- François Louis Bouchu
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François Louis Bouchu Naissance 13 novembre 1771
Is-sur-TilleDécès 31 octobre 1839 (à 68 ans)
AntonyOrigine France Années de service 1791 - 1839 Commandement École régimentaire de Valence
École polytechniqueHommages nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile modifier François Louis Bouchu, né le 13 novembre 1771, à Is-sur-Tille (Côte-d'Or), militaire français.
Caporal dans le 2e bataillon de volontaires de son département, le 1er septembre 1791, il fit la guerre de 1792 à l'armée du Nord. Prisonnier le 11 juin à l'affaire de Grinwel, près de Maubeuge, où il reçut une légère blessure, il obtint, à sa rentrée au corps le 24 décembre, le grade de sergent.
Nommé lieutenant dans la compagnie de canonniers du 2e bataillon de la Côte-d'Or, le 30 janvier 1793, il se trouva au combat de Rhinzabern, sous Landau (armée du Haut-Rhin). Le 26 mai suivant, dirigé sur l'armée du Midi, il prit part au siège de Toulon.
Passé à l'armée d'Italie après la reprise de cette place, il y servit depuis la fin de l'an II jusqu'au commencement de l'an VI. Capitaine en second le 15 prairial an II dans la compagnie des canonniers attachée à la 117e demi-brigade de ligne, devenue 75e, il se signala à la prise d'Oneille, au siège de Ceva (Piémont), au siège et au blocus de Mantoue en l'an IIV et en l'an V, et combattit à Castiglione.
Pendant le blocus de Mantoue, il fit remonter, sous le feu des retranchements ennemis, les barques nécessaires à l'établissement du pont de l'île de Thé, et coopéra au passage du Tagliamento le 26 ventôse an v.
Capitaine de la 1e compagnie de pontonniers le 27 germinal de la même année, il suivit l'expédition d'Égypte, assista à la prise de Malte et d'Alexandrie, aux sièges de Jaffa, de Saint-Jean-d'Acre et du Caire.
Chargé, au siège de Saint-Jean-d'Acre, de diverses reconnaissances des approches de la place, il s'en acquitta avec autant de zèle que de talent, et resta constamment exposé au feu des batteries du port et des remparts de la ville.
Lorsque le général Napoléon Bonaparte remit à Kléber le commandement en chef de l'armée d'Orient, il porta le commandant Bouchu sur la liste des officiers d'élite qu'il recommandait à son attention ; lui-même, après les événements de brumaire, n'oublia pas le brave de Saint-Jean-d'Acre, et il le nomma, le 5 floréal an VIII, chef de bataillon d'artillerie, et, quand cet officier supérieur rentra en France, il le chargea d'organiser à Strasbourg le 1er bataillon de pontonniers, dont il lui donna ensuite le commandement.
Nommé sous-directeur des ponts près le parc général d'artillerie des camps sur l'Océan, le 21 fructidor an xi, Bouchu fit les campagnes de l'armée des côtes des ans XI et XII, et reçut à Boulogne, le 25 prairial de cette dernière année, la décoration de la Légion d'honneur. Colonel, le 3e jour complémentaire an III, et attaché provisoirement à l'état-major général de l'artillerie, il prit le commandement du 3e régiment d'artillerie à pied.
Pendant la campagne d'Allemagne de l'an XIV, en Prusse et en Pologne, en 1806 et 1807, il remplit les fonctions de directeur du parc général, et, le 7 mai 1807, il obtint la croix d'officier de la Légion d'honneur.
Chef de l'état-major général de l'artillerie de l'armée d'Espagne, le 10 décembre 1808, il commandait l'artillerie du 5e corps à la bataille d'Ocaña. Nommé général de brigade le 19 mai 1811, sur la proposition du maréchal Soult, duc de Dalmatie, pour sa conduite au siège de Badajoz et à la bataille d'Albuera, il commanda l'artillerie du midi de l'Espagne à partir du 21 janvier 1813.
Appelé le 6 juillet à la direction des équipages de pont de la grande armée, il montra tant d'intelligence et de valeur à l'attaque du pont de Meissen, que l'Empereur crut devoir lui conférer le titre de baron de l'Empire.
Nommé en décembre au commandement de l'artillerie de la ville de Torgau, il fut fait prisonnier après une vigoureuse résistance, et ne rentra en France qu'après la première abdication de Napoléon Ier. Commandant de l'École d'artillerie à Grenoble le 21 juin 1814, chevalier de Saint-Louis le 29 juillet suivant, il se trouvait à Grenoble au moment où l'Empereur fit son entrée dans cette ville au retour de l'île d'Elbe.
Le 8 juin 1815, il reçut l'ordre d'aller prendre le commandement de l'artillerie de l'armée des Pyrénées orientales.
Nommé, le 10 février 1816, commandant de l'École régimentaire de Valence, et de l'École polytechnique le 2 octobre suivant, il reçut, le 24 août 1820, la décoration de commandeur de la Légion d'honneur, et le 17 septembre 1822, celle de grand officier.
Louis XVIII l'attacha au comité consultatif de l'artillerie, et lui confia, le 23 avril 1823, la direction du parc d'artillerie des Pyrénées. Il soutint dignement au siège de Pampelune son ancienne réputation.
Le 30 octobre 1823, le roi l'éleva au grade de lieutenant-général, et le roi d'Espagne lui accorda, le 23 du même mois, la plaque de 4e classe de l'ordre de Saint-Ferdinand.
Attaché successivement, de 1816 à 1831, à l'inspection des troupes et au comité de son arme, placé en non-activité le 1er janvier 1837, et enfin admis le 13 août 1839 dans la section de réserve du cadre de l'état-major général de l'armée, il est mort à Antony, près de Paris, le 31 octobre suivant.
Son nom figure sur le côté ouest de l'arc de triomphe de l'Étoile.
Source
« François Louis Bouchu », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition]
Catégories :- Général du Premier Empire
- Directeur général de l’École polytechnique (France)
- Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile
- Naissance en 1771
- Décès en 1839
- Naissance en Côte-d'Or
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