- Chlorate de sodium
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Chlorate de sodium Général Nom IUPAC Chlorate de sodium Synonymes chlorate de soude No CAS No EINECS SMILES InChI Apparence cristaux incolores ou granules blancs sans odeur[1]. Propriétés chimiques Formule brute NaClO3 Masse molaire[2] 106,441 ± 0,003 g·mol-1
Cl 33,31 %, Na 21,6 %, O 45,09 %,Propriétés physiques T° fusion 248 °C[1] T° ébullition ~300 °C décomposition Solubilité dans l'eau à 20 °C : 1 000 g·l-1[1] Masse volumique 2,5 g·cm-3[1] Précautions Directive 67/548/EEC
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NPhrases R : 9, 22, 51/53, Phrases S : (2), 13, 17, 46, 61, SIMDUT[3] C, SGH[4] H271, H302, H411,
DangerUnités du SI & CNTP, sauf indication contraire. Le chlorate de sodium, aussi appelé chlorate de soude (NaClO3), est utilisé comme désherbant ainsi que dans le domaine de la pyrotechnie. Les chlorates sont des oxydants plus puissants, mais également plus sensibles, que les nitrates. Les perchlorates sont encore plus oxydants que les chlorates; le plus connu d'entre eux, le perchlorate d'ammonium (NH4ClO4), est utilisé comme comburant de certaines fusées (militaires notamment). Le perchlorate de potassium (KClO4) est lui autorisé en pyrotechnie (dans certain pays) car bien que plus puissant que les chlorates, il est moins sensible (à la friction et aux chocs notamment). Les chlorates de sodium et de potassium sont utilisés dans la fabrication de poudres flash, à combustion très rapide. Les chlorates ont cependant un défaut majeur pour leur utilisation en pyrotechnie: ils libèrent du dichlore et du dioxyde de chlore, qui sont des gaz irritants pour les voies respiratoires. Ils sont donc proscrits si de larges nuages de fumées retombaient sur les spectateurs, ou sur des forêts. En Europe, la plupart des pays ont interdit l'utilisation des chlorates en pyrotechnie du fait de leur réactivité et de leur plus grande puissance. Seuls quelques pays, tels l'Espagne, autorisent cette utilisation dans certaines pièces d'artifices.
Dans l'industrie des pâtes et papiers, il est utilisé comme produit de base pour remplacer le chlore dans les divers stades de blanchiment car il se décompose en dioxyde de chlore (ClO2) et en hydroxyde de sodium (NaOH), aussi appelé soude caustique.
Sommaire
Procédé de fabrication
Le chlorate de sodium est produit par électrolyse d'une solution de saumure. Dans certains procédés, de l'acide chlorhydrique (HCl) est ajouté à la solution de saumure pour réguler le pH ainsi que du dichromate de sodium (Na2Cr2O7) pour réduire la corrosion dans les cuves d'électrolyse. Lors de cette étape, de l'hydrogène et de l'eau de Javel (NaOCl) sont produits. Ensuite, la solution d'électrolyte est acheminée vers un cristallisoir afin de former les cristaux qui seront ensuite séchés par un séchoir à lit fluidisé. La partie liquide restante dans le cristallisoir, qui est formé d'ions et de produits n'ayant pas réagi des réactions partielles de l'électrolyse, est réacheminée vers la cuve d'électrolyse pour éviter les pertes de matière.
Équation des réactions
Réaction globale
La réaction globale est en fait une série de petites réactions, soit :
Le chlorate de soude en France
Du fait de nombreux accidents, le chlorate de soude a été retiré de la vente le 31 décembre 2009[5].
Le chlorate de soude était auparavant disponible à une concentration supérieure à 95 % de NaClO3. À cause de la fréquence des accidents dus à son utilisation en tant qu'oxydant dans des réactions explosives, ce taux fut ensuite abaissé à 60 %. Mélangé à d'autres substances, le chlorate de soude est moins réactif ce qui évite des accidents mais diminue fortement l'efficacité du désherbant. On trouvait aussi du chlorate de soude à 23,7 %. Le désherbant à 23,7 % de NaClO3, n'est pratiquement plus réactif et guère efficace comme désherbant.
Références
- CHLORATE DE SODIUM, fiche de sécurité du Programme International sur la Sécurité des Substances Chimiques, consultée le 9 mai 2009
- Atomic weights of the elements 2007 sur www.chem.qmul.ac.uk. Masse molaire calculée d’après
- Chlorate de sodium » dans la base de données de produits chimiques Reptox de la CSST (organisme québécois responsable de la sécurité et de la santé au travail), consulté le 25 avril 2009 «
- règlement CE N° 1272/2008 (16 décembre 2008) Numéro index dans le tableau 3.1 de l'annexe VI du
- (décision de la Commission européenne n° 2008/865/CE du 10 novembre 2008)
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