Ancien futhark

Ancien futhark

Vieux Futhark

Vieux Futhark

Runic letters elder futhark.svg
Vieux Futhark - chaque ligne correspond à un ætt.

Caractéristiques
Type Alphabet
Langue(s) Proto-germanique, Proto-norrois, Gotique, Alémanique
Direction Gauche à droite
Historique
Époque IIe au VIIIe siècles
Système(s)
parent(s)

Alphabet phénicien
 Alphabet grec (variante de Cumae)
  Ancien alphabet italique
   Vieux Futhark

Système(s)
dérivé(s)
Runes anglo-saxonnes, Runes scandinaves
Encodage
Unicode 16A0-16FF
ISO 15924 Runr
Emplacements des découvertes dinscriptions en vieux Futhark.

Le vieux Futhark (ou vieux Fuþark, ancien Futhark) est la plus ancienne forme dalphabet runique, utilisée par les peuples germaniques pour écrire le germanique nord-occidental ainsi que des dialectes germaniques de lépoque des Grandes Invasions, du IIe siècle au VIIIe siècle, à la surface dartefacts (bijouterie, amulettes, outils, armes) ou de pierres runiques. En Scandinavie, lécriture fut simplifiée dès la fin du VIIIe siècle pour aboutir au Futhark récent (ou runes scandinaves), tandis que les Anglo-Saxons et les Frisons le complétèrent pour créer le Futhorc (ou runes anglo-saxonnes), principalement en raison de la transformation du /a/ proto-germanique en divers sons, dont le /o/ et le /æ/.

Alors que le Futhark récent fut utilisé jusquà lépoque moderne, la connaissance du vieux Futhark et de sa lecture furent perdues. Ce nest quen 1865 que le philologue Norvégien Sophus Bugge parvint à le déchiffrer[1].

Sommaire

Alphabet

Le vieux Futhark tire son nom de ses six premiers phonèmes : F, U, Th, A, R, K. Il comporte 24 runes, quon regroupe généralement en trois familles (ou ætt) de huit runes chacune. Lillustration suivante présente chaque rune avec sa translittération classique :

f f u u th,þ þ a a r r k k g g w w
h h n n i i j j ï,ei ï p p z z s s
t t b b e e m m l l ŋ ŋ d d o o

þ correspond au son /θ/ ou /ð/. ï est aussi translittéré æ, et a pu être soit une diphtongue, soit une voyelle proche du /ɪ/ ou du /æ/. Le z correspond au proto-germanique /z/, puis a évolué en proto-norrois en /ɹ/ et est parfois translittéré r. Les autres translittérations correspondent aux symboles IPA de leur valeur.

La plus vieille séquence alphabétique connue date denviron 400 et se trouve sur la pierre de Kylver à Gotland :

[f]uþarkg[w]hnijpïzstbemlŋdo

Deux autres inscriptions anciennes ont été trouvées sur les bractéates de Vadstena et Mariedamm, datant du VIe siècle. On peut repérer la division en trois ætts, ainsi que linversion des positions de ï et p dune part, et o et d dautre part :

fuþarkgwhnijïpzstbemlŋod

Le bractéate de Grumpan donne une séquence datant denviron 500, identique à la précédente mais incomplète :

fuþarkgwhnijïp(z)...tbeml(ŋ)(o)d

Unicode

Il existe quelques polices TrueType permettant dafficher les lettres runiques : Junicode, FreeMono et FreeRuneCode. Écrire en runique nécessite dinstaller des programmes spéciaux, comme Elder Futhark keyboard for Microsoft Windows (libre et compatible avec Junicode, FreeMono et FreeRuneCodeclavier QWERTY).

Origines

Article détaillé : Rune.

Lien avec les alphabets italiques

Linscription en alphabet nord-étrusque du casque de Negau (lire de droite à gauche)

On admet généralement que les vieux Futhark est issu des anciens alphabets italiques, soit dune variante nord-italique (alphabet étrusque ou rhétique), soit de lalphabet latin lui-même. La théorie dominante du XIXe siècle consistait en une filiation directe depuis lalphabet grec, via le contact des Goths et de Byzance. Cependant la datation des inscriptions de Vimose au IIe siècle a rejeté cette possibilité, les Goths nétant entrés en contact avec la culture grecque quau début du IIIe siècle. Inversement, lalphabet gotique, dérivé du grec au IVe siècle, possède deux lettres issues de lalphabet runique, j (de Jera) et u (dUruz).

Les formes angulaires des runes, dues à lusage qui en était fait (gravure sur roche ou métal), ne sont pas dinvention germanique. Cette caractéristique est en effet partagée avec dautres alphabets anciens, dont les alphabets italiques (cf linscription de Duenos). Les inscriptions du casque de Negau, datant du Ier siècle, font figurer un nom germanique, Harigast, écrit en alphabet nord-étrusque ; il constitue donc peut-être un témoignage dun contact ancien des peuples germaniques avec lécriture alphabétique. De la même manière, linscription figurant sur la fibule de Meldorf (alentours de lan 50) peut être représenter un usage « proto-runique » de lalphabet latin par des locuteurs de langues germaniques. En particulier, lalphabet rhétique de Bolzano présente de nombreuses ressemblances avec lalphabet runique[2]. Le fer de lance de Kovel (vers 200), parfois vu comme une preuve dune étrange variante gotique de lalphabet runique, porte linscription tilarids plus proche dun alphabet italique que runique (le T et le D sont proches du latin ou de létrusque).

Les runes f, a, g, i, t, m et l ne montrent presque pas de changements par rapport aux alphabets italiques et sont généralement considérées comme identiques aux lettres F, A, X, I, T, L et M de ces derniers. Il est aussi largement admis que les runes u, r, k, h, s, b et o correspondent respectivement à V, R, C, H, S, B et O.

Les runes dont lorigine est incertaine sont soit des créations nouvelles, ou des adoptions de lettres latines par ailleurs inutilisées. Odenstedt (1990:163) suggère que toutes les 22 lettres de lalphabet latin classique (le K étant ignoré) furent empruntées (þ à partir de D, z de Y, ŋ de Q, w de P, j de G, ï de Z), deux runes (p et d) étant présentées comme des innovations germaniques. Cependant, il existe des désaccords concernant les runes suivantes : e (E ?), n (N ?), þ (D ou le Θ rhétique ?), w (Q ou P ?), ï et z (toutes deux de issues de Z ou du Y latin ?), ŋ (Q ?) et d[3].

Parmi les 24 runes du Futhark classique, dont lexistence est attestée depuis lan 400 (cf. pierre de Kylver), la présence de ï, p[4] et ŋ[5] nest pas clairement établie dans les inscriptions datant dentre 175 et 400. Durant cette période reculée, le e na pas encore sa forme en M (Runic letter ehwaz.svg, dominante depuis le Ve siècle) mais plutôt une forme en Π. De même, la rune s pouvait comporter trois (Runic letter sowilo variant.svg) ou quatre (Runic letter sowilo.svg) traits (et, plus rarement, cinq ou six) et ce nest quà partir du Ve siècle que la variante à trois traits est devenue prédominante.

On peut remarquer que les runes plus « matures » du VIe au VIIIe siècles tendent à avoir seulement trois directions de trait : verticale et deux diagonales. Les inscriptions plus anciennes montrent quant à elles également des traits horizontaux : e, dont le cas est mentionné plus haut, mais aussi t, l, ŋ et h.

Date et origine

La thèse la plus communément admise date la création du premier alphabet runique au Ier siècle. Certaines estimations la font remonter au Ier siècle av. J.-C.[6], dautres au IIe siècle. Le problème consiste à estimer la durée de la période vide de découvertes qui sépare la création de lécriture runique aux inscriptions de Vimose de lan 160. Sil savère que ï ou z sont bien issus du latin Y et Z, comme cela est suggéré par Odenstedt, lhypothèse du Ier siècle av. J.-C. est éliminée, car ces lettres furent introduites dans lalphabet latin durant le règne dAuguste.

Dautres spécialistes supposent que la période sans découvertes na duré que quelques décennies, ce qui ramènerait la date de création du Futharc au début du IIe siècle[7]. Pedersen (et avec lui Odenstedt) suggère une période de développement denviron un siècle pour le passage (supposé) des D et G latins aux Runic letter thurisaz.png (þ) et Runic letter jeran.png (j).

Linvention de cette écriture est attribuée à une personne (Moltke 1976:53) ou un groupe de personnes entrées en contact avec la culture romaine, peut-être des marchands ou des mercenaires dans larmée romaine. Elle fut dabord clairement conçue dans un but épigraphique, mais les opinions divergent quant aux importances relatives des aspects magique, graphique ou simplement décoratif. Bæksted (1952:134) conclut que dans sa première version, lécriture runique était une « imitation artificielle, superficielle, pas vraiment nécessaire de lécriture romaine », tout comme les bractéates germaniques furent directement influencés par les devises romaines, opinion partagée par Odenstedt (1990:171) à la lumière de la nature très primitive des premiers (IIe au IVe siècles) corpus dinscription.

Lettres

Chaque rune avait probablement un nom, représentant le son de la rune même. Toutefois, les noms de runes du vieux Futhark ne sont pas directement attestées. À partir des noms donnés aux runes des alphabets plus tardifs, attestés dans les poèmes runiques, et des noms des lettres associées de lalphabet gotique, il a été possible de reconstruire les noms proto-germaniques correspondants. Lastérisque au début du nom des runes signifie quil sagit dune reconstruction non attestée. Les 24 runes du Futhark sont[8] :

# Rune Caractère
Unicode
Nom proto-germanique Signification Translittération API
1 f *fehu richesse, bétail f /f/
2 u ?*ūruz aurochs (ou *ûram, eau/scorie) u /u(ː)/
3 th,þ ?*þurisaz le dieu Thor, Géant þ /θ/, /ð/
4 a *ansuz lun des Ases a /a(ː)/
5 r *raidō chevauchée, voyage r /r/
6 k ?*kaunan ulcère ? (ou *kenaz, torche ?) k /k/
7 g *gebō don g /g/
8 w *wunjō joie w /w/
9 h h *hagalaz grêle h /h/
10 n *naudiz besoin n /n/
11 i *īsaz glace i /i(ː)/
12 j *jēra- (bonne) année, moisson j /j/
13 ï,ei *ī(h)waz/*ei(h)waz if ï, æ /æː/ (?)
14 p ?*perþ- poirier ? p /p/
15 z ?*algiz élan ? z /z/
16 s s *sōwilō Soleil s /s/
17 t *tīwaz/*teiwaz le dieu Týr t /t/
18 b *berkanan bouleau b /b/
19 e *ehwaz cheval e /e(ː)/
20 m *mannaz homme m /m/
21 l *laguz eau, lac l /l/
22 ŋ ŋ ŋ *ingwaz le dieu Ingwaz ŋ /ŋ/
23 o *ōþila-/*ōþala- propriété, possession o /o(ː)/
24 d *dagaz jour d /d/

Les noms des runes étaient choisis en fonction de leur premier phonème, à lexception dIngwaz et dAlgiz : le son proto-germanique z dAlgiz nintervenait en effet jamais en position initiale. En proto-norrois, ce phonème sest transformé en ʀ, pour finalement se confondre avec le r en islandais, rendant la rune inutile. De la même manière, le phonème ŋ dIngwaz ne se situait jamais en position initiale.

Malgré leur caractère reconstruit, la plupart des noms sont relativement certains grâce aux similitudes des noms gotique, anglo-saxon et nordique. Ils sont puisés dans le vocabulaire courant de la vie quotidienne et de la mythologie, certains basiques, dautres plus inattendus :

  • Mythologie : Tiwaz (Týr), Thurisaz, Ingwaz, Dieu (Ase), Homme, Soleil ;
  • Nature : Soleil, jour, année, grêle, glace, lac, eau, bouleau, if, poire, élan, auroch ;
  • Vie quotidienne et condition humaine : Homme, richesse/bétail, cheval, possession, scorie, voyage, année/moisson, don, joie, besoin, ulcère.

Corpus dinscriptions

[ek go]dagastir runo faihido : inscription de la pierre d'Einang, IVe siècle

Les inscriptions en vieux Futhark sont dispersées sur un vaste espace allant des Carpates à la Laponie, avec une concentration particulière au Danemark. La plupart du temps, elles prennent la forme de brefs textes sur des bijoux (bractéates, fibules, boucles de ceinture), des ustensiles (peignes) ou des armes (fers de lance, scramasaxes) et sont surtout trouvées dans des tombes ou des tourbières.

Inscriptions scandinaves

Bractéate Seeland-II-C, vers 500 : hariuha haitika : farauisa : gibu auja : ttt

Les mots suivants apparaissent fréquemment sur les bractéates, peut-être porteurs dune signification magique : alu, laþu et laukaz. Leur sens est incertain, bien que alu ait été rapproché de bière, boison alcoolisée (ale en anglais moderne) et laukaz de poireau, ail dans un contexte de fertilité et de croissance. On peut trouver un exemple dinscription assez longue sur une poignée de hache du IVe siècle trouvée à Nydam, dans le Jutland : wagagastiz / alu:??hgusikijaz:aiþalataz (wagagastiz : « vague-invité », peut-être un nom propre ; le reste est lu comme alu:wihgu sikijaz:aiþalataz, sens putatif : « vague/flamme-invité, dune tourbière, alu, moi, le prêteur de serment, je consacre/combats ». Lobscurité du texte, même corrigé, est typique des inscriptions qui dépassent le stade du simple nom propre). Un autre terme souvent trouvé dans les anciennes inscriptions est erilaz ((en)), désignant apparemment une personne ayant la connaissance des runes.

La plus ancienne inscription connue date denviron 160 et figure sur le peigne de Vimose découvert à Vimose, en Fionie[9]. Y figure le mot harja, qui est soit un nom propre soit un épithète, à relier au proto-germanique *harjaz (IE *koryos) « guerrier », ou plus simplement au mot pour « peigne », *hārjaz. La bouterolle de Thorsberg comporte une autre inscription primitive (~200), incluant probablement le théonyme Ull.

Les pierres runiques scandinaves commencent à illustrer la transition vers le Futhark récent dès le VIe siècle, avec des éléments de transition tels que les pierres de Björketorp ou de Stentoften. Au début du IXe siècle, les deux versions du Futhark étaient connues et employées, comme on peut le voir sur la pierre de Rök.

La plus longue inscription connue en vieux Futhark, qui est aussi lune des plus récente, comporte environ 200 caractères et se situe sur la pierre dEggja (début du VIIIe siècle), et contient peut-être une strophe de poésie norroise.

Lastragale de Caistor-by-Norwich contient linscription raihan, « cerf », la plus vieille des îles britanniques : elle date denviron 400, soit la toute fin de la Grande-Bretagne romaine, préfigurant les changements qui mèneront au Futhorc.

Inscriptions continentales

Les plus anciennes inscriptions (avant 500) découvertes sur le continent sont divisées en deux groupes : dune part la région des rives de la mer du Nord et lAllemagne du nord (dont une partie des Pays-Bas), plus la zone de peuplement des Saxons et des Frisons, et dautre part un ensemble de découvertes dispersées, des rives de lOder au sud-est de la Pologne, jusquaux Carpates (anneau de Pietroassa), associée aux tribus germaniques orientales. Ce dernier groupe disparu au cours du Ve siècle, à lépoque du contact des Goths avec lempire romain et de leur conversion au christianisme.

Durant cette période reculée il ny avait pas de tradition runique germanique occidentale spécifique. Ceci change vers le début du VIe siècle, et sur une période denviron un siècle (~520 - ~620) une « province runique » alamanne émerge, avec des artéfacts tels que des fibules, des fragments darmes et des boucles de ceinture. Comme dans le cas germanique oriental, lusage des runes disparaît avec lévangélisation, au cours du VIIe siècle dans le cas des Alamans.

Distribution

Il y a environ 350 inscriptions connues en vieux Futhark[10]. Lüthi (2004:321) en dénombre approximativement 81 dans le sud (Allemagne, Autriche, Suisse) et 267 en Scandinavie. Les nombre précis sont sujets à débat du fait de soupçons de contrefaçon et dinscriptions douteuses (confusion entre runes, rayures accidentelles, simples ornements ou lettres latines). 133 inscriptions scandinaves sont situées sur des bractéates (contre deux au sud), 65 sur des pierres runiques (aucune dans le sud). Les inscriptions de la région sud se trouvent essentiellement sur des fibules (43, contre 15 en Scandinavie). Les pierres runiques scandinaves appartiennent à la période tardive du vieux Futhark ; elles ne font quinitier lexplosion du nombre de pierres médiévales en Futhark récent (environ 6 000 exemples).

Les inscriptions en vieux Futhark étaient rares, ce qui sexplique par un très faible nombre de lettrés au regard de la population totale, et ce, quelle que soit lépoque. Cela laisse penser que la connaissance des runes était un secret jalousement gardé, du moins durant la période de migration. Sur les 336 lances retrouvées à Illerup Ådal, seulement deux portaient des inscriptions. En Alemannie, la proportion est similaire : 170 tombes par inscription[11].

Les estimations du nombre total dinscriptions sont basées sur l’« estimation runologique minimale » qui est de 40 000 (dix individus gravant dix inscriptions par an, pendant quatre siècles), le nombre réel étant probablement bien plus élevé. Les (environ) 80 inscriptions connues de la région sud sont issues de 100 000 tombes connues. En supposant un total de 50 000 000 tombes (daprès les densités de population estimées), on peut imaginer quil existe en tout 40 000 inscriptions, rien quen Europe mérovingienne, et peut-être 400 000 toutes régions confondues (ainsi 0,1 % des inscriptions nous seraient parvenues). Fischer (2004:281) estime quil y aurait eu plusieurs centaines de lettrés actifs durant cette période, avec un pic à 1 600 durant le « boom runique » alaman du VIe siècle.

Liste dinscriptions[12]

  • Scandinavie
    • Période I (150 - 550)
      • Inscriptions de Vimose (en) (6 objets, 160 - 300)
      • Fer de lance du Gotland (~ 180)
      • Fer de lance d'Øvre Stabu (~ 180)
      • Inscriptions d'Illerup (9 objets)
      • Cornes d'or de Gallehus (en) (~ 400)
      • Pierre d'Einang (en) (~ 400)
      • Pierre de Kylver (en) (~ 400)
      • Pierre de (en) (400 - 450)
      • Pierre de Kalleby (en) (Ve siècle)
      • Pierre de Möjbro (en) (400 - 550)
      • Pierre de Järsberg (en) (500 - 550)
      • Seeland-II-C (en) (~ 500)
      • Bractéate de Vadstena (en)
      • Bractéates de Tjurkö (en)
    • Période II (550 - 700)
      • Pierre de Skåäng (en) (VIe siècle ?)
      • Pierre de Björketorp (en)
      • Pierre de Gummarp (en)
      • Pierre d'Istaby (en)
      • Pierre de Stentoften (en)
  • Europe sud-orientale (200 - 550) (environ 4 inscriptions)
    • Inscriptions runiques gotiques (en) (200 - 350)
  • Inscriptions continentales (surtout Allemagne ; 200 - 700: 50 lisibles, 15 illisibles (39 broches, 11 morceaux darmes, 4 boucles de ceinture, 3 extrémités de sangle, 8 autres)
  • Angleterre et Frise (300 - 700: 44, voir Futhorc

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu dune traduction de larticle de Wikipédia en anglais intitulé « Elder Futhark ».
  1. (sv) Forskning om runor och runstenar, article de Mats Vänehem sur le site du Stockholm Läns Museum.
  2. (en) (de) J. Gippert, The Development of Old Germanic Alphabets
  3. Odenstedt (1990:160ff.)
  4. peut-être une variante de b daprès Looijenga (1997)
  5. Westergaard (1981) en voit une occurrence dans 34 Vimose et 23 Letcani, conclusion rejetée par Odenstedt (1990:118)
  6. Moltke (1976:54): "the year 0±100"
  7. Askeberg 1944:77, c.f. Odenstedt 1990:168
  8. (en) R. I. Page, Runes, The British Museum Press, 2005 (ISBN 0-7141-8065-3), p. 8, 15, 16 
  9. Ilkjær (1996a:74) in Looijenga (2003:78)
  10. Fischer (2004:281)
  11. Lüthi (2004:323)
  12. Daprès Looijenga (1997), Lüthi (2004)

Voir aussi

Bibliographie

  • (da) Anders Bæksted, Målruner og troldruner, Copenhague, 1952, 366 p. 
  • (en) Svante Fischer, Alemannien und der Norden, vol43, De Gruyter, Berlin, New York, 2004 (ISBN 3110178915), « Alemannia and the NorthEarly Runic Contexts Apart (400800) », p. 266 - 317 
  • (da) Jørgen Ilkjær, Frisian Runes and Neighbouring Traditions, 1996, « Runeindskrifter fra mosefund i Danmark - kontekst og oprindelse » 
  • (en) Jantina Helena Looijenga, Runes around the North Sea and on the Continent AD 150-700 : texts & contexts, Rijksuniversiteit Groningen, Groningen, 27 novembre 1997, 232 p. (ISBN 90-6781-014-2) 
  • (en) Tineke Looijenga, Texts & contexts of the oldest Runic inscriptions, vol4, Brill, Leiden, 2003, 383 p. (ISBN 9004123962) 
  • (de) Katrin Lüthi, Alemannien und der Norden, vol43, De Gruyter, Berlin, New York, 2004 (ISBN 3110178915), « Von Þruþhild und Hariso: Alemannische und ältere skandinavische Runenkultur im Vergleich », p. 318 - 339 
  • (de) Max Martin, Alemannien und der Norden, vol43, De Gruyter, Berlin, New York, 2004 (ISBN 3110178915), « Kontinentalgermanische Runeninschriften und "alamannische Runenprovinz" », p. 165 - 212 
  • (en) Bengt Odenstedt, On the origin and early history of the runic script : Typology and graphic variation in the older futhark, vol59, Gustav Adolfs akademien, Uppsala, 1990, 181 p. (ISBN 9185352209) 
  • (de) Helmut Rix, Vergleichende germanische Philologie und Skandinavistik, Festschrift für Otmar Werner : Festschrift für Otmar Werner, Max Niemeyer Verlag, Tübingen, 1997, 310 p. (ISBN 3484730315), « Germanische Runen und venetische Phonetik », p. 231 - 248 
  • (en) Orrin W. Robinson, Old English and its Closest Relatives: A Survey of the Earliest Germanic Languages, Stanford University Press, 1992 (ISBN 0-8047-1454-1) 

Articles connexes

Liens externes

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Runes Voir aussi : Poèmes runiques · Pierres runiques · Runologie · Divination des runes vde
Vieux Fuþark : · ·          
Fuþorc : o c ȝ · eo x · œ   a æ y ea
Fuþark récent : ą     · a       ·         ʀ        
Translittération : f u þ a r k g w · h n i j ï p z s · t b e m l ŋ d o
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