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Aiguilhe
Aiguilhe - Chapelle St-MichelAdministration Pays France Région Auvergne Département Haute-Loire Arrondissement Puy-en-Velay Canton Puy-en-Velay-Nord Code commune 43002 Code postal 43000 Maire
Mandat en coursMichel Roussel
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération du Puy-en-Velay Démographie Population 1 597 hab. (2008) Densité 1 452 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 609 m — maxi. 751 m Superficie 1,1 km2 Aiguilhe est une commune française, située dans le département de la Haute-Loire et la région Auvergne.
Sommaire
Géographie
Aiguilhe est situé juste à côté du Puy-en-Velay autour du piton volcanique sur lequel se trouve la chapelle Saint-Michel. Elle se trouve sur la Via Podiensis, le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle qui part du Puy. Elle est traversée par la Borne, affluent de la Loire.
Histoire
Anciens noms de la commune d'Aiguilhe : Eguilhe (1793) et Equilhe (1801)
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 1989 mars 2008 Jean-Louis Clavelier DVD mars 2008 en cours Michel Roussel[1] Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2009 1 016 1 137 1 304 1 376 1 452 1 555 1 595 1 601 1 663 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
La chapelle Saint-Michel
Article détaillé : Église Saint-Michel d'Aiguilhe.L'origine géologique du rocher Aiguilhe sur lequel se trouve la chapelle, n'est comprise que depuis 1963, suite à l'éruption du volcan Surtsey en Islande. Il est le résultat de la création d'un volcan sous une couche d'eau[réf. nécessaire]. La forme élancée du rocher, de 85 mètres de hauteur, a donné son nom à la localité blottie à ses pieds.
La chapelle[2] est un bijou d'architecture. On y accède au bout d’un cheminement d’accès comportant 268 marches (une dizaine de minutes environ).
Lieu sacré dès la plus haute époque, les vestiges d'un dolmen semblent avoir été utilisés pour les fondations. Plus tard, les Romains y rendirent un culte à Mercure.
Au Xe siècle Gothescalk, l'évêque du Puy, fit ériger la chapelle dédiée à Saint-Michel au retour d'un pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle, pour accomplir un vœu. Inaugurée en 972, elle consistait, à l’origine, en une chapelle quadrangulaire dotée de trois absidioles. Au milieu du XIe siècle, l’édifice fut agrandi par l’ajout à l’ouest d’un clocher, inspiré de celui de la cathédrale du Puy, et d’une nef. Plus tard enfin, à la fin du XIe siècle, l’absidiole sud fut démolie pour, d’une part, faire place à une construction à l’usage du prêtre desservant, et d’autre part, réunir, en un édifice d’un seul tenant, la chapelle quadrangulaire primitive et la nef nouvellement ajoutée.
L’église possède à l’est un portail orné d'un arc polylobé d'influence mozarabe. La façade faite d'une mosaïque de pierres noire, grise, rouge et blanche date du XIXe siècle pour le bas et du XIIe pour le haut. On peut y admirer saint Jean, la Vierge Marie, le Christ, L'archange saint Michel et saint Pierre sculptés dans la pierre au-dessus du portail trilobé.
Le porche situé derrière ce portail, et couvrant sept marches supplémentaires, conduit à une façon de déambulatoire semi-elliptique, qui, s’appuyant sur des colonnes monolithiques, entoure une petit vaisseau central voûté en berceau. Quant à l’oratoire carré primitif, il se présente, à droite du porche, comme un étroit réduit carré surmonté d’une voûte en arc de cloître et orné de fresques du Xe siècle, restaurées en 2004, dont un Christ en majesté au haut de la voûte et une série de figures auréolées en contrebas. Derrière une grille, on peut admirer aussi un trésor découvert lors des travaux de restauration en 1955, comprenant un christ reliquaire, un coffret en ivoire byzantin du XIIe siècle et un autre reliquaire du XIIIe. Les vitraux ont été remplacés lors de ces mêmes travaux.
La chapelle est entourée d'un chemin de ronde qui permet une jolie vue sur la ville du Puy avec sa cathédrale Notre-Dame et sur le vieux pont à redents franchissant la Borne.
Un fragment de l'inscription SATOR retrouvé dans la Chapelle Saint-Michel d'Aiguilhe, est conservé au Musée Crozatier (au Puy-en-Velay). À proximité de la Chapelle Saint-Michel, sur la place du Temple de Diane, une reproduction de ce document historique est proposée au public. Ce symbole de l'Empire romain est présent également dans d’autres édifices religieux : à la Basilique Saint-Rémi (Stenay), à la Cathédrale de Sienne (Santa Maria Assunta), ainsi que dans de nombreux châteaux dont certains étaient fréquentés par les Rois comme le château de Loches ou le château de Chinon. Nautilus[3] démontre de façon documentée que l'exemplaire retrouvé à Pompéi sur l'une des colonnes de la Palestra Grande en 1936 a conservé la trace (triangle-rectangle) ensevelie avec lui sous les cendres du Vésuve (24 août de l'an 79 après J.-C.) et protégée pendant 1936 - 79 = 1857 années. Cette trace (triangle-rectangle), qui est absente sur toutes les copies reproduites ultérieurement à l'éruption du Vésuve, a motivé cette re-lecture du SATOR (Nautilus) qui fut enseveli à Pompéi (Palestra Grande).
La chapelle Saint-Clair
Sur une placette à l’entrée du village s’élève, jouxtant l’ancienne mairie, la chapelle Saint-Clair, petit édifice du XVIIe siècle, de plan octogonal, comportant une absidiole. Se dresse également sur cette placette une monumentale croix de pierre du XVe siècle, historiée sur les deux faces. Signalons enfin, à droite de la chapelle Saint-Clair, une fontaine moderne dix-neuviémiste, d’imitation gothique. (Inscription MH 1889[4].)
Le pont d'Estroulhas
Cet ouvrage, long de plus de 200 mètres et large de 5 mètres, franchit à quelque distance en amont du bourg d’Aiguilhe la rivière la Borne, où celle-ci forme la limite entre Aiguilhe et la commune limitrophe d’Espaly-Saint-Marcel. Le nom du pont, qui est mentionné pour la première fois en 1264, pourrait référer à une somme de trois liards qu’il fallait autrefois payer en guise d’octroi. De la quinzaine d’arches que compte le pont, seules deux enjambent la rivière proprement dite, les autres travées ne se déployant qu’au-dessus de terres naguère cultivées, en principe toujours à sec, mais appartenant sans doute jadis également au lit de la rivière ; deux de ces arches, aujourd’hui enfouies, font même fonction de caves. Les travées les plus au nord présentent un appareillage d’un caractère fort ancien, laissant à supposer qu’elles pourraient remonter à une époque préromane (inscription MH 1964[5]).
Autres
Personnalités liées à la commune
- Le réalisateur Robert Mazoyer est né à Aiguilhe en 1929.
Voir aussi
Notes et références
- Site de la préfecture de Haute-Loire-Liste des maires, consultée le 1er mai 2010
- Notice no PA00092565, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- ISBN 978-88-901473-7-1 Osvaldo Rea, L'énigme de l'Empire
- Notice no PA00092564, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00092567, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
Liens externes
Catégorie :- Commune de la Haute-Loire
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