KolbaSha

KolbaSha
Tschann

Naissance 1976
Bourges
Nationalité Drapeau de France France
Activité(s) Plasticienne
Mouvement artistique World art
Influencé par Léonard de Vinci

KolbaSha ou Tschann est une plasticienne du World art, anglicisme qu'elle emprunte pour qualifier un art universel actuel. Née à Bourges, c'est après un voyage d'une année à Londres qu'elle s'installe à Paris, en 1997. Elle étudie la danse avec les sciences de l'art, en passant par la musique.

Opérant une transformation, à partir de 2007, KolbaSha signe ses œuvres par Tschann, fusion de la fin de son nom de famille et du début de son prénom. Elle est la descendante de la famille Latscha, fondeur dans l’arrondissement de Guebwiller, en Alsace. L'entreprise Latscha et Cie reçut la Médaille de Bronze à l’exposition universelle de 1867[1].

Sommaire

Biographie artistique

KolbaSha débute son œuvre à l'orée du XXIe siècle, avec le spécialiste du mouvement Dada Marc Dachy et l'écrivaine Martine Dassault pour qui elle est, tour à tour, protagoniste du Luna-Park et critique d'art contemporain, au French Touch Magazine.

Inscrite dans le nihilisme nietzschéen, elle proposait son engagement poétique dans une volonté de faire sens avec le dépassement du Bien et du Mal, comme de tout jugement.

Sa démarche artistique est liée, dès le début, à l'art Gutaï qu'elle compare à un talisman, puis au mouvement dada-ïste et prend sa source dans une expérimentation naturelle de l'immédiateté morale. Un film hybride (théâtre/cinéma) expérimental et poétique La Rosée, tourné en 2001, en constitue son ultime point d'orgue.

Conquérante dans une recherche de spiritualité, comme de neutralité, elle coopère, à partir de 2005, avec Carlos Ginzburg qui travaille depuis 1967 sur l'art conceptuel, l'art fractal et le chaos fractal[2]. Ils composent une œuvre protéiforme (photographie, sculpture, architecture, peinture) sur l'Arthéologie (Art conceptuel-Chaos fractal-Dieu), tout en incluant l'écologie politique, dont le travail de Pierre Restany laissé inachevé à sa mort.

Conception

Une œuvre qui se développe autour d'un mouvement naturel, intégrant la notion de Chaos Fractal, tout en développant un essor à l'art interreligieux.

Entre Ciel et Terre

Menée par un contexte d'expérimentation ouvert sur le progrès, l'œuvre explore et se perfectionne à chaque bataille, tout en tendant vers une spatialité de surface...

L'échelle de la réalité physique

A Londres, l'artiste construit son cadre pop, mais avant tout psychédélique. Des nombreuses idoles anglaises, elle ne garde que George Gordon Byron, Mary Shelley, William Shakespeare et des architectures, l'abbaye de Westminster, une beauté transcendantale en fer de lance, pour influence.

De retour dans son pays, l'artiste vit une période de recherche, d'étudiante en art et d'exploratrice de tous les codes sociaux, du magistrat au punk, du galeriste au squatteur. Dans ce bouillonnement chaotique, elle crée Moïse refermant Pandore, un pastel sur papier kraft,1998.

Tandis qu'un poste de critique d'art contemporain lui est proposé, ses études à peine terminées, elle écrit, de façon automatique, la pièce de théâtre/happening La Rosée, 2000, inspirée sur un modèle du prophète coranique et par les acteurs d'une pièce, montée dans un théâtre de quatre sous. Elle obtient que ces comédiens, pour qui des rôles ont été spécialement écrits, acceptent de jouer, avec d'autres, à la manière du Living Theatre, dans ce même théâtre de quatre sous.

Conséquemment à cette approche, elle réalise un film intégrant le happening, tout en projetant ses acteurs de théâtre dans un lieu naturel. De nombreuses années de montage, incluses dans un processus, suivront pour réaliser un long métrage, aux formes psychédéliques, s'interrogeant sur la possibilité de l'existence de Dieu où la liberté, pour sortir de la théâtralité, se développe avec fluidité et laisse à la nature du mouvement le soin d'apporter la réponse.

La fin d'un geste

Alors que Carlos Ginzburg lui propose de créer un portrait de "L'ange de la mort" (le docteur Mengele), pour l'une de ses créations de Chaos fractal, elle décide, avant, d'opérer une renaissance puis de transformer son nom en Tschann. Aussi, elle trouve un calligramme du Graal, au hasard de cette première œuvre, Der BlocK 23, 2005. La thématique de la religion s'impose d'elle-même. Cet art dialectique va transcender toute forme de chaos qu'ils s'évertueront à analyser dans le moindre détail. La combinaison antagoniste Ordre/Religion et Désordre/Chaos fractal permet la connaissance d'une vision nouvelle.

Le chaos trouve ses propres limites dans la transcendance. Les Lys du Chaos, 2008, font référence à la royauté de Droit Divin. Par l'auto-référence, le Saint Graal est mis pour excellence, sous peine de se retrouver dans un raisonnement terre à terre, carré et non conceptuel, de l'ordre du ciel, du cercle.

Ce concept d'éternité ou bien même d'immortalité, caractéristique du Paradis comme du Graal, s'apparente à l'immanence, une possibilité cérébrale propre à chaque individu, parfait ou non, qui serait dans un temps dit d'harmonie zen.

Hélice Divine, 2008, présente un Dieu à l'ADN plus proche d'un Andy Warhol, que d'un pape.

Ici, la présence du divin est un fait avéré et la vie des sciences, un jeu d'enfant.

Les Préjugés Romantiques, 2009, donnent à l'Art de retrouver une sublimation, très contemporaine, dans une forme d'art poubelle, par laquelle le Chaos fractal régénère un Big Bang.

Les Arthéologies auto-subversives

Le dialogue entre Dieu et le Chaos fractal opère des boucles récursives, selon les théories de Douglas Hofstadter, les rôles oscillent et s'échangent mais, dans le souci du détail, Dieu/Ordre domine.

Quelques Œuvres d'Arthéologie

Œuvre personnelle

Maximes

Notes et références

« L’entreprise Latscha et Cie, médaille de bronze à l’exposition universelle de 1867 », Bulletin des Amis de Soultz n° 80, 2002, p. 3-6 Pascale Le Thorel-Daviot, Nouveau dictionnaire des artistes contemporains, Larousse

Lien externe

Morphyse, une création online


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Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article KolbaSha de Wikipédia en français (auteurs)

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