Datura stramoine

Datura stramoine
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 Datura stramonium
Datura stramonium
Classification de Cronquist
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Solanales
Famille Solanaceae
Genre Datura
Nom binominal
Datura stramonium
L., 1753
Classification APG III
Ordre Solanales
Famille Solanaceae
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Le datura stramoine ou stramoine officinal (Datura stramonium L.) est une plante de la famille des Solanacées.

Elle comporte de nombreux noms vernaculaires : stramoine, pomme-épineuse, herbes-aux-taupes, chasse-taupe, herbe du diable, endormeuse, pomme poison, trompette des anges, herbe Jimson ou trompette de la mort, faisant référence à la forme de la fleur ou à la toxicité de ses fruits.

Variétés :

  • Datura stramonium var. inermis (Juss. ex Jacq.) Schinz & Thell., fruit inerme, Corse, Essonne
  • Datura stramonium var. stramonium
  • Datura stramonium var. tatula (L.) Torr. [1824], tiges violettes, fleur blanche ou lilas, à cœur pourpre profond

Sommaire

Description

Fleur violacée de D. stramonium var. tatula

C'est une plante annuelle de 30 cm à 2 m de haut, à odeur fétide, et à racine pivotante.

Les feuilles sont relativement grandes, jusqu'à 20 cm, ovales, fortement sinuées, portant des dents aiguës et à base asymétrique.

Les fleurs, solitaires, généralement blanches ou jaunes, de 7 à 12 cm de long[1] à corolle soudée en tube s'ouvrant en entonnoir à cinq lobes peu marqués, et à calice formant tube 5-angulaire[2] vert pâle, plus court que la corolle et terminé par cinq petits lobes. Une variété porte des fleurs violacées.

Le fruit de forme ovoïde de la taille d'une noix, qui mûrit de juillet à octobre, est dressé, couvert d'épines longues et robustes mais peut aussi en être parfaitement dépourvu (var. inermis et tatula). C'est une capsule septicide s'ouvrant à maturité par quatre grandes valves qui découvrent une colonne placentaire centrale portant les graines.

Les graines réniformes, à surface réticulée, longues de 3 à 4 mm, sont noires et contiennent un embryon spiralé.

Écologie

Fleur blanche, calice 5-angulaire
Fruit
  • La distribution d'origine reste obscure.

Linné distinguait le D. stramonium du D. tatula et donnait le premier d'origine américaine sans se prononcer sur l'origine du second. Les botanistes ont ensuite beaucoup hésité sur la terre d'origine du D. stramonium: pour les uns c'était le sud de l'Europe (Bertoloni), pour d'autre c'était l'Asie (Darlington), ou les bords de la mer Caspienne (Alphonse de Candolle); le D. tatula maintenant traité comme une variété de D. stramonium, était considéré comme originaire d'Amérique par de Candolle[3].

Cette origine eurasiatique est restée commune jusque dans les années 1990, bien que quelques auteurs se soient prononcés pour une origine américaine. Les études taxonomiques de Symon et Haegi[4] (1991) en concluant sans ambiguïté pour une origine américaine de tous les daturas semblent avoir mis fin aux controverses entre botanistes. Pour eux, l'identification du Struchnon manicon du médecin grec Dioscoride (Ier siècle) avec un datura est erronée.

Aujourd'hui, on considère que le stramonium est probablement originaire du Mexique[5] et qu'il a été introduit dans l'Ancien Monde par les Européens après la conquête de l'Amérique. Il s'est naturalisé un peu partout dans le monde.

Des historiens continuent malgré tout à s'opposer à cette hypothèse. Selon une note publiée récemment par une historienne, Suzanne Amigues, cette plante serait celle dénommée Strychnos manicos par Théophraste dans ses « recherches sur les plantes » (ou Historia plantarum, 320-300 avant J.-C.) : le dit Srychnos manicos est tout à fait similaire au D. stramonium tant par sa description que par ses effets sur l'organisme humain. Témoignage complété par Dioscoride dans sa « Matière médicale » bien que ce dernier auteur fasse un amalgame partiel avec certains traits de la belladone. Enfin deux auteurs du Ier siècle avant J.-C., Diodore de Sicile et Strabon, rapportent que les Celtes empoisonnaient leurs pointes de flèches avec du suc de datura, la description du fruit ne laissant aucun doute quant à l'identité de la plante[6]. Rappelons que les botanistes Symon et Haegi[4] sont tout à fait opposés à cette manière d'interpréter les textes.

  • C'est une plante très commune en Europe.

Elle pousse dans les terres incultes : les champs, les friches, les décombres, les sables des cours d'eau, et aime les terres fraîchement retournées où elle est considérée comme une mauvaise herbe très envahissante.

Composition

Le datura officinal (D. stramonium) est riche en substances minérales (15-18 %) et en alcaloïdes tropaniques.

La teneur en alcaloïdes totaux[7] varie entre 0,2 et 0,5 % dont un tiers de scopolamine et les deux tiers restants de l'hyoscyamine et de l'atropine. Il y a grosso modo deux fois plus d'hyoscyamine que de scopolamine dans la stramoine alors qu'il y en a 20 fois plus chez la belladone. L'atropine se forme par racémisation à partir de l'hyoscyamine lors du processus d'extraction.

Pas moins que 64 alcaloïdes tropaniques ont été détectés dont 48 ont pu être identifiés par Berkov et coll[8]. (2005).

Noyau de tropane

La biosynthèse de ces composés alcaloïdes se fait en grande partie dans les racines. Ils sont ensuite transportés dans les parties aériennes par les vaisseaux du xylème.

La teneur la plus élevée en alcaloïdes se situe dans les racines au moment où la plante émerge. Elle chute ensuite rapidement jusqu'à la première fleur et après un petit rebond au moment de la formation des fruits, elle chute à nouveau jusqu'à pratiquement disparaître des racines de la plante sénile. Par contre, la teneur en alcaloïdes des tiges restent à peu près constante durant toute la vie de la plante.

Les alcaloïdes tropaniques peuvent être classés suivant la position de substitution sur le noyau tropane : 3-monosubstitué-tropanes, les 3,6-bisubstitués-tropanes, les 3,6,7-trisubstitués tropanes et les 3-substitués-6,7-epoxytropanes.

Les racines ont un profil en alcaloïdes plus complexe que les parties aériennes. Elles possèdent des bi-, tri-, et 3-substitué-6,7-epoxytropanes. Dans les parties aériennes (tiges, feuilles et fruits), la part des mono- et des 6,7-epoxytropanes est beaucoup plus importante alors que celle des bi- et trisubstitués est assez basse.

L'étude de Berkov et coll. porte sur 48 alcaloïdes de différentes parties du D. stramonium, mesurés à différents stages de développement,

notés E : plante émergente, O : première fleur ouverte, I : fruit immature, S : plante sénile.

Alcaloïdes identifiés dans différentes parties de D. stramonium à différents stades de développement en % du courant ionique total (d'après Berkof et coll. 2005)
Alcaloïdes Formules Racines % Tiges % Feuilles % Graines %
E O I S E I O I I S
3-monosubstitués-tropanes
3α-apotropoyloxytropane
(apoatropine)
Apoatropine2.png 2.1 11.0 1.1 13.3 12.5 15.5 23.7 26.5
3-phénylacétoxytropane Phenylacetoxytropane.png 1.1 0.4 0.1 4.4 3.0 4.1 8.1 5.1
3α-tigloyloxytropane 3-tigloyloxytropane.png 2.2 0.6 0.5
hyoscyamine L-Hyoscyamin.svg 55.7 5.7 35.2 19.3 4.4 62.9 42.5 58.5 48.2 43.5
3,6-bisubstitués-tropane
3α,6β-ditigloyloxytropane 3 6-ditigloyloxytropaneN.png 12.4 4.7 32.7
6-hydroxyapotropine
(3-apotropoyloxy-6-hydroxytropane)
Hydroxyapotropine.png 1.0 2.0 0.8 0.7 1.1 1.3
3-substitué-6,7-époxytropane
scopolamine D-Scopolamin.svg 9.7 2.9 52.5 8.2 24.0 10.8 16.2 4.6
aposcopolamine
(3-apotropoyloxy-6,7-epoxytropane)
Aposcopolamine.png 3.4 2.3 2.1 15.8 2.8 6.6 3.4 5.5
3,6,7-trisubstitués-tropane
3-tigloyloxy-6-propionyloxy-7-hydroxytropane 3-tigloyloxy-6-propionyloxy-7-hydroxytropane.png 6.9 3.5 1.5 5.0 0.3 0.2

Propriétés

Les alcaloïdes tropaniques principaux du stramonium sont l'hyoscyamine et la scopolamine. L'hyoscyamine a des effets parasympathicolytiques (c'est-à-dire qui s'opposent à l'action du système nerveux parasympathique) se traduisant par une tachycardie, une mydriase, une diminution des sécrétions (salive, sueur) et un ralentissement du transit intestinal. La scopolamine est aussi un parasympathicolytique provoquant en outre d'intense hallucinations délirantes, de l'amnésie (amnésie lacunaire antérograde) et des pertes de conscience.

L'activité anticholinergique des alcaloïdes de la plante produit un délire hallucinatoire de plusieurs heures[9].

Le stramoine est très vénéneux, c'est la plante la plus toxique de toutes les solanacées[réf. souhaitée], ce qui la rend potentiellement dangereuse même pour un usage chamanique.

C'est à partir de datura stramoine que le chimiste allemand Albert Ladenburg isole en 1881 la scopolamine[9].

Toxicité[10]

Fréquence des cas

Il arrive parfois que l'intoxication soit accidentelle : contamination de conserve de haricots verts par le stramonium[11], miel élaboré par des abeilles butinant cette plante, consommation de graines par de très jeunes enfants etc. La plante est très vigoureuse et peut être considérée comme de la mauvaise herbe par les jardiniers. Si ceux-ci l'arrachent et brûlent le tas de mauvaises herbes contenant majoritairement de la datura, l'inhalation accidentelle de la fumée peut largement suffire à provoquer des hallucinations pendant plusieurs heures.

La fréquence des intoxications volontaires n'est pas du tout négligeable. Par exemple, 14 cas ont été enregistrés dans les hôpitaux de Rennes et Brest entre 1974 et 1989, et à Poitiers entre 1990 et 1992, 10 cas ont été colligés[10].

Le datura est la plupart du temps absorbé sous forme d'infusion, plus rarement il est fumé sous forme de joint.

L'utilisation dans un cadre récréatif reste anecdotique et souvent limité à une expérimentation isolée et de brève durée du fait de la difficulté de gestion du produit, des effets secondaires désagréables (importante sécheresse des muqueuses, amnésie, confusion mentale et impression d'étrangeté persistante plusieurs jours après la prise), et des risques d'accidents. Ces risques d'accidents (intoxication) sont liés à la difficulté à déterminer la dose souhaitée car la limite entre la dose hallucinogène et une surdose est très étroite et liés à la période de latence entre l'absorption et l'apparition des effets qui peut amener les usagers à se surdoser[12].

On rapporte un cas d'intoxication collective survenu à Jamestown (États-Unis) en 1676, quand à l'occasion d'une rébellion, le capitaine John Smith donna à ses soldats une salade contenant des feuilles de datura.

Symptômes observés

Les premiers symptômes apparaissent très rapidement :

  • sécheresse de la bouche, diminution des sécrétions
  • troubles visuels, dilatation des pupilles (effet mydriatique de l'atropine)
  • élévation du rythme cardiaque (la tachycardie est souvent égale ou supérieure à 120 battements par minute)
  • faiblesse musculaire pouvant aller jusqu'à une incapacité à se tenir debout

Les troubles du comportement, caractérisés par une désorientation spatio-temporelle, apparaissent ensuite et entraînent une hospitalisation.

L'individu est congestionné, sa face et son cou sont rouges, il a une parole incohérente ou peut être trouvé dans un coma profond. Il arrive que l'individu décède avant une prise en charge médicale.

L'individu a des hallucinations visuelles, auditives, il ne reconnaît plus ses proches et semble vouloir attraper des objets imaginaires. Les hallucinations sont décrites par les usagers comme cauchemardesques souvent accompagnées de crises d'angoisse et de la perte des repères spatio-temporels[12].

Le retour à la normale demande plusieurs jours. Il s'accompagne en général d'une amnésie totale ou partielle de l'épisode.

En cas d'empoisonnement au datura, une hospitalisation d'urgence est requise où sera pratiqué un traitement qui est avant tout symptomatique : lavage d'estomac, sédation par injection de benzodiazépines, réhydratation[9].

Doses toxiques

La sécheresse buccale est provoquée par 0,5 mg d'atropine, la mydriase par 1 mg, la tachycardie par 2 mg, et l'intoxication est nette pour des doses de 3 à 5 mg[10].

Les doses toxiques généralement admises pour l'adulte sont de 5 mg d'atropine et de 4 mg de scopolamine. Pour l'enfant elle n'est que de 0,1 mg/kg pour les deux alcaloïdes.

Chez l'adulte, la dose létale d'atropine serait de 10 mg, et celle de scopolamine serait supérieure à 2-4 mg.

La symptomatologie caractéristique apparaît après consommation de 1,5 ou 2 cigarettes de datura.

Utilisations

Jardinage

Il est utile dans la lutte contre les doryphores pour le maraichage. Il attire les doryphores qui y pondent, les œufs éclosent et les jeunes larves s'empoisonnent en se nourrissant de la plante[13]. Cependant, vu les problèmes que posent sa présence pour les agriculteurs, il semblerait plus heureux, en Europe, de recommander pour la lutte contre les doryphores des plantes du type Brugmansia ou le ricin, qui sont aussi efficaces, sans les inconvénients du datura[14].

C'est aussi une adventice des cultures maraîchères ou céréalières.

Rituels religieux

Il est utilisé par certaines ethnies d'Amérique à des fins médicinales ou lors de rituels initiatiques.
Il est notamment présent dans la composition du wysoccan, une préparation intervenant dans les rituels de passage à l'âge adulte des jeunes garçons chez les indiens algonquin.

Le Datura stramonium (et le D. metel) entre dans les préparations utilisées par les faiseurs de zombis à Haïti. Un zombi est une personne qui a été tuée puis réanimée par un sorcier vaudou. Dans un premier temps, la victime absorbe à son insu un "poison à zombie" comportant[15] des extraits séchés de crapaud de mer, du cartilage de poisson globe fou-fou, des ossements broyés de jeune garçon etc. Sous l'effet des toxines, la victime perd connaissance. Son entourage la croyant morte procède à une inhumation. Dans les heures qui suivent l'enterrement, le bokor (sorcier) réanime la personne zombifiée en lui donnant un "antidote" composé de concombre-zombie (Datura stramonium ou metel), de bois-caca, bois chandelle et gaïac. Pour l'éthnobotaniste W. Davis, la première intoxication résulterait de la tétrodotoxine des poissons globes et la seconde utiliserait les propriétés hallucinogènes du datura pour prendre le contrôle total de la victime[16].

Médecines traditionnelles

Il a été utilisée comme plante médicinale pour ses effets antispasmodiques et sédatifs du système nerveux central, préconisée contre l'asthme et les névralgies. La pratique des cigarettes antiasthmatiques au datura est cependant interdite en France depuis 1992 à cause des accidents que cela provoquait (chez des toxicomanes qui en détournaient l'utilisation).

Datura metel et D. stramonium ont des usages médicinaux semblables un peu partout dans le monde[17]. Quand les deux plantes sont présentes dans un pays la terminologie traditionnelle ne permet pas en général de les distinguer.

A Madagascar et en Afrique tropicale, le datura est traditionnellement utilisé pour traiter l'asthme, la toux, la tuberculose et la bronchite. Les feuilles, les fleurs séchées sont fumées sous forme de cigarettes. La plante entre aussi dans diverses préparations sédatives pour calmer les patients atteints de troubles mentaux.

En Afrique de l'ouest (Sénégal, Guinée, Ghana, Nigéria), des cataplasmes de feuilles broyées sont prescrits pour les oedèmes inflammatoires ou les rhumatismes.

En Éthiopie, l'huile confectionnée avec les graines sert à masser les parties douloureuses.

Les graines sont aussi utilisées comme raticide (en mélange avec de la farine de sorgho) ou pesticide (contre les chenilles ravageuses, les puces, les chiques etc.).

En Inde[18], une préparation faite de jus de feuilles de datura, de nimba (Azadirachta indica) et de taambula (Piper bettle) est appliquée sur l'eczéma. Le jus des feuilles est aussi donné comme anthelmintique et antipyrétique.

Aspect historique

Condorcet serait mort en avalant de la datura stramoine et de l'opium[19].

Galerie

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Notes

  1. nettement plus petites que celles de Datura metel, qui font plus que 11 cm
  2. c'est-à-dire formant un prisme droit à base pentagonale, à la différence de celui du D. metel qui est cylindrique
  3. Alphonse de Candolle, Géographie botanique raisonnée Tome II, Librairie de Victor Masson, MDCCCLV 
  4. a et b (en) David Symon, Haegi Laurence A.R., « Datura (Solanaceae) is a New World Genus. », dans Royal Botanic Gardens Kew and Linnean Society of London, vol. Solanaceae III, 1991, p. 197-210 
  5. Référence GRIN : espèce Datura stramonium (en)
  6. Suzanne Amigues, Études de botanique antique, Mémoires de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, tome XXV, chez De Boccard, Paris, 2002, p 243-246
  7. Bruneton, J., Pharmacognosie - Phytochimie, plantes médicinales, 4e éd., revue et augmentée, Paris, Tec & Doc - Éditions médicales internationales, 2009, 1288 p. (ISBN 978-2-7430-1188-8) 
  8. (en) Strahil Berkov, Tsvetelina Doncheva, Stefan Philipov, Kiril Alexandrov, « Ontogenetic variation of the tropane alkaloids in Datura stramonium », dans Biochemical Systematics and Ecology, vol. 33, 2005, p. 1017-1029 
  9. a, b et c Denis Richard, Jean-Louis Senon, Marc Valleur, Dictionnaire des drogues et des dépendances, Larousse, 2004 (ISBN 2-03-505431-1) 
  10. a, b et c L'essentiel des informations de cette section est tirée de Jean Bruneton, Plantes toxiques, Végétaux dangereux pour l'Homme et les animaux, Éditions TEC & DOC, 2005 (3e édition), 618 p. 
  11. Monde Santé
  12. a et b Cinquième rapport national du dispositif TREND, Phénomènes émergents liés aux drogues en 2003
  13. Site Gerbeaud
  14. [1]
  15. R. Depestre, Hadriana dans tous mes rêves, Gallimard, 1988 
  16. Time
  17. G.H. Schmelzer, A. Gurib-Fakim, Plantes médicinales 1, Ressources végétales de l'Afrique tropicale 11 (1), PROTA, 2008 
  18. (en) C.P. Khare, Indian Herbal Remediess: Rational Western Therapy, Ayurvedic, and Other Traditional Usage, Botany, Springer-Verlag Berlin and Heidelberg GmbH & Co., 2003 
  19. Jean-Pierre Brancourt, L'élite, la mort et la révolution.

Voir aussi

Article connexe

Références externes


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