- Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale
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Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale
Cet article possède un paronyme, voir : guigne. GIGN
Groupe d’intervention
de la Gendarmerie nationale
Écusson du GIGN depuis septembre 2007Période Depuis le 1er mars 1974 Pays France Branche Gendarmerie nationale (France) Taille 389 personnes Garnison région parisenne Devise «Sauver des vies au mépris de la sienne» modifier Le Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) est une unité d'élite de la Gendarmerie Nationale française spécialisée dans les opérations de contre-terrorisme et de libération d'otages. Sa devise est « Sauver des vies au mépris de la sienne ».
Le GIGN est basé à Satory (Versailles), son centre d'instruction et d'entraînement se situant au camp de Frileuse à Beynes ; pour participer à la sélection, il faut déjà être gendarme et avoir moins de 32 ans.
Depuis le 1er septembre 2007, une profonde réorganisation a eu lieu. Le « nouveau » GIGN regroupe sous le même nom l'intégralité des hommes de l'ancien GSIGN[1] :
- trois forces opérationnelles :
- une force d'appui opérationnel, comprenant des moyens techniques et diverses compétences nécessaires aux autres forces ;
- une force formation effectuant à la formation interne et externe.
Dans le futur, les gendarmes nouvellement arrivés seront tous formés à l'intervention, puis auront la possibilité d'être formés à la protection et/ou à la recherche/observation (anciennes missions du GSPR et de l'EPIGN). L'effectif total sera porté à environ 420 militaires à l'horizon 2010, contre 380 en 2008 [2]. Il sera alors possible d'engager jusqu'à 200 hommes entrainés et habitués à travailler ensemble lors d'interventions de grandes envergure (prise d'otages massives par exemple, comme à Beslan)[3]. Le sigle GSIGN n'a plus lieu d'être et le sigle « GIGN » ne désigne plus la même unité. site WEB : www.gendarmerie.fr
Sommaire
Moyens
En août 2009, le GIGN comprend 389 militaires.
Le budget de fonctionnement courant de cette unité, pour l'année ficale 2009, est de 1,4 million d'euros, auquel s'ajoute un droit de tirage en frais de déplacement de 0,5 million d'euros sur le budget central de la gendarmerie [4].
Missions
- Antiterrorisme : le GIGN intervient en premier lieu sur les missions suivantes :
- Piratair : détournement d'avion
- Piratmer : détournement ou attaque de navire
- Piratome : attaque nucléaire
- Piratox : attaque chimique ou biologique
- Piratext : prises d'otages de ressortissants français à l'étranger
Pour les actes de terrorisme ne rentrant pas dans ces catégories (prise d'otage, etc.), la répartition des missions entre le GIGN et le RAID se fait selon le lieu où l'alerte se produit : le milieu rural ainsi que les aéroports est le domaine d'intervention du GIGN, le milieu urbain celui du RAID.
- Autres interventions : les neutralisations de forcenés, les arrestations de personnes dangereuses et armées.
- Force de sécurité et protection (FSP) : elle couvre l'intégralité du spectre de la Sécurité et de la Protection.
Sur le territoire national, les sections de sécurité-protection (SSP), assurent quotidiennement la protection de hautes personnalités françaises ou étrangères. Elles assurent également ce type de mission à l'étranger, au profit des diplomates en poste dans des zones à risques.
Parallèlement aux missions de protection, les SSP procèdent à la mise en sécurité de sites. Que ce soit au profit de l'autorité protégée ou lors d'évènements majeurs, cette force déploie des tireurs d'élite, le groupe de recherche d'engins piégés (GREP), ou encore les spécialistes en investigations sub-aquatiques.
Enfin, dans un contexte interministériel, la FSP est régulièrement sollicité pour réaliser des audits de sécurité au profit des représentations françaises à l'étranger ou de sites sensibles partout en France. Ayant une expérience reconnue dans ce domaine, les missions évaluent les enjeux sécuritaires et apportent une expertise et des réponses adaptées, en vue d'accroître le niveau de sûreté des installations visitées.
En marge des missions évoquées supra, les militaires de cette force participent de façon régulière à la formation des troupes d'élite étrangères.
- Missions des SSP :
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- Protection rapprochée de personnalités.
- Sécurité des ambassades et représentations diplomatiques françaises à l'étranger (Algérie, Côte d'Ivoire, Haïti, Afghanistan, Irak...).
- Extraction de ressortissant français à l'étranger.
- Mise en sécurité.
- Analyse du risque et audit de sécurité.
- Gestion de crise à l'étranger.
- Sécurité des évènements d'ampleur nationale et internationale.
- Formation internationale.
Pour permettre de mener à bien ces missions, les entraînements du GIGN sont très poussés et dangereux. Il y a ainsi eu plus de décès lors de ces entrainements que lors des missions elles-mêmes. Les démonstrations faites par le groupe reflètent les entrainements. Alors qu'il assistait à l'une d'elles en tant que ministre de l'intérieur, Pierre Joxe est très légèrement blessé par l'explosion d'une grenade défensive qui n'a pas pu être neutralisée à temps[5].
Histoire
En novembre 1973, la gendarmerie crée une Équipe Commando Régionale d’Intervention (ECRI) au sein de l'escadron de gendarmerie mobile 2/2 (actuel escadron 26/1) de Maisons-Alfort (suite à la prise d'otage de l'équipe d'Israël des Jeux Olympiques de Munich en 1972), qui devient opérationnelle le 1er mars 1974, considéré depuis comme la date officielle de création du GIGN. Un mois plus tard, il est décidé de créer deux Groupes d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) :
- GIGN n° 1, basé à Maisons-Alfort et descendant de l'ECRI, opère sur le territoire des 1re, 2e, 3e et 6e régions militaires.
- GIGN n° 4 basé à Mont-de-Marsan, constitué au sein de l’escadron 9/11 de gendarmerie mobile opère sur les 4e, 5e et 7e régions militaires. Elle était plus orientée sur les exercices de marine, proche de la façade atlantique.
L'intention initiale était de multiplier ces groupes sur tout le territoire, mais en 1976 décision est prise de rassembler les deux unités existantes en un seul GIGN national, à Maisons-Alfort. En 1983, le GIGN est déplacé à Satory dans la caserne Pasquier (elle porte le nom du 1er gendarme du Groupe décédé à l'entraînement) (quartier des gendarmes à Versailles), dans les Yvelines.
« Les Irlandais de Vincennes »
Le 9 août 1982, vers 13h, se déroule la fusillade de la rue des Rosiers : un homme jette une grenade à l'intérieur du restaurant Goldenberg puis un commando de quatre à cinq hommes descend la rue des Rosiers en tirant dans la foule. Six morts et vingt-deux blessés seront dénombrés[6]. Pour trouver les instigateurs de cette attaque, François Mitterrand installe un conseiller technique et une cellule antiterroriste à l’Élysée et en confie la direction au commandant du GIGN, Christian Prouteau.
Le 29 août 1982, à 21h30, des membres ou anciens membres du GIGN emmenés par le capitaine Paul Barril font irruption dans l'appartement à Vincennes d'un dénommé Michael Plunkett, soupçonné lui et ses compagnons irlandais d'appartenir à l'IRA, et font une prise d'explosifs lors de la perquisition suivant l'interpellation.[7]
Il s'avérera plus tard que les gendarmes avaient apporté eux-mêmes des explosifs dans l'appartement de Vincennes. Après neuf mois de détention, les « Irlandais de Vincennes » sont finalement libérés fin mai 1983.
Cette affaire fit grand bruit au début du premier mandat de François Mitterrand, notamment du fait que le président nouvellement élu avait fait appel aux gendarmes du GIGN pour composer sa garde présidentielle, contrairement à ses prédécesseurs qui employaient des policiers. L'affaire des « Irlandais de Vincennes » est donc devenue celle des « gendarmes de l'Élysée ».
Principales opérations
Le GIGN a mené des centaines d'opérations depuis sa création, aussi bien la libération d'otages que l'interpellation de forcenés (« neutralisation » dans le jargon de l'unité). Voici les plus connues :
- en mai 1974, le GIGN n°1 intervient lors d'une mutinerie à la prison de Fleury-Mérogis. Leur intervention est déterminante pour résoudre la crise avec un minimum de violence.
- libération (en coopération avec la 13e demi-brigade de Légion étrangère) d'une trentaine d'enfants pris en otages par des terroristes du FLCS (Front de libération de la côte somalienne) à Loyada dans la colonie française de Djibouti (à l'époque le Territoire français des Afars et des Issas ) le 3 février 1976. Dans cette opération, deux enfants, sept terroristes et neufs soldats somaliens ont été tués[8].
- intervention suite au détournement par 5 terroristes croates anti-titistes d'un Boeing 727 de la TWA assurant un vol New York-Chicago en septembre 1976. Le GIGN parvient par la négociation à obtenir la libération des 49 otages et la reddition des terroristes.
- intervention à Orly-Ouest pour résoudre, en coopération avec la brigade anti-gang du commissaire Robert Broussard, le détournement d'une Caravelle assurant le vol Air Inter 429 (Paris-Lyon), le 30 septembre 1977. Le forcené Jacques Robert détient en otage 94 personnes, dont le député Lucien Neuwirth et un ancien ministre, Philippe Malaud, depuis près de 7 heures, lorsqu'il fait usage d'une grenade, déclenchant l'assaut des forces de police et de gendarmerie. L'opération se solde par la mort d'un passager et la blessure de quatre autres, dont un grièvement. Jacques Robert se rend et est incarcéré[9].
- préparation d'une tentative de libération des fonctionnaires de l'ambassade de France à San Salvador en mai 1979. Les terroristes accepteront de se rendre avant l'intervention, mais seulement aux autorités françaises qui acceptent de les relâcher au Panama en échange.
- intervention de plusieurs hommes du GIGN lors de la prise de la Grande Mosquée de la Mecque, du 23 novembre au 5 décembre 1979. Les gendarmes semblent avoir en fait mis au point le plan d'attaque final, mais le nombre d'otages (plusieurs milliers) et de terroristes (environ 130) fait que l'on dénombre un nombre important de victimes.
- intervention lors de la prise d'otages de l'hôtel Fesch par un commando corse mené par Marcel Lorenzoni en février 1980. Les terroristes se rendent après avoir négocié avec le GIGN[10].
- libération des otages d'un détournement d'avion au Touquet en mai 1981. Le pirate de l'air, qui voulait obliger le pape à révéler le troisième secret de Fatima, est maîtrisé à mains nues lors d'un assaut-surprise.
- arrestation d'un forcené à Chelles en avril 1982. Celui-ci, surarmé, tirera plus de 2000 cartouches en une journée. Le commandant Prouteau comprend vite que ce forcené n'est pas un forcené ordinaire, puis en engageant des tentatives de négociations, comprend que son but est de défier le GIGN. Dès lors le commandant choisit de ne pas engager ses hommes dans des pièges probables. En soirée, profitant d'un relâchement du forcené et d'une diversion faite en faisant exploser la porte de l'appartement de l'homme, un gendarme maîtrise le forcené à mains nues.
- arrestation de Filipe Bidart, chef du groupe terroriste basque Iparretarrak en février 1988
- libération des otages détenus dans la grotte d'Ouvéa en Nouvelle-Calédonie en mai 1988. L'opération est globalement réussie malgré la mort de deux militaires de la DGSE et de 19 indépendantistes kanaks.
- des membres du GIGN, parfois sous l'autorité du COS, ont participé à des opérations en Bosnie-Herzégovine entre 1992 et 1995, notamment l'arrestation de criminels de guerre.
- Le 26 décembre 1994, libération des 164 passagers du vol Vol AF 8969 pris en otages par 4 terroristes du GIA qui projetaient d'écraser l'avion sur la Tour Eiffel. Le GIGN donna l'assaut à l'appareil, posé à l'aéroport de Marignane près de Marseille, et parvint à tuer les quatre terroristes et à sauver tous les otages, sans pertes du côté des gendarmes mais neuf blessés à des niveaux divers. L'assaut fut filmé par la télévision, et rendit célèbre le Groupe dans le monde entier. Peu après au GIGN se déroulait la cérémonie fêtant les 20 ans du Groupe, qui fut l'occasion d'un bilan : plus de 650 missions menées, plus de 500 otages libérés, une douzaine de terroristes tués, plusieurs centaines de criminels et de terroristes arrêtés par le GIGN, qui déplore pendant cette période la mort de 5 de ses hommes à l'entraînement et 19 blessés en opération (dont les 9 de l'assaut de Marignane).
- en septembre 1995, le GIGN participe avec l'EPIGN à la traque de Khaled Kelkal dans les forêts entourant Vaugneray près du col de Malval (Rhône). La plupart des hommes du GIGN seront rappelés pour participer à l'opération Azalée aux Comores avant la fin de la traque et c'est l'EPIGN qui met un terme a celle-ci en abattant Khaled Kelkal.
- participation à l'opération Azalée (la libération des Comores) et notamment l'arrestation du mercenaire Bob Denard sous l'autorité du COS en septembre et octobre 1995.
- lors d'une intervention contre un forcené à Valaurie dans la Drôme le 23 juin 1997, un membre du GIGN, Jean-Louis Prianon, est tué.
- intervention avec la collaboration du Commando Hubert sur le navire Pascal Paoli de la SNCM en 2005, détourné par des marins syndicalistes du STC.
- le 19 janvier 2007, arrestation d'un forcené retranché chez lui à Gensac-sur-Garonne. Le GIGN essuie des tirs pendant la mise en place du dispositif (20 hommes) qui blessent un membre de l'équipe. Au moment de l'assaut, vers 22h, le forcené ouvre le feu sur le trinôme de tête: il tue le maréchal des logis-chef Frédéric Mortier (35 ans, promu major à titre posthume) et blesse un autre de ses camarades. Il s'agit du deuxième membre du GIGN tué en opération.
- le 11 avril 2008, opération Thalathine. Déclenchement du plan Piratmer. Intervention lors de la prise d'otage sur le Ponant, navire de luxe, au large de la Somalie. Une partie du GIGN aide à la négociation depuis Marseille, siège de la CMA-CGM, propriétaire du voilier, tandis qu'un commando est projeté sur le navire Var, ainsi que le colonel Denis Favier. Les trente otages sont libérés et une partie des pirates sont appréhendés par l'Armée française.
À cela s'ajoutent de nombreuses arrestations de terroristes (basques, notamment du groupe Iparretarrak, corses...) de criminels dangereux, de transferts sensibles de personnes, et d'interventions lors de révoltes en milieu pénitentiaire.
En 2004, le bilan à l'occasion des trente ans du groupe était de plus de 1030 missions, de plus de 970 personnes arrêtées, et 534 otages libérés. À ce jour, et depuis sa création, le GIGN a perdu 2 hommes en mission et 7 en entrainement.
Pour voir une liste des opérations du GIGN traitées sur Wikipédia, voir Catégorie:Mission du GIGN.
Commandants de l'unité
- lieutenant Christian Prouteau : 1973-1983 (GIGN n° 1 puis GIGN),
- capitaine Paul Barril : 1982-1983 (par intérim),
- capitaine Philippe Masselin : 1983-1985,
- capitaine Philippe Legorjus : 1985-1989,
- chef d'escadron Lionel Chesneau : 1989-1992,
- capitaine Denis Favier : 1992-1997,
- chef d'escadron Éric Gerard : 1997–2002,
- lieutenant-colonel Frédéric Gallois : 2002-2007,
- général Denis Favier : depuis 2007.
Présence internationale
Mondialement reconnu comme une des unités d'intervention les plus efficaces au monde, le GIGN est une unité d'élite de la Gendarmerie Nationale française. Ses nombreux succès (près de 600 otages libérés, plus de 1000 criminels capturés ou tués) au cours des diverses opérations qu'il a été amené à monter en font depuis 10 ans une référence internationale en matière de sécurité des personnes civiles. Le GIGN s'est surtout fait connaître en décembre 1994 lors de la prise d'otage d'un avion d'Air France par le GIA.
7 de ses membres ont péri durant des manœuvres d'exercice, et 2 membres en opération, deux sous-officiers dont un maréchal des logis chef.
Le GIGN est intervenu à l'étranger (Djibouti, San Salvador, Arabie saoudite, pays basque espagnol, Niger, Union des Comores).
Armement
- « Notre principe fondamental est de reculer l'usage des armes à feu jusqu'au dernier moment »
- Denis Favier, commandant du GIGN de 1992 à 1997.
Malgré ce but du GIGN d'éviter au maximum l'emploi des armes, le Groupe possède un armement répondant à des besoins précis. On n'emploie pas des fusils d'assaut comme un G-3 TGS contre un forcené, ils sont réservés à l'utilisation dans des situations quasi-militaires. À l'opposée, dans le cas d'une intervention extrême du style de la prise d'otages du vol AF 8969 à Marignane, il est nécessaire de disposer de tous types d'armes, du Manurhin .357 Magnum au fusil de précision en passant par le PM HK.
L'armement « de base » lors d'une mission se compose d'une arme de poing pour chaque homme, plus un MP-5 et un fusil calibre 12 pour l'appui.
Chaque élément de Groupe possède trois ou quatre armes de poing et au moins deux armes d'épaule. Au total, on dénombre pour le Groupe quelques 900 armes et 1000 optiques. Les armes (du fusil de précision à l'arme de poing) sont testées au banc d'essai Stabilisator 3000 A1 de la marque française L2S.
Un grand nombre des armes ont été modifiées sur commande pour le GIGN. Il ne faut pas oublier les accessoires génériquement nommés « aides à la visée » : collimateurs (systèmes de visée non-grossissants, souvent luminescents), lunettes grossissantes, lasers de visée, lampes-torches, équipements de visée nocturne, etc. Les modifications et les aides à la visée présentes sur les armes sont détaillées en même temps que les armes elles-mêmes.
Les armes sont présentées de la plus fréquemment employée à la moins employée. Exceptions : les armes de précision (ordre en fonction des calibres).
Armes de poing
- Manurhin MR-73 en .357 Magnum avec diverses longueurs de canons (4 pouces, 5 pouces ¼, voir 8 pouces et 10 pouces pour le tir de précision), très utilisé depuis les débuts de l'existence du GIGN. Il est encore aujourd'hui l'arme de poing la plus utilisée par les hommes du GIGN comme arme principale. Toutefois la plupart des hommes portent simultanément un revolver et un PA (pistolet semi-automatique) taille « compact » (principalement les Glock 19, SIG-Sauer P228, FN Five-seveN et PAMAS G1S).
- Glock 19 en 9 mm Para., l'arme de poing visiblement la plus utilisée après le MR-73 (et dans une moindre mesure les G26 et G17 sont aussi utilisés), y compris par les plongeurs du Groupe en raison de sa haute résistance à l'eau. Il est fréquemment équipé d'une lampe tactique Insight Technology M3 LED ou M6 avec laser intégré.
- S&W 686 GFS « Stainless » en .357 magnum en diverses longueurs de canons de 4 à 10 pouces, préféré au MR-73 par quelques éléments, mais le remplaçant systématiquement pour les plongeurs d'intervention (le Manurhin ne semble pas aussi résistant à l'eau). Les plongeurs utilisent aussi le Glock 19 et le Five-seveN, mais sans les lampes tactiques.
- Sig-Sauer P228 (et son « grand frère » P226) en 9 mm Para., avec des chargeurs à grande capacité de 20 balles en plus des normaux de 15 balles et parfois une lampe Insight Technology M3 LED. L'adoption du P226 par le GIGN est une preuve évidente de sa qualité, alors même qu'il fut écarté par les forces de l'ordre françaises au profit du Beretta 92F dans les années 1980…
- FN Five-seveN Tactical IOM en 5,7 mm avec une hausse fixe et un guidon allongé (depuis 2004 ?) éventuellement avec une lampe-laser Insight Technology M6 sur le rail Picatinny.
- GIAT PAMAS G1S en 9 mm Para. (Parabellum) : le Beretta 92G construit sous licence est l'arme réglementaire de la Gendarmerie nationale, mais il est relativement peu utilisé au GIGN.
- SIG-Sauer Pro SP 2022 en 9 mm Para. Le GIGN devrait recevoir ces armes comme les autres unités de gendarmerie (les premiers avaient déjà été livrés au Groupe en 2004), mais reste à savoir s'ils seront très utilisés ou suivront la carrière du PAMAS G1.
En opération classique, les armes de poing employées sont généralement des modèles compacts (MR-73 à canon 4", Glock 19, P228) ; par contre, les Glocks 17 et P226 sont utilisés lors des « missions kaki » (en milieu naturel), où les contraintes d'espace sont moins importantes.
Pistolets-mitrailleurs
- HK MP5 en versions A5 (sélecteur 3-Round Burst), SD3 et K-PDW (tous deux avec sélecteurs SEF), équipés d'aides à la visée sur le dessus de l'arme : collimateur Aimpoint CompM2 ou EOTech 550 AA, lunette de visée Trijicon ACOG 3,5 x 35 ou encore type « mini-lunette » à montage latéral, souvent vue chez d'autres forces spéciales françaises (CPA 10 et 30, parachutistes de l'Armée de terre). En version navalisée il a remplacé l'Uzi chez les plongeurs. Depuis la première moitié des années 1990, les MP-5A5 sont équipés d'un garde-main permettant le montage d'une aide à la visée ; par ailleurs il faut noter l'utilisation depuis le début des années 2000 sur les MP-5A5 et MP 5K PDW de montages SureFire « cocking tube mount » sur l'extrémité du tube de prise de gaz permettant de fixer deux accessoires; ces accessoires sont des lasers jour/nuit SureFire L72 de couleur rouge et L75 infrarouges (point visible à l'intensificateur de lumière) et des lampes-torches Nitrolon P. Le MP-5SD6 peut recevoir une lampe fixée sous le canon silencieux à l'aide d'anneaux.
- Le « PM HK » (comme il est couramment nommé au sein du Groupe) est toujours très utilisé malgré l'arrivée du FN P90 aux caractéristiques balistiques intéressantes.
- FN P90 Tactical avec laser intégré dans la poignée. Il renforce et se substitue en partie aux MP-5 et pourrait même les remplacer chez les plongeurs. Le P90 offre une grande capacité de 50 cartouches et tire la très performante munition FN 5,7 × 28 mm dont la puissance de pénétration permet de neutraliser des adversaires abrités ou équipés de gilets pare-balles. Il est l'arme standard des chefs de sections opérationnelles et de groupes tactiques. Les trois rails Picatinny permettent d'y fixer un grand nombre d'accessoires, généralement un collimateur Aimpoint CompM2 sur le rail supérieur (le EOTech n'est jamais vu monté), un laser SureFire sur le côté droit et une lampe à forte intensité du côté gauche. Éventuellement, un silencieux Gemtech SP90 et un sac récupérateur de douilles peuvent être ajoutés.
Fusils à canon lisse
- Remington 870 en calibre 12 Magnum, le plus souvent avec une crosse se pliant latéralement et un sous-canon plus long que le canon ; il est aussi doté d'un rail Picatinny en position supérieure sur la culasse accueillant souvent un collimateur (Aimpoint CompM2, Aimpoint 3000 ou EOTech 550 AA), et une lampe ou un laser (voire les deux simultanément) sont souvent fixés sur la pompe.
- Benelli M3T Super 90 en calibre 12 Magnum, rarement vu, contrairement au Remington.
- SPAS 12 Special Purpose Automatic Shotgun également en calibre 12, seul fusil à pompe au monde à posséder un sélecteur de tir (permettant de choisir entre un mode manuel ou semi-automatique) . Son aspect dissuasif et impressionnant en fait une arme appréciée des forces d'intervention .
Fusils d'assaut
Le GIGN, comme la plupart des groupes d'intervention de la Gendarmerie nationale, n'utilise des fusils d'assaut qu'en milieu extérieur et n'a pas cédé à la récente tendance de remplacer les pistolets-mitrailleurs par des fusils d'assaut courts en 5,56 mm OTAN, comme le G-36C qui arme le RAID et les GIPN.
- HK G3 TGS, le seul fusil d'assaut en 7,62 mm couramment utilisé par le GIGN. Il est principalement utilisé en milieu naturel (par exemple reconnaissances en « missions kaki ») et par des équipes spécialement formées au tir depuis des hélicoptères, ce qui a fait surnommer ces équipes « équipes G-3 ». Le G-3 TGS est un excellente arme d'appui « lourd » par rapport aux autres fusils d'assaut du GIGN en 5,56 mm en raison de son calibre 7,62 mm OTAN, de sa précision remarquable jusqu'à 400 m et de son lance-grenades HK 79 de 40 mm (utilisé avec des grenades à fragmentation, perforantes ou à gaz). Sa taille, sa crosse fixe ainsi que son puissant calibre (risquant de traverser facilement des murs et de toucher des otages ou les gendarmes d'une autre équipe d'assaut) font qu'il n'est pas utilisé en terrain urbain. Les G-3 TGS du GIGN sont tous équipés d'un sélecteur de tir type numérique et d'une crosse de MSG-90. On peut distinguer une variante « diurne » et une « nocturne » du G-3 au GIGN : la variante « diurne » est équipée d'un lance-grenades HK 79, d'un collimateur diurne Aimpoint 3000 ou 5000 et d'un montage SureFire cocking tube mount 490 ou 491 pour une lampe et un laser. La variante « nocturne » est équipée d'un Aimpoint CompM2 (compatible avec intensificateurs de lumière Lucie), le HK 79 est enlevé et le garde-main est sans accessoire ou avec bipied, le montage SureFire est parfois absent, d'autres fois présent, la lampe ayant dans ce cas un filtre IR. Des photos montrent aussi des Aimpoint 7000S et un laser sous le garde-main en plus du bipied. Pour les « équipes G-3 », les G-3 sont utilisés en versions « diurne » et « nocturne » avec un récupérateur de douilles en métal pour éviter que les étuis éjectés ne puissent endommager l'appareil ou gêner l'équipage ou l'équipe de tireurs.
- SIG-550 et 551 SWAT avec lunette Hensoldt 6 x 42 BL, SIG-552 Commando avec un collimateur Bushnell HOLOsight de première génération, les fusils d'assaut en 5,56 mm les plus utilisés au GIGN.
- HK 33EA2 avec une crosse pliante HK type A3, un sélecteur 3-Round Burst à quatre positions et une lunette diurne Hensold 6 x 42 BL et d'un bipied sous le canon pour l'utilisation comme fusil de sniping (embuscade). D'autres aides à la visée peuvent être montés sur un montage SureFire « cocking tube mount ». Rappelons que le HK 33, dérivé du G-3 en calibre 5,56 mm, en garde l'excellente précision même dans sa version standard (le G-3 et le HK 33 ont tous deux connu des versions spécifiques de sniping comme le célèbre G-3SG1). On peut le différencier du G-3 par son chargeur courbe, l'absence systématique de lance-grenades et le sélecteur de tir à symboles.
- GIAT FAMAS F1. arme ambidextre. peu utilisée car trop encombrante (crosse plutôt longue et non repliable), et l'arme est trop lourde pour une utilisation tactique en bâtiment, néanmoins elle possède une très grande cadence et puissance de feu. (capacité : 25 coups, calibre : 5.56 F1, portée efficace : 300m portée max : 3200m, système : culasse semi-vérouillée).
Armes de précision
- Des modèles spéciaux de MR-73 en 8 et 10 pouces équipés de lunettes et des bipieds sont utilisés pour des tirs de précision à courte portée. La lunette la plus courante est la Magnum Phantom grossissant 1,5 × produite par Bushnell (parfois avec une protection caoutchouc autour de l'oculaire identique à celle de l'OB50), mais des optiques 4 × 32 équiperaient aussi d'autres de ces armes. Des S&W avec des longueurs de canons similaires seraient aussi utilisés avec lunettes et bipieds.
- Trois modèles de la marque Accuracy (une analogie avec le SAS ne manquerait pas d'être faite) :
- le AW en .308 (7,62 mm OTAN)
- le AWS avec un canon silencieux (combiné à des munitions .308 « Sub » subsoniques) et le seul des trois types à avoir une crosse pliante.
- le AW SM en .338 Lapua Magnum (8,6 × 70 mm) pour des tirs intermédiaires entre le 7,62 et le 12,7.
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- Plus de soixante AW remplacent depuis 1995 les vieux FR-F1, qui auront rempli une vingtaine d'années de bons et loyaux services. Une cinquantaine d'AW Super Magnum en .338 Lapua Magnum est entré en service en 2003 pour combler le « trou » existant entre les munitions de 7,62 mm et 12,7 mm. Le GIGN a signé un partenariat avec le constructeur Accuracy International pour lui faire partager les résultats des expérimentations des ces fusils dans toutes les conditions climatiques.
- La lunette employée pour ces trois armes est la Schmidt & Bender Mk.II 3-12 × 50 avec un réticule Mil-Dot (comme toutes les armes de précision actuellement utilisées par le GIGN) 30 × 30 mm pourvu d'un croisillon luminescent rouge à l'intensité modifiable.
- Chacun des huit groupes tactiques du GIGN emporte en opération huit Accuracy équipés d'un intensificateur de lumière Simrad KN200 de 3e génération monté sur la lunette grossissante pour le tir nocturne, ce qui permet d'utiliser la même arme avec les mêmes optiques de jour comme de nuit. Du temps du FR-F1, il fallait choisir entre un exemplaire équipé d'une lunette diurne ou un autre avec un intensificateur OB50. Auparavant les Accuracy étaient équipés de lunettes Bausch & Lomb Tactical 62-1040 grossissement 10 × 40 mm (elles étaient encore en service lors d'un entraînement à Djibouti début 2001) et du bipied Parker-Hale LM6 placé à l'avant de la crosse. Celui-ci a été fixé à mi-longueur de la crosse et non à l'extrémité de celle-ci. L'Accuracy est aussi équipé de rails latéraux type Picatinny (encore que l'on n'ait pas vu d'accessoires montés dessus).
- Le GIGN dispose d'équipements de camouflage spéciaux pour ces fusils (schémas armée française type centre-européen et désertique, anglais DPM et moucheté allemand Bundeswehr). Le coût total de l'arme entière est d'environ 20 000 €.
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- Le PGM Hécate II à verrou en 12,7 mm remplace les Barrett M82, M95 (fusil) et McMillan depuis 1998. Cette arme est capable de neutraliser des véhicules peu ou pas blindés et de toucher des cibles abritées. Le 12,7 mm est le seul calibre expérimenté par le Groupe capable de traverser les deux vitres blindées d'un sas de banque. Les modèles utilisés sont des Hécate II standard et des Hécate II polymère avec une lunette Scrome J10 10 × 40 à réticule Mil-Dot montée sur un montage STANAG OTAN.
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- Le Groupe disposerait au total de plus de cent Accuracy de tous calibres, et tous ses hommes ont une qualification TE (équipes tireur d'élite) de base sur Accuracy .308 et .338, ce qui en fait le groupe d'intervention disposant du plus grand nombre de tireurs d'élite au monde. Les équipes TE sont habituellement composées de deux hommes, un tireur et un observateur qui utilise un télescope monoculaire Leica Televid 77 mm (ou plus rarement l'Apo-Televid 77 mm) avec divers grossissements disponibles jusqu'à 60 ×, une paire de jumelles Leica Vector IV (ou jumelles infrarouges Thomson Sophie la nuit). Les équipes TE disposent en plus d'un télémètre laser Leica Rangemaster LRF 1200 doté d'une optique 7 × 21 mm ayant une précision d'un mètre avec une portée de 15 à 1100 m, d'une mini-station météo Skywatch Geos 9 (anémomètre-girouette, boussole, hygromètre, thermomètre, baromètre, altimètre et montre combinés dans un objet des quelques grammes), d'un sac à eau, d'une musette de tir et depuis 2003-2004 d'un carnet de tir spécifique au Groupe.
Armes sub-létales
La faible fiabilité des armes sub-létales et leur dangerosité potentielle a longtemps limité leur adoption au GIGN. La technique favorite était le tir à l'épaule au revolver ou au fusil de précision : une balle dans l'épaule du bras armé est une technique de neutralisation très efficace.
- Pistolet à impulsion électrique Taser X26 en expérimentation depuis 2003.
Moyens de transport
Le GIGN bénéficie depuis 2006[11] du concours du Groupe interarmées d'hélicoptères (GIH), unité mixte d'hélicoptères de l'armée de terre et de l'armée de l'air, mise à sa disposition par le DAOS, et installé sur la base aérienne 107 de Villacoublay.
Notes et références
- ↑ Organisation après la réforme sur le site de la Gendarmerie nationale
- ↑ « Plongée au cœur des secrets du GIGN », Le Figaro, 10 octobre 2008.
- ↑ La réorganisation du GIGN sur le site officiel
- ↑ (fr) Question N° : 50888 de M. Urvoas Jean-Jacques ( Socialiste, radical, citoyen et divers gauche - Finistère ), 25 août 2009, Assemblée nationale française. Consulté le 15 septembre 2008
- ↑ Jean Luc Calyel, GIGN, les secrets d'une unité d'élite, Le Cherche-midi
- ↑ blog de Georges Moréas, commissaire principal honoraire de la police nationale
- ↑ "L'Affaire des Irlandais de Vincennes, l'honneur d'un gendarme 1982-2008", de Jean-Michel Beau chez Fayard
- ↑ voir ce dossier de la Gendarmerie sur l'opération
- ↑ Le Monde, 2-3 octobre 1977
- ↑ MARCEL LORENZONI MILITANTU SINCERU
- ↑ "Les hélicos du GIGN : la Terre et l'Air volent ensemble" Blog Secret-Défense Libération.fr
Annexes
Articles connexes
Bibliographie
- Christian Prouteau, Mémoires d'État, Michel Lafon, Paris, 1998 (ISBN 2-84098-360-5)
- Gilbert Deflez, La brigade des missions impossibles, Jacques Grancher, Paris, 1979
- Jean-Claude Bourret, GIGN, "mission impossible" : Les exploits de gendarmes anti-terroristes, France-Empire, Paris, 1981
- Bernard Daumur, GIGN... Détenir le pouvoir de Dieu..., mémoire, Institut d'Études Politiques (IEP) de Toulouse, 1982
- Gilbert Deflez, GIGN : vocation, anti-terroristes, Publi-team, Paris, 1983
- Paul Barril, Missions très spéciales, Presses de la Cité, Paris, 1984
- Yvon Gagueche, GIGN : 10 ans d'action, éditions des Acacias, Paris, 1985
- Franck Abadie, Le Rôle du Groupement d'intervention de la gendarmerie nationale, mémoire, Institut d'études politiques (IEP) d'Aix-en-Provence, 1987
- Philippe Legorjus (avec la collaboration de Jean-Michel Caradec'h), La morale et l'action, Fixot, Paris, 1990 (ISBN 2-87645-077-1)
- Gilbert Picard, Gendarmerie : unités spécialisées, Hermé, 1990
- Yvon Gagueche, GIGN, GSPR, EPIGN : gendarmes de l'extrême, Vanneau, Paris, 1992
- Jean-Claude Bourret, GIGN, vingt ans d'actions - 1974-1994 : les nouveaux défis, éditions Michel Lafon, Paris, 1995 (ISBN 2-84098068-1)
- Michel Bernard, GIGN, le temps d'un secret, éditions Bibliophane - Daniel Radford, coll. « Les hommes de notre temps », Paris, 2002 (réimpr. 2007) (ISBN 2-86970073-3)
- Bernard Meunier, Négociation de crise : de la prise d'otages à la scène de ménage..., Mission Spéciale Productions, coll. « Techniques et spécialistes », 2005 (ISBN 2916357033, 978-2916357034)
- Roland Môntins, L'assaut - GIGN - Marignane - 26 décembre 1994 - 17H12, les éditions des Riaux, Paris, 2007 (ISBN 2-84901-063-4) [présentation en ligne]
- Eric Micheletti, Le GIGN en action, Histoire et Collections, Paris, 1995 (ISBN 2908182475)
- Marie-Gabrielle Slama (préface de DGGN Pierre Steinmetz), Raconte moi... le GIGN, nouvelle arche de Noé, coll. « collections du citoyen », 2000
- Éric Micheletti, GIGN, vol. 1 : le GIGN aujourd'hui, Histoire et Collections, 2004 (réimpr. 2005) (ISBN 2-913903-94-0) [présentation en ligne]
- Louis-Frédéric Dunal (photographies), Frédéric Gallois (préface et présentation de l'unité), Au cœur de l'action : GIGN, ETAI, Boulogne-Billancourt, 2005 (ISBN 2-7268-9457-7)
- Jean-Luc Calyel, GIGN, les secrets d'une unité d'élite, le Cherche-midi, Paris, 2008
- Manuelle Calmat-de Gmeline, GIGN : les experts du danger, Robert Laffont, Paris, 2009 (ISBN 2221109856)
Filmographie
- « GIGN, à l'épreuve de la sélection », documentaire de Nicolas Moscara diffusé sur France 3 sur des Racines et des ailes
- « GIGN, au cœur de l'action », documentaire de Nicolas Moscara diffusé le 27 février 2007 sur France 3
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