Gare de Saint-Sulpice-Laurière

Saint-Sulpice-Laurière
Vue générale de la gare.
Localisation
Pays	France
Commune	Saint-Sulpice-Laurière
Quartier	Plaisance
Adresse	Rue des Bétoulles 87370 Saint-Sulpice-Laurière
Coordonnées géographiques	46° 02′ 48″ N 1° 28′ 34″ E / 46.046790, 1.47610646° 02′ 48″ N 1° 28′ 34″ E / 46.046790, 1.476106
Gestion et exploitation
Propriétaire	RFF / SNCF
Exploitant	SNCF
Services	Intercités TER Auvergne TER Centre TER Limousin
Caractéristiques
Ligne(s)	Les Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon Montluçon à Saint-Sulpice-Laurière
Voies	5 + voies de service
Quais	2 centraux + 1 latéral
Altitude	397 m
Historique
Mise en service	2 juin 1856 (première ligne)
Ouverture	16 juin 1856 (première station) 21 novembre 1864 (gare actuelle)
Correspondances
Taxi	oui
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne
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La gare de Saint-Sulpice-Laurière est une gare ferroviaire des lignes des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon et de Montluçon à Saint-Sulpice-Laurière, située sur le territoire de la commune française de Saint-Sulpice-Laurière, dans le département de la Haute-Vienne, en région Limousin.

C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) desservie par les trains des réseaux Intercités, TER Auvergne, TER Centre et TER Limousin.

Situation ferroviaire

Gare de bifurcation, elle est située au point kilométrique (PK) 368,138 de la ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon, entre les gares ouvertes de Bersac et La Jonchère.

La gare est également le terminus de la ligne de Montluçon à Saint-Sulpice-Laurière. La dernière gare avant Saint-Sulpice-Laurière est celle de Marsac.

Son altitude est de 397 m.

Histoire

En 1844^[1] la Compagnie du chemin de fer du Centre obtient une concession pour une ligne de Vierzon à Limoges, elle ouvre sa ligne jusqu'à la gare de Châteauroux en 1847, mais il faut attendre^[1] le rachat des concessions par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO) pour qu'il y ait de nouveau une progression vers le sud avec l'ouverture de la section Châteauroux - Argenton-sur-Creuse. La station près du village de Laurière est édifiée^[2], au sud du tunnel de La Roche, lors de la construction de la section suivante de Argenton-sur-Creuse à Limoges, qui ouvre d'abord le trafic marchandise, le 2 juin 1856^[1], puis 14 jours plus tard le trafic voyageurs, 16 juin 1856^[1].

Au début des années 1860 on discute l'emplacement de l'embranchement d'une nouvelle ligne venant de Montluçon, plusieurs options sont possibles. La gare ayant vocation à devenir plus importante, une extension de la station est envisagée^[2]. Finalement c'est le projet d'une nouvelle gare équipée des installations nécessaires à ce nouveau nœud ferroviaire, qui est préféré. Le tracé de la ligne est modifié pour permettre à l'embranchement d'être dans sa proximité, le choix du nouveau lieu la situe au nord du tunnel de La Roche. Dénommée Saint-Sulpice-Laurière, elle comporte^[2] un imposant bâtiment voyageurs avec buffet et quatre quais disposant d'abris pour les attentes des correspondances. La configuration de l'embranchement nécessitant un rebroussement avec changement de locomotive, à proximité de la gare est édifié un dépôt^[2] de machines, avec une rotonde prévue pour vingt-deux locomotives à vapeur. La mise en service de cet ensemble a lieu lors de l'ouverture de l'embranchement vers Montluçon, le 21 novembre 1864^[2].

Une troisième et dernière nouvelle ligne est ouverte le 23 décembre 1867^[2]. L'embranchement en direction de Poitiers situé près de la gare de Bressac, à 6 km au nord de Saint-Sulpice-Laurière, est un nouveau potentiel de machines pour le dépôt. La monté en puissance du trafic sur les lignes, va apporter de l'activité supplémentaire au dépôt, auquel vient s'ajouter, un atelier, un faisceau de voies de triage pour compléter celui de Limoge, et une école d'apprentissage. Ce développement de l'activité et l'arrivée des cheminots va profondément transformer^[3] Saint-Sulpice-Laurière et les villages environnant.

A son apogée dans les années 1930, la gare de Saint-Sulpice-Laurière est à la troisième^[3] place des gares du département après celles de Limoges et Brive. En 1931 il y a 80 locomotives à vapeur attachées au dépôt ou travaille près de 300 cheminots.

Service des voyageurs

Accueil

Elle est composée de deux quais centraux et d'un quai latéral, encadrant cinq voies ainsi que de voies de service. Le changement de quai se fait par un passage souterrain. Elle dispose d'un bâtiment voyageurs avec guichets ouverts tous les jours. Un parking pour les véhicules et un parking pour les vélos, sont aménagés.

Dessertes

La gare est desservie par :

• des trains du réseau Intercités^[4] (ligne Lyon - Bordeaux) ;

• des trains des réseaux TER Auvergne et TER Limousin^[5] (ligne Montluçon - Limoges) ;

• des trains des réseaux TER Centre et TER Limousin^[5] (ligne Orléans - Limoges) ;

• des trains du réseau TER Limousin^[5] :
  • ligne Limoges - La Souterraine,
  • ligne Tulle - Limoges - Guéret,
  • ligne Limoges - Felletin.

Intermodalité

Un service de taxi à la demande la relie à la gare de La Souterraine, afin d'offrir des correspondances avec des trains Téoz.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

• Liste des gares de France
• Liste des gares du Limousin
• Ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon
• Ligne de Montluçon à Saint-Sulpice-Laurière

Lien externe

• La gare de Saint-Sulpice-Laurière sur Gares en mouvement, un site officiel de la SNCF
• La gare de Saint-Sulpice-Laurière sur le site du TER Limousin

Bibliographie

• José Banaudo, Fabrice Lanoue, Sur les rails du Limousin, éditions de Borée, 160 pages, 2003 (ISBN 9782844942043).

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