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Goyrans
DétailAdministration Pays France Région Midi-Pyrénées Département Haute-Garonne Arrondissement Toulouse Canton Castanet-Tolosan Code commune 31227 Code postal 31120 Maire
Mandat en coursJean-Louis Robert
2008-2014Intercommunalité Sicoval Démographie Population 859 hab. (2007) Densité 149 hab./km² Gentilé Goyranais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 147 m — maxi. 274 m Superficie 5,75 km2 Goyrans est une commune française, située dans le département de la Haute-Garonne et la région Midi-Pyrénées. Goyrans fait partie de la communauté d'agglomération du Sicoval. Elle est également adhérente du SICCA (Syndicat intercommunal des coteaux de l'Ariège).
Ses habitants sont appelés les Goyranais (de l'occitan goiranés).
Sommaire
Géographie
Commune de l'aire urbaine de Toulouse située à 13 km au sud de Toulouse, à 10 km du périphérique de Toulouse.
Elle est bordée à l'ouest par le cours de l'Ariège à quelques kilomètres du confluent de cette rivière avec la Garonne. Au sud se trouve la commune de Clermont-le-Fort, à l'est la commune d'Aureville, au nord la commune de Lacroix-Falgarde. Au-delà de l'Ariège se trouve la commune de Pins-Justaret.
Géologie
La plus grande partie de la commune est située sur une serre (occitan serra, une colline toute en longueur). Cette serre surplombe la plaine de la Garonne et de l'Ariège qui s'étend à plus de 120 m en contrebas à l'ouest. Cette colline constitue un des coteaux de la Garonne, zone d'élargissement par érosion de la plaine alluviale du fleuve. La transition vers la plaine est abrupte (au sens propre du terme) et laisse place par endroit à de véritables petites falaises (las ròcas en occitan toulousain, d'où le "chemin des Roques" situé au nord de la commune).
La crête de la serre est relativement plus haute que celle des collines environnantes. Le terrain parfois accidenté est de nature argilo-marneuse. La configuration des lieux permet de nombreux points de vue remarquables en particulier vers l'ouest et le sud. Au nord du village, à l'extrémité nord de la serre se trouve un platane d'âge respectable que l'on peut apercevoir depuis l'autre extrémité de l'agglomération toulousaine Castelnau-d'Estretefond, Saint-Jory à plus de 30 km de distance à vol d'oiseau.
Au bord de l'Ariège s'étend le Ramier de Goyrans (de l'occitan ramièr lieu ombragé de branches ramas), terrain alluvial et plat dont une partie est mise à profit pour les cultures, l'autre passablement humide étant boisée.
La commune est traversée dans le sens de la longueur par une route de crête (Chemin des Crêtes) sur laquelle s'embranchent des routes transversales. La commune est de constituée de 7 quartiers. Outre le vieux village, les anciennes habitations sont comme partout dans la région disséminées dans la campagne. À ces anciennes habitations ont été ajoutées depuis une trentaine d'années plusieurs quartiers lotis relativement circonscrits. On peut compter en allant du sud vers le nord : Badel (occitan Badelh), les Pins (les maisons de ce lotissement sont disséminées dans une pinède orientée au sud), Daurides, La Maison, Les Hauts de Goyrans et Balandra.
Histoire
Héraldique
Les armes de Goyrans se blasonnent ainsi : D'or au lion de sable.
Étymologie
Pour le nom du village, on entend les prononciations [gwaʀãᵑ] plutôt chez les personnes d'origine locale ou [gwaʀãs] chez les nouveaux arrivants - en particulier ceux arrivant du nord de la France.
Le nom occitan de la commune est Goirans prononcé "gouill-rannss" IPA [guɪ'ɾɑns]. Ce nom est à rapprocher du nom occitan de la buse (rapace) gòira prononcé (goɪɾo). On trouve des toponymes similaires dans le Gard (Goyran) et les Alpes de Haute Provence (Goirands). Au XVIIe siècle, la carte de France de Cassini mentionne le village sous le nom de Gouirans, selon sa prononciation occitane.
Préhistoire
En 1883, des outils néolithiques ont été retrouvés sur le territoire de la commune, attestant une première occupation des lieux dès cette époque.
Moyen Âge
Une des premières attestations - indirecte - du village est un acte d'arpentage de Lacroix-Falgarde daté du 3 janvier 1254 (archives départementales E90). Deux des terres qui bordaient alors Falgarde appartenaient à deux personnes nommées "Petrus Andreas de Goirons" et "Petrus Paulus de Goirons". La forme 'Goirons' (avec an > on) sous laquelle le nom du village apparaît dans ce texte est normale en occitan toulousain du Moyen Âge. Ce phénomène (par ex. 'campana' prononcé [kom'pono]), qui était encore attesté en Aveyron au XXe siècle s'étendait alors jusqu'au pays Toulousain et aux Corbières, et a fini par régresser en laissant de nombreuses traces.
En 1335, Goyrans fait partie des villages dévastés par le Prince Noir.
Le seigneur Bernardus de Goyranibus (Bernard de Goyrans ?-1469) fut capitoul (membre du conseil municipal) de Toulouse.
Au tournant du XVIe siècle, Goyrans faisait partie du pays de cocagne, région qui prospérait grâce à la culture du pastel, qui était exporté par voie fluviale vers Bordeaux. Cette prospérité a été brutalement arrêtée par les guerres de religion qui ont ravagé la région dans la seconde moitié du XVIe siècle. Le village a fait un temps partie à cette époque du domaine de Jacques de Rochechouart qui comprenait également Aureville, Clermont et Labarthe. Ce seigneur basé (et enterré) à Aureville avait droit de haute et basse justice et battait monnaie.
La commune parlait autrefois un occitan languedocien de type toulousain (par exemple, article défini masculin « le/les et non lo/los). Elle se situait tout au bord de la zone de dialecte gascon (la limite dans ce secteur étant le cours de l'Ariège), et le parler local en comportait quelques influences. La langue est pour ainsi dire éteinte, les quelques locuteurs restant ayant dépassé les 60 ans.
Période contemporaine
Depuis les années 1980, l'histoire du village a vu un changement radical de la composition de sa population. En 30 ans, le village est passé de l'état de commune rurale vieillissante à celle de commune résidentielle cossue en lien avec le développement des hautes technologies dans l'agglomération toulousaine (aéronautique, spatial). Cette évolution est reflétée dans les données de la table ci-dessous. Le surcroît de population est localisé dans les 6 quartiers hors vieux village mentionnés ci-dessus.
Depuis 2008, un projet de logement social a été réalisé pour répondre aux réglementations visant à introduire de la mixité sociale sur le territoire français. A cet effet, l'ancienne (et très grande) ferme de Penteville a été aménagée de façon à abriter cinq appartements sur deux niveaux.
Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 121 137 226 417 539 809 862 859[2] Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes
2005 : Population provisoire (enquête annuelle).Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2008 en cours Jean-Louis Robert DVG mars 2001 2008 Jean-Charles Vallée Toutes les données ne sont pas encore connues. Commune faisant partie de la troisième circonscription de la Haute-Garonne
Économie
Hors les zones habitées, la plus grande majorité des sols est d'utilisation agricole - et le restera pour plusieurs décennies suite au règlement d'un leg - ou boisée.
Le caractère campagnard et l'intérêt des paysages rendu possible par la configuration du terrain a motivé l'établissement d'un grand nombre de sentiers dans la commune, en collaboration avec le Sicoval.
La commune ne présente à ce jour (2010) aucun commerce permanent, mais un marché << de plein vent >> se tient tous les mardi soirs depuis 2010 sur la place de la mairie.
La commune est équipée d'une école maternelle de trois classes, qui a pour mission d'accueillir les enfants des communes de Clermont-le-Fort et Aureville outre ceux du village. Le village est également le siège d'une école élémentaire communale comportant trois classes. Au collège et au lycée, les enfants vont par défaut à Pins-Justaret. Chaque école dispose d'une garderie ainsi d'une cantine.
Lieux et monuments
- L'église du village présente un clocher-mur typique de la région toulousaine, relativement bien garni en cloches.
- Le centre du village est la place des marronniers ombragée de ses arbres éponymes, et faisant parvis à l'école primaire.
Vie locale
La commune est équipée de trois terrains de tennis dont l'accès est géré par le club Tennis Goyrans Village, membre de la fédération française de tennis.
Il existe un foyer rural présentant de nombreuses activités (poterie, théâtre, yoga, guitare, judo, bridge, etc).
La municipalité a lancé en 2010 le festival "Goyrans Vibration", un événement à vocation récurrente, présentant entre autres des spectacles musicaux (édition I 01/05/2010, édition II les 2 et 3/10/2010).
La commune est également le siège de plusieurs associations (La Roco Gouiranéso, etc).
Personnalités liées à la commune
- Maurice Sarrazin, acteur et directeur du théâtre Daniel Sorano de Toulouse
- Maison de Limoges, Goyrans était une possessions de la Maison de Limoges
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Liens externes
Catégories :- Commune de la Haute-Garonne
- Sicoval
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