- Jeux olympiques d'hiver de 2010
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Jeux olympiques d’hiver de 2010 Ville hôte Vancouver Pays hôte Canada Date Du 12 au 28 février 2010 Ouverture officielle par Michaëlle Jean[1]
Gouverneure générale du CanadaParticipants Pays 82 Athlètes 2 762
(1 660 masc. et 1 102 fém.)Compétition Nombre de sports 15 Épreuves 86 Symboles Serment olympique Hayley Wickenheiser
capitaine de hockey fémininFlamme olympique Wayne Gretzky
joueur de hockeyMascotte Miga, Quatchi et Sumi ◄◄ 2006 2014 ►► modifier Les Jeux olympiques d'hiver de 2010, officiellement appelés les XXIes Jeux olympiques d'hiver, se sont déroulés du 12 au 28 février 2010 à Vancouver, dans la province de la Colombie-Britannique au Canada. Le comité d'organisation, autant pour les Jeux olympiques que paralympiques, se nomme le COVAN (en anglais : VANOC).
Par la tenue des Jeux olympiques sur leurs terres ancestrales, quatre Premières nations sont hôtes de ces Jeux : les Lil'wat, Musqueam, Squamish et Tsleil-Waututh[2].
Ces Jeux olympiques sont les troisièmes organisés au Canada. Antérieurement, le Canada fut hôte des Jeux olympiques d'été de 1976 à Montréal ainsi que des Jeux olympiques d'hiver de 1988 à Calgary. Le village de Whistler, un des emplacements où se tiennent les Jeux olympiques d'hiver de 2010, avait sans succès soumis sa candidature en 1976.
Au matin de la cérémonie d'ouverture, le 12 février 2010, le lugeur géorgien Nodar Kumaritashvili trouve la mort à l'entraînement sur la piste de glace de Whistler. Le soir, la vasque olympique est allumée en plein centre-ville de Vancouver par l'ancien hockeyeur canadien Wayne Gretzky.
Ces Jeux seront marqués par la performance de l'équipe du Canada, qui avec 14 médailles d'or, bat le record absolu pour un pays aux Jeux olympiques d'hiver. Sur un plan individuel, la skieuse de fond norvégienne Marit Bjørgen compte le plus grand nombre de podiums, avec 5 médailles dont 3 en or. Le Suisse Simon Ammann, pour sa part, remporte les deux concours de saut sur le tremplin de Whistler, 8 ans après avoir réalisé le même exploit lors des Jeux olympiques de Salt Lake City...
Sommaire
Organisation
Huit villes requérantes avaient demandé à accueillir les Jeux :
Ville Pays Andorre-la-Vieille Andorre Berne Suisse Harbin Chine Jaca Espagne PyeongChang Corée du Sud Salzbourg Autriche Sarajevo Bosnie-Herzégovine Vancouver Canada Il ne restait plus que Pyeongchang, Salzbourg, Berne et Vancouver à la désignation par le CIO des villes candidates le 28 août 2002, après examen des dossiers des villes requérantes. Berne retira sa candidature à l'automne 2002 après un referendum d'opposition aux JO.
À Prague, le 2 juillet 2003, Vancouver est désignée pour organiser les XXIes Jeux olympiques d'hiver en 2010[3]. Le résultat des votes est le suivant :
Ville Pays 1er tour 2e tour Vancouver Canada 40 56 PyeongChang Corée du Sud 51 53 Salzbourg Autriche 16 - Flamme olympique
Le relais de la flamme olympique est le transfert de la flamme olympique d'Olympie, Grèce - où les premiers Jeux olympiques se déroulaient dans l'Antiquité - au stade de la ville hôte des Jeux Olympiques en cours. La flamme arrive juste à temps pour la cérémonie d'ouverture.
Pour les Jeux olympiques d'hiver de Vancouver 2010, la flamme a été allumée à Olympie le 22 octobre 2009. Son périple l'amena à survoler le Pôle Nord, jusqu'au Grand Nord canadien, puis la Côte ouest du Canada. Le relais terrestre débuta par Victoria, capitale de la Colombie-Britannique. La torche a parcouru environ 45 000 kilomètres en 106 jours à travers tout le Canada, ce qui en fait le plus long trajet de la flamme olympique au sein d'un même pays, dans l'histoire olympique. La flamme olympique a été portée par environ 12 000 Canadiens.
Cérémonie d'ouverture
La cérémonie d'ouverture de la XXIe édition des Jeux olympiques d'hiver s'est tenue le 12 février 2010 à 18 h (UTC-8), dans le BC Place Stadium de Vancouver. Le spectacle, qui a duré environ trois heures, a mélangé des moments de célébration retraçant l'histoire du Canada et les moments protocolaires comme l'entrée du drapeau olympique ou l'arrivée de la flamme. Les drapeaux canadien et olympique ont été mis berne et une minute de silence a été respectée en raison de la mort de Nodar Kumaritashvili, un jeune lugeur géorgien, lors des entraînements officiels[4].
Pendant la parade des nations, contrairement à Turin 2006 où pour la première fois à des Jeux olympiques d'hiver elles avaient défilé sous le même nom de « Corée », les deux Corée (du Nord et du Sud) ont défilé chacune sous leur propre emblème (tout comme à Pékin 2008) en raison des tensions entre les deux pays.
La gouverneure générale du Canada Michaëlle Jean, avec la traditionnelle formule rituelle, a déclaré officiellement ouverts les XXIes Jeux olympiques d'hiver à 20 h 31 (heure locale). Le serment olympique a été prononcé par la hockeyeuse canadienne Hayley Wickenheiser pour les athlètes et par Michel Verrault pour les juges.
Le dernier relayeur de la flamme a été l'ancien joueur de hockey Wayne Gretzky. Il a allumé la vasque olympique à l'intérieur en compagnie de la skieuse Nancy Greene et du basketteur Steve Nash, alors qu'un problème technique a empêché la 4e légende du sport canadien présente dans l'arène, Catriona Le May Doan, d'en faire de même. Gretzky a néanmoins été seul à allumer la vraie vasque olympique située sur la Jack Poole Plaza, dans la baie de Vancouver qu'il a rejointe juché sur une camionnette à travers les rues de la ville, puis à pied jusqu'à la rive du Burrard Inlet où sont également situés les centres principaux de radio-télé diffusion (IBC) et de presse (MPC).
Faits marquants
Comme pour les Jeux de Turin en 2006, il y a deux sites de compétition principaux distants de plus de 100 km (ou plus de deux heures de route), deux villages olympiques, deux « places des médailles » : à Vancouver d'une part et à Whistler dans la Chaîne Côtière d'autre part. Il y a très peu de connexions entre deux populations olympiques, celle des sports de glace (patinage artistique et de vitesse, short track, hockey, curling, etc.) dont les compétitions se déroulent dans la capitale portuaire de la Colombie-Britannique et celle des sports de neige (ski alpin, biathlon, ski de fond, saut à ski, combiné nordique, etc.) qui n'a pas à aller à Vancouver, y compris pour recevoir les médailles. Particularité pour le ski alpin, sur les pentes de Creekside à Whistler, l'aire d'arrivée est la même pour la totalité des courses, hommes et dames.
Par ailleurs, les cérémonies d'ouverture, le 12 février, et de clôture, le 28 février, ne se déroulent pas dans un stade en plein air, mais dans un aréna couvert, le « BC Place Center » au centre-ville, d'une capacité de 55 000 places. Durant les deux semaines de compétition, le BC Place Stadium est le théâtre des remises de médailles des sports de glace, du ski acrobatique et du snowboard dont les compétitions se déroulent sur la montagne la plus proche de Vancouver, la Cypress Mountain. Cette décision du COVAN, comité organisateur, a été prise en tenant compte des risques météo (pluviométrie importante en hiver).
Le jour d'ouverture, Nodar Kumaritashvili, de la délégation de la Géorgie, s'est tué lors d'une course d'entraînement pour la luge après avoir été éjecté de son traîneau et avoir heurté un pilier en acier. La Fédération internationale de luge de course a immédiatement convoqué une réunion d'urgence après l'accident et toutes les autres descentes d'entraînement ont été annulées pour la journée. Le mur de sécurité a été rehaussé et il y a à présent des mousses orange de protection sur les poteaux métalliques, et le départ de la piste de luge a été baissé d'une centaine de mètres. Le centre de glisse de Whistler, qui enregistre des records de vitesse en luge, a connu plusieurs accidents au cours de descentes d'entraînement qui ont précédé le début des Jeux[5].
Les conditions météorologiques n'ont pas été très favorables à la préparation des sites, n'offrant pas suffisamment de neige ou une trop grande humidité à cause de la pluie. C'est pour cette raison que l'épreuve très attendue de la descente homme en ski alpin a été reportée de 48 heures.
Un nombre record de 19 nations remportent au moins une médaille d'or.
Le Canada a remporté sa première médaille d'or en tant que pays hôte et, avec 14 médailles d'or, bat le record du nombre de médailles d'or remportées par une nation en une seule édition.
Opposition
Une opposition est effectuée contre la tenue des jeux olympiques à Vancouver : activistes, environnementalistes, hommes politiques, etc. Les principales raisons étant : la charge fiscale pour les contribuables, l’impact environnemental, la ségrégation urbaine organisée pour redorer l’image de la ville, le zèle policier, le trafic de femmes et enfants pour la prostitution, etc.
Bien que la communauté Lil'wat de la nation autochtone St'at'imc soit hôte des jeux, une division de cette nation du lac Seton, connue sous le nom St’at’imc of Sutikalh, s'oppose au projet, du fait du tourisme non désiré et de la construction d'immeubles sur leurs terres ancestrales.
Les Inuits s'opposent aussi au choix d'un inukshuk comme symbole des jeux. Ceux-ci expriment leur agacement sur la fausse représentation qui est faite d'un réel inukshut — le logo étant en réalité un inunguat — d'autant plus que le logo est la représentation culturelle d'une nation vivant à des milliers de kilomètres de la ville, contrairement aux nations Salish.
Sports et disciplines
Une nouvelle discipline rangée dans la famille du ski acrobatique, qui comprenait jusqu'ici les compétitions de bosses et de saut, fait son entrée aux Jeux d'hiver. Il s'agit du skicross.
- Biathlon (10)
- Bobsleigh (3)
- Combiné nordique (3)
- Curling (2)
- Hockey sur glace (2)
- Luge (3)
- Patinage artistique (4)
- Patinage de vitesse (12)
- Courte-piste (8)
- Saut à ski (3)
- Skeleton (2)
- Ski acrobatique (6)
- Ski alpin (10)
- Ski de fond (12)
- Snowboard (6)
Bien que la Fédération internationale de ski (FIS) se soit prononcée par 114 voix contre une pour l'apparition d'une épreuve de saut à ski féminin[6], le Comité international olympique (CIO) n'a pas prévu de l'organiser en 2010[7].
Calendrier
● Cérémonie d'ouverture Épreuves de qualifications ● Finales des compétitions ● Finales reportées Interventions indicatives ● Cérémonie de clôture 12.02 13.02 14.02 15.02 16.02 17.02 18.02 19.02 20.02 21.02 22.02 23.02 24.02 25.02 26.02 27.02 28.02 Épreuves Biathlon ● ● ●● ●● ●● ● ● 10 Bobsleigh ● ● ● 3 Combiné nordique ● ● ● 3 Curling ● ● 2 Hockey sur glace ● ● 2 Luge ● ● ● 3 Patinage artistique ● ● ● ● 4 Patinage de vitesse ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ●● 12 Patinage de vitesse sur piste courte ● ● ●● ● ●●● 8 Saut à ski ● ● ● 3 Skeleton ●● ●● 2 Ski acrobatique ● ● ● ● ● ● 6 Ski alpin ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● 10 Ski de fond ●● ●● ● ● ●● ● ● ● ● 12 Snowboard ● ● ● ● ● ● 6 Épreuves 6-1 6-1 5+1 6-1 7 5+1 4 6 6 4 4+1 6-1 5+1 7 7 2 86 Cérémonies ● ● Février 12.02 13.02 14.02 15.02 16.02 17.02 18.02 19.02 20.02 21.02 22.02 23.02 24.02 25.02 26.02 27.02 28.02 Les 82 délégations
La Colombie, le Ghana, les Îles Caïmans, le Pakistan et le Pérou participent pour la première fois à des Jeux olympiques d'hiver. Le Monténégro et la Serbie portent leur propre drapeau, suite à la dissolution de la Serbie-et-Monténégro en juin 2006.
Le Luxembourg qualifia deux athlètes à Vancouver, mais l'un était blessé au moment de la compétition et le second n'atteignit pas les critères propres au Comité Olympique et Sportif Luxembourgeois[8].
Parmi les autres nations présentes à Turin mais qui ne le sont pas en 2010, on trouve le Costa Rica, les Îles Vierges américaines, le Kenya, Madagascar et le Venezuela, qui n'étaient représentés alors que par un seul athlète.
Afrique - Afrique du Sud (2)
- Algérie (1)
- Maroc (1)
- Sénégal (1)
Amérique - Îles Caïmans (1)
- Canada (206)
- Chili (3)
- Pérou (3)
- États-Unis (216)
Asie - Arménie (4)
- Azerbaïdjan (2)
- Chine (90)
- Corée du Nord (2)
- Corée du Sud (46)
- Géorgie (12)
- Kazakhstan (38)
- Kirghizistan (2)
- Liban (3)
- Mongolie (2)
- Népal (1)
- Ouzbékistan (3)
- Pakistan (1)
- Tadjikistan (1)
- Chinese Taipei (1)
- Turquie (5)
Europe - Liechtenstein (6)
- Lituanie (6)
- Macédoine (3)
- Moldavie (8)
- Monaco (3)
- Monténégro (1)
- Norvège (99)
- Pays-Bas (34)
- Pologne (50)
- Portugal (1)
Océanie - Australie (41)
- Nouvelle-Zélande (16)
Tableau des médailles
Articles détaillés : Tableau des médailles des Jeux olympiques d'hiver de 2010 et Liste des médaillés aux Jeux olympiques d'hiver de 2010.- Pays organisateur
Les 10 meilleures nations (médailles d'or) Tableau des médailles Rang Nation Or Argent Bronze Total 1 Canada 14 7 5 26 2 Allemagne 10 13 7 30 3 États-Unis 9 15 13 37 4 Norvège 9 8 6 23 5 Corée du Sud 6 6 2 14 6 Suisse 6 0 3 9 7 Chine 5 2 4 11 7 Suède 5 2 4 11 9 Autriche 4 6 6 16 10 Pays-Bas 4 1 3 8 Les 10 meilleures nations (total des médailles) Tableau des médailles Rang Nation Or Argent Bronze Total 1 États-Unis 9 15 13 37 2 Allemagne 10 13 7 30 3 Canada 14 7 5 26 4 Norvège 9 8 6 23 5 Autriche 4 6 6 16 6 Russie 3 5 7 15 7 Corée du Sud 6 6 2 14 8 Chine 5 2 4 11 8 Suède 5 2 4 11 8 France 2 3 6 11 Sportifs les plus médaillés (minimum 3 médailles) Athlète Sport Total Marit Bjørgen (NOR) Ski de fond 3 1 1 5 Wang Meng (CHN) Patinage de vitesse sur piste courte 3 0 0 3 Petter Northug (NOR) Ski de fond 2 1 1 4 Magdalena Neuner (GER) Biathlon 2 1 0 3 Emil Hegle Svendsen (NOR) Biathlon 2 1 0 3 Lee Jung-Su (KOR) Patinage de vitesse sur piste courte 2 1 0 3 Martina Sablikova (CZE) Patinage de vitesse 2 0 1 3 Stephanie Beckert (GER) Patinage de vitesse 1 2 0 3 Aksel Lund Svindal (NOR) Ski alpin 1 1 1 3 Bode Miller (USA) Ski alpin 1 1 1 3 Justyna Kowalczyk (POL) Ski de fond 1 1 1 3 Gregor Schlierenzauer (AUT) Saut à ski 1 0 2 3 Johan Olsson (SWE) Ski de fond 1 0 2 3 Johnny Spillane (USA) Combiné nordique 0 3 0 3 Controverse sur le bilinguisme
Le comité organisateur des Jeux olympiques à Vancouver a été critiqué pour ne pas avoir fait suffisamment rayonner le français durant la cérémonie d'ouverture, alors que cette langue est pourtant à la fois l'une des deux langues officielles du Canada et l'une des deux langues officielles des Jeux olympiques. Graham Fraser, commissaire aux langues officielles du pays, et Abdou Diouf, secrétaire général de la Francophonie, se sont inquiétés quant à la place accordée à la langue française[11]. Le premier ministre du Québec, Jean Charest, a lui aussi fait savoir qu'il aurait aimé entendre plus de français lors de la cérémonie d'ouverture[12],[13]. Le ministre du Patrimoine canadien James Moore, en entrevue sur la chaîne canadienne-anglaise CBC Television, s'est pour sa part dit « déçu » de la faible représentation de la langue française[14]. Le député fédéral du Bloc québécois Richard Nadeau y voit plutôt un manque de volonté politique de faire rayonner le bilinguisme canadien et souligne que le scepticisme face à cette situation est revenu à maintes reprises lors de réunions antérieures, mais que le gouvernement fédéral du Canada n'a investi de l'argent pour la traduction que deux semaines avant le début des Jeux olympiques[15]. De passage à Saguenay le 15 février 2010, le chef bloquiste, Gilles Duceppe, a estimé « que le Canada se vante d’être un pays bilingue, alors que le français est peu présent à cet événement international ». Il y ajoute : « Je suis allé dans un restaurant à Vancouver, le menu était traduit en environ 12 langues, mais pas le français. On nous ment effrontément (...) même si on avait promis qu’ils [les jeux olympiques] seraient une occasion sans précédent de mettre en valeur l’identité canadienne unique dans le monde. »[16]
Rappelant que le français et l'anglais sont à part égale les langues du mouvement olympique, le commissaire Fraser assiste à toutes les cérémonies afin de constater, puis ensuite corriger la situation au fil des jours[17]. Il a également instauré un système de plaintes à Ottawa afin que les citoyens puissent faire part de leur mécontentement et pour tenter de résoudre les problèmes[17]. Graham Fraser était optimiste à la sortie de l'aéroport, voyant que la signalisation bilingue était conforme, mais s'est désolé en soirée[18] :
« J'ai eu l'impression d'assister à un spectacle conçu et réalisé en anglais avec une chanson française. Même L'hymne au Nord du poète François-Xavier Garneau a été traduit en anglais pour être lu par l'acteur Donald Sutherland. »
— Graham Fraser, commissaire aux langues officielles du Canada.
Le concepteur de cette cérémonie, l'Australien David Atkins, s'est dit surpris d'avoir heurté les Québécois, ne sachant pas qu'il s'agissait de la corde sensible à l'origine de nombreuses tensions au pays. Il n'éprouve aucun regret, mais affirme qu'il accordera une place aux francophones lors de la cérémonie de clôture, tout en ajoutant, d'un ton agacé, qu'il ne sait pas si cela sera suffisant aux yeux des Québécois[18].
Le maire de Québec, Régis Labeaume, qui prévoit de présenter la candidature de sa ville à des éventuels Jeux d'hiver, croit quant à lui que c'est la place du Québec et de son histoire francophone au sein du Canada qui n'a pas été représentée adéquatement[18].
Parmi les 25 000 bénévoles qui, notamment, dirigent les gens et font le contrôle de la circulation dans les rues de Vancouver, seuls 15 % d'entre eux maîtrisent le français[19].
Cérémonie de clôture
La cérémonie de clôture des XXIes Jeux olympiques d'hiver s'est tenue le 28 février 2010 à 17 h 30 (UTC-8), au BC Place Stadium de Vancouver.
Le directeur de la programmation de cette cérémonie est l'Australien David Atkins, qui avait aussi réalisé les cérémonies des Jeux de Sydney et des Jeux asiatiques de Doha. Le chorégraphe du tableau final est Jean Grand-Maître, directeur artistique du ballet d'Alberta.
La patineuse artistique Joannie Rochette fut choisie comme porte-drapeau du Canada, pays organisateur[20].
Notes et références
- François Gagnon, « Que les Jeux commencent! », dans La Presse, 12 février 2010 (ISSN 0317-9249) [texte intégral (page consultée le 14 février 2010)].
- Quatre premières nations hôtes
- (en) Vancouver to host 2010 Winter Olympics, BBC.co.uk, 2 juillet 2003
- La cérémonie d'ouverture des Jeux endeuillée par la mort d'un athlète, Libération, 13 février 2010
- JO : décès d'un lugeur géorgien victime d'une sortie de piste. Consulté le 12 février 2010.
- Women in 2010 Petition Over 7800 Names
- Let women ski jump 2010
- Comité Olympique et Sportif Luxembourgeois
- Athlètes : Jeux olympiques d’hiver de 2010 à Vancouver, consulté le 10 février 2010
- Athlètes : Jeux olympiques d’hiver de 2010 à Vancouver, consulté le 11 février 2010
- Place du français aux Jeux d'hiver : déception chez les observateurs sur Radio-Canada.ca, Société Radio-Canada, 12 février 2010. Consulté le 14 février 2010.
- La Presse canadienne, « Charest aurait aimé entendre plus de français » sur Cyberpresse, Gesca, 13 février 2010. Consulté le 14 février 2010.
- Français aux JO : « On aurait voulu une présence plus forte » sur Radio-Canada.ca, Société Radio-Canada, 14 février 2010. Consulté le 14 février 2010.
- Jeux olympiques : comme la neige, le français se fait rare à Vancouver » sur Canoë, Quebecor Media, 14 février 2010. Consulté le 14 février 2010. Christina Spencer, «
- François Pierre Dufault, « Un manque de volonté, déplore le député Richard Nadeau », dans Le Droit, 14 février 2010 (ISSN 0839-4865) [texte intégral (page consultée le 14 février 2010)].
- La Pige : Édition en ligne
- Le commissaire aux langues officielles veut agir pendant les Jeux », La Presse canadienne, 12 février 2010. Consulté le 14 février 2010. Lia Lévesque, «
- Caroline Touzin, « Le français aussi rare que la neige à Vancouver », dans La Presse, 15 février 2010 (ISSN 0317-9249) [texte intégral (page consultée le 15 février 2010)].
- Caroline Touzin, « Seuls 15% des 25 000 bénévoles parlent le français », dans La Presse, 15 février 2010 (ISSN 0317-9249) [texte intégral (page consultée le 15 février 2010)].
- La Presse canadienne, « Fermeture des JO : Joannie Rochette portera le drapeau » sur Cyberpresse, Gesca, 28 février 2010. Consulté le 1er mars 2010.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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