La Chapelle-Huon

La Chapelle-Huon
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47° 51′ 22″ N 0° 44′ 25″ E / 47.856, 0.7403

La Chapelle-Huon
Image illustrative de l'article La Chapelle-Huon
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Sarthe
Arrondissement Mamers
Canton Saint-Calais
Code commune 72064
Code postal 72310
Maire
Mandat en cours
Marie-Jeane Meinser
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Calaisien
Démographie
Population 529 hab. (2008)
Densité 28 hab./km²
Gentilé Capellhuonnais
Géographie
Coordonnées 47° 51′ 22″ Nord
       0° 44′ 25″ Est
/ 47.856, 0.7403
Altitudes mini. 67 m — maxi. 156 m
Superficie 18,65 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

La Chapelle-Huon (du latin Capella Hugonis) doit son nom à l’un de ses anciens seigneurs, nommé Hugo. Son nom apparaît pour la première fois en 1233 sous l’appellation Parrochia de Capella Hugonis[1]. Ses habitants sont appelés les Capellhuonnais et les Capellhuonnaises. Elle est située à 7,5 km de Saint-Calais et 44 km du Mans, et dépendait autrefois du doyenné de Saint-Calais, de l’archidiaconé de Montfort, et du diocèse du Mans[2]. Elle relève du département de la Sarthe, qui constitue depuis 1790 la partie orientale de l’ancienne province du Maine.

Sommaire

Géographie

Craie de tuffeau

La commune de la Chapelle-Huon est arrosée au sud-sud-est par la Braye. L’Anille la traverse du nord au sud en passant peu loin à l’est du bourg. Le ruisseau d’Hédonne, plus communément appelée ruisseau de Redonne[2], prend sa source en contrebas de la Fontaine du Frêne, coupe la commune d’ouest en est, et se jette dans l’Anille. En amont de la Tannerie, il est localement désigné sous le nom de ruisseau de la Tannerie. La Chapelle-Huon comprend deux étangs principaux, relevant anciennement des fermes de la Chapelle et de la Petite Béchuère.

La Chapelle-Huon relève du Plateau calaisien, qui forme au sud-ouest du département de la Sarthe une masse continue, divisée au sud, du côté du Loir, en une série de compartiments séparés par les vallées des affluents du Loir qui s’y engouffrent profondément. Tel est le cas de l’Anille. Les coteaux bordant ces vallées sont en craie de tuffeau du Turonien (Crétacé supérieur, ère secondaire)[3]. La carrière de tuffeau relevant du champ du Pâtis est notée en 1844[4]. Les surfaces boisées semblent relativement récentes dans la mesure où l’inventaire de 1844 ne les mentionne pas, tandis que le bois des Merceries (autrefois nommé Merleries et aujourd’hui rattaché à Bessé-sur-Braye) est bien noté[4].

La commune est bornée au nord par Saint-Gervais-de-Vic, à l’est par les communes de Loir-et-Cher de Savigny-sur-Braye, Cellé et Bonneveau, au sud par Bessé-sur-Braye, et à l’ouest par Vancé et Cogners. De forme ovoïde, elle s’étend du sud-sud-ouest au nord-ouest. Le bourg forme plusieurs petites rues au nord de l’église, et un rang de maisons à l’ouest.

Histoire rurale

Origine

Chapelle-Huon - Vue ensemble avec église.jpg

Les vestiges architecturaux les plus anciens remontent au XIIe siècle, avec la nef de l’église Saint-André. Il faut néanmoins considérer que la Chapelle-Huon a précédemment évolué conjointement aux pays de la Braye, d’une part, et à la ville de Saint-Calais, d’autre part. Les limites de l’ancienne province du Maine correspondaient en effet à peu près à la confédération des Aulerques Cénomans et des Aulerques Diablintes, peuplades gauloises[5]. Des vestiges de peuplement celtique ont ainsi été trouvés sur la commune mitoyenne de Cogners, dans la vallée du Tusson (1844). Des vestiges de voies romaines ont également été dégagés à Bessé, devenu Bessé-sur-Braye en 1891[6]. Si les sols étaient de qualité moyenne pour l’agriculture, la région demeurait autrefois giboyeuse et poissonneuse[7] Mais le développement de la Chapelle-Huon tient vraisemblablement d’abord à celui de Saint-Calais, chef-lieu de canton. Ce fut sur les bords de l’Anille et à l’extrémité de la forêt du Perche, sur le territoire labricin, que dans la première moitié du VIe siècle, sous l’épiscopat de saint Innocent, un cénobite nommé Karilef, et depuis Saint-Calais, vint s’établir. Il bâtit un monastère sur les débris de la villa abandonnée du seigneur gallo-romain Gaianus[5], auquel on donna le nom de cette rivière, sous l’appellation abbaye d’Anisole[2].

La Chapelle-Huon demeurera jusqu’en 1609, date de création du marquisat de Courtanvaux, rattachée à diverses seigneuries. Étienne de Mangé fut seigneur de Posay, de la Barre et de la Chapelle-Huon au début du XVe siècle. Dans l’aveu de la châtellenie de Saint-Calais, rendu le 4 octobre 1465 par Jean de Bueil, seigneur de Saint-Calais à Jean de Bourbon, comte de Vendôme, on lit : « Maître Jacques Berziau (…) par raison de ses métairies et appartenances de la Marière, de la Pasturière, du bordage de Feumusson, et du fief de Redonne (…) »[8]. Jacques Berziau était époux de Jeanne de Villiers, fille de Guillaume de Villiers, seigneur des Mésangères à Saint-Gervais, et de Jeanne Tiercelin. Les familles Tiercelin et de Villiers ont de fait occupé un rang distingué dans la noblesse du Maine durant les XVe et XVIe siècles[8]. Les Tiercelin possédaient notamment les châteaux des Mésangères mais aussi de la Béchuère (rattaché au fief de Beshuères). On y voit leurs armes deux fois reproduites aux voûtes de la chapelle gothique (d’argent à deux tierces d’azur passées en sautoir, accompagnées de quatre merlettes de sable).

La seigneurie de Courtanvaux appartiendra en outre au fils de Jacques de Berziau, prénommé Jean, qui décédera sans enfants. Sa sœur Jeanne héritera de la seigneurie et la transmettra à son mari Antoine de Souvré. Des lettres patentes, registrées le 14 février 1609, signées de Henri IV, donnent les raisons du choix royal de Gilles de Souvré (dont un portrait est visible dans l’un des salons du Château de Courtanvaux) comme gouverneur de la personne de Monseigneur le Dauphin (futur Louis XIII, né en 1601)[9]. D’autres lettres patentes, datées du 19 août 1609, également signées de Henri IV, déclarent le vouloir marquis. Les châtellenies de Bonneveau et Vancé, les seigneuries de Bessé, Courtanvaux, La Chapelle-Huon, Saint-Gervais-de-Vic, furent érigées en marquisat relevant de Vendôme par lettre de mars 1609, en faveur de Gilles de Souvré, maréchal de France[10],[5].

La seigneurie de paroisse était dès lors annexée à celle de Courtanvaux. Le châtelain et l’abbé de Saint-Calais y possédaient différents fiefs ; le premier une partie des bois de la Turpinière, l’abbé le pré du Mouton, et plusieurs autres, plus « quarante sous de rente sur les terres de Redonne, acquis de Geoffroy Esperviet et de sa mère, assis sur la borde au Fève et sur les terres près du pont de Redonne, au fief de Monterreu ».

Économie rurale

Au XIXe siècle, la Chapelle-Huon comptait douze fermes principales, trente bordages, et un grand nombre de petites tenues réunies par petits hameaux, au nombre d’une vingtaine[2]. On y dénombrait en 1842 un total de quarante charrues, dont seulement vingt-six d’entre elles relevaient chacune d’une ferme, les autres étant réparties[2].

Le Moulin Guillaume est devenu une petite filature

En 1833, la Sarthe comptait 783 moulins à blé, sept à foulon (pour le foulage des étoffes), trente-sept à tan, huit à vent, soit un total de 85 moulins[10]. La commune de la Chapelle-Huon disposait quant à elle de moulins à blé situés sur la Braye (moulin du Pont aux Prêtres), sur l’Anille (moulin Guillaume), et sur l’Hédonne (moulins de la Pénière et de l’Étang). Mais si le moulin Guillaume emploie effectivement des meuniers au cours du XVIIe siècle (tel René Branchiu en 1654[4], il deviendra par la suite une petite filature, terme selon lequel il apparaît désigné en 1860[4]. Les ruines d’un ancien moulin, non mentionné par Pesche en 1842[2] mais encore visibles aujourd’hui, bordent également la Redonne, au nord de la Borde. La Tannerie était vraisemblablement également équipée d’un moulin. Au demeurant, les tanneries étaient fréquentes dans la Sarthe puisqu’elles étaient au nombre de 59 en 1844.

Ancienne cave creusée dans le tuffeau

L’agriculture est longtemps restée l’activité économique principale de la Chapelle-Huon. Comme dans le reste du Maine, on y cultivait en majeure partie le froment, l’orge, le méteil et la mélarde. Les cultures secondaires étaient le trèfle, le chanvre, les pommes de terre, la vigne et les pommiers à cidre[2]. Des vignes s’étendaient sur les coteaux surplombant l’Étang de la Chapelle. Le lieu-dit Coteaux des Vignes, au nord de la Chapelle-Huon, est mentionné au début du XIXe siècle (Diard et Guéranger, 1852). La Chapelle-Huon compte des vignerons au XVIIe siècle : en 1631, Pierre Fouqué, habitant au lieu-dit de l’Huilerie, près du bourg, est désigné comme tel[4]. Les marchés fréquentés les plus proches étaient (et restent aujourd’hui) ceux de Bessé-sur-Braye et Saint-Calais.

Un certain nombre de métiers étaient employés au début du XIXe siècle pour la confection de toiles de coton, dites siamoises, envoyées à la fabrique de Bessé. Tout fabricant de toiles devait obligatoirement porter celles-ci au bureau de marque le plus proche afin qu’elles soient aunées, visitées et marquées avant que d’être commercialisées. En 1746, on comptait 45 fabricants de toile à Bessé, mais plus d’une soixantaine se répartissaient dans les communes voisines[9]. En 1753, par ordonnance, un bureau de marque était établi à Saint-Calais. Cependant, ces toiles restaient également présentées dans la halle de Bessé, dès neuf heures du matin, tous les mardis, afin que les gardes jurés pussent les visiter et marquer, le marché aux toiles n’étant ouvert qu’à onze heures[9]. Cette halle appartenant au marquisat était située au nord du Petit Collège, en haut de la rue de la Fontaine.

La prairie de la Fosse et de la Braye, surnommée la prée, était soumise à la vaine pâture après la fenaison. Il s’agit d’un usage ancien. Le maire, M. Frin, insiste sur ce point en écrivant au sous-préfet de Saint-Calais le 10 juillet 1889 : « Il est vrai que la prairie de la Braye n’appartient pas à la commune, mais tous les habitants ont le droit d’y faire paître leurs bestiaux dès que les foins sont enlevés. Le droit de parcours existe dans la prairie de Braye depuis un temps immémorial »[4]. La réglementation en est rappelée par délibération du conseil municipal du 10 novembre 1939 : les propriétaires devront se présenter à la mairie de la commune pour y prendre un numéro d’ordre et déclarer la quantité d’animaux qu’ils y amènent ; les animaux trouvés sans numéro seront mis en fourrière au compte des propriétaires ; la marque sera faite au fer, à l’épaule ou au cou. En 1930, le conseil municipal, « en raison des pluies continuelles occasionnant le retard de la deuxième coupe de foin », décidera de reporter l’ouverture au 8 septembre jusqu’au 15 octobre. Cette décision entraînera de nombreuses protestations[4].

Équipements publics

L’organisation du premier réseau téléphonique de la commune date de 1900. Le projet d’électrification communale remonte quant à lui à 1930, son financement s’appuyant sur une participation de vingt francs par habitant. Le 2 juillet 1930, M. Mulot, maire, donne alors lecture en assemblée municipale de la circulaire du 16 janvier 1930, relativement au projet d’électrification de la commune. Le 10 juillet 1931, l’office départemental d’électrification rurale propose une extension vers l’habitation de M. Gautier, charron, les quartiers de la gare, et la Couarde. Le 20 avril 1932, la mairie accuse réception provisoire des lignes 5 500 volts et basse tension, la ligne 30 000 volts étant mise en service le 4 juin de la même année[11]. Le réseau est d’abord étendu en 1933 vers la Coulonnière, Gombut, le Moulin de l’Étang, et la Chevallerie, et devient complet en 1948 avec la création du poste d’écarts de la Nocelière et celui de la Chèvrie.

Principaux événements historiques

Période du XVIe au XVIIe

Le XVIe siècle enfanta les guerres de religion. Les Calvinistes s’emparèrent de la ville du Mans en 1562, et se livrèrent durant trois mois au pillage, donnant lieu à de terribles représailles de la part des catholiques[5]. Durant l’épisode 1562-1563, la commune de Bessé et ses environs semblent avoir été épargnés, alors que des massacres ont eu lieu à Saint-Calais[2].

Tel n’est pas le cas des troubles inscrits dans le sillage de la Révolution. M. François Bonhomme, vicaire de la Chapelle-Huon, âgé de 53 ans, est déporté en 1792, en même temps que 146 confesseurs de la Sarthe, qui embarquèrent à Nantes pour l’Espagne (Lochet, 1845). Durant la guerre de Vendée, les Vendéens s’emparent du Mans le 10 décembre 1793 sous la conduite de Henri de La Rochejaquelein[5]. Quelques volontaires de Bessé partent assister les habitants d’Angers, assiégés par les Vendéens. Sans doute en est-il de même à la Chapelle-Huon. L’ensemble de la campagne besséenne et de ses environs est désarmée afin de constituer une réserve d’armes. Pour soutenir ces armées, Bessé est mis à contribution de seize citoyens tirés au sort. Là encore, il est probable que des citoyens de la Chapelle-Huon aient également gonflé les rangs de ces troupes.

Les bois et forêts serviront parfois de cache pour les excursions vendéennes. Une quarantaine d’entre eux pénétreront ainsi à Vancé où ils se livreront à deux exécutions capitales avant de se replier dans les bois de la Chénuère[9]. Ils bénéficieront de soutiens locaux, les soupçons pesant d’une part sur François de Mainville, ex-seigneur de la Chapelle-Gaugain, et d’autre part sur Louis Alexandre Musset, marquis de Cogners et oncle du poète[9].

Guerre de 1870

Durant la guerre de 1870, le Maine est envahi à plusieurs reprises. Les troupes prussiennes ont, depuis Vendôme, tenté de rejoindre Le Mans. La Deuxième Armée de la Loire est en déroute. Le 16e corps de la Deuxième Armée de la Loire s’étendra de Saint-Gervais à gauche à Bessé à droite, son centre à hauteur de La Chapelle-Huon. Les troupes sont aux ordres du général Barry (Chanzy, 1873). Le 29 décembre, la brigade Baille se trouve à La Chapelle-Huon, se portant sur Fortan dans la matinée du 30[12]. Pendant ce temps, le reste des troupes de Barry garde le Loir vers La Chartre (Palat, 1895). Les troupes prussiennes atteindront La Chapelle-Gaugain et Vancé en janvier 1871 où l’office du 3 ° régiment de marche les arrêtera. Elles franchiront le Tusson au matin du lendemain, malgré la résistance du 2 ° régiment de dragons tenant Montreuil-le-Henri et Saint-Georges-de-la-Couée. Les batteries d’artillerie prussiennes postées sur les hauteurs de Vancé défendant le pont situé au bas de la côte feront de nombreuses victimes dans chaque camp. Une garnison prussienne étant installée à Saint-Calais, les communes, dont La Chapelle-Huon, sont mises à contribution[9].

Le 7 janvier, Savigny ayant été abandonnée, les éclaireurs algériens (note : le décret du 18 octobre 1870 crée un corps d’éclaireurs algériens destinés à opérer en France ; chacun des trois régiments des trois régiments de spahis dut ainsi fournir un escadron de 250 sabres) sont laissés dans ce bourg pour couvrir l’arrière-garde. La nuit même, un vif combat oppose les éclaireurs à l’armée prussienne à l’entrée du pont de Braye. Le 8 janvier, les éclaireurs surveillent la route Savigny – Bessé – Vancé. Au moment où ils atteignent Vancé, des escadrons de cavalerie cuirassée cherchent à y pénétrer par la route de Bessé. Leur avant-garde atteignait le village quand ils furent vigoureusement chargés par les spahis algériens et repoussés, ce qui permit au 3e cuirassé cantonné à Vancé de se retirer. Le 12 janvier, Frédéric-Charles, à la tête d’une armée de 120 000 hommes, prend la ville du Mans au terme de trois jours de combat.

Les conflits armés du XXe siècle

Les générations suivantes se souviendront de cette période, lors de la revanche. Vingt-sept hommes de La Chapelle-Huon tomberont au front durant la Première Guerre mondiale. Durant la Seconde Guerre mondiale, le régime de Vichy déporte trois résistants. Robert Poupin (1901-1945), instituteur, arrêté par la Gestapo, est déporté au camp de concentration de Gusen, où il décède. Ernest Miallaret, déporté à Mauthausen, y décède le 6 novembre 1944. Henri Menant, déporté à Buchenwald, y décède en mai 1944. Le 31 octobre 1942, dix Tsiganes provenant de La Chapelle-Huon sont internés au camp de Montreuil-Bellay.

Catastrophes naturelles et épidémies

En 1484, une épidémie de peste sévit durant quatre mois dans l’ensemble du Maine, et se renouvelle l’année suivante[2].

De 1520 à 1530, les intempéries compromettent la production agricole, et entraînent une disette qui emportera un tiers des habitants du Maine[2].

En 1711, un séisme d’intensité VII fut ressenti dans la zone de Montoire et de Vendôme ; il est vraisemblable qu’il ait été également fortement perçu sur la commune[3].

En 1784, les terres et les eaux sont gelées pendant soixante-neuf jours, au point que les glaces charriées par la Braye font s’écrouler les deux arches principales du pont Saint-Gilles (ancien pont Rouge), à Bessé[13]

Au mois de juin de l’année 1797, la grêle s’abat sur les récoltes. Le gouvernement enverra une indemnité représentant la moitié de la perte évaluée[9].

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
(avant 2001) mars 2008 André Diaz    
mars 2008 en cours Marie-Jeane Meinser SE Employée de maison
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Pesche mentionne en 1842 l’existence de 201 feux, comprenant 465 individus du sexe masculin, et 489 du sexe féminin, soit un total de 954 personnes, dont 301 dans le bourg. De 1803 à 812, il y eut 59 mariages, 202 naissances et 82 décès ; de 813 à 822, on enregistra 78 mariages, 253 naissances et 69 décès[2]. La commune comptait 763 habitants en 1986. Bouton reporte les données suivantes : 176 feux en 1688, 140 feux en 1713, 146 feux (593 habitants) en 1761-64, 830 habitants en 1806, 902 habitants en 1821, 937 habitants en 1831, 933 habitants en 1846, et 985 habitants en 1854[10]. Cette poussée démographique au cours de la première moitié du XIXe justifiera notamment le transfert du cimetière en 1826[4], et la création d’une tribune en 1853 en l’église Saint-André. A la vérité, un déclin s’amorce alors avec un exode rural qui ne cesse d’inquiéter les autorités préfectorales. En 1880, la Chapelle-Huon ne compte plus que 771 âmes.

Évolution démographique
Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 680 771 905 902 937 995 985 933 857
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 842 836 800 764 771 763 736 778 726
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 701 662 672 594 579 635 593 556 558
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 - -
Population 563 511 503 458 537 591 529 - -
Notes, sources, ... Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes.
(Sources : EHESS[14] et Insee[15])

Économie

Lieux et monuments

Église Saint-André

Origine

L’église est dédiée à Saint-André. Elle est inscrite à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques, par arrêté du 6 janvier 1906. De style roman, elle a été construite en trois étapes, du XIIe au XVIIe siècles. La cure était autrefois à la présentation de l’évêque diocésain, par l’acquisition que l’évêque Geoffroy-d’Assé, qui siégea au Mans de 1274 à 1277, fit de ce patronage. Les seigneurs châtelains de Saint-Calais prétendaient être fondateurs de l’église et bienfaiteurs de la cure de cette paroisse, d’après ce passage de l’aveu rendu pour cette châtellenie, le 21 octobre 1465, par Jean de Bueil, chevalier, comte de Sancerre, seigneur de Saint-Calais, à Jean de Bourbon, évêque de Saint-Calais[2].

Par arrêté du 11 septembre 1807, l’acquisition de l’église a été portée à échéance. Joseph Blot avait en effet obtenu contrat d’acquisition de l’église paroissiale le 6 thermidor de l’an 4, et fut enjoint à restituer l’église à la fabrique[4].

Architecture et décor

La nef a été couverte d'une fausse voûte en lattis dès le XIIe siècle

L’église est un édifice composite réunissant une nef, un chœur, et une chapelle au sud, actuellement transformée en sacristie. L’édifice primitif correspond à la nef actuelle, remontant vraisemblablement au XIIe siècle[16]. L’église a ensuite été agrandie par la construction d’un chœur, renforcé de contreforts en pierres de taille. Une troisième campagne de travaux a vu la modification des percements de la nef[16]. Cette église présente des ouvertures ceintrées, celle de la porte occidentale ayant été reconstruite en style moderne au début du XIXe[2]. La façade ouest avait été préalablement reconstruite à la fin du XVIIIe siècle[16].

Le chœur de l'église Saint-André est marqué par la présence d'un retable daté de 1619

Les trois fenêtres au sud, de même que les cinq au nord, toutes étroites, ont été murées. Les murs et les piliers extérieurs ont été le support de réparations en 1935, les travaux ayant été assurés par MM. Buche et Grammont, entrepeneurs de maçonnerie de Saint-Calais[17].

Dès le XIIe, la nef été couverte d’une fausse voûte en lattis de bois accroché à la charpente portant la ferme. On y distingue les traces d’une litre surmontée de pierres destinées à porter les armoiries seigneuriales[5]. Le chœur est couvert par une voûte en berceau brisé s’achevant à l’est de l’édifice par une abside en « cul de four », percée de fenêtres simples. Il a été sans doute plusieurs fois modifié[16]. Une tribune a été construite en 1853 au-dessus de l’entrée pour assurer le placement des enfants assistant aux offices. Un orage de grêle avait endommagé les vitraux en août 1931. Les verrières actuelles ont été créées par les ateliers Avice pour la rénovation de l’édifice de 1999 à 2001[18].

Le retable du maître-autel date de 1619 (plâtre et stuc) et est dédié à saint André, crucifié sur une croix en X. Il fut érigé aux frais de Natalis Menant, curé de cette paroisse[5] et prédécesseur de René Dubois. L’inscription Ecclesiae rector dono dedit témoigne de ce don[19]. L’autel latéral de gauche est dédié à saint Sébastien (1673), partiellement masqué par une statue représentant semble-t-il sainte Thérèse de Lisieux. L’autel de droite, daté du milieu du XVIIe, est dédié à la Vierge Marie[16].

Chapelle

Fresque murale

La chapelle, datée du XVIIe siècle, communiquait avec l’église par une arcade maintenant occultée par une cloison de bois. Elle est de plan carré, couverte par une voûte octopartite à clé pendante retombant sur des culots historiés (angelots). L’autel, en pierre de taille de tuffeau, est un ouvrage de qualité. Une statue représentant saint Sébastien a subi des repeints malheureux et a été mutilée, les flèches ayant été retirées[16]. Une peinture murale a été dégagée lors des récents travaux de restauration. Elle représente une scène de bénédiction par un évêque, avec une bulle partiellement effacée, dont on devine cependant le texte : « sancte… orbis ». La porte à l’ouest de la sacristie est décorée extérieurement d’un fronton porté par deux pilastres ornés d’angelots. Elle peut avoir été armoriée, mais les parties sculptées sont très dégradées[16].

Clocher

Un campanile a été aménagé en 2001, en remplacement du clocher démoli en 1903

Le 9 février 1647 se déroule le baptême d’une cloche nommée Marie « par noble homme Gasselin, bailli (officier d’épée ou de robe qui rendait la justice au nom d’un seigneur) au marquisat de Courtenvaux, et par Marie Lemercier, épouse de René Gasselin, écuyer sieur de La Massuère » (Lochet, 1845).

La cloche, fondue par Husson et Collin, fut bénite en 1821 par Joseph François Join, curé de La Chapelle-Huon, et nommée cette fois Élisabeth Françoise par Élisabeth Pierre comte de Montesquiou Fenzennac. Une ordonnance du Roi de 1822 autorise La Chapelle-Huon à s’imposer extraordinairement pour payer le prix de la refonte préalable de cette cloche[4]. Il est dès lors vraisemblable que la cloche précédente nommée Marie ait été fondue, peut-être même avec le plomb des cercueils, pour la fabrication des balles durant la guerre de Vendée, comme cela a été le cas avec les cloches de l’église de Bessé, et celle de la chapelle Sainte-Lorette à Courtanvaux[9].

Le clocher, fortement incliné par suite de la rupture des poutres sur lesquelles il était établi, et menaçant de tomber sur l’église, a dû être démoli en 1903[20]. Le 2 août 1903, le préfet autorise une réunion extraordinaire du conseil de fabrique pour délibérer sur les pans en devis de l’architecte pour la démolition du clocher[4]. La démolition du clocher est actée en séance du conseil municipal du 13 décembre 1903[4]. Le clocher est remplacé par un beffroi de planches appuyé sur le mur à l’ouest de la sacristie. À l’emplacement de l’ancien clocher, un campanile recouvert d’essentes de châtaigniers a été aménagé en 2001.

Cimetière

L'ancienne porte des morts est encore visible

Le cimetière entourait autrefois l’église, principalement au sud[2] ; l’église communiquait avec le cimetière par la porte des morts aménagée sur sa façade au nord. Lors de son déplacement en 1826, on a décaissé le terrain pour le mettre au niveau de la route à environ deux mètres de la façade nord, un mur de soutènement retenant les terres.

En 1814, un formulaire d’état des lieux consacrés aux inhumations dans la commune de La Chapelle-Huon est rempli par le maire M. Lucas[21] qui, alors que la commune est en pleine extension démographique, est favorable au déplacement du cimetière[4]. Le nouvel emplacement du cimetière est établi par ordonnance royale du 26 avril 1826, après acquisition d’un terrain auprès de Mme Couturier.

Le 28 juin 1939, une autre parcelle est acquise auprès de M. Georges Lebouc, propriétaire de la Vallée, pour agrandir le nouveau cimetière[4]. Y. Millon, du Laboratoire de Géologie de la Faculté des Sciences de Rennes, y avait donné un rapport favorable daté du 6 juillet 1937, mentionnant que les habitations les plus proches, les Forges, étaient éloignées de 200 m de ladite parcelle[22]. Le projet est ajourné en raison de la Seconde Guerre mondiale. L’agrandissement ne sera effectif qu’en 1947[23].

Anciens châteaux et bâtisses historiques

Le manoir de la Béchuère était rattaché à la Chapelle-Huon jusque vers 1830

L’ancien château de la Béchuère (anciennement nommée Beshière), autrefois rattaché à la commune jusque vers 1830 environ et situé sur la rive gauche de la Redonne, appartenait au milieu du XIXe siècle à M. Coulonge, négociant. Dès 1465, Jacques de Bierzeau possédait le fief de Redonne, auquel était annexée la seigneurie de paroisse de La Chapelle-Huon, mais ce fief ne possédait pas de manoir[8]. Celui-ci fut vraisemblablement construit à la fin du XVe siècle. En 1690, Jacques d’Oilenson, vivant, chevalier, marquis de Saint-Germain, était aussi « seigneur de la terre et seigneurie » de la Béchuère[8]. Ce manoir est composé de deux corps de logis en équerre, recouverts de vieilles tuiles (XVe-XVIe siècle), avec quatre tours en façade et sur la cour. Au sud du manoir, se dresse une chapelle gothique présentant une voûte nervurées à deux travées, et un chevet à trois pans.

Sur les lieux de l’ancien château de Villémont, détruit depuis longtemps, a été édifiée une maison de campagne appartenant autrefois à M. Javary-Duguesseau.

La Chevallerie était un ancien bénéfice de l’ordre de Malte.

La Chapelle-Huon possédait autrefois un prieuré, par la suite devenu une métairie nommée « le Tuffeau »[2]. Il est en effet mentionné que l’abbaye de la Trinité, sous l’épiscopat de Guy d’Étampes, au Mans, possédait onze prieurés, dont un à la Chapelle-Huon, dans la forêt de Gastines[24].

Presbytère

Sous la Révolution, le presbytère est mis en vente et acquis par M. Grison. En 1807, celui-ci détruit le mur du cimetière sur une quinzaine de mètres de longueur pour aménager une entrée charretière, et est alors enjoint par le maire de rebâtir le mur en l’état initial. La commune a acquiert le presbytère par décret du 2 juillet 1809, pour un prix d’achat de 5 000 francs[4]. Le 11 juin 1931, le conseil municipal demande l’autorisation d’aliéner ce bâtiment. L’adjudication est actée auprès de Louis Henri Guillaume[25] le 20 septembre 1931[26].

École

École de La Chapelle-Huon

La fondatrice de l’école de filles en 1850, Marguerite Moriceau, faisait la classe dans son logement personnel au 12 et 14 rue Henri Menant. Le 6 juin 1875, un premier vote établit l’emplacement de la maison d’école, dans un champ de M. Moriceau. Mais le choix définitif de l’emplacement sera fixé le 6 août 1882 pour la construction d’une école de garçons

Des réparations sont entreprises en 1889 à l’ancienne école de garçons affectée à l’usage d’école de filles.

En séance du conseil municipal du 7 mai 1893, de premiers travaux sont envisagés pour la construction d’une école de garçons[4].

Gare

Ancienne gare de La Chapelle-Huon
Pont enjambant l'Anille

En 1886, une voie indépendante est créée pour la ligne joignant Saint-Calais à Bessé-sur-Braye, celle-ci devenant tête de ligne. Un pont métallique est aménagé sur l’Anille, au sud du Moulin Guillaume. La navette circulant sur ce tronçon, dont La Chapelle-Huon et Saint-Gervais-de-Vic figurent comme étapes, sera surnommée « Poil de bique » en raison de nombreuses chèvres sur le parcours[9]. Bessé-sur-Braye et Saint-Calais sont dorénavant éloignés, respectivement, de seulement 6 et 22 min. Paris n’est plus très loin : en partant de Saint-Calais à neuf heures trente, les habitants de La Chapelle-Huon peuvent rejoindre Paris à quinze heures quarante cinq[9].

Autres établissements publics

Pesche mentionne dans la première moitié du XIXe plusieurs établissements publics : la mairie, sa succursale, un bureau de poste à lettres positionné à Saint-Calais, et un débit de tabac, qui présentait l’enseigne « Café croissant flamand »[2].

L’ordonnance du 23 août 1835 décrète d’utilité publique l’installation d’un bureau de poste dans la commune de La Chapelle-Huon[4]. En 1907, une boîte à lettres est installée à la gare. Deux ans plus tard, la commune rachète une maison à côté de la mairie pour l’établissement d’un bureau de poste. En 1972, le bureau de postes est supprimé et remplacé par une agence postale.

Une horloge publique est achetée le 18 novembre 1874.

Les affaires en justice étaient traitées au tribunal de Bessé. Jusqu’à la Révolution, il y était rendu des sentences contentieuses et litigieuses, mais aussi capitales et patibulaires. Deux exécutions se seraient ainsi déroulées sur la place publique de Bessé, consécutives aux condamnations prononcées par le bailli du marquisat de Courtanvau pour crimes d’homicide, dont un sur la personne d’un notaire royal de La Chapelle-Huon[9].

Monument au morts

En mémoire des soldats tués durant la Première Guerre mondiale, un monument aux morts fut construit par souscription auprès des habitants, par délibération du 24 avril 1921[23]. Les travaux ont été assurés par M. Brosse, maçon à La Chapelle-Huon. Il a été déplacé en 1965 pour être adossé au mur de soutènement au nord de l’église.

Personnalités liées

Si La Chapelle-Huon n’a pas de lien direct avec des célébrités de la littérature, elle n’y rattache pas moins son nom. Il est par exemple fait état d’une procuration de Joachim du Bellay, poète de la Pléiade, en vue de la résignation de la cure de La Chapelle-Huon, 1556, dans le cadre d’un échange de bénéfices (Cooper, 1997). La famille Ronsart apparaît quant à elle à plusieurs titres dans l’histoire de la commune. En effet, Gilles de Ronsart, écuyer d’écurie du roi, seigneur de Glatigny, petit manoir entre Savigny-sur-Braye et Bessé-sur-Braye, figure comme parrain à La Chapelle-Huon le 21 mars 1590. Françoise de Ronsart, qui épousa Messire Louis Legay, figura également en 1598 comme marraine à La Chapelle-Huon. Enfin, Isabelle et Samuel de Ronsart sont à leur tour marraine et parrain de La Chapelle-Huon de 1622 à 1630.

Activité et manifestations

Voir aussi

Notes et références

Altitudes, superficie : répertoire géographique des communes[27].
  1. Taverdet, G. (2003). Noms de lieux du Maine.
  2. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n, o et p Pesche J.R. (1974). Dictionnaire topographique, historique et statistique du département de la Sarthe. Le Mans, 1829-1842. Nouvelle édition. Editions du Palais Royale, Paris.
  3. a et b Musée de Vendôme
  4. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n, o, p et q Archives départementales. Séries O : cote 2 O64.
  5. a, b, c, d, e, f et g Charles R. (1880). Le guide illustré du touriste au Mans et dans la Sarthe. Les éditions du Bastion, 407 p.
  6. Le compte rendu de la réunion du conseil municipal du 9 août 1891 fait état de la demande du directeur général des Postes et Télégraphes, transmise par le sous-préfet de Saint-Calais, visant à éviter les confusions dans les correspondances postales et télégraphiques
  7. Le Paige (1777).
  8. a, b, c et d Mégret-Ducoudray (1862). Notes sur l’histoire féodale de Bessé. Bulletin de la société d’agriculture, sciences et arts, IIe série, tome VIII
  9. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j et k Méry J., Lallemand J. (1991). Bessé. Imprimerie Garillon, Vendôme, 88 p.
  10. a, b et c Bouton (1974). Le Maine : histoire économique et sociale, 3 tomes.
  11. Anonyme (2004). La fée électricité. Bulletin municipal de la Chapelle-Huon.
  12. Izarny-Gargas R. (1889). 38e régiment d'infanterie, historique des corps qui ont porté le numéro 38. Imprimeries Théolier & cie, 783 p.
  13. Méry J., Lallemand J. (1991). Bessé. op. cit.
  14. Source : Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale - La Chapelle-Huon », École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS). Consulté le 30 avril 2011
  15. Insee : historique des populations par commune depuis le recensement de 1962
  16. a, b, c, d, e, f et g Bâtiments de France (1995). La Chapelle-Huon. Église. Rapport d’expertise.
  17. Anonyme (1935). Extrait du registre des délibérations du conseil municipal. 2 septembre 1935.
  18. Anonyme (1996). L’église Saint-André de la Chapelle-Huon. Bulletin municipal de La Chapelle-Huon.
  19. Ménard, M. & Chenu, P. 1980. Une histoire des mentalités religieuses au XVIIe et XVIIe siècle. 467 p.
  20. L’architecte Jean Durand écrit dans son rapport : « La flèche placée un peu plus haute que le milieu du faîtage de l’église du côté du chœur incline fortement dans la direction du chœur et un peu du côté de la sacristie. La couverture en ardoise de la flèche est en très mauvais état. À l’intérieur de l’église, on constate le très mauvais état du lambris formant voûte, on remarque également des traces d’écoulement d’eau provenant de la toiture du pourtour des murs de l’édifice. La voûte de la chapelle servant de sacristie est aussi en très mauvais état (…) Il y a donc un intérêt majeur à ce que la flèche soit démolie »
  21. Le maire appose l’observation suivante : « Le cimetière est à peu près partagé par l’église, le côté au nord est le plus vaste et celui où on enterre presque toujours… La rue joint ses murs, et sur cette rue, plusieurs maisons qui peuvent être incommodées par les exhalaisons, et il est convenable qu’il soit transféré ailleurs »
  22. Millon, Y. (1937). Rapport hydrogéographique sur le projet d’agrandissement du cimetière de La Chapelle-Huon. Rennes, le 6 juillet 1937. Laboratoire de Géologie, Faculté des Sciences de Rennes.
  23. a et b Anonyme (1999). Cent ans de travaux. Bulletin municipal de La Chapelle-Huon.
  24. Piolin P. (1858). Histoire de l’Église du Mans. Le Mans, 185-1871, 6 volumes, 618 p.
  25. Une enchère a été portée par Monsieur Louis Henri Guillaume, propriétaire époux de Mme Henriette Groisil, demeurant au Marchais, né le 20 août 1871, a porté le prix à 24 950 francs ; selon l’usage « deux bougies ont été successivement allumées, ont brûlé et se sont éteintes, sans qu’aucune autre enchère ait été faite »
  26. Anonyme (1931). Adjudication par la commune de la Chapelle-Huon à Monsieur Guillaume. Mairie de la Chapelle-Huon, 20 septembre 1931.
  27. Site de l'IGN.

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