Jean-Claude Briault

Jean-Claude Briault

Jean-Claude Briault, également connu localement sous le nom de Gaby Briault, est un homme politique néo-calédonien, né le 21 août 1947 à Nouméa (Nouvelle-Calédonie).

Sommaire

Fonctionnaire et journaliste

Jean-Claude Briault a commencé sa carrière comme fonctionnaire auprès de l'Assemblée territoriale de Nouvelle-Calédonie, puis au ministère de l'Outre-mer à partir de 1973. Il rentre toutefois bientôt en Nouvelle-Calédonie où il est journaliste aux Nouvelles Calédoniennes et devient en 1979 le directeur de cabinet de Dick Ukeiwé, le vice-président RPCR du conseil de gouvernement (et donc chef de l'exécutif du Territoire alors) de 1979 à 1982.

Carrière politique

Anti-indépendantiste, proche de Jacques Lafleur et collaborateur de Dick Ukeiwé, il adhère au RPCR dès sa fondation en 1977, il est élu pour la première fois à l'Assemblée territoriale en 1984, puis également, suite à la mise en place du statut Pisani, vice-président de la Région Sud de 1985 à 1989. Il fait partie de la délégation du RPCR qui a négocié les Accords de Matignon en 1988, puis l'Accord de Nouméa en 1998, et est élu en 1989 à la fois à l'Assemblée de la Province Sud et au Congrès, réélu en 1995 et en 1999, mais battu en 2004.

Il devient également président du conseil d'administration de l'Office du Tourisme, et le restera jusqu'en 2004. Considéré alors comme le principal organisateur du tourisme en Nouvelle-Calédonie, il est l'un des artisans de la création de l'organisme de promotion touristique du territoire dénommé « Destination Nouvelle-Calédonie » et du Groupement d'intérêt économique (GIE) « Nouvelle-Calédonie Tourisme Point Sud ». Pendant la même période il est aussi membre du conseil de surveillance d'Aircal et du conseil d'administration Aircalin, et a présidé le conseil d'administration de l'École territoriale de musique (ETM) de 2000 à 2004.

De 1999 à 2004, il est co-président du groupe commun formé par le RPCR avec le petit parti indépendantiste modéré FCCI au Congrès, et préside aussi la Commission du Congrès chargée des Finances et du Budget.

À la Province Sud, il préside la Commission de l'Habitat social de 1999 à 2004, puis en 2001, il devient le 3e vice-président de l'Assemblée chargé de l'Intérieur et de la mission d'insertion jeunes, il propose alors un nouveau programme appelé « Un nouvel élan pour la Brousse ».

Après la défaite du Rassemblement-UMP aux élections provinciales du 9 mai 2004 et le départ de Jacques Lafleur, il devient l'une des principales figures de la nouvelle équipe dirigeante. Il entre ainsi au gouvernement de la Nouvelle-Calédonie élu le 10 juin 2004, et sera sans cesse reconduit dans tous les exécutifs suivants, chargé des finances et du budget dans un premier temps dans le second gouvernement Thémereau de 2004 à 2007 puis du secteur du Transport aérien international et des Communications, également chargé du suivi du Dialogue social et des affaires relatives à la Francophonie ainsi que des relations avec les Communes dans le second gouvernement Martin de 2007 à 2009. Lors de la campagne pour les élections municipales de 2008, il est le directeur de campagne du maire sortant Rassemblement-UMP de Nouméa, Jean Lèques. Il est élu conseiller municipal le 16 mars 2008 et, le 31 mars, 6e adjoint au maire chargé de l'urbanisme, de la communication et du rayonnement régional.

Bien qu'il ne soit présent, pour la première fois depuis 1989, sur aucune des listes du Rassemblement pour les élections provinciales du 10 mai 2009, il est une nouvelle fois avancé par son parti pour être membre de l'exécutif et rejoint donc le 5 juin 2009 le nouveau gouvernement désormais présidé par Philippe Gomès. Il conserve les relations avec les communes et le suivi des questions relatives à la Francophonie, mais est surtout chargé cette fois des questions de la jeunesse et des sports, plus particulièrement de la préparation des Jeux du Pacifique de 2011, de la politique de la ville et des questions relatives à la sécurité civile.

Il est reconduit dans le gouvernement Martin III le 3 mars 2011 (en 3e position sur la liste commune au Rassemblement-UMP et à l'Avenir ensemble-LMD qui a obtenu 4 élus sur 11). Il hérite à nouveau le 11 mars suivant des secteurs de la Jeunesse, des Sports, de la préparation des Jeux du Pacifique de 2011, de la Francophonie et des relations avec les communes, retrouve le Dialogue social dont il s'était déjà occupé de 2007 à 2009, et gagne en plus les Questions de société et les relations avec le Congrès. De plus, il s'occupe, en association avec d'autres membres du gouvernement, de la coordination de la politique du gouvernement avec les Provinces et du suivi des décisions du Comité des signataires, aux côtés de Harold Martin (Avenir ensemble, président du gouvernement), Gilbert Tyuienon (FLNKS-UC, vice-président du gouvernement) et Déwé Gorodey (FLNKS-UNI-Palika). Les secteurs sont de plus, pour la première fois, organisés en 9 « pôles de compétences » (au sein desquels des membres indépendantistes et anti-indépendantistes prennent les décisions en commun) : Jean-Claude Briault fait partie de ceux de l'Enseignement, de la Formation et de l'Éducation, de l'Économique et Social, de la Citoyenneté et des Questions de société, des Relations extérieures et des Relations intercollectivités[1]. Ce gouvernement étant démissionnaire de faire le jour même de sa prise de fonction, un nouvel exécutif est désigné le 17 mars 2011 : Jean-Claude Briault y est une nouvelle fois élu, mais la liste Rassemblement-UMP - Avenir ensemble-LMD n'y dispose plus que de 3 membres sur 11. Lors de la répartition des secteurs le 22 mars suivant, il retrouve les mêmes attributions que neuf jours auparavant, tout en héritant une partie des attributions de Sylvie Robineau, qui n'est plus membre de l'exécutif : la Santé, avec le suivi du Médipôle), la Protection sociale, la Solidarité et le Handicap. Il est de plus associé pour le Dialogue social à Georges Mandaoué du Parti travailliste. Jean-Claude Briault est réélu pour la huitième fois consécutive au gouvernement le 1er avril 2011 et, le 6 avril suivant, du fait du retour de Sylvie Robineau, il lui redonne les attributions qui étaient les siennes initialement (la Santé, avec le suivi du Médipôle), la Protection sociale, la Solidarité et le Handicap). Et, dans le même temps, en raison au contraire de la non réélection d'Yvon Faua, il prend en charge en plus de ses secteurs désormais traditionnels l'Enseignement (primaire public) et la Fonction publique, tout en partageant désormais les questions liées à la Francophonie avec Anthony Lecren.

Lorsque le 12e gouvernement de Nouvelle-Calédonie est élu le 10 juin 2011, qui n'est pas cette fois démissionnaire de fait dans la foulée de son installation, Jean-Claude Briault est encore une fois reconduit comme membre de l'exécutif. Le 16 juin 2011, il retrouve de plus les mêmes secteurs d'animation et de contrôle, à l'exception de la fonction publique qu'il cède à Philippe Dunoyer et des relations avec le Congrès qui reviennent à Gilbert Tyuienon. Puis, le 18 août suivant, dans le cadre d'un réajustement visant à renforcer les attributions des membres Calédonie ensemble dans un souci d'apaisement, il abandonne le secteur de l'Enseignement primaire public au profit d'Hélène Iekawé.

Références

Voir aussi

Liens internes

Liens externes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Jean-Claude Briault de Wikipédia en français (auteurs)

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