- E dans l'a
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Æ
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AshGraphies Graphie {{{graphie}}} Capitale Æ Bas-de-casse æ Isolée {{{isolée}}} Initiale {{{initiale}}} Médiane {{{médiane}}} Finale {{{finale}}} {{{graphie1_titre}}} {{{graphie1_nom}}} {{{graphie2_titre}}} {{{graphie2_nom}}} {{{graphie3_titre}}} {{{graphie3_nom}}} {{{graphie4_titre}}} {{{graphie4_nom}}} Informations Alphabet Islandais, danois, féringien, norvégien, français, latin, anglo-saxon Ordre 23e (féringien)
27e (danois et norvégien)
31e (islandais)Phonèmes
principaux/æ/, /ɛ/, /ai/, /ɛa/... « Æ », minuscule « æ » (ligature appelée en français « e dans l'a », « a, e dans l'a », ou sans doute mieux : « a e liés » ou « a e liées » ou encore « a e collés » ou « a e collées »), est une voyelle et un graphème utilisé dans l'alphabet islandais, l'alphabet danois, l'alphabet féroïen, l'alphabet norvégien et l'alphabet latin.
« Æ » était également utilisé en vieil anglais et dans le latin médiéval. L'anglais moderne utilise encore æ pour écrire certains noms, tels que Encyclopædia (encyclopédie), mais depuis l'arrivée des machines à écrire et ordinateurs, son usage tend à disparaître. Cette lettre était à l'origine une ligature des deux lettres A et E.
En islandais, la lettre Æ forme une diphtongue prononcée [ai]. Il en est de même en féroïen pour la lettre appelée Æ long prononcée [ɛa], et la version courte Æ simplement prononcée [a]. En danois et norvégien, Æ représente une simple voyelle, prononcée respectivement [ɛ] et [æ]. Le même phonème est représenté dans l'alphabet suédois et allemand par la lettre Ä.
En vieil anglais, la ligature æ était utilisée pour exprimer un son entre A et E (c’est-à-dire [æ]), très proche du « A » français (ou dans l'anglais cat). Dans ce contexte, le nom de la lettre, Æsc (Ash en anglais moderne, qui signifie frêne) tiré de la rune correspondante ᚫ est issu du Futhorc anglo-saxon, lui même dérivé de la rune Ansuz du Futhark (Fuþark).
En latin classique, la combinaison décrit la diphtongue [ae̯]. Elle était utilisée à la fois dans les mots latins (écrits avec « AI » avant le IIe siècle av. J.-C.) et dans les mots empruntés au grec, dans lesquels on trouvait la diphtongue « AI » (« ΑΙ »). En latin classique comme en latin moderne, on devrait écrire les deux lettres séparément, mais la ligature a été utilisée depuis le Moyen Âge jusqu'aux derniers écrits latins car la diphtongue s'était monophtonguée en une voyelle longue, [εː], dès les premiers textes littéraires latins. L'ancienne diphtongue Æ a souvent été notée au moyen d'un e caudata dès les textes en onciale : ę (ici un e ogonek). Ce diacritique a disparu par la suite et la voyelle a été notée par un simple e.
Le symbole IPA [æ] est également utilisé en alphabet phonétique international pour décrire le son de la voyelle en ancien anglais, prononcée comme dans le mot anglais cat (entre è et a).
En français, ce graphème se prononce [e] (é) et se retrouve, entre autres exemples, dans des mots et locutions empruntés au latin, comme cæcum, nævus, præsidium (forme utilisée concurremment à présidium), tænia (forme utilisée concurremment à ténia), ex æquo et curriculum vitæ ; dérivés : appendice iléo-cæcal (cæcum) et tæniase (tænia). On retrouve aussi ce graphème dans des noms propres transcrits du grec, comme Ægosthènes, Ægos Potamos ou Œniadæ ainsi que dans le prénom Lætitia, où ce graphème est immortalisé par la chanson de Serge Gainsbourg Elaeudanla Téïtéïa (l, a, e dans l'a, t, i, t, i, a).
Alphabet latin A · B · C · D · E · F · G · H · I · J · K · L · M · N · O · P · Q · R · S · T · U · V · W · X · Y · Z Avec diacritiques : Å · Ħ · Ł · Ñ · N̈ · Ø Digrammes : Ch · DZ · DŽ · Dx · Gb · IJ · Kp · LJ · LL · Mb · Mp · Nd · Ng · Nh · NJ · Nk · Ns · Nt · Ny · Nz · Ou · Sh · Th Trigrammes : Ngb Nkp Sch Tsh Lettres additionnelles : Æ · ɑ · Ɓ · Ɗ · Ð · Ɛ · Ʒ · Ə · Ǝ · Ƒ · Ɠ · Ɣ · Ȝ · Ƴ · Ƣ · Ƕ · ĸ · Ŋ · Œ · Ɔ · Ɽ · Ȣ · ſ · ß · Ʃ · Ʌ · Ʋ · Ɯ · Ⅎ · Ȥ · Þ · Ƿ · Ƨ · З · Ч · Ƽ · Ƅ · Ʈ Catégories : Digramme | Ligature latine | Langue norvégienne
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