- José Rossi
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José Rossi Mandats Président du
conseil général de la Corse-du-Sud1985 – 1998 Prédécesseur Jean-Dominique Cesari Successeur Marc Marcangeli Député de la
1re circonscription de la Corse-du-Sud12 juin 1988 – 18 juin 2002 Élection 5 juin 1988 Réélection 1er juin 1997 Législature IXe, Xe et XIe Prédécesseur Nicolas Alfonsi Successeur Simon Renucci Ministre de l'Industrie, des Postes et Télécommunications et du Commerce extérieur 17 octobre 1994 – 11 mai 1995 Président François Mitterrand Gouvernement Édouard Balladur Prédécesseur Gérard Longuet Successeur Yves Galland Président de l'Assemblée de Corse 26 mars 1998 – 4 avril 2004 Prédécesseur Jean-Paul de Rocca Serra Successeur Camille de Rocca Serra Biographie Date de naissance 18 juin 1944 Lieu de naissance Ajaccio Nationalité Française Parti politique UDF, PR, DL, UMP Profession Juriste
Ministre du Commerce extérieur
Ministre des Postes et Télécommunications
Présidents de l'Assemblée de Corsemodifier José Rossi, né le 18 juin 1944 à Ajaccio, est un homme politique français.
Biographie
Agrégé de droit public, ancien membre de cabinets ministériels, notamment ceux de Joseph Fontanet et de Simone Veil, il s'est fortement impliqué dans la vie politique de la Corse à partir des années 70. Il a occupé de nombreux mandats : maire, conseiller général, conseiller à l'Assemblée de Corse et député.
- Président du conseil général de la Corse-du-Sud de 1985 à 1998, il a contribué au développement économique du département et en particulier de la rive sud du golfe d'Ajaccio.
- Ministre de l'Industrie, des Postes et Télécommunications et du Commerce extérieur d'octobre 1994 à mai 1995, durant la seconde cohabitation dans le gouvernement Édouard Balladur.
- Président de l'Assemblée de Corse de 1998 à 2004.
Durant cette période, il fut l'un des initiateurs du "processus de Matignon". José Rossi a toujours défendu la ligne de l'automie considérant que la Corse si elle devait rester française ne pouvait pas être gérée depuis Paris. Proche de François Léotard, il partage l'idée du fédéralisme. Il a ainsi poussé à l'introduction d'un pouvoir réglementaire autonome, faculté qui n'a pas été utilisée par la collectivité territoriale de Corse. Issu de la famille centriste et de la droite, ses idées en faveur de l'autonomie ont créé des incompréhensions en particulier avec les élus qui se revendiquaient du RPR ainsi que les bonapartistes. En 2000 et 2002, le RPR a contribué à sa défaite en permettant l'élection de Simon Renucci.
Du fait des divisions à droite, il n'est pas en mesure de conserver son poste de président après les élections territoriales de 2004 et doit se contenter de la présidence de l'Office de Développement économique.
En 2003, il soutiendra le oui pour le référendum sur la réforme institutionnelle en Corse mais le non l'emportera. Spécialiste des questions constitutionnelles et de l'organisation des pouvoirs publics, le rejet du référendum marque un coup d'arrêt vers l'autonomie et vers le fédéralisme insulaire.
Député de la Corse-du-Sud de 1988 à 2002, il est alors président du groupe Démocratie libérale à l'Assemblée nationale de 1998 à 2000. Ce groupe comprenait 43 députés dont Claude Goasguen, Pascal Clément, François d'Aubert, Dominique Bussereau, Nicolas Forissier, François Goulard, Alain Madelin, Nicole Ameline. Le secrétaire général du groupe était Philippe Crevel. Proche des centristes et d'Alain Madelin, José Rossi a toujours défendu les valeurs libérales et sociales. Il souhaitait ranimer les Indépendants, parti dont était membre Valéry Giscard d'Estaing, dans l'esprit des années 60 et 70. A ce titre, il fut, en 1994, à l'origine d'une scission temporaire du groupe UDF avec 26 députés. Celle-ci était fondée sur un désaccord avec Charles Millon qui présidait le groupe UDF et qui était proche de Jacques Chirac quand José Rossi ainsi que le Parti républicain soutenaient Édouard Balladur. Il perd son siège de député en 2002, recueillant 42,93 % des suffrages exprimés contre le divers gauche Simon Renucci.
En décembre 2001, José Rossi est condamné à 22 000 euros d'amende pour favoritisme dans les marchés publics (transports scolaires). Il est condamné, le 7 octobre 2003, à deux ans d'inéligibilité pour « détournements de fonds publics » entre 1995 et 1997, six mois de prison avec sursis et 10 000 euros d'amende. Il lui a été reproché de détourner plus d'un million d'euros destinés à la réinsertion des Rmistes au profit de clubs sportifs[1]. Après pourvoi en cassation, son jugement est confirmé en juin 2006 par le tribunal de Bastia à six mois de prison avec sursis et un an d'inéligibilité.
Il est de nouveau candidat aux élections municipales de mars 2008, toujours contre Simon Renucci. La liste qu'il conduit recueille 8,68 % des suffrages exprimés au premier tour, après quoi José Rossi se rallie à la liste UMP de Philippe Cortey sans demander à y être intégré.
Depuis il préside un Club de réflexion "Corse Prospective" qui réunit des dirigeants économiques de Corse ainsi que des économistes.
Ouvrage de José Rossi
- Aux Corses - Et à ceux qui ne le sont pas, Plon, 2001
Notes et références
- « José Rossi encore condamné », Libération, 8 octobre 2003.
Catégories :- Ancien ministre de la Cinquième République
- Ministre français des Postes et Télécommunications
- Ancien député de la Cinquième République
- Personnalité du Parti républicain (France)
- Personnalité de Démocratie libérale
- Personnalité de l'Union pour la démocratie française
- Ancien président de conseil général
- Ancien président de conseil régional
- Ancien député de la Corse-du-Sud
- Ancien conseiller général de la Corse-du-Sud
- Naissance à Ajaccio
- Naissance en 1944
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