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Forêt de Montmorency
La forêt de Montmorency est un massif forestier de 2 200 hectares dont 1 972 hectares de forêt domaniale, situé dans le Val-d'Oise. Elle forme avec les forêts de L'Isle-Adam et de Carnelle, au nord, l'un des trois principaux massifs forestiers domaniaux du Val-d'Oise. Située sur un ensemble de collines, elle domine Paris situé à quinze kilomètres au sud. Le massif est péri-urbain tant par sa position géographique que dans son rôle social : il est le cinquième plus fréquenté de la région Île-de-France avec quatre à cinq millions de visiteurs par an[1].
Sommaire
Géographie physique
La forêt située entre la vallée de Montmorency et la plaine de France est profondément vallonnée et possède des bas-fonds très humides. Située sur une vaste butte-témoin de douze kilomètres de long et quatre kilomètres de large, elle est composée de trois collines atteignant 195 mètres d'altitude (près de la butte sableuse des Pins Brûlés). Plusieurs ruisseaux s'en échappent pour alimenter le lac d'Enghien ainsi que l'Oise. Cernée par l'urbanisation de l'agglomération parisienne, elle ne possède plus que quatre kilomètres de lisière naturelle sur sa limite septentrionale en contact avec l'espace rural.
Géographie administrative
La forêt de Montmorency s'étend sur treize communes du Val-d'Oise :
- Andilly
- Bessancourt
- Béthemont-la-Forêt
- Bouffémont
- Chauvry
- Domont
- Montlignon
- Montmorency
- Piscop
- Saint-Brice-sous-Forêt
- Saint-Leu-la-Forêt
- Saint-Prix
- Taverny
Géologie
En surface, la butte-témoin est couverte de pierre meulière. En profondeur, se trouve la plus grande réserve de gypse d'Europe. Celle-ci est actuellement exploitée en souterrain par Lafarge et Placoplatre (Ex SAMC, Société Anonyme de Matériel de Construction) et constitue la plus importante carrière souterraine de France, avec un million de tonnes exploitées par an[2]. Cette exploitation ne va pas sans danger, ni sans contestation de la part d'associations environnementales[3], à cause des risques liés d'effondrements en surface. On estimait en 2005 à plus de dix millions de m3 le volume de galeries exploitées à remblayer sous la forêt[4]. Le Val-d'Oise est en effet le premier département producteur de gypse avec 50 % de la production nationale française[5].
La SAMC a dû procéder à la construction d'un accès souterrain à grand gabarit à partir de la Francilienne à Baillet-en-France, qui en fait le plus long tunnel routier privé de France[6]. La base aérienne et Centre de conduite des opérations aériennes (CCOA), QG des Forces Aériennes Stratégiques (FAS) de la dissuasion nucléaire aérienne française, est installé sous la forêt à Taverny depuis 1957 dans d'anciennes carrières de gypse.
Histoire
Alors que la plupart des forêts d'Île-de-France étaient constituées de chênes à la fin du Moyen Âge, la forêt de Montmorency fut, elle, plantée de châtaigniers nécessaires à la confection d'échalas pour les nombreux vignobles des environs (le châtaignier fournit un bois quasi-imputrescible, idéal pour cet usage).
Le bois était également utilisé pour le chauffage ou encore la confection de cerclages de tonneaux. Au début du XXe siècle, des forestiers vivaient encore avec leurs familles dans des huttes aménagées. La forêt est restée entièrement privée jusqu'en 1933, et morcelée entre diverses propriétés de dimensions très variables. Elle est devenue presque entièrement forêt domaniale en 1980.
La forêt de Montmorency reçoit entre 3,7 et 6,0 millions de visiteurs annuels (chiffres 1998-99), ce qui la place au cinquième rang des forêt d'Île-de-France en termes de fréquentation[7].
Faune et flore
Flore
Composée à 90 % de taillis de châtaigniers, plantés massivement au cours du XVIIIe siècle, surexploitée durant le XXe siècle, la forêt n'a été acquise par l'État qu'entre 1970 et 1980. Au vu du vieillissement général des peuplements, elle fait depuis cette date l'objet d'un vaste programme de réaménagement à très long terme (180 ans) par l'Office national des forêts (ONF) afin de créer une futaie plus propice à la promenade, et d'améliorer l'accueil d'un public très nombreux. Elle constitue en effet le premier massif boisé d'importance au nord de Paris.
On y retrouve les principales essences présentes en Île-de-France : le châtaignier (90 %), le chêne, le hêtre, le bouleau, le pin sylvestre et quelques autres résineux. Des essences spécifiques à certains milieux ont également été plantées par l'ONF : le merisier ou encore l'érable sycomore dans les bas-fonds humides. La forêt abrite également l'osmonde royale, fougère protégée pour sa rareté.
La forêt abrite de nombreux milieux humides. La tourbière de la Cailleuse a fait l'objet d'un inventaire écologique révélant de nombreuses espèces de coléoptères et lépidoptères remarquables, ce qui a entraîné sa préservation.
L'ONF procède au renouvellement progressif des peuplements par l'utilisation d'une technique sylvicole de régénération respectant les classes d'âge. elle permet de maintenir un équilibre entre arbres jeunes et âgés. Les châtaigniers, sur-représentés et avec une durée de vie moyenne de soixante-dix ans, sont en partie remplacés par des chênes, qui peuvent atteindre cent-cinquante à deux cents-cinquante ans.
La régénération des châtaigniers se déroule selon deux méthodes différentes. La première est celle de la régénération naturelle, par la germination des graines (châtaignes) puis par l'élimination des autres essences qui gêneraient les jeunes châtaigniers. La seconde consiste à couper les châtaigniers qui poussent par cépée, c'est-à-dire en taillis. Une cépée coupée repousse naturellement, fournissant un bois de grande qualité. Le nombre de chênes étant insuffisant, contrairement aux massifs de L'Isle-Adam et Carnelle, les jeunes chênes implantés proviennent de pépinières. Des coupes d'éclaircies sont également pratiquées ; elles permettent aux arbres les plus beaux de prospérer par l'élimination des moins beaux sujets alentours. Pour cela, la technique du martelage est utilisée. Elle consiste à marquer de coups de marteau les arbres à abattre. Certains arbres morts sont conservés pour favoriser des milieux écologiques spécifiques, présentant un intérêt en vue de l'habitat : ils accueillent de nombreux oiseaux et insectes.
La régénération du massif nécessite parfois des coupes importantes, qui restent incomprises du public par la nudité radicale de parcelles qu'elle entraîne. Ainsi début 2007, une coupe massive de seize hectares d'arbres vieillissants s'est déroulée à proximité du domaine de Bois-Corbon, entre la route de la Croix-Blanche et la route des Parquets. Cette superficie est replantée de quatre hectares de chênes tandis que six hectares sont dédiés à la régénération naturelle de châtaigniers et six autres à la repousse de cépées[8].
Faune
La faune est pour l'essentiel constituée de chevreuils, sangliers, renards et blaireaux. Le sanglier est en forte recrudescence ; il laboure chaque parcelle et se voit fréquemment hors de la forêt, provoquant de nombreux dégâts dans les terrains cultivés. Les divers petits massifs forestiers privés autour de la forêt domaniale seraient de véritables viviers à sangliers, car exempts de chasse. On l'aperçoit parfois même à proximité des zones habitées. À titre anecdotique, un sanglier est même entré dans un bar de Taverny au printemps 2007.
La forêt compte également des oiseaux endémiques en Île-de-France comme les bécasses et des batraciens.
La chasse
La chasse en forêt est directement gérée par l'ONF. L'organisation de la chasse est placée sous la responsabilité d'un technicien qui doit mettre en œuvre d'importants dispositifs de sécurité. Une estimation du nombre d'animaux du massif est réalisée annuellement. Elle permet de réaliser un plan de chasse, qui doit ensuite être agréé par le ministère de tutelle. Douze jeudis de chasse ont eu lieu en 2007, permettant l'abattage d'environ cinquante chevreuils et deux-cents sangliers. Ce nombre ne fait que limiter l'accroissement de cette dernière espèce. Le renard est également en forte progression mais demeure peu chassé.
Les accotements sont régulièrement élagués afin de préserver la faune entomologique et de mieux sécuriser les lignes de tirs lors des chasses[9].
Gestion forestière
La gestion de la forêt par l'ONF s'inscrit dans un plan d'aménagement de 2004 à 2023, élaboré suite à une vaste étude qui a permis un état des lieux exhaustif des peuplements du massif. L'ONF a pour mission d'assurer la pérennité du massif grâce à son entretien tout en garantissant un développement durable. Elle se doit de concilier l'intérêt sylvicole avec l'intérêt du public. Son principal objectif est l'accueil du public, comme toutes les forêts dites périurbaines. Elle assure par ailleurs une mission de production de bois, dont la vente aux exploitants forestiers couvre partiellement le financement de l'entretien et de la préservation du massif.
Le plan d'aménagement de la forêt voisine de L'Isle-Adam s'est achevé en 2006, celui de Carnelle s'est achevé fin 2007[10].
La gestion forestière prend aujourd'hui en compte le développement durable, c'est-à-dire les enjeux biologiques et écologiques, ce qui n'était pas le cas il y a seulement trente ans. Plus spécifiquement dans le massif, les milieux écologiques spécifiques comme les tourbières sont protégées. Le débardage à cheval fait partie des méthodes naturelles employées pour l'entretien du massif, en partenariat avec les haras nationaux.
Seuls trois agents patrimoniaux de l'ONF sont basés en permanence en forêt, occupant des fonction plutôt transversales. Avec cinq autres fonctionnaires du département, ils assurent à la demande l'entretien des forêts privées ou dépendant de collectivités du Val-d'Oise. Ils interviennent par ailleurs sur trois massifs propriété de l'agence des espaces verts de la région, la forêt d'Écouen, la Butte-Pinson et le massif forestier des Buttes du Parisis[11].
Gestion administrative
Forêt domaniale, le massif est la propriété de l'État français, qui en délègue la gestion à l'office national des forêts. L'État assure le financement de l'entretien mais les collectivités locales sont également associées aux décisions : les communes limitrophes du massif ainsi que certaines communautés d'agglomération auxquelles elles appartiennent, la CAVAM et Val-et-Forêt. Le Conseil général du Val-d'Oise participe également à l'effort financier : en 2007, ce dernier a par exemple versé 225 000 euros à l'ONF au titre de l'exercice 2007 pour l'ensemble du massif des Trois forêts. Les subventions couvrent pour une large part les nécessaires équipements dédiés à l'accueil du public ainsi que les travaux d'aménagement et de réfection des routes forestières[12].
Cependant, la multiplicité des décisionnaires rend la gestion difficile ; cette situation a poussé le Conseil général à proposer en 2002 la mise en place d'un comité de gestion patrimoniale de la forêt de Montmorency, destiné à proposer des aménagements et études répondant aux attentes du public. Composé d'élus, d'associations naturalistes et d'usagers, il se réunit deux à trois fois par an sous la présidence de Jean-Pierre Enjalbert, maire de Saint-Prix, au siège de l'unité départementale de l'ONF au domaine de Bois-Corbon, en forêt.
Avec cinq millions de visiteurs par an, avec en moyenne deux-mille visites annuelles à l'hectare, l'accueil d'un public important doit se faire sans mettre en péril l'intégrité du massif. Le comité se doit donc de mettre en œuvre des aménagements spécifiques afin de préserver les milieux les plus sauvages, mieux canaliser les flux de visiteurs et éviter la dérive de la forêt en vaste parc public[13].
Les massifs forestiers franciliens sont soumis à d'intenses pressions foncières et urbaines. Cette situation a poussé les élus de la région à favoriser le classement des principaux massifs boisés en « forêts de protection », statut qui améliore la gestion et la préservation des massifs contre l'implantation d'infrastructures routières ou lignes à haute tension par exemple. Une procédure de classement de la forêt de Montmorency a été lancée sur l'initiative du maire de Saint-Prix ; mais cette procédure peut nécessiter plusieurs années.
En attendant, des négociations se sont déroulées au sein du Conseil général du Val-d'Oise afin de limiter au maximum l'impact de voies routières nouvelles. La déviation de la route départementale 909 à Montlignon se réalisera par exemple au prix de l'abattage de deux hectares environ de bois, de plus classés d'intérêt communautaire au titre de la directive européenne « Habitats ». Ceux-ci seront remplacés par six hectares, avec pour objectif à moyen termes de reverser cinq hectares pour chaque hectare abattu[14].
Afin de mieux gérer les inévitables conflits d'intérêt entre usagers de la forêt, une brigade équestre de deux cavaliers formés par l'ONF a été créée en 2002. Elle a pour mission l'information, la prévention et la surveillance du massif. Circulant six mois par an, elle est financée par le département du Val-d'Oise, et pour une petite part, par les communes voisines du massif.
Aménagement
La forêt est sillonnée de divers sentiers thématiques.
Le sentier des lisières d'une longueur de vingt-sept kilomètres a vu sa signalétique achevée fin 2007. Proposé par des élus de Saint-Leu-la-Forêt et approuvé par le comité de gestion patrimoniale, il fait le tour du massif et met en lumière les spécificités environnementales et urbaines de la forêt, présentant la diversité du patrimoine des communes frontalières.
Un sentier du philosophe avec un parcours en onze sites a été aménagé en 2006 autour du château de la Chasse. Il incite les randonneurs à la réflexion sur les richesses historiques, littéraires, spirituelles et botaniques de ce secteur de la forêt.
Le massif a vu également des projets plus innovants mis en œuvre : un parcours accessible aux personnes à mobilité réduite a été créé sur les territoires des communes de Bouffémont et Chauvry, le premier du département, sur une idée originale d'une association de randonneurs, « la galoche bouffémontoise ». D'une longueur de cinq kilomètres à terme, doté d'un balisage et d'aires de repos adaptés, il dispose de places de stationnement adaptées à proximité. Le sentier a été pour partie financé par l'agence régionale des espaces verts et l'Union européenne.
Lieux remarquables
Le château de la Chasse
Au cœur de la forêt, le château de la Chasse est un petit château féodal (il s'inscrit dans un carré de vingt mètres de côté) édifié au XIIe siècle par Mathieu de Montmorency. Flanqué de quatre tours rondes de six mètres de diamètre, curieusement tronquées, il constitue un tableau pittoresque entre ses deux étangs souvent embrumés.
Eginhard, chroniqueur de Charlemagne, décrit déjà à cet emplacement un château fort imprenable et dénommé « Castellum de Chassia » (du mot gaulois cassanos, le chêne).
Propriété de la famille des Montmorency, placé au cœur d'un domaine giboyeux, le château fut le rendez-vous de chasse de personnages illustres : Louis X le Hutin, Philippe VI de Valois, Jean le Bon, Charles V, Louis XI, François Ier et Henri II. En 1728 le petit fils du Grand Condé fit couper les tours et recouvrir de tuiles. Classé monument historique en 1933, le château est devenu la propriété de l'ONF en 1973.
Le château constitue aujourd'hui le pôle majeur d'animation de la forêt. Il ne se visite pas, mais le rez-de-chaussée a été aménagé pour recevoir les groupes scolaires ou organiser des expositions thématiques temporaires. En 2007, une cinquantaine de journées ont été consacrées au public scolaire. Une grande fête de la forêt avec diverses animations est par ailleurs organisée mi-septembre. Des sorties à thème sont également organisées ; en 2007, trois dimanches de pêche ont été initiés dans les étangs environnants.
Deux sentiers pédagogiques sont aménagés au départ du château, l’un sur l’écologie forestière, l’autre sur les techniques sylvicoles. Une mise en valeur du site grâce à des panneaux, une remise en état du chemin de ronde de l'étang avec revégétalisation du site est partiellement financée par le groupe Ikea[15].
La fontaine Sainte-Radegonde
Située dans le domaine du château de la Chasse, la fontaine Sainte-Radegonde est la plus célèbre des sources de la forêt. Son eau était censée guérir la stérilité. Rien ne prouve néanmoins la venue de la reine Radegonde en ce lieu. La forêt de Montmorency, et tout particulièrement les abords du château de la Chasse et de la fontaine Sainte-Radegonde, était au XVIIIe siècle une destination de promenade favorite de Jean-Jacques Rousseau qui venait y herboriser.
« Je comptais bien que la forêt de Montmorency, qui était presque à ma porte, serait désormais mon cabinet de travail. »
Le cimetière de Bosc
À peu de distance du château, on peut voir un émouvant petit cimetière noyé dans la végétation. Louis-Augustin Bosc d'Antic (1759-1828) était un passionné d’histoire naturelle, élève du Jardin royal des plantes où il suivait les cours de Jussieu, et ami des Girondins durant la Révolution française.
Il accueillit plusieurs Girondins au prieuré de la fontaine Sainte-Radegonde en 1793, dont les Roland qui connaîtront une fin tragique (madame Roland fut guillotinée en novembre 1793 et son mari se donna la mort). Bosc se fera inhumer en 1828 dans ce vallon de la forêt auquel il était particulièrement attaché et y repose avec sa femme, sa fille et plusieurs parents.
La tour du Plumet
Cette tour, qui date de 1863, est l'œuvre du baron Joseph Louis Léopold Double. Elle fut restaurée au début des années 2000 par France Télécom, opérateur de téléphonie mobile, suite à l'installation d'un relais à son sommet.
L'Étang Godard
Au cœur de la forêt, cet étang porte le nom de la famille du célèbre musicien du XIXe siècle Benjamin Godard. c'est le lieu de convergence de nombreux sentiers, formant le rond-point du Camp de César, au départ de Taverny ou de Saint-Leu-la-Forêt. Il est une halte et un point de repère pour les amateurs de jogging ou de promenade.
Pour approfondir
Liens externes
- Site de l'Office national des forêts
- Exposition en ligne consacrée à la forêt de Montmorency
- La forêt de Montmorency vue du ciel (Google Maps)
Bibliographie
- Jean-Pierre Hervet, Guide des forêts du Val-d'Oise, éditions Ouest-France, 1996, 55 p. (ISBN 2737318963)
- Magazine Vivre en Val-d'Oise, N° 104, juillet-août 2007, Chemin faisant, la forêt de Montmorency se protège, p 14 à 21.
Notes, sources et références
- ↑ Magazine Vivre en Val-d'Oise, N° 104, juillet-août 2007, p 15.
- ↑ Société Française de Chimie - Situation française en 1996.
- ↑ Les Verts Val-d'Oise - Commentaires pour l'enquête publique sur l'exploitation du gypse sous la forêt de Montmorency (2000)
- ↑ DDE du Val-d'Oise - Les déchets du BTP, chapitre 2 bis
- ↑ Quid 2007
- ↑ Intervention d’Yves Cochet, alors ministre en poste, le 23 octobre 2001. (document RTF)
- ↑ [pdf] La fréquentation des forêts publiques en Île-de-France, CREDOC, p. 33
- ↑ Magazine Vivre en Val-d'Oise, op. cit., p 19.
- ↑ Magazine Vivre en Val-d'Oise, op. cit., p 20-21.
- ↑ Magazine Vivre en Val-d'Oise, op. cit., p 17-18.
- ↑ Magazine Vivre en Val-d'Oise, op. cit., p 21.
- ↑ Magazine Vivre en Val-d'Oise, op. cit., p 15.
- ↑ Magazine Vivre en Val-d'Oise, op. cit., p 16.
- ↑ Magazine Vivre en Val-d'Oise, op. cit., p 17.
- ↑ IKEA - Partenariats
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