- Chemin de fer touristique du Vermandois
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Chemin de fer touristique
du Vermandois
Association CFTV
230-G-352 à réparerPays France Type d'association loi 1901 Création Association en 1977
Train touristique en 1979Écartement de voie 1 435 mm Ligne exploitée Saint-Quentin - Origny-Sainte-Benoite Site internet www.cftv.fr modifier Le Chemin de fer touristique du Vermandois (CFTV) est géré par une association loi de 1901 qui, préserve et restaure du matériel roulant ferroviaire à voie normale, et fait circuler des trains touristiques à traction vapeur ou diesel, notamment sur la ligne de Saint-Quentin à Origny-Sainte-Benoite (une ancienne ligne de la Compagnie des chemins de fer secondaires du Nord-Est), elle fait également circuler une rame constituée d'une locomotive à vapeur et de voitures, historiques, pour des voyages sur des lignes du réseau voyageurs SNCF[1].
Sommaire
Histoire
Création du CFTV
En 1976, c'est la disparition de matériels roulants, de la compagnie des chemins de fer du Nord, qui motive un groupe de passionnés de chemins de fer, ils ont pour objectif de sauver et restaurer des véhicules roulant sur voie normale . Le projet semble difficile car la SNCF ne peut pas permettre la création de chemin de fer touristiques sur ses lignes et le matériel voie normale est nettement plus volumineux que celui des « petits trains » du réseau secondaire, habituellement utilisés pour des projets touristiques.
Le groupe prend des contacts avec la « Régie départementale des Transports de l'Aisne » (RTA), exploitant de la ligne de Saint-Quentin à Origny-Sainte-Benoite, le Conseil général de l'Aisne et la Préfecture. L'accueil favorable du projet les incite à poursuivre. Le premier janvier 1977 l'association au double nom : « Cercle Ferroviaire et Touristique du Vermandois - Chemin de fer Touristique du Vermandois (CFTV) » est créée[2].
Chronologie historique
- 1977, le premier janvier, création de l'association
- 1977, le 21 janvier, publication de la création au Journal Officiel
- 1979, le 10 août, arrêté préfectoral d'autorisation de circuler, sur la voie ferrée départementale, pour le train touristique.
- 1979, le 15 août, première marche de l'autorail X5830 entre Saint-Quentin à Origny-Sainte-Benoite.
- 1979, le 2 septembre, premier aller-retour ouvert au public, avec l'autorail X5830, entre Saint-Quentin à Origny-Sainte-Benoite.
- 1979, 16 septembre, inauguration officielle du train touristique.
- 1979, seulement quelques centaines de voyageurs auront pris le train touristique
- 1980, 2195 voyageurs pendant les 4 mois d'exploitation. Mais déficit de près de 25 000 francs
- 1981, mise en service du train vapeur, avec la locomotive 030 T Fives-Lille, 2 voitures ex-DR B7t et le fourgon Dd2f
- 1981, 31 octobre, la RTA laisse la place à la SNCF qui devient exploitante de la ligne. De gros travaux de modernisation de la ligne suivront.
- 1982, mars, signature de la convention d'exploitation avec la SNCF : la première entre une association et la SNCF pour la circulation d'un train touristique sur voies SNCF en France
- 1992, circulation exceptionnelle de l'autorail X3866 de Saint-Quentin à Noyelles-sur-Mer (Chemin de fer de la baie de Somme)
- 1994, le 21 mai, mise en service de la locomotive 140-C-314, après des années de restauration.
Matériel roulant ferroviaire
Locomotives à vapeur
- 140-C-314, North British Consolidation, no 21651 de 1917, ex État 140-314, ex SNCF
- 18 C 428, tender
Histoire de la 140-C-314 : la locomotive sort en 1917 des ateliers de North British à Glasgow, pour être livrée aux Chemins de fer de l'État qui l'ont commandé pour l'affecter à la traction de trains de marchandises. Après un transport en bateau elle arrive à Saint-Nazaire et rejoint son affectation à Saint-Brieuc où elle porte le numéro 140-314, son tender à deux bogies, transporte 18m³ d'eau et 5 t de charbon. Elle quitte Saint-Brieux, pour La Rochelle en septembre 1927, puis va à Saintes le 26 juin 1932. En 1938 la nouvelle Société Nationale des Chemins de Fer Français (SNCF) lui donne son nom actuel 140-C-314 et lui conserve son affectation. À leur arrivée les Allemands la réquisitionnent, et en août 1941 lui font prendre la direction de l'Allemagne. Elle revient en mauvais état le 25 juillet 1950, et ne quitte les « Ateliers de Sotteville Quatre-Mares », où a été faite sa remise en état, que le 8 décembre 1955, elle reste au dépôt de Sotteville jusqu'au 15 décembre 1957. On la retrouve ensuite, de nouveau à Saintes jusqu'au 28 février 1964, à Batignolles jusqu'au 26 septembre 1966, à Trappes jusqu'au 31 janvier 1967, à Mantes jusqu'au 7 février 1971, et enfin à Chaumont pour être réserve froide des CFTA, puis officiellement mise en attente d'amortissement le 30 octobre 1975. Elle est ensuite garée à Gray (Haute-Saône). La Fédération des Amis des Chemins de Fer Secondaires (FACS) qui cherche une machine de ce type à sauvegarder, en devient propriétaire elle la confie au CFTV dix ans après l'avoir sauvegardé. Elle quitte Gray et arrive à Busigny le 8 décembre 1988, il faudra six années de travail des bénévoles du CFTV pour la remettre en état et qu'elle rejoigne Saint-Quentin le 21 mai 1994, et soit utilisée à la traction du train touristique à vapeur. Depuis elle a l'agrément SNCF pour circuler sur toutes les voies principales, à condition d'être contrôlée par un spécialiste lors d'un « levage » qui doit avoir lieu tous les 5 ans. Cette certification permet au CFTV de faire rouler sa rame touristique « Grandes lignes »[3].
- 230 G 352, de 1922, ex SNCF
- 17 D 352, tender
- 030 T 3, Fives-Lille, de 1933, ex-Sucrerie d'Iwuy (Nord)
Locomotives ou autorails diesel
- Autorail ABJ 28, Renault type ABJ 4 de 1949, , ex X 3623 SNCF renuméroté à la suite des 3 autorails ABJ4 des CFSNE puis RTA
- Autorail X 3866 « Picasso » de 1953, ex SNCF
- Locomotive C 61041, de 1952, ex SNCF
- Locomotive CFD type BB 200 (2 bogies à bielles), de 1960 ex Cimenterie d'Origny (de la même série que les BB 401 et BB 402 de la RTA)
- Locotracteur RTA n°33, (VFIL type Bapaume 180 ch, 3 essieux accouplés, mis en circulation le 28 mars 1952 et construit sur le châssis d'une locomotive à vapeur Meuse n°33 des Chemins de Fer Secondaires du Nord-Est)
Voitures
- voiture-restaurant N° 3585 de la CIWL
- voiture A5c5 ex PLM
- voiture-lits N° 3987 de la CIWL, type F Night-Ferry Paris - Londres (gabarits maritime et britannique)
- fourgon Dd2fai n°26417 de la Compagnie du Nord, également Night-Ferry Paris - Londres (gabarits maritime et britannique)
- 7 voitures Express Nord de 1928-1934 dont une A3B4t et le prototype de B9tz « coach ».
- fourgon Rapide Nord Dd4s N° 24549 de la Compagnie du Nord
- 6 voitures ex-DR (boîte à tonnerre) de 1928-1930 soit 4 B7t une A6t et une A2B3t.
Notes et références
- lire (consulté le 29/08/2009) Site CFTV, source principale de l'article !
- lire Source site CFTV, rubrique Patrimoine, lien article : Le Cercle Ferroviaire et Touristique du Vermandois a fêté ses 25 ans en 2002 !
- lire, lien 140 C 314, fichier pdf (consulté le 29/08/2009). Source site CFTV, page la liste du matériel
Voir aussi
Articles connexes
- Gare de Saint-Quentin
- Liste des chemins de fer touristiques de France
- Union des exploitants de chemins de fer touristiques et de musées (UNECT0)
- Fédération des Amis des Chemins de Fer Secondaires (FACS)
Liens externes
Catégories :- Association en rapport avec le chemin de fer
- Chemin de fer touristique et historique de France
- Tourisme dans l'Aisne
- Transport dans l'Aisne
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