçoit ce show qui sera le plus gros de l'année en France. Les moyens mis en œuvre pour si peu de dates sont impressionnants : vingt millions d’euros pour treize dates.
Il s'agit donc d'un spectacle qui cherche à impressionner les quelque 170 000 spectateurs qui ont acheté leur billet : son spatialisé dans toute la salle, quinze danseurs, décors de Mark Fisher, nacelle mouvante, sarcophage en plexiglas porté par six gardiens, double scène reliée par un pont de plus de dix mètres treuillé à la demande. L'une des scènes en forme de Croix pattée mélangé au symbole de Vénus est située en plein milieu de la salle et est recouverte au sol d'un écran ; un piano à queue peut même en surgir à l'aide d'un socle amovible. Sur la scène principale, quatre écrans sur rails de sept mètres sur deux mètres cinquante chacun se rapprochent et s'éloignent à l'envi et servent à la projection d'images d'Alain Escalle. Une double porte géante, dont les panneaux sont des répliques de ceux des portes méridionales du baptistère Saint-Jean à Florence, réalisées en 1338 par Andrea Pisano, encadrent un grand escalier décoré de six lustres immenses surveillés par trente cobras. Pour la première fois dans le monde, un artiste utilise un rideau d'eau qui permet d'incruster des écrits et des motifs dans le flot en mouvement. Il est également à noter que chaque spectacle est filmé sur pellicule dite HD.
Graphiquement très riche, grâce en grande partie aux travaux de Mark Fisher et Alain Escalle, les couleurs dominantes sont essentiellement le rouge et le jaune doré. Le choix des titres joué est, lui, sans réelles surprises. Seul le choix de l'interprète pour remplacer Seal sur le titre Les Mots peut surprendre : il s'agit du batteur Abraham Laboriel Jr. qui suit Mylène Farmer depuis le Tour 96.
Mylène Farmer évolue sur scène avec une coupe courte aux motifs floraux et porte des costumes spécialement confectionnés pour l'occasion par Franck Sorbier, costumes qui orneront par la suite diverses expositions de haute couture.Pour la première fois dans la carrière de Mylène Farmer, celle-ci propose à son public une première partie : Le Conte du monde flottant, un court-métrage de 2001 réalisé par Alain Escalle et d'une durée de vingt-quatre minutes. Il est précédé de ce texte : « J'ai découvert le travail d'Alain Escalle à travers ce magnifique court métrage. À mon tour de le partager avec vous. Avant que l'ombre… Mylène Farmer ». Très décrié car assez difficile d'accès pour le grand public du fait de son aspect allégorique, il s'agit néanmoins d'une vraie réussite d'un point de vue graphique ; il est suivi d'un entracte de vingt minutes avant le début du spectacle à proprement parler.
Informations
- Budget : vingt millions d’euros
- Nombre de spectateurs : 170 000 soit 13 000 par soir
- Soit budget par spectateur : 59 euros
- Prix des billets de 56 € à 132 €
- Conception et direction artistique : Mylène Farmer et Laurent Boutonnat
- Conception des décors : Mark Fisher (Stufish Co)
- Lumières : Fred Peveri
- Première partie et conception des images de scène : Alain Escalle
- Maquillage : Carole Lasnier
- Coiffure : John Nollet
- Couturier : Franck Sorbier Haute Couture (en)
- Chorégraphies : Mylène Farmer, Christophe Danchaud et Los Vivancos
- Son : Jérôme Devoise
- Son salle : Stéphane Plisson
Personnes sur scène Interprètes :
- Mylène Farmer
- Abraham Laboriel Jr.
Choristes :
- Johanna Manchec
- Esther Dobong' Na Essienne
Musiciens :
- Direction musicale, arrangements pour la scène & Claviers : Yvan Cassar pour Eden Musique
- Claviers : Eric Chevalier
- Guitare : Peredur ap Gwynedd
- Guitare : Milton McDonald (en)
- Basse : Paul Bushnell
- Batterie : Abraham Laboriel Jr.
- Percussions : Nicolas Montazaud
Danseurs espagnols :
- Los Vivancos
- Aaron Vivancos
- Cristo Vivancos
- Elias Vivancos
- Israel Vivancos
- Josua Vivancos
- Josue Vivancos
- Judah Vivancos
Danseuses New Yorkaises :
- Ayo Berner Jackson
- Christine Dejesus
- Khetanya Jati Henderson
- Tiffany Howard
- Sharaya Howell
- Edara Johnson
- Christianna Toler
- Naimah Willoughby
Porteurs du sarcophage :
- Bruno Batlo
- Gazi Djelidi
- Khaled Dhifali
- Ludovic Gence
- Stéphane Briere
- Xavier Deswarte
Équipeartistique :
administratif :
Programme :
Son :
Visuel :
Matériels :
Déroulement de la mise en vente
Au début du mois de décembre 2004, Mylène Farmer, accompagnée de Laurent Boutonnat et Thierry Suc, organise une conférence de presse pour la première fois de sa carrière, et ce afin d'annoncer cette série de concerts. Il s'agit surtout d'expliquer qu'au vu de l'énormité du show, il ne sera pas transportable et devra rester à Paris. Au cours de la conférence, Mylène Farmer tourne en dérision le nombre 13 en annonçant ses treize concerts de 13 000 spectateurs par soir, concerts qui débutant un vendredi 13.
Dès la mise en ventes quelques jours plus tard, une grande partie des billets s'écoulent en quelques jours (une petite partie sera mise en vente quelques jours avant le début des concerts), soit plus de 170 000 places.Déroulement de la série de concerts
Treize soirs à Bercy, pas un de plus, pas un de moins.
Mylène Farmer a affirmé vouloir en faire davantage, mais le calendrier de Bercy était déjà réservé les semaines suivantes.
Quelques imprévus sont à déplorer, notamment sur le plan technique : le rideau d'eau inondant la scène, les écrans sur rails en panne le 28 janvier, et Mylène Farmer souffrant d'une angine qui du abandonner l'idée d'entonner Ainsi soit je… au bout du deuxième soir au profit du titre L'Autre.Liste des 13 dates au Palais omnisports de Paris-Bercy Janvier 2006 Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 Description du concert
Introduction et Peut-être toi
Un cri retentit dans la salle, alors que les lumières sont allumées, cri issu des chœurs du titre Peut-être toi : "Shut up !". Des chants grégoriens commencent alors jusqu'à ce que le Palais omnisport de Paris-Bercy soit enfin plongé dans le noir. Des projecteurs rouges éclairent par intermittence les deux portes monumentales refermées qui protègent la scène principale. Une musique angoissante monte en intensité jusqu'à ce qu'à nouveau retentisse le cri du début. Toute la lumière est alors faite sur le plafond de la salle, d'où descend lentement un sarcophage en plexiglas dans lequel est enfermé Mylène Farmer. Il finit par atterrir sur la scène centrale en forme de croix pattée, laquelle projette des animations abstraites rouges et jaunes. Six porteurs au crâne rasé, vêtus d'un ample manteau mauve aux motifs égyptiens (des hiéroglyphes, un œil Oudjat, une croix de vie...), montent sur la scène centrale et se répartissent autour du cercueil. Ils en détachent les filins puis le transportent de la scène centrale à la scène principale, dont s'ouvrent les deux portes monumentales, en passant sur le pont amovible qui descend lentement du plafond. Ils la déposent sur un socle puis quittent la scène par les côtés, tandis que les musiciens continuent à jouer la musique de l'introduction. Le sarcophage se relève lentement à la verticale sur le socle. Mylène Farmer, qui fait mine d'être profondément endormie, ouvre brusquement les yeux et la porte du cercueil se déverrouille ; elle en sort, vêtue de cuissardes, d'une culotte, d'un soutien-gorge, d'un collier et d'une cape à franges dorées, tous ornés de joyaux. Elle salue son public et entame la chanson en déambulant de droite à gauche face à son public.
XXL
Alors que la salle est de nouveau plongée dans le noir, les premiers accords de guitare du titre résonnent et des projecteurs bleutés illuminent la scène. Il s'agit d'une version assez simple du titre, semblable à celle du Tour 1996, puis fait reprendre le refrain à son public après s'en être rapprochée grâce à quelques marches centrales qui descendent vers la fosse.
Dans les rues de Londres
Yvan Cassar entame une courte introduction à la flûte orientale, tandis que des projecteurs illuminent le décor en fond de scène, semblable aux piliers d'un temple. Lorsque le titre à proprement parler commence, Mylène Farmer, brusquement éclairée, se retourne et entame une version assez proche du morceau tel qu'il est présent sur l'album Avant que l'ombre.... Sur les écrans géants apparaissent des images abstraites ainsi que des pages d'un livre sur lesquelles gratte une plume encrée.
California
Des voix de policiers parlant dans un talkie-walkie retentissent dans la salle, tandis que sur la scène centrale et les écrans géants sont projetées des images représentant des bandes adhésives jaunes utilisées par la police américaine, un appartement vide... Mylène Farmer, en haut d'un promontoire calé au fond de la scène, entame la chanson ; elle a ôté sa cape à franges dorées. Elle poursuit une version assez intime du titre, mettant en valeur la mélodie à la guitare électrique, en descendant les escaliers du promontoire, puis finit le morceau en se retournant, un air malicieux sur le visage, après avoir déambulé vers les escaliers du fond de scène.
Porno Graphique
Debout, de dos sur une plateforme surélevée au centre de la scène, un poing refermé dans le dos, Mylène Farmer entame une chorégraphie hypnotique avec le corps et les bras tandis que clignotent des projecteurs blancs et rouges à la manière d'un stroboscope. Lorsqu'elle commence à chanter, diverses images abstraites apparaissent sur les écrans géants, entrecoupées d'images furtives de mains malaxant un ventre. Vers la fin du titre, la plateforme s'abaisse et la chanteuse en descend, tandis que sa troupe de danseurs espagnols, los Vivancos, se réunit au grand complet, en ligne, en haut du promontoire au fond de la scène. Vêtus d'un pantalon, d'une chemise déboutonnée et d'un manteau moiré noirs, ils en descendent par les escaliers monumentaux avant que le morceau ne soit achevé puis exécutent une chorégraphie inspirée du flamenco et du tablao.
Sans contrefaçon
De petite notes comme jouées par un carillon tintent au début du titre, tandis qu'une marelle apparaît sur la scène centrale en forme de croix pattée. De lourds accords de guitare électrique retentissent et les spectateurs constatent que la troupe de danseuses de Mylène Farmer est déjà présente sur scène ; toutes sont vêtues d'un pantalon noir, d'une veste ornée de formes multicolores et d'un chapeau haut-de-forme et claquent des doigts. Vêtue du même chapeau ainsi que d'un haut noir, de bas résille, d'un jupon et de bottillons sombres, Mylène Farmer pénètre quasi immédiatement sur scène, sautillant depuis les coulisses. Elle entame une chorégraphie assez classique dès le début de l'interprétation puis, à la fin de la chanson, dialogue quelques instants avec son public.
Q.I.
Tournant le dos au public, Mylène Farmer défait son jupon et ôte son chapeau, tandis que ses danseuses enlèvent leur veste et leur haut-de-forme ; elles vont toutes confier leurs vêtements désormais inutiles à des habilleuses cachées dans les arcades du décor. Toute la troupe est vêtue de la même façon que l'interprète, exception faite d'une petite veste de soie supplémentaire. Elles reprennent ensuite leur place, près du public ou sur les escaliers monumentaux. S'ensuit alors une interprétation du titre plus douce et tamisée que sur l'album Avant que l'ombre....
C'est une belle journée
Alors que des images semblables à des dessins-animés apparaissent sur les écrans géants (il s'agit en fait des lettres "C.U.B.J.", abréviation du titre de la chanson, et de dessins tirés du vidéo-clip du morceau), Mylène Farmer et ses danseuses entament une chorégraphie sautillante, ensemble ou séparément. A la fin de l'interprétation, la chanteuse semble pousser un cri mélodique, s'incline devant son public et disparaît avec sa troupe dans les arcades du décor. Le percussionniste Nicolas Montazaud, juché sur son instrument en haut des escaliers monumentaux, et Yvan Cassar, muni d'une flûte orientale, entament alors une transition musicale alors que los Vivancos, qui ont ôté leur manteau du début, pénètrent face au public de chaque côté de la scène. Ils exécutent à nouveau une chorégraphie dynamique inspirée du flamenco.
Ange, parle-moi...
Le bruit du tonnerre retentit et les stroboscopes imitent la lumière des éclairs. Yvan Cassar, vêtu d'un ample manteau mauve, surgit sur la scène centrale et salue le public de chaque côté ; tandis qu'il se dirige vers le fond de la plateforme, un piano à queue et son fauteuil apparaissent sur un socle qui bascule au bout de la scène centrale. Il s'y installe et y entame une douce introduction musicale. Lorsque la chanson proprement dite commence réellement, les projecteurs illuminent un lustre baroque au plafond, candélabre volant sur lequel est installé Mylène Farmer, vêtue d'un ensemble violet près du corps, de cuissardes et d'une traîne de la même couleur. Elle survole le public avant de se poser sur la scène centrale pour terminer 'in vitraux' le morceau.
Redonne-moi
Mylène interprète ce titre de façon très intimiste, simplement accompagnée d'Yvan Cassar au piano, et peine à la finir tant elle semble avoir la gorge nouée et tant elle verse de larmes.
Rêver
Après avoir demandé à Yvan Cassar quelques instants supplémentaires pour se remettre de ses émotions, elle entame une version dépouillée du titre sur lequel elle pleure encore abondamment. Elle ramasse un bouquet de fleur lancé par un spectateur puis remercie longuement son public en le brandissant.
L'Autre...
Rejoints sur la scène central par Abraham Laboriel Jr., qui s'installe devant une batterie miniature, la chanteuse et son pianiste entament une nouvelle fois une version intimiste du titre. Puis Mylène Farmer fait monter une spectatrice sur scène, la tenant par la main, l'étreignant et terminant la chanson avant de lui dire au revoir et de la laisser redescendre dans la fosse.
Désenchantée
Alors que retentissent les premières notes de la chanson, les danseuses de Mylène Farmer montent sur la plateforme centrale, vêtues d'un pantalon noir et d'une veste violette. L'interprète, à l'autre bout de la scène, sautille pour les rejoindre et elle entame le titre sur une chorégraphie dynamique. Sur le pont musical, ses choristes, ses guitaristes et son bassiste arrivent à l'autre bout de la plateforme cruciforme, après avoir traversé le pont amovible ; elle reprend le titre puis présente ses musiciens et choristes, qui quittent un à un la scène. Mylène Farmer fait ensuite reprendre le morceau à son public et emprunte à son tour le pont alors que, sur la scène principale, les musiciens reprennent le titre avec les danseuses. La chanteuse les rejoint et termine la chanson en remerciant ses spectateurs.
Nobody knows
De nouveau seule sur la scène principale, dans une ambiance sombre, Mylène Farmer entame ce titre sibyllin, accompagnée de ses choristes, tandis que défilent sur les écrans géants des images de plage, de soleil couchant... L'interprète quitte la scène pour se changer tandis qu'Yvan Cassar entame un court intermède musical sur lequel les choristes exécutent une petite chorégraphie lente.
Je t'aime mélancolie
Lorsque les premières notent retentissent dans la salle, les spectateurs distinguent sur scène, au sol, les danseuses, vêtues du même pantalon noir et d'une veste noire. Deux autres danseuses encadrent Mylène Farmer, les trois juchées sur des plateformes surélevées derrière les première chorégraphes, entourées chacune par un cylindre de tissu illuminée de bleu. Lorsque le titre commence, la chanteuse exécute une chorégraphie dynamique avec ses danseuses, puis elle descend de la plateforme dont le tube en tissu s'est ôté pour finir la chanson au sol, dévoilant alors un costume fait de cuissardes noires, d'une culotte, d'un soutien-gorge et d'une veste en dentelle noire.
L'amour n'est rien…
Revenue au sol, alors que ses danseuses ont quitté la scène, elle interprète le titre dans une version plus intimiste que sur l'album Avant que l'ombre..., adoptant des poses lascives avec son bassiste, conviant ses deux choristes à l'accompagner sur scène tandis que les tubes en tissu accrochés au plafond se rétractent et s'allongent successivement.
Déshabillez-moi
Seule face à un micro sur un pied, Mylène Farmer interprète ses chansons avec malice, adoptant de nouvelles poses lascives, jouant avec son public sur une version très électro et rock du titre.
Les Mots
La mélodie au piano résonne dans la salle, tandis que sur les écrans géants se projettent les images d'une pluie torrentielle rappelant le vidéo-clip de la chanson. La chanteuse commence alors l'interprétation du titre, emmitouflée dans sa veste et, à la surprise générale, ce n'est pas Seal, avec qui elle chante à l'origine ce duo, mais son batteur, Abraham Laboriel Jr., qui, descendant les escaliers, entame la partie réservée à la voix masculine. Provisoirement remplacé par Nicolas Montazaud à la batterie, il rejoint la chanteuse en bas de la scène et termine le titre en l'embrassant chaleureusement.
Fuck them all
Les premières notes de la chanson résonnent tandis qu'apparaissent des bandes rouges et des images abstraites dans des tons pourpres sur les écrans géants et la scène centrale. Lorsque toute la lumière se fait sur la scène principale, le public y distingue la troupe des Vivancos au grand complet, tous vêtus d'un pantalon noir et d'une veste texane noire à paillettes. D'abord de dos, ils se retournent progressivement face au public et le danseur du centre tient Mylène Farmer dans ses bras. Elle quitte son étreinte et commence à interpréter le titre tandis que sa troupe de danseurs exécute une chorégraphie énergique. Elle adopte diverses poses lascives avec eux puis tandis que le pont amovible est descendu par les filins ; à l'issue du titre, après avoir ôté sa veste noire, elle traverse le pont avec ses danseurs et ses danseuses, ces dernières vêtues d'un kimono dans des tons pastels et munies de baguettes de bois qui allongent leurs bras. Tandis que des coupures de presse et des images abstraites défilent sur les écrans géants, elle frappe des mains et laisse tous ses danseurs la rejoindre à l'avant de la scène avant de les présenter. Ces derniers ayant quitté la plateforme, elle laisse ses danseuses les rejoindre, les présente et remercie son public. Une fois retournée sur la scène centrale, alors que des ballons de baudruche multicolores tombent du plafond sur le public, que ses musiciens finissent la chanson et que ses danseurs et danseuses s'ébrouent aux côtés des choristes, elle salue ses spectateurs. Le noir revient sur la scène et la salle.
Avant que l'ombre...
Après quelques instants d'obscurité, Mylène Farmer est de nouveau éclairée par un projecteur blanc unique. Vêtue d'une robe médiévale semblable à un kimono, de couleur pourpre, ornée de perles et de joyaux dorés ainsi que d'une longue traîne et de longues manches, elle se tient de profil, derrière une longue cascade d'eau qui tombe du plafond à l'avant de la scène. Lorsque la mélodie au piano commence, le public se tait, puis la chanteuse entame le titre tout en voyant son visage projeté sur un rideau d'eau réalisé par la société française Aquatique Show international. Dès le deuxième couplet, la scène est entièrement illuminée et les spectateurs découvrent ainsi un immense escalier en fond de scène, éclairé par des projecteurs rouges et dorés, régulièrement jalonné par des lustres en forme de cobra. Le rideau d'eau s'écarte lentement pour laisser passer Mylène Farmer, qui s'avance jusque devant son public, puis se referme derrière elle ; sur le pont musical, lorsqu'elle prononce le mot "passé" à plusieurs reprises, le même mot apparaît en sculpture d'eau, détaché lettre par lettre, juste derrière elle, dans le rideau d'eau. A la fin de l'interprétation, après avoir poussé un cri suraigu, l'interprète se retourne et commence à gravir les marches tandis que ses musiciens poursuivent une longue mélodie et que la cascade se referme avant de former sa silhouette. Arrivée à mi-hauteur, Mylène Farmer dégrafe sa robe par le devant et la laisse tomber, découvrant alors un soutien-gorge et une culotte dorée ainsi que des escarpins écrus. Tout en haut des escaliers, environnée par une brume artificielle, elle se retourne et lève lentement le bras pour saluer son public une dernière fois. Puis les portes du temple se referment sur elle en un grand fracas.
Catégories :- Tournée de Mylène Farmer
- 1999 en musique
- 2000 en musique
Wikimedia Foundation. 2010.