Henri 8

Henri 8

Henri VIII d'Angleterre

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Henri VIII
Roi d'Angleterre
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Henri VIII

Règne
24 juin 1509 - 28 janvier 1547
Couronnement 24 juin 1509
Dynastie Maison Tudor
Prédécesseur Henri VII
Successeur Édouard VI

Autres fonctions
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Biographie
Naissance 28 juin 1491
Décès 28 janvier 1547 (à 55 ans)
Père Henri VII d'Angleterre
Mère Élisabeth d'York
Consort(s) Catherine d'Aragon
Anne Boleyn
Jeanne Seymour
Anne de Clèves
Catherine Howard
Catherine Parr
Descendance Marie d'Angleterre
Henry FitzRoy
Élisabeth d'Angleterre
Édouard d'Angleterre

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Monarques de Grande-Bretagne

Henri VIII (28 juin 149128 janvier 1547) fut roi d'Angleterre de 1509 à 1547.

La controverse juridique et théologique relative à la validité de son premier mariage et surtout celle, interminable, autour de son annulation entraîneront des conséquences religieuses, politiques et diplomatiques considérables. D'abord privée, la question prit une importance européenne majeure à la fin des années 1520 et amena l'Angleterre à l'anglicanisme, à la rupture avec Rome et le catholicisme romain.

Les difficultés économiques du règne sont venues surdéterminer et aggraver le conflit, qui déboucha régulièrement sur une violence politique sanglante souvent arbitraire. Celle-ci toucha indistinctement jusqu'aux plus hauts échelons de l'État et de la société : la condamnation à mort était la sanction courante de la défaveur royale.

Les préoccupations dynastiques d'Henri VIII, deuxième monarque de la jeune Maison Tudor qui venait de mettre un terme à la guerre des Deux-Roses, l'amenèrent à contracter six mariages, dont plusieurs se terminèrent tragiquement pour les épouses délaissées. Pourtant, ironie de l'histoire, chacun de ses trois enfants légitimes lui succédera sur le trône d'Angleterre.

Sommaire

Origine familiale

Également roi d'Irlande et prétendant au trône de France[1], Henri VIII se rattachait aux Capétiens par son arrière-grand-mère Catherine de France, et descendait des Plantagenêt par sa mère Élisabeth d'York, dernière descendante de la maison d'York, et qui avait mis un terme à la guerre des Deux-Roses en épousant Henry Tudor, vainqueur de Richard III d'Angleterre.

Ascendance

Ascendance d'Henri VIII sur deux générations

Henri VIII d'Angleterre
père
Henri VII d'Angleterre
grand-père paternel
Edmond Tudor
grand-mère paternelle
Margaret Beaufort
mère
Élisabeth d'York
grand-père maternel
Édouard IV d'Angleterre
grand-mère maternelle
Élisabeth Woodville

Jeunesse

Catherine, veuve de son premier mari. Par Michael Sittow, le peintre du roi Henri VII, c.1502

Henri VIII naît au palais de Placentia à Greenwich le 28 juin 1491. Il est le troisième enfant d'Henri VII et d'Élisabeth d'York[2] et deuxième sur la liste de succession au trône, derrière son frère ainé Arthur[3].

Le 14 novembre 1501, Henri VII, qui souhaite une alliance avec la puissante Espagne, marie Arthur (âgé de 15 ans) à Catherine d'Aragon (âgée de 16 ans). Ils partent au château de Ludlow (résidence traditionnelle du prince de Galles), où Arthur tombe malade (suette, diabète ou tuberculose ?) et meurt le 2 avril 1502. Le futur Henri VIII, déjà duc d'York, ne devient duc de Cornouailles et huitième prince de Galles qu'une fois certain que Catherine ne porte pas d'enfant d'Arthur.

L'Angleterre et l'Espagne trouvant toujours intérêt à une alliance entre les familles royales, on cherche à marier Catherine et Henri. Pour que cela soit possible, il faut que la non-consommation du premier mariage soit vérifiée, sauf accord papal valant dispense[4] Catherine affirme que le mariage n'a pas été consommé[5], ce que confirme son chaperon, Dona Elvira Manuel[6]. Néanmoins, les deux familles estiment qu'une dispense papale[7] permettrait d'ôter tous les doutes concernant la légitimité du mariage. Sous la pression de la mère de Catherine, Isabelle de Castille, le pape, mis en place par les Habsbourg, accorde en urgence la dispense de constat de virginité de Catherine[8], qui peut donc être fiancée à Henri 14 mois après la mort de son premier mari. Le père de celle-ci, le roi Ferdinand II d'Aragon désirait contrôler l'Angleterre et appuya par conséquent son remariage avec le nouveau roi. Henri épousa Catherine le 11 juin 1509, neuf semaines après son accession au trône, en dépit des inquiétudes du pape Jules II et de William Warham, l'archevêque de Cantorbéry, qui doutaient de la validité de cette union. Ils furent ensuite couronnés à l'abbaye de Westminster le 24 juin de la même année. Il semble alors que le jeune roi soit amoureux de son épouse[9].

La première grossesse de la reine finit par une fausse couche en 1510, mais le 1er janvier 1511, elle donna naissance à un garçon qui ne vécut que jusqu'au 22 février.

Début de règne

Henri VIII devient roi le 22 avril 1509[10]. Quelques jours plus tard, il fait enfermer à la tour de Londres Richard Empson et Edmund Dudley, les deux ministres les plus impopulaires de son père, qui avaient imposé de lourdes taxes à la noblesse. Plus tard, il les accusera de haute trahison, et les fera décapiter en 1510.

Pendant deux ans, William Warham et Richard Fox, évêque de Winchester et lord du sceau privé, gardent le contrôle effectif des affaires du royaume.

L'ascension de Thomas Wolsey

Henri VIII vers 1525

Mais en 1511, le pouvoir passe à l'ecclésiastique Thomas Wolsey. La même année, Henri rejoint la Sainte Ligue, une coalition dirigée contre le roi de France Louis XII, en Italie. La ligue regroupait le pape Jules II, Maximilien Ier, souverain du Saint Empire, et son beau-père Ferdinand II, avec lequel Henri signa aussi le traité de Westminster en 1511. Il rejoignit ensuite l'armée anglaise pour traverser la Manche et prendre part à la guerre en France.

Cependant en 1514, Henri quitta l'alliance, ce qui entraîna la paix avec Louis XII. La brouille avec l'Espagne amena à envisager le divorce d'avec Catherine d'Aragon[réf. nécessaire]. Mais en 1515, après l'accession de François Ier au trône de France, la France et l'Angleterre redevinrent antagonistes. Henri VIII et Ferdinand II se réconcilièrent. En 1516, Catherine donna naissance à une fille, Marie, ce qui encouragea le roi dans son espoir d'avoir un héritier mâle, malgré les échecs précédents (un mort-né, une fausse couche et deux enfants morts en bas âge).

Ferdinand mourut en 1516, et c'est son petit-fils Charles Quint qui lui succéda. En octobre 1518, Wolsey fit en sorte que le traité de Londres, œuvre de la papauté, apparût comme un triomphe diplomatique de l'Angleterre, pays au centre d'une nouvelle alliance européenne, dans le but ostensible de repousser l'influence espagnole, ce qui était le dessein originel du pape. En 1519, à la mort de l'Empereur Maximilien, Wolsey, devenu entre-temps cardinal, proposa secrètement Henri comme candidat au trône impérial, tout en soutenant publiquement le roi de France. Mais au final, ce fut son neveu Charles, également petit-fils de l'empereur défunt, qui fut choisi par les princes-électeurs. La longue rivalité qui opposa par la suite Charles Quint et François Ier plaça Henri en position d'arbitre. De fait, chacun des deux souverains recherchait sa faveur, comme le montra de façon éclatante et spectaculaire l'entrevue du Camp du Drap d'Or, et plus tard celle plus solennelle du Kent. Cependant, après 1521, l'influence anglaise en Europe commença à décliner. Henri s'allia avec Charles Quint par le traité de Bruges et François fut défait par les armées impériales à la bataille de Pavie, en février 1525. La confiance de Charles envers Henri subsista ainsi que l'influence de l'Angleterre en Europe. Ce qui conduisit au second traité de Westminster en 1527.

Défenseur de la foi

Henri ne cache pas ses sentiments hostiles à la Réforme protestante, que l'ex-moine allemand Martin Luther commence à prêcher et il n'hésite pas à l'invectiver. En juillet 1521, il envoie même au pape son Assertio septem sacramentorum, rédigée avec l'aide de Thomas More. Cela lui vaut le titre de « Défenseur de la foi » (Defensor Fidei)[11] décerné par Léon X, le soutien d'Érasme et des injures de Martin Luther. Dès lors, le roi d'Angleterre prend le titre d'illustrissimus, c'est-à-dire de « très illustre », titre maintenu même après sa rupture avec Rome et jusqu'à aujourd'hui.

Mais si Henri VIII est peu enclin aux idées réformatrices allemandes, il n'en est pas moins inquiet de l'influence de Rome et aimerait se substituer au pape dans la direction des affaires de l'Église d'Angleterre. Thomas Wolsey partage sa volonté de s'émanciper de la tutelle romaine. Sans heurt, l'Angleterre s'habitue à la suprématie du gouvernement royal tant sur le plan spirituel que temporel. Henri VIII et Wolsey restent cependant fidèles à l'orthodoxie romaine.

Tout bascule en 1527. Ses alliances espagnoles se dégradent, puisque Charles Quint n'a pas voulu épouser sa fille Marie. De plus, sa femme, Catherine d'Aragon n'a donné naissance, hormis la petite Marie, qu'à des enfants morts-nés entre 1511 et 1514 et son état de santé ne permet plus d'espérer qu'elle ait d'autres enfants. Le roi, qui désire ardemment un fils, tomba éperdument amoureux de la jeune dame d'honneur de la reine, Anne Boleyn. Henri VIII souhaite l'épouser pour avoir un héritier légitime, tout en se débarrassant de Catherine d'Aragon. Wolsey est chargé d'entamer les négociations avec la curie romaine. Le pape n'étant pas décidé à accorder le divorce, l'affaire traîne pendant deux années jusqu'à l'automne 1529. Poussé par les partisans d'Anne, Henri VIII perd son estime pour Wolsey et le fait démettre de ses fonctions de Lord-Chancelier.

Le schisme

Henri VIII par Hans Holbein (1536-1537)

La chute de Wolsey amène Thomas More à reprendre le titre de Chancelier. Fervent partisan de Rome, More ne peut empêcher l'influence du secrétaire du roi, Thomas Cromwell. Ce dernier trouve des arguments pour accélérer la procédure de divorce. Pour lui, le refus papal est intolérable. Professeur à l'université de Cambridge, Thomas Cranmer est lui aussi partisan de la dissolution du mariage royal et précipite également la rupture avec Rome.

Mais en septembre 1530, Clément VII, qui fut précepteur de Charles Quint, oppose un refus définitif à l'annulation du mariage royal. Cette décision fait de Marie, cousine de Charles Quint, l'unique héritière de la couronne d'Angleterre.

Le 11 février 1531, l'archevêque de Cantorbéry, William Warham, proclame : « Nous reconnaissons que Sa Majesté est le Protecteur particulier, le seul et suprême seigneur et, autant que la loi du Christ le permet, le Chef suprême de l'Église et du clergé d'Angleterre ». Le premier pas vers une séparation de Église d'Angleterre de celle de Rome est franchi. Cet événement est à l'origine de l'anglicanisme. Le 25 janvier 1533, la favorite Anne Boleyn annonce qu'elle est enceinte.

À ce moment, Henri décide que l'enfant naîtra dans la légitimité et précipite les événements. Il épouse Anne dans l'intimité et nomme Cranmer archevêque de Cantorbéry. Ce dernier valide l'union le 23 mai 1533. Le 11 juillet suivant, Clément VII excommunie Henri, Anne et Cranmer. La rupture avec Rome est consommée.

Article détaillé : Anglicanisme.

Mais Anne Boleyn donne naissance à une fille. Le roi finit par se lasser d'elle parce qu'elle n'est pas capable de lui donner un fils vivant (le 29 janvier 1536, Anne fait une seconde fausse couche et perd un autre fils après celui de 1534), et la fait décapiter à l'épée (privilège et ordre du roi pour adoucir sa mort au lieu de la hache) pour adultère, complot contre l'État et inceste (elle aurait eu une liaison avec son frère George). Seul son mariage avec Jeanne Seymour voit la naissance d'un héritier mâle, le futur Édouard VI, qui lui succèdera brièvement.

Le schisme entraîne des répercussions sur la politique intérieure du pays :

Fin de règne (1536-1547)

Après l'exécution d'Anne Boleyn, Henri VIII devient plus autoritaire. Suite à une blessure à la jambe reçue lors d'une joute équestre, il ne peut plus exercer d'activité physique, ni monter à cheval. Il devient alors irritable, obèse (il pesa jusqu'à 136 kg et aura un tour de taille de 137 cm, lui causant d'énormes problèmes de mobilité) et probablement impuissant.

En 1538, il fait exécuter son cousin Henry Pole, 1er baron Montagu et frère du cardinal Reginald Pole, l'archevêque de Canterbury. En 1541, il en fait de même avec la mère de ces derniers, Marguerite de Salisbury, la fille de George, duc de Clarence après avoir fait exécuter le 9 janvier 1539 un autre cousin, Henry Courtenay, marquis d'Exeter, fils de Catherine d'York, soeur cadette de sa mère. Ces exécutions éliminent les derniers prétendants au trône de la Maison d'York.

Cette même année (la trentième de son règne), il ordonne la construction d’un nouveau palais, Sans-Pareil dans le Surrey.

En 1540, Henri se marie pour la quatrième fois, avec Anne de Clèves, fille de l'un des chefs du protestantisme allemand, Jean III, duc de Clèves. L'union n'ayant jamais été consommée, il la répudie après six mois.

En 1542, c'est sa cinquième épouse, Catherine Howard qui est décapitée pour adultère.

Il se remarie une sixième et dernière fois en 1543 avec Catherine Parr qui lui survit un an.

Il meurt le 28 janvier 1547 au Palais de Whitehall, peut-être des conséquences d'un diabète de type 2.

Épouses et maîtresses d'Henri VIII

Les six épouses d'Henri VIII

  1. Catherine d'Aragon : veuve du frère aîné d'Henri VIII, le prince de Galles Arthur Tudor. Henri VIII peut l'épouser le 11 juin 1509 après avoir fait reconnaître la non consommation du précédent mariage avec son frère. Plus tard, Henri VIII demanda l'annulation de son propre mariage avec Catherine en 1523, car elle ne lui avait pas donné d'héritier mâle vivant. Cette annulation lui est d'abord refusée par l'Église. Henri VIII la fait prononcer en 1533 par Thomas Cranmer, consacrant le schisme avec Rome.
  2. Anne Boleyn : Henri VIII l'épouse secrètement fin 1532[réf. nécessaire] puis ouvertement le 25 janvier 1533 et la fait couronner. Anne Boleyn ne lui ayant donné qu'une seule fille (la future reine Elisabeth Ire) et non le fils héritier tant convoité, il la fait exécuter par décapitation pour adultère, inceste et haute trahison, le 19 mai 1536.
  3. Jeanne Seymour : le roi l'épouse le 30 mai 1536. Elle est déclarée reine le 4 juin 1536. Son premier fils, Édouard VI, vient au monde en 1537 et succède à Henri VIII en 1547. Jeanne Seymour décède en couches le 24 octobre 1537.
  4. Anne de Clèves : le roi l'épouse le 6 janvier 1540, dans le cadre d'une alliance avec les protestants allemands. Henri VIII la répudie six mois plus tard en juillet 1540, se refusant à consommer le mariage et ayant rompu l'alliance avec les protestants.
  5. Catherine Howard : le roi l'épouse le 28 juillet 1540. Elle était la cousine d'Anne Boleyn. Henri la surnomme « la rose sans épine ». L'ayant accusée d'adultère et de trahison, il la fait exécuter par décapitation le 13 février 1542.
  6. Catherine Parr : le roi l'épouse en 1543. Elle décède en couches le 5 septembre 1548, un an après le roi, et après une troisième union avec Thomas Seymour.

Les maîtresses d'Henri VIII

Les historiens n'ont la certitude du nom que de deux de ses maîtresses :

  • Elizabeth Blount, qui a donné naissance au fils illégitime d'Henri, Henry FitzRoy. Le jeune garçon a été fait duc de Richmond en juin 1525, mais n'a jamais accédé au trône. En 1533, il a épousé Mary Howard de la famille Howard de Norfolk. Henry est mort trois ans plus tard sans héritier.
  • Mary Boleyn, sœur d'Anne Boleyn. Depuis peu, on peut retrouver les lettres écrites à Mary Boleyn numérisées[12].

Le roi aurait eu d'autres maîtresses :

  • Jeanne Popicourt (1510), une Française à la cour et une maîtresse du duc de Longueville enlevé
  • Anne Stafford (1514), sœur du duc de Buckingham et épouse du seigneur Hastings
  • Margaret Shelton (1534-1535), cousine d'Anne et Mary Boleyn

Il y a également des références à une dame qu'il a logée dans un manoir (année inconnue), « à une dame inconnue » en 1534, et à une dame de Tournai, dans ses excursions en France en 1513.

Bibliographie

  • E. Bourassin, Henry VIII, Paris, 1980.
  • Bernard Cottret, Henri VIII, le pouvoir par la force, Payot, 2005.
  • Philippe Erlanger, Henry VIII, un dieu anglais aux six épouses, Paris, 1982.
  • Georges Minois, Henri VIII, Fayard, Paris, 1989, (ISBN 978-2-213-02315-1)
  • Eva de Vitray-Meyerovitch, Henry VIII, Julliard, Paris, 1964
  • Paul Gordeaux, Henry VIII et les femmes, Éditions J'ai Lu/Minerva, 1970, Coll. Les Amours Célèbres

Films

Références

  1. Du 21 avril 1509 à sa mort.
  2. The Kings and Queens of England, by Ian Crofton (2006), p. 128.
  3. Les sept (peut-être huit) enfants d'Henri VII et d'Élisabeth sont Arthur, Margaret, le futur Henri VIII, Élisabeth Tudor, Mary, Edmund, (Edward ?) et Katherine Tudor.
  4. En effet, le Lévitique 20:21 affirme que si un homme prend la femme de son frère, c'est une impureté. Néanmoins, d'autres passages de la Bible encouragent un homme à prendre pour épouse la veuve de son frère de manière à ce que la lignée ne s'éteigne pas : les contradictions de la Bible sur ce sujet seront d'une importance capitale dans la future controverse du divorce entre Catherine et Henri.
  5. Arthur, lui, avait laissé entendre le contraire le lendemain de sa nuit de noce[réf. nécessaire]
  6. Elvira Manuel n'hésitera pourtant pas à trahir Catherine en 1503.
  7. via une bulle pontificale
  8. Ces événements seront déterminants quand Henri VIII contestera la légitimité de son mariage. Quand il voudra rompre avec l'Espagne, il déclarera que ce mariage a été arrangé sans son assentiment.
  9. « Dans les premières années d'un mariage qu'elle [Catherine] avait si ardemment souhaité, son mari s'était montré aimant et attentionné ; dans les tournois, il portait ses initiales, prenaient le surnom de « sir Cœur Loyal » ; il courait lui annoncer les bonnes nouvelles. Georges Minois, p. 193
  10. (en) John Guy, Tudor England, p. 80
  11. Le titreFidei Defensor figure encore, par exemple, sur certaines pièces de monnaie du Royaume-Uni.
  12. http://www.actualitte.com/actualite/6408-correspondance-roi-Henri-internet-lettres.htm

Voir aussi

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Articles connexes

Lien externe

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