Santé en Nouvelle-Calédonie

Santé en Nouvelle-Calédonie

Le système de santé de la Nouvelle-Calédonie est complet, et d'un équivalent au reste de la France.

Sommaire

Établissements hopitaliers

Centres hospitaliers publics

Le territoire compte sept centres hospitaliers, répartis entre trois établissements publics :

1) Les 4 établissement du Centre hospitalier territorial (CHT) de Nouvelle-Calédonie, situés sur le Grand Nouméa, comporte 516 lits et places au 31 décembre 2007, dont 457 de court séjour (220 en médecine, 133 en chirurgie, 64 en obstétrique et 40 en soins critiques), 34 de moyen séjour et 25 de long séjour répartie comme suit :

2) L'éblissement du Centre hospitalier spécialisé (CHS) Albert-Bousquet : dans le quatier de Nouville à Nouméa. C'est à la fois un centre de psychiatrie et de gériatrie, qui compte 263 lits (76 en gériatrie dont 56 en long séjour et 20 de réadaptation de moyen séjour, et 187 en psychiatrie dont 108 complets et 79 partiels).

3) Les 2 établissements du Centre hospitalier du Nord (CHN) : 80 lits dont 66 en court séjour (31 en médecine, 15 en chirurgie, 25 en obstétrique et 5 en soins critiques) et 14 de moyen séjour, répartis comme suit :

  • CHN Paula Thavoavianon : à Koumac sur la côte ouest, 42 lits en court séjour (17 en médecine, 13 en chirurgie, 9 en obstétrique et 3 en soins critiques),
  • CHN Raymond-Doui Nébayes : à Poindimié sur la côte est, 38 lits dont 24 en court séjour (14 en médecine, 2 en chirurgie, 6 en obstétrique et 2 en soins critiques) et 14 polyvalents de soins de suites et de réadaptation en moyen séjour.

Établissements privés

À ceci s'ajoutent trois cliniques privées, toutes à Nouméa, pour 178 lits de court séjour au 31 décembre 2007 (63 en médecine, 73 en chirurgie, 26 en obstétrique et 16 en soins critiques) :

  • Clinique Magnin : dans le quartier de la Vallée des Colons à Nouméa, la plus ancienne (1938) et plus importante clinique privée avec 82 lits (16 en médecine, 40 en chirurgie, 19 en obstétrique et 7 en soins critiques), elle fut la première maternité créée sur le Territoire, et reste encore aujourd'hui le deuxième lieu d'accouchement derrière le CHT de Magenta, et a également été le premier centre d'urgences et la première banque du sang (en 1952), elle occupe aujourd'hui le 1er rang des hôpitaux calédoniens en matière d'urologie.

Caractéristiques

La capacité totale d'hospitalisation en court séjour était donc au 31 décembre 2007 de 701 lits soit une densité de 2,9 lits pour 1000 habitants. Avec le moyen et long terme et la psychiatrie complète, on arrive à 958 lits, soit 3,96 lits d'hôpital pour 100 000 habitants (ce même rapport était à la même date de 7,08 lits pour 1 000 habitants en France métropolitaine, le taux de la Nouvelle-Calédonie s'apparentant avec ceux en Europe de l'Italie, de l'Espagne, de la Suède, du Danemark ou de Chypre). Il faut y adjoindre les 42 lits des 22 Centres médico-sociaux (dits « dispensaires »[1]). De nombreuses opérations très spécialisées et un certain niveau technique (notamment pour le traitement des tumeurs, des maladies de l'appareil circulatoire, du système nerveux ou les malformations) nécessitent des évacuations sanitaires (Evasans), essentiellement vers l'Australie : leur nombre a atteint un niveau record en 2004 (environ 2 200), mais a tendance à décroître fortement depuis (il n'y en a eu que quelque 1 250 en 2008)[2]. Le fort taux d'occupation des établissements existants, l'exiguïté, la vétusté et la non-adaptation à une médecine moderne des locaux historiques de Gaston-Bourret et l'éclatement du CHT en quatre sites différents ont poussé les pouvoirs publics à lancer leur réunion sur un pôle commun, dans le quartier de Koutio à Dumbéa, soit la banlieue proche de Nouméa : les travaux du « Médipôle » (sur 75 000 m2, il est prévu pour offrir environ 650 lits et doit comprendre l’hôpital proprement dit, un plateau technique de 12 salles d’opération, un bâtiment logistique, l’Institut Pasteur, le centre de radiothérapie dédié au traitement du cancer et un centre de soins de suite et de rééducation CSSR), dont le coût est évalué à 37 milliards de F CFP lors de son lancement et de son premier vote au Congrès en 2005 puis revu à 44 milliards (avec un second vote) en 2009, doivent débuter en 2010 et aboutir en 2015[3].

Centres médico-sociaux

Il existe de plus 42 lits polyvalents de proximité dans 26 Centres médico-sociaux (dits « dispensaires ») chargés de répondre aux besoins de la population dans le domaine curatif, de l’urgence et de la prévention, gérés par les Directions provinciales des affaires sanitaires et sociales (DPASS) et répartis en zone rurale (la « Brousse » et les Îles). 23 Centres médico-sociaux secondaires et infirmeries prennent le relais dans le reste du Territoire :

  • dans les Îles Loyauté, seule des trois Provinces à ne pas disposer de centres hospitaliers, les dispensaires peuvent jouer le rôle de relais de ces derniers et sont donc plus fournis en lits que ceux de la Grande Terre : ils sont 5 ( et Chépénéhé à Lifou, Tadine et La Roche à Maré et Ouloup à Ouvéa) pour 31 lits, et 15 centres médico-sociaux secondaires et infirmeries (à Hnacaom, Siloam, Hnathalo, Hnaeu, Wedrumel, Drueulu, Mu et Hmelek sur Lifou, à Wabao, Hnawayetch, Rawa et Pénélo sur Maré, à Mouli et St Joseph sur Ouvéa, et à Tiga).
  • dans le Sud : 7 dispensaires (à Boulari au Mont-Dore, à Vao à l'île des Pins et dans les villages-centres de Païta, La Foa, Bourail, Thio et Yaté) pour 9 lits, et 6 Centres médico-sociaux secondaires et infirmeries (à Dumbéa et Dumbéa Nord, à Plum et l'île Ouen au Mont-Dore, et à Unia et Goro à Yaté),
  • dans le Nord : 14 dispensaires, soit un dans chaque village-centre de commune à l'exception de Koumac (qui dispose d'un hôpital) et de Pouembout (le village formant une agglomération quasi continue avec Koné) pour 2 lits seulement, et 2 Centres médico-sociaux secondaires et infirmeries (au village minier de Népoui à Poya et à la tribu de Bondé à Ouégoa).

Professionnels de santé

Pour ce qui est de la présence de médecins, ils étaient 545 en activité au 1er janvier 2008, soit une densité de 223 médecins pour 100 000 habitants (soit largement moins qu'en France métropolitaine où elle est de 339 médecins pour 100 000 habitants au 1er janvier 2009[1]), dont 258 libéraux (105,6 pour 100 000 habitants) et 287 salariés (117,4 pour 100 000 habitants).

Il existe toutefois de fortes disparités géographiques puisque la densité se rapproche dans le Sud de celle de la métropole avec 274,2 médecins pour 100 000 habitants (un niveau comparable à celui de pays européens comme la Finlande, et supérieur à celui du Royaume-Uni), contre seulement 96,3 dans le Nord et 79,8 dans les Îles.
46,8 % d'entre eux (255) sont des généralistes, avec une densité encore une fois en dessous de celle de la France métropolitaine même si l'écart est moins important (104,3 contre 135).
Pour ce qui est des spécialistes, ils sont avant tout concentrés dans le Sud (158,3 pour 100 000 habitants, soit environ le niveau de la métropole, alors que la densité est seulement de 21,88 dans le Nord, nulle aux Îles et de 118,7 pour l'ensemble du Territoire) et plus particulièrement dans les grands centres hospitaliers de Nouméa.

Aux médecins, il faut ajouter quelques :

Notes et références

Liens externes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Santé en Nouvelle-Calédonie de Wikipédia en français (auteurs)

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