- Histoire du tir à l'arc
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Il est difficile de déterminer le début de l'histoire du tir à l'arc. Jusqu'à ce jour les recherches archéologiques n'ont pas permis d'avancer une époque.
Sommaire
Préhistoire
Il est difficile de dater avec exactitude l’apparition de l’arc ou de la flèche, car leur bois et leur corde se décomposent assez vite.
La flèche
La petite taille de certaines pointes découvertes à Gravette, pourrait faire penser que l’arc existe depuis au moins 20 000 ans, mais ces flèches ont pu être lancées par des atlatls plutôt que des arcs. Les pointes les plus anciennes proviennent de Tunisie et datent de 50 000 ans[1].
La plus ancienne flèche trouvée en Europe date de -10800 (fin du Paléolithique) et provient de Stellmoor[2] dans la vallée de Ahrensburg, au nord de Hambourg en Allemagne. Les flèches étaient faites de pin et étaient composées d'un tube principal et d'un long tube avant de 15-20 centimètres (6-8 pouces) avec une pointe en quartz.
Des flèches équipées de pointes datant du Mésolithique ont été trouvées en Angleterre, en Allemagne, au Danemark et en Suède. Elles étaient souvent plutôt longues (jusqu'à 1,20m) et fabriquées en noisetier (Corylus avellana), viorne lantane (Viburnum lantana). Quelques unes étaient équipées de pointes, d'autres étaient équipées d'une extrémité contondante pour la chasse des oiseaux et du petit gibier. L'autre extrémité montrait des traces d'empennage qui était fixé avec de la colle de bouleau.
Par la suite, l'arc a remplacé l'atlatl comme moyen principal pour lancer des projectiles, sur tous les continents à l'exception de l'Australie[1].
L'arc
L'arc semble avoir été inventé vers la fin du Paléolithique ou le début du Mésolithique.
Certaines peintures rupestres d'Espagne orientale attestent de son existence il y a 10 000 ans[1]. Les plus anciens arcs connus proviennent du marais de Holmegård au Danemark. Dans les années 1940, deux arcs y ont été trouvés. Ils sont réalisés en orme, ont des branches plates et une section médiane en forme de D. La section centrale est bi-convexe. L'arc complet mesure 1,50 m de long. Les arcs du type "Holmegaard" ont été utilisés jusqu'à l' Âge du bronze ; la convexité de la section médiane a décru avec le temps.
Mythologie
Mythologies Grecque et Romaine
Apollon est le dieu des archers, ainsi que de la peste et du soleil, considéré métaphoriquement comme tirant des flèches invisibles. Artémis (Diane), déesse des zones sauvages et de la chasse, et Éros (Cupidon), dieu de l'amour, sont souvent représentés avec un arc Les premières représentations du héros Héraclès (Hercule) le dépeignent comme un archer, ainsi qu'Ulysse.
Autres mythes et légendes
Les archers sont des divinités ou des héros dans plusieurs autres mythologies, tel qu'Egil ou Agilaz, un frère du dieu forgeron Völund dans la mythologie nordique, ainsi que dans des légendes tels Guillaume Tell, le héros danois Palnatoki ou Robin des Bois. L'arménien Haïk, Le Babylonien Marduk, Arjuna l'Indien, et Arash le Persan ont tous été archers. Yi, l'archer apparait dans plusieurs mythes primitifs Chinois, et le personnage historique Zhou Tong maître archer sous la Dynastie Song apparaît sous nombreuses formes de fiction.
Des personnages légendaires, comme Drona, sont représentés comme des maîtres en archerie. Des personnages mythologiques tels que Eklavya, Karna, Rama, Lakshmana, Bharat et Shatrughan sont également associés à l'arc.
Antiquité ( < Ve siècle)
Les civilisations classiques, notamment les Perses, les Parthes, les Indiens, les Coréens, les Chinois et les Japonais comptaient un grand nombre d'archers dans leurs armées. Les flèches étaient très efficaces contre les formations groupées, et l'utilisation d'archers a souvent été décisive. Le terme sanskrit pour le tir à l'arc, dhanurveda, a fini par se référer aux arts martiaux en général.
Égypte
Les arcs et les flèches ont été présents dans la culture égyptienne depuis ses origines pré dynastiques. Le tir à l'arc était pratiqué tant pour la chasse que pour la guerre.
Les Neuf arcs symbolisent les ennemis traditionnels de l'Égypte.
Des bas reliefs des tombes de Thèbes décrivent des "leçons de tir à l'arc"[3]. Quelques divinités Egyptiennes sont liées à l'archerie[4].
Mésopotamie
Les Assyriens et les Babyloniens ont fait une utilisation intensive de l'arc. L'Ancien Testament fait plusieurs fois références au talent d'archers des anciens Hébreux.
Subcontinent Indien
L'arc était une arme typique des Indiens, depuis la période Védique, jusqu'à l'avènement de l'Islam. Les Aryens utilisaient l'arc, souvent depuis des chars de guerre. Des hymnes Rigvediques glorifiaient son utilisation. D'anciens récits Indiens détaillent des méthodologies d'entrainements de tir à l'arc, montrant que l'archerie était un art martial majeur[5].
Asie du Nord
L'utilisation Chinoise de l'archerie remonte à la dynastie Shang. Les catégories d'officiers dans l'armée Shang incluaient les ya et shi (commandants), ma (officier de char), et she (officier archer). Les Chinois utlisaient les chars de guerre avec des archers. La dynastie Zhou qui succéda vit des tournois d'archerie organisés en présence de la noblesse. L'arc était l'arme noble, au même titre que l'épée en Europe. Tous les cinq ans le gouverneur était sélectionné à l'issue d'un concours entre autres de tir à l'arc en musique. Cette épreuve consistait en une série de tirs à effectuer quand l'archer entendit un gong dans la mélodie. Les coups au but ne comptaient que si la flèche l'atteignait la cible au moment précis où l'on entendait le gong. Celui qui visait juste et au rythme du gong était apte à gouverner. Le sinogramme 中 (zhong) symbolise d'ailleurs une flèche traversant le milieu d'une cible[6]. A la fin de la période Zhou, des ouvrages sur l'archerie ont été enregistrés sur du bois ou du bambou.
Les Coréens étaient des archers renommés. Les archers montés étaient la principale force d'opposition aux barbares Cimmériens.
Amérique du Nord
L'archerie était profondément répandue parmi les peuples Amérindiens, dès l'époque pré-colombienne. Les hommes des tribus des Grandes Plaines étaient adeptes de la pratique du tir à l'arc à dos de cheval. Toutefois ces animaux ne furent présent sur le continent américain qu'à partir de la colonisation européenne.
Europe occidentale
Les premiers Romains avaient très peu d'archers, s'ils en avaient. Au fur et à mesure que leur empire croissait, ils ont recruté des archers dans les autres nations. Les armées de Jules César en Gaule incluaient des archers Crétois, et Vercingétorix avait ordonné que "tous les archers, qui sont très nombreux en Gaule, doivent être rassemblés"[7]. Au cours du IVe siècle, des archers avec de puissants arcs composites faisaient partie de l'armée régulière Romaine à travers tout l'empire. Après la chute de l'empire occidental, les Romains se sont trouvés sous la pression des archers à cheval des Huns, et les armées Romaines d'orient ont compté énormément sur leur archerie montée[8]
D'après César, les Germains et les Gaulois n'utilisaient pas l'arc à la guerre. Il en était de même pour les Francs lors de l'invasion de la Gaule. L'arc n'était pas inconnu de ces peuples, car ils l'utilisaient à la chasse, mais dans leurs critères, la valeur d'un homme se mesurait lors d'un combat au corps à corps.
Moyen Age (Ve au XVe siècle)
En Europe
Ce n'est qu'un peu avant Clovis (465) que l'arc a été adopté par les Francs à la guerre, bien que son utilisation n'ait pas été généralisée avant la fin du VIIIe siècle, mais contrairement à ce que disent certains mythes populaires, les archers n'étaient pas aussi prédominants à la guerre. Les archers étaient souvent les soldats les moins payés d'une armée, ou étaient recrutés parmi les paysans. Ceci était dû à la nature bon marché de l'arc, comparée aux dépenses effectuées pour équiper un homme d'arme professionnel avec une bonne armure et une bonne épée. Les archers professionnels passaient une vie entière à s'entrainer, et utilisaient des arcs couteux pour être efficaces, et ainsi étaient relativement rares en Europe (voir Arc long anglais). L'arc était rarement utilisé pour décider de l'issue d'une bataille, et était souvent vu comme une arme de classe inférieure ou comme un jouet par la noblesse. Cependant, parmi les Vikings, même les rois tels que Magnus Berføtt utilisaient l'arc[9], ainsi que les Arabes, y compris lors de leurs nombreux raids sur les côtes Européennes lors des 9e et 10e siècles.
Charlemagne exigeait de ses soldats qu'ils soient équipés, en plus de leurs armes habituelles, « d'un arc avec deux cordes et douze flèches ».
À sa mort en 814, ces ordonnances qui régissent l'équipement tombent en désuétude, mais les invasions des Normands qui excellent au tir à l'arc redonnent vie à cette arme.
Ce sont aussi les Normands qui vulgarisent l'usage de l'arc en Angleterre.
L'arbalète est devenue assez populaire pendant le Moyen Âge. Cependant, sa capacité à percer les armures effrayait la noblesse, et l'arbalète a été interdite en 1139 par le IIe concile de Latran, son emploi n'étant autorisé que pour combattre les infidèles.
Lors de la Guerre de Cent Ans, les Anglais ont appris à utiliser l'archerie comme élément de domination tactique avec leurs arcs droits. Des tournois, avec des récompenses pour les vainqueurs, étaient organisés pour encourager les archers. Il y avait ainsi énormément de motivation pour devenir un archer expérimenté, et les rois Anglais pouvaient ainsi recruter des milliers d'archers chaque année.
En 1346, à la bataille de Crécy, et en 1356, à la bataille de Poitiers, les archers anglais défont les armées françaises. Ce ne fut qu'à la fin de la guerre de Cent Ans qu'on songea en France à revenir à la pratique de l'arc. Charles V réorganisa et encouragea les compagnies et s'efforça de renouveler leurs privilèges. Malheureusement, à sa mort en 1380, l'aristocratie persuada Charles VI de limiter la puissance des compagnies en limitant le nombre d'archers dans chaque ville.
En 1415, à Azincourt, les archers anglais montrèrent encore une fois leur supériorité en décimant la chevalerie française.
Les Picards et les Bourguignons, alors alliés des Anglais, se perfectionnent en tir à l'arc.
Au cours du XVe siècle puis pendant la Renaissance, se développe en France et dans le reste de l'Europe, le tir à l'arc sous forme de jeu d'adresse. Les villes organisent chaque année, au printemps, les jeux du papegai ou papegault, qui consiste à atteindre une cible, représentée sous la forme d'un oiseau, le papegai ou papegault, accroché en haut d'un mât ou au sommet d'une tour. Le vainqueur est désigné "Roy du papegay" pendant une année entière.
Monde moderne (XVIe au XVIIIe)
Charles VII, fort de l'expérience de ses prédécesseurs, réforme les organisations militaires. Le 2 novembre 1439, il crée les compagnies d'ordonnance, corps de cavalerie permanente. Chaque compagnie est composée de cent gentilhommes, dont chacun est suivi par deux valets et trois archers montés. Le 28 avril 1448, il crée les Compagnies de francs-archers. Exemptées d'impôts et entretenues par les villes, elles ont un rôle de défense des cités.
Vers 1500, l'arrivée de l'arquebuse ne détrône pas tout de suite l'arc, et bien que les francs-archers soient supprimés à la fin du règne de Louis XI, ils sont rétablis sous Charles VIII et subsistent sous Louis XII. Cependant, les armes à feu s'améliorent, et les francs-archers sont définitivement supprimés sous Francois Ier.
La Révolution française dissout les compagnies d'arc par décret de l'assemblée nationale en 1789. Dès lors, la grande majorité des archers sont incorporés à la garde nationale. La Chevalerie d'arc reforme des compagnies mais sans statuts militaires. Dès 1797 la compagnie de Fontainebleau reprend corps. À partir de cette date, le tir à l'arc devient un jeu.
Dans les autres parties de l'Europe occidentale, son emploi à la guerre disparait également de façon définitive. Par contre, certains corps de cavalerie d'origine asiatique continuent à l'utiliser, et lors de la campagne de Russie en 1815, les troupes françaises rencontrent des éclaireurs Tartares équipés d'arcs.
Même en Angleterre, malgré les différentes ordonnances royales promulguées pour maintenir son utilisation, l'arc finit par être détrôné par le mousquet.
L'invention des armes à feu finalement rend obsolètes les arcs de guerre. A l'origine, les armes à feu sont très inférieures en cadence de tir, et sont très sensibles à l'humidité. Toutefois, elles ont plus de portée et sont tactiquement supérieures dans les situations de tirs où les soldats sont abrités derrières des protections. Elles nécessitent également moins de formation pour être utilisées correctement, et il n'y a pas besoin de développer une musculature spécifique pour pénétrer une armure d'acier. Les armées équipées d'armes à feu peuvent ainsi fournir une puissance de feu supérieure, et les archers hautement qualifiés deviennent obsolètes sur le champ de bataille.
La dernière référence à l'utilisation de l'arc dans une bataille anglaise semble être lors d'une escarmouche à Bridgnorth, en octobre 1642, pendant la Guerre civile anglaise. L'archerie est restée en vogue dans certaines régions sujettes à une limitation sur la possession d'armes, telles que l'Ecosse pendant la répression qui a suivi le déclin du Jacobitisme, ainsi que les Cherokees après la Piste des Larmes. Le Shogunat Tokugawa a sévèrement limité l'import et la manufacture d'armes à feu, et a encouragé les talents martiaux traditionnels des samouraïs.
Monde contemporain (> XIXe)
En période de guerre, la mort la plus récente attribuée à l'archerie Anglaise a été probablement en 1940, pendant la retraite de Dunkirk, lorsqu'un champion de tir à l'arc, qui avait apporté son arc au service actif "eu le plaisir de voir sa flèche frapper l'Allemand du centre à la gauche de la poitrine et pénétrer son corps ". L'utilisation de l'arc est rapportée au XXIe siècle dans certains conflits africains.
À partir du XIXe siècle, en dehors de ces quelques exemple, l'archerie traditionnelle est utilisée pour les loisirs et la chasse dans plusieurs régions, bien après son abandon à la guerre. En Turquie, vers 1820, Mahmud II a encouragé cette utilisation, mais l'art de la construction des arcs composites disparut vers la fin du siècle. Le reste du proche orient a également perdu la tradition du tir à l'arc à la même période. En Corée, la transformation de l'entraînement militaire en loisir a été initiée par l'empereur Kojong, et est devenue la base du sport moderne. Pendant ce temps, les Japonais continueront à fabriquer et utiliser leur traditionnel yumi. Parmi les Cherokees et les Anglais, l'utilisation de l'arc droit n'a jamais totalement disparu.
En Chine, l'archerie est restée en vogue jusqu'à la révolution culturelle, où elle a été supprimée. Depuis, les facteurs d'arcs traditionnels travaillent de nouveau[10]. L'archerie montée continue d'être pratiquée dans quelques pays d'Asie, mais n'est pas utilisée en compétitions internationales. De nos jours, en Hongrie, l'archerie montée fait l'objet de compétitions[11]. L'archerie est le sport national du Royaume du Bhoutan[12].
Le tir à l'arc traditionnel de nos jours
Après la Guerre de Sécession, deux vétérans confédérés, William et Maurice Thompson, font renaître l'archerie en Amérique.
Les deux frères et Thomas Williams (un ancien esclave) vivaient dans le nature dans le marais d'Okefenokee en Géorgie. En tant que soldats confédérés, ils n'avaient pas le droit de posséder des armes à feu, alors ils avaient besoin de trouver d'autres moyens de chasser pour assurer leur subsistance. Thomas Williams possédaient quelques informations sur l'archerie anglaise (avec un arc droit, bien qu'il ne soit pas très clair de la manière dont il ait acquis ces connaissances) et les a montrées à Maurice et Will. Plus tard, Maurice écrivit un livre intitulé "The Witchery of Archery", qui est devenu un best-seller. En 1879, la National Archery Association fut créée. Cependant, l'intérêt du public décrut.
Tout changea lorsque Ishi cessa de se cacher en Californie en 1911[13] Ishi était le dernier de la tribu des Yahi[14]. Il a vécu les cinq dernières années de sa vie au Musée d'anthropologie de Berkeley, à l'université de Californie[14]. Son médecin, Saxton Pope, enseignait la chirurgie à la faculté de médecine. Le Dr. Pope était intéressé par Ishi et sa culture, en particulier l'archerie. Ishi a transmis au Dr. Pope sa culture, comment fabriquer les outils tels que les Yahi le faisait, et comment chasser à l'aide d'un arc et de flèches[15],[16]. Plus tard, le Dr. Pope fut rejoint par l'enthousiaste Arthur Young.
Ishi est décédé de tuberculose en 1916. Le Dr. Pope et M. Young ne perdirent pas leur intérêt pour l'archerie, et ont cherché à prouver que l'on pouvait utiliser l'archerie pour chasser du gros gibier[15]. Ils ont chassé en Alaska et en Afrique et ont tué plusieurs gros animaux[16].
De cette manière, comme le Dr. Pope et M. Young ont démontré à la société occidentale l'efficacité de l'archerie aussi bien sur le petit que sur le gros gibier, le public a maintenu son intérêt pour l'archerie. La plupart des méthodes enseignées par Ishi au Dr Pope sont toujours utilisées de nos jours par les archers traditionnels.
Le Pope and Young Club, fondé en 1961, est une des organisations majeures qui font la promotion de la chasse à l'arc.
La chasse à l'arc est maintenant redevenue populaire au Canada et en France ou elle est encadrée par des décrets[17].
Le tir à l'arc moderne
À partir des années 1920, les ingénieurs ont trouvé un intérêt à l'archerie, auparavant chasse gardée des facteurs d'arcs traditionnels[18]. Ceci a conduit à la commercialisation de nouvelles formes d'arcs, incluant les arcs classiques modernes et les arcs à poulies. Ces arcs sont devenus prédominants dans l'archerie occidentale.
Organisation du tir à l'arc
Vers 1850, les compagnies se regroupent en familles. Par la suite, en France, les compagnies prendront le statut d'associations loi de 1901.
Le tir à l'arc a fait partie des Jeux olympiques de 1900, 1904, 1908 et 1920.
En 1931, la première organisation internationale voit le jour à Lwow en Pologne, où la France, la République Tchèque, la Suède, la Hongrie, l’Italie, la Pologne et les États-Unis créent la Fédération internationale de tir à l'arc (FITA), à laquelle adhèrent aujourd’hui 140 pays.
Un des objectifs de la FITA est de faire réintroduire le tir à l'arc aux Jeux olympiques, ce sera chose faite en 1972.
La FITA est représentée en France par la FFTA (Fédération française de tir à l’arc), en Belgique par la Fédération Belge de Tir à l'Arc, au Canada par la Fédération Canadienne des Archers, en Suisse par l’Association Suisse de Tir à l'Arc (ASTA-SBV).
En 1970, l'IFAA (International Field Archery Association) voit le jour aux États-Unis. Son but est de promouvoir le tir nature (field archery), elle reste proche d’un esprit de chasse. Elle est représentée en France par la FFTL (Fédération Française de Tir Libre), en Suisse par la FAAS (Field Archery Association Switzerland), au Canada par la Fédération canadienne des archers (FCA).
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « History of archery » (voir la liste des auteurs)
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Archery » (voir la liste des auteurs)
- Histoire de l'archerie arc et arbalète – Robert Roth – page 13
- Hamburg-Wandsbek Ce lieu de fouilles archéologique fait aujourd'hui partie de Hambourg de l'arrondissement
- Wilson, John (1956). The Culture of Ancient Egypt pg 186. University of Chicago Press
- Traunecker, Claude (2001). The Gods of Egypt pg 29. Cornell University Press
- Scharfe, Hartmut (2002). Education in Ancient India pg 271. Brill Academic Publishers
- Yi Jing, Alban Michel, 2002 p. 985 Cyrille J.D. Javary, Pierre Faure:
- http://www.gutenberg.org/files/10657/10657.txt Caius Julius Caesar. Caesar's Commentaries. Translated by W. A. Macdevitt.
- ISBN 1-85367-303-X ISBN 978-1-85367-303-0 Greece and Rome at War, Peter Connolly, Adrian Keith Goldsworthy. Greenhill Books 1998
- Magnus Bareleg's Saga
- http://www.atarn.org/chinese/juyuan/juyuan.htm Ju Yuan Hao
- Magyar index
- Bhutanese Traditional Archery
- ISBN 978-0-9645741-6-8 The Traditional Bowyers Bible Volume 4. 2008 The Lyons Press.
- ISBN 0520240375 ISBN 978-0520240377 Ishi in Two Worlds: A Biography of the Last Wild Indian in North America (Paperback) by Theodora Kroeber. Republished University of California Press 2004.
- Saxton Pope. Hunting with the bow and arrow. New York. G. P. Putnam's Sons, 1925.
- Saxton Pope. Adventurous bowmen. Field Notes On African Archery. G. P. Putnam's Sons. New York. 1926.
- [1] lien vers les décrets
- Hickman, C.N., Forrest Nagler and Paul E. Klopsteg. Archery: The Technical Side. A compilation of scientific and technical articles on theory, construction, use and performance of bows and arrows, reprinted from journals of science and of archery. National Field Archery Association 1947
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