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Donatien-Marie-Joseph de Rochambeau
Pour les articles homonymes, voir Rochambeau (homonymie).Donatien-Marie-Joseph Surnom Comte de Rochambeau Naissance 7 avril 1755 ou 1750 ?
ParisMort au combat 20 octobre 1813 (à [58 ans] ans)
LeipzigOrigine France Grade 1791 : Maréchal de camp
1792 : Lieutenant-généralService [1769] - [1813] Conflits [Campagne d'Amérique: 1780-1783][Campagne d'Italie: 1800] [Campagne de Saint Domingue:1801-1803][Bataille des Nations:1813] Distinctions [Chevalier de Saint Louis:1783 ] [Officier de la légion d'honneur: 1813][Baron d'Empire: 1813] Hommage [Son nom figure au fronton Est de l'arc de triomphe] Donatien-Marie-Joseph de Vimeur, vicomte de Rochambeau, né en 1755 et décédé en 1813,il a servit la france dans les armées royales de louis XVI, l'armée de la première république, du directoire, du consulat puis du premier empire.
Il est le fils de Jean Baptiste Donatien de Vimeur de Rochambeau, vainqueur de Yorktown, et de Jeanne Thérèse Tellez d'Acosta. Il sert pendant la révolution américaine en tant qu'aide-de-camp de son père où il est le messager personnel de son père aupès du roi louis XVI et commande un bataillon de grenadier qui délogera le Général anglais Cornwalis de son camp de Pigeon's hill l'obligeant à se réfugier à Yorktown où il sera assiègé.
Sommaire
Biographie
Il a trois enfants avec Marie-Françoise de Harville, fille du marquis de Trainel:
- Augustine-Eléonore née le 8 décembre 1783 qui épouse Victor Merle comte de La Gorce
- le 15 juin 1843 : Alexandre comte de Châteigner,
- Constance-Thérèse née le 27 novembre 1784, morte le 14 décembre 1866 qui épouse Alexandre de Valon du Boucheron comte d'Ambrugeac
- Philippe-Aguste né le 26 janvier 1787, comte de Rochambeau, pair de France, mort le 3 février 1867 qui épouse: Elisa fille de Roque de Clausonnette, morte le 14 août 1868.
À la Martinique et à Saint-Domingue pendant la Révolution française
Depuis 1789, la Martinique est déchirée entre le pouvoir officiel révolutionnaire, les pierrotains soutenu par la Guadeloupe et les planteurs, partisans de la royauté.
Rochambeau est acquis à la Révolution française qui l'envoie comme commandant des isles du vent . Ainsi lorsque le 4 avril 1792, l'assemblée législative élève au rang de citoyen tout homme de couleur libre, elle envoie trois commissaires aux îles du vent pour faire appliquer cette loi. Léger-Félicité Sonthonax et Etienne Polverel sont envoyés à Saint-Domingue, Rochambeau est désigné pour la Martinique.
L'Assemblée de la Martinique, qui s'intitule désormais Assemblée Constituante de la Martinique, accepte de promulguer cette loi. Elle refuse, en revanche, de laisser débarquer Rochambeau et ses hommes.
Les commissaires civils à Saint-Domingue, Sonthonax et Polverel, le nomment alors gouverneur général de cet île le 21 octobre 1792. Mais, il échoue à soumettre les esclaves révoltés.
Plus tard, la Martinique entre en insurrection et arbore la cocarde blanche. Les patriotes abandonnent la colonie et se réfugient à la Dominique. Le 1er décembre 1792 arrive le capitaine de vaisseau Lacrosse chargé par la Convention de faire triompher la République ; la guerre éclate. Dubuc, véritable chef de la Martinique se rend à Londres. Lacrosse, lui, se rend à Sainte-Lucie qui est fidèle à la République et rallie les hommes de couleurs libres à la Révolution.
L'Assemblée de la Martinique reconnait la République le 9 janvier 1793, le gouverneur Béhague et les royalistes s'enfuient.
Rochambeau est nommé gouverneur de la Martinique en janvier et y arrive le 3 février 1793. Il s'installe à Fort-Royal qui devient Fort-République ou République-ville et dissout l'Assemblée coloniale. Il ferme tous les ports de la Martinique au profit de Saint-Pierre. Cette attitude écarte du régime de nombreux planteurs qui étaient disposés à se rallier à la République. Certains émigrent et vont renforcer le parti des royalistes émigrés à Trinidad.
Ces émigrés tentent avec l'appui des Britanniques de reprendre la Martinique. La flotte britannique se présente le 7 mai 1793 devant Case-Navire, mais son action mal coordonnée n'aboutit pas.
Rochambeau prend des mesures d'exception. Cependant, en février 1794, la flotte britannique du Lieutenant général Grey, forte de 16000 hommes, bloque la Martinique. Saint-Pierre est prise par les Britanniques le 16 février, sans que l'abolition de l'esclavage décidée par la Convention le 4 février n'ait pu entrer en vigueur.
Rochambeau s'enferme avec quelques hommes dans les forts de la République et de la Convention. Résolu à se défendre, il repousse les ultimatums des Britanniques et soutient un siège de 43 jours.
Le 23 mars 1794, Rochambeau et ses hommes sortent de leur fort et reçoivent les honneurs de la guerre. Rochambeau gagne les États-Unis et philadelphie où il a gardé des amis.
Il y restera un an et demi, jusqu'à ce qu'il obtienne un laissez-passer de l'ambassadeur de France la 30 octobre 1795. Il débarque au Havre le 21 novembre 1795.
Il est plus tard affecté à l'armée d'italie, puis au Portugal sous les ordres du Général Leclerc (1801, enfin nommé au commandement militaire de la république de Ligurie.
L'expédition de Saint-Domingue
Fin 1801, il est nommé second du général Charles Leclerc pour l'expédition de Saint-Domingue chargée par Napoléon Bonaparte de reconquérir l'île et d'y rétablir l'esclavage. Les historiens de la révolution haïtienne le créditent d'une tactique brutale contre les soldats noirs et mulâtres. Après la mort de Leclerc, atteint par la fièvre jaune, il prend le commandement de l'armée où il se distingue par des méthodes cruelles de pacification et de répressions, notamment ses célèbres chiens de Cuba, achetés et dressés à pourchasser et dévorer les esclaves noirs insurgés. Le 18 novembre 1803, il perd la bataille de Vertières devant le général rebelle Jean-Jacques Dessalines. La colonie française déclare son indépendance sous le nom d'Haïti le 1er janvier 1804, et devint ainsi le deuxième État indépendant en Amérique.
La captivité en Angleterre
En quittant Saint Domingue, Rochambeau est capturé par les Britanniques et envoyé au Royaume-Uni en tant que prisonnier sur parole. Il est prisonnier pendant presque neuf années à [Norman Cross]qu'il quitte le 08 décembre 1811.
Échangé en 1811, il regagne le château familial, où il reprend la classification de la collection de cartes que son père avait commencée. Il enrichit également les collections avec de nouvelles acquisitions, concernant en particulier les campagnes militaires de son fils, Auguste-Philippe Donatien de Vimeur (Paris 25 janvier 1787 - 3 février 1868), qui sert comme aide de camp de Joachim Murat et participe avec la cavalerie de Murat à la campagne de Russie en 1812.
La campagne Européenne de 1813
Remis en activité le 07 janvier 1813 il commande la 4°division d'observation de l'Elbe sous le général Lauriston, il s'y couvre de gloire, est fait baron d'empire le 18juin 1813, Officier de la légion d'honneur le 25 septembre 1813, blessé au combat à Eichberg, vainqueur à Siebenecken.
Mortellement touché près du village de Prostheyda le 16 octobre 1813, à la bataille des Nations, il meurt quatre jours plus tard à Leipzig, à l'âge de 58 ans.
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