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Guiclan
La chapelle Saint-Jacques à Guiclan.Administration Pays France Région Bretagne Département Finistère Arrondissement Morlaix Canton Taulé Code commune 29068 Code postal 29410 Maire
Mandat en coursRaymond Mercier
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Landivisiau Site web http://www.guiclan.fr Démographie Population 2 143 hab. (2008[1]) Densité 50 hab./km² Gentilé Guiclanais, Guiclanaise Géographie Coordonnées Altitudes mini. m — maxi. m Superficie 42,64 km2 Guiclan (en breton : Gwiglann) est une commune française du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Sommaire
Géographie
Économie
Histoire
Viendrait de Gwic-Lan, "bourg du monastère". Guiclan était à l'origine un prieuré.
Pendant la Révolution française
Les prêtres de la paroisse, Mathurin Hyacinthe Autheuil, recteur, et Jézéquel, vicaire, refusent de prêter le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé et sont suspendus, mais pendant plusieurs mois aucun prêtre ne pose sa candidature pour les remplacer ; il faut attendre le 29 novembre 1792 pour qu'un nouveau recteur soit élu, Le Bot[2].
Le XIXe siècle
Selon des statistiques agricoles publiées en 1849 et concernant selon les productions des années comprises entre 1836 et 1846, la répartition de l'occupation des terres est alors la suivante : pour une superficie totale de 4264 ha, la commune possédait 1888 ha de terres arables, 1583 ha de landes et bruyères, 248 ha de bois, taillis et plantations, 223 ha de prairies naturelles, 3 ha de marais et étangs ; la commune possédait alors 12 moulins en activité. Les paysans de Guiclan cultivaient à l'époque 378 ha d'avoine, 378 ha de froment, 283 ha d'orge, 79 ha de seigle, 151 ha de sarrasin, 1504 ha d'ajoncs d'Europe, 31 ha de lin, 6 ha de chanvre, 57 ha de navets, betteraves, carottes et choux (dont 38 ha de navets), 283 ha de trèfle, 94 ha de pommes de terre, 132 ha restant en jachère, et élevaient 630 chevaux (230 mâles, 120 juments, 280 poulains et pouliches), 1180 bovins (dont 1000 vaches), 200 porcs, 29 ovins, aucun caprin, 577 poules et 32 coqs, 20 canards, 17 oies, et possédaient 225 ruches à miel. En 1836, la population agricole est de 3509 personnes, soit 95,1 % de la population communale totale qui était alors de 3688 habitants[3].
Le séminaire Saint-Jacques
L'ancien manoir de Lézarazien est à la limite de Guiclan et de Lampaul-Guimiliau ; il appartint à la famille Le Sénéchal[4], puis aux Kerouartz[5] à la suite du mariage en 1685 de Marie Le Sénéchal avec Joseph Hyacinthe de Kerouartz, dont les descendants occupèrent le manoir pendant deux siècles. Leur arrière-petit-fils François de Kerouartz fut président du Parlement de Bretagne. Un nouveau château est construit en 1871 par Albert de Kerouartz et la fille de ce dernier, Mère Marie de Kerouartz donna le château aux Missionnaires d'Haïti dont le séminaire se trouvait antérieurement à Pontchâteau depuis 1872[6].
Le 10 juin 1864, Martial Testard du Cosquer, qui avait fondé à Paris, rue Lhomond, le séminaire Saint-Martial, débarque à Port-au-Prince (Haïti), dont il a été nommé évêque en 1863 (il le resta jusqu'à sa mort en 1869), accompagné d'une trentaine de missionnaires et de religieuses de l'ordre des Sœurs de Saint-Joseph de Cluny, envoyés par le pape Pie IX afin d'évangéliser les esclaves ; pendant les 20 premières années de leur apostolat, sur les 273 missionnaires envoyés en Haïti, 113 décédèrent sur place dont 32 pendant la première année de leur séjour en raison des épidémies, particulièrement de fièvre jaune, et de la fatigue excessive. En 1872; Mgr Jean Marie Guilloux, originaire de Ploërmel et devenu archevêque de Port-au-Prince, ouvre un séminaire à Pontchâteau destiné à former des missionnaires pour Haïti.
Ouvert le 2 octobre 1894, le séminaire Saint-Jacques, en Guiclan, recrute et forme des missionnaires envoyés ensuite à Haïti[7]. À la fin du XXe siècle et dans les premières décennies du XXe siècle, la majeure partie du clergé haïtien a été formé dans ce séminaire. Ce séminaire est désormais géré par la Société des Prêtres de Saint-Jacques.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 réélu en 2008 Raymond Mercier Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[8])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2202 2076 2011 1937 2045 2030 2124 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- Grotte naturelle de Roc'h Toul à Kerougay, curiosité et station paléolithique.
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
Bibliographie
- Yves Miossec : Une vieille paroisse bretonne : Guiclan
Sources
Notes
- Populations légales 2008 de la commune : Guiclan sur le site de l'Insee
- http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k109993p/f162.pagination Diocèse de Quimper, " Bulletin diocésain d'histoire et d'archéologie", 1914, consultable
- http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1257176/f2.image.r=bovins.langFR Jean-Marie Éléouet, " Statistique agricole générale de l'arrondissement de Morlaix", imprimerie de J.-B. Lefournier aîné (Brest), 1849, consultable
- XVe siècle aurait combattu Tournemine « puissant gentilhomme, emporté et querelleur », en particulier à Roseliès en Guiclan et Jacques Le Sénéchal aurait dû se réfugier à Morlaix Jacques Le Sénéchal, à la fin du
- Croisades ; leur devise est : « Tout pour l'amour de Dieu » La famille l'Isle de Kerouartz est une vieille famille noble remontant aux
- http://www.lampaul-guimiliau.com/4/index_fichiers/missionhaitilampaul2.html
- http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61430860/f341.image.r=Guimiliau.langFR Revue "Le recrutement sacerdotal" n°31, septembre 1908, consultable
- [1]
Catégorie :- Commune du Finistère
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