- Ange François Blein
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Ange François Blein Naissance 26 novembre 1767
Bourg-lès-Valence (Drôme)Décès 2 juillet 1845 (à 78 ans)
ParisOrigine France Arme Génie militaire Grade Général de brigade Années de service 1793 - 1815 Hommages Nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile (9e colonne) modifier Ange François Blein, né le 20 novembre 1767, à Bourg-lès-Valence (Drôme) est un général français.
Sommaire
Biographie
Élève à l'école des ponts et chaussées le 1er janvier 1785, il en sortit le 1er janvier 1789 avec le grade d'ingénieur ordinaire. Après avoir été employé comme élève et comme ingénieur aux travaux du Tréport et de Cherbourg, il alla rejoindre l'armée du Var fin 1792, et s'occupa de la construction du pont de ce nom et des retranchements du mont Gros.
Capitaine au corps du génie militaire, le 3 messidor an II, il passa à l'armée de Sambre-et-Meuse, où il prit part à plusieurs affaires d'avant-garde, au blocus et aux préparatifs du siège de Valenciennes, et, à la fin de cette campagne, au siège de Maestricht.
Employé dans le mois de thermidor an III, aux travaux du canal de Sambre-et-Oise, à Landrecies, et envoyé dans le mois de messidor an VI, à l'armée de Mayence, il fit la campagne suivante aux armées du Danube et d'Helvétie, servit au siège de Philippsburg, et mit les places de Mannheim et de Cassel en état de défense.
Nommé chef de bataillon, le 17 thermidor an VII, il se trouva, en l'an VIII, au passage du Rhin, à l'affaire de Neresheim, le 5 messidor, et au blocus d'Ulm. Il suivit, en l'an IX, le général Moreau à l'armée du Rhin, et se trouva à l'affaire de Haag, à la bataille de Hohenlinden, aux passages de l'Inn et de la Saale, les 10, 12, 18 et 22 frimaire.
Après la paix de Lunéville, le gouvernement lui confia la direction des fortifications de Saint-Quentin.
Attaché à l'état-major général de Berthier, Ange François Blein fit les guerres des ans XII et XIII à l'armée des côtes de l'Océan, où il reçut, le 25 prairial an XII, la décoration de chevalier de la Légion d'honneur.
Attaché au grand quartier général pendant la campagne de l'an XIV en Autriche, il prit part aux batailles de Wertingen et d'Austerlitz, et devint colonel en nivôse. Détaché, après la bataille d'Iéna, au 9e corps en Silésie, il servit au siège de Breslau, et contribua, l'année suivante, à la reddition des places de Brieg, de Schweidnitz, de Kosel (Koźle), de Neiße (Nysa) et de Silberberg. Sa conduite distinguée à l'affaire qui eut lieu en avant de Glatz et à la prise du camp retranché devant cette place, lui mérita, le 5 juillet 1807, la décoration de chevalier de l'Ordre du Mérite militaire du Wurtemberg (en) et obtient en mars 1808 une dotation de 4000 de rente annuelle sur les biens reservés en Westphalie.
Il partit pour l'armée d'Espagne en 1808, en qualité de commandant du génie du quartier général, et il se signala cette même année à la bataille de Somosierra, à la prise de Madrid, et pendant toute la campagne « dite d'Astorga ». Il fut créé baron de l'Empire le 2 août 1808. Envoyé en mission près le maréchal duc de Dalmatie, il assista, le 30 janvier 1809, à la prise du Férolle.
Rappelé à la Grande Armée d'Allemagne le 21 mars, il prit part, en qualité de chef d'état-major général du génie, aux batailles de Thann, de Landshut, d'Eckmuhl, aux prises de Ratisbonne (Bavière) et de Vienne (Autriche), à la bataille d'Essling, au passage du Danube, à la bataille de Wagram et au combat de Znaïm ; il fut blessé à Landshut et à Ratisbonne. Obtient une dotation de 2000F de rente annuelle sur les domaines d'Erfurt.
Directeur des fortifications de Cherbourg, de 1810 à 1811, il fit partie de la Grande Armée de 1812 à 1814 comme Commandant du Génie du 2e corps sous Oudinot en Russie en 18012, en Saxe en 1813. L'Empereur l'avait nommé général de brigade le 22 juillet 1813, commandant le Génie du 12e corps en août 1813 puis du 4e, 3e et 6e corps au début de novembre 1813. Il sert en Champagne en 1814 et est nommé commandeur de la Légion d'honneur le 3 avril 1814. Inspecteur Général des fortifications, Louis XVIII le créa chevalier de Saint-Louis le 8 juillet suivant, et prononça son admission à la retraite le 1er août 1815.
Compris comme disponible le 22 mars 1831 dans le cadre d'activité de l'état-major général de l'armée, une décision du 30 avril 1832 le remit en jouissance de sa pension de retraite.
Grièvement blessé à la revue du 28 juillet 1835 par les projectiles de la machine infernale de Giuseppe Fieschi, il reçut une seconde pension de 4000F au titre de récompense nationale, conformément à la loi du 4 septembre de la même année, nommé grand officier de la Légion d'honneur, le 29 avril 1837.
Le général Blein est décoré de la croix de chevalier de l'Ordre du Mérite militaire du Wurtemberg (en). Son nom figure sur la partie nord de l'arc de triomphe de l'Étoile.
Armoiries
Figure Blasonnement Armes du baron Blein et de l'Empire (décret du 19 mars 1808, lettres patentes du 2 août 1808 (Bordeaux)) Écartelé : au premier d'or à la cuirasse d'azur ; au deuxième de gueules au signe des barons militaires ; au troisième de gueules au bélier ou baliste d'argent; au quatrième d'or à la tour de sable.[1],[2],[3]
Annexes
Bibliographie
- « Ange François Blein », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition]
Notes et références
- PLEADE (C.H.A.N. : Centre historique des Archives nationales (France)).
- Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments
- La noblesse d'Empire sur http://thierry.pouliquen.free.fr
Voir aussi
Articles connexes
Catégories :- Naissance en 1767
- Naissance dans le Dauphiné
- Général du Premier Empire promu en 1813
- Baron de l'Empire
- Grand officier de la Légion d'honneur
- Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis
- Décès en 1845
- Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile
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