- Heinrich Hertz
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Heinrich Rudolf Hertz
Pour les articles homonymes, voir Hertz (homonymie).Heinrich Hertz Heinrich Rudolf Hertz, professeur de l'université de Karlsruhe Naissance 22 février 1857
Hambourg (Confédération germanique)Décès 1er janvier 1894
Bonn (Empire allemand)Domicile Karlsruhe puis Bonn Nationalité allemande Champs électromagnétisme, physique ondulatoire, mécanique analytique Institution Technische Hochschule de Karlsruhe, Université de Bonn Diplômé Institut de Physique de l'Université Humboldt de Berlin Célèbre pour ondes hertziennes, contact hertzien Distinctions lauréat de la Médaille Rumford. modifier Heinrich Rudolf Hertz (né le 22 février 1857 à Hambourg, † à Bonn le 1er janvier 1894), était un ingénieur et physicien allemand.
Sommaire
Biographie
- 22 février 1857 Hambourg (Allemagne) naissance de Heinrich Hertz, fils de Gustav Ferdinand Hertz, avocat, et de Anna Elisabeth Pfefferkorn-Hertz.
- 1863-1872 Élève studieux de l'école du Dr Richard Lange
- 1875 Après des études passionnées auprès de précepteurs il devient bachelier et se rend à Francfort pour travailler pendant un an dans le service des Travaux Publics
- 1876 Étudiant à l'Institut Polytechnique de Dresde
- 1877 Service militaire à Berlin
- 1878 Étudiant à l'Université de Munich
- 1879 Étudiant à Berlin, élève de Gustav Kirchhoff et Hermann von Helmholtz à l'Institut de Physique
- 1880 Docteur en Physique puis assistant à l'Institut de Physique
- 1883 Maître de conférence à l' Université de Kiel. Effectue des recherches sur l'électromagnétisme.
- 1885 Professeur à la Technische Hochschule de Karlsruhe
- 1886 Mariage avec Elisabeth Doll.
- 1887 Étude des diverses théories de Maxwell, Weber, Helmholtz. Réalisation d'un oscillateur.
- 1888 Travaux et découverte des ondes électromagnétiques dans l'air (15 mars)
- 1889 Professeur et chercheur à Bonn
- 1890 Voyage en Angleterre, lauréat de la Médaille Rumford.
- 1er janvier 1894 décès à Bonn d'une maladie dégénérative (cancer).
Travaux scientifiques
Hertz fit sa thèse de doctorat sous la direction de Hermann von Helmholtz. C'est en tentant de relier les franges d'interférences formées entre deux lentilles de verre en contact, qu'il rechercha les déformations de deux corps sphériques mis en contact sous une force donnée, en supposant leur comportement linéaire élastique. Il résolut analytiquement cette question pendant les vacances[1] de Noël 1880, et publia ses résultats en 1881[2]. Le problème du contact élastique de deux sphères (contact hertzien) reste à ce jour le seul résolu analytiquement. Il trouve de nombreuses applications, particulièrement dans les tests de dureté par indentation.
Mais sa contribution essentielle à la physique demeure la vérification expérimentale en 1887 de la théorie de James Maxwell de 1864, selon laquelle la lumière n'est rien d'autre qu'une onde électromagnétique.
C'est à Karlsruhe qu'à l'aide d'un oscillateur (dit oscillateur de Hertz, composé d'un éclateur agissant entre deux sphères creuses en laiton) il mit en évidence l'existence d'autres ondes électromagnétiques, celles-là non visibles. Il démontra que ces nouvelles ondes, susceptibles elles aussi de se diffracter, de se réfracter et de se polariser, se propageaient à la même vitesse que la lumière. Le 13 novembre 1886, il effectua la première liaison par faisceau hertzien entre un émetteur et un récepteur[3]. Ces résultats ouvraient la voie à la télégraphie sans fil et à la radiophonie. Pour cette raison, les ondes radio sont dites ondes hertziennes, et l'unité S.I. de mesure des fréquences est le hertz (nom en minuscule car il s'agit d'une unité de mesure, en revanche le symbole est Hz).
Hertz a découvert en 1886 la photoélectricité : une plaque de métal étant soumise à une lumière émettra des électrons, dont la quantité dépendra entre autres de l'intensité lumineuse. Son assistant Wilhelm Hallwachs poursuivra les recherches dans ce domaine, découvrant en 1887 l'« effet Hallwachs », qui devait jouer un rôle central dans l'hypothèse des quantas de lumière formulée par Albert Einstein en 1905.
Anecdote
Suite à sa découverte sur les ondes hertziennes, Hertz la publia devant une assemblée d'étudiants. L'un d'entre eux demanda s'il y aurait des applications de ces ondes. Hertz répondit alors qu'il n'y en aurait aucune.
Sept ans plus tard (en 1895 à la VIlla Griffone près de Bologne[1] puis à Salvan[2] dans les Alpes suisses), le physicien italien Guglielmo Marconi, reprenant les travaux de Hertz, améliora le télégramme en fabriquant le premier télégraphe sans fil, procédé qui se développa à travers le monde et qui intéressa bon nombre de personnes.
Notes
- ↑ K. L. Johnson, Contact mechanics (1985), Cambridge University Press, p. 90. Afin de contextualiser ce travail remarquable pour un étudiant de seulement 23 ans, signalons cependant que Joseph Boussinesq avait, deux ans auparavant, publié la solution de plusieurs cas particuliers de ce problème, solutions reprises dans sa Théorie des potentiels.
- ↑ (de) Heinrich Hertz, « Über die Berührung fester elastischer Körper », dans J. für reine und angewandte Mathematik, vol. 92, 1881, p. 156-171 [texte intégral (page consultée le 24 mai 2008)]
- ↑ Biographie: Heinrich Hertz, 1857-1894
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