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Charles de Kergariou
Charles de Kergariou, né le 10 juillet 1899 au château de Lanuguy à Saint-Martin-des-Champs, près de Morlaix et mort le 6 décembre 1956, à Paris, est un peintre français.
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Fils d’un propriétaire terrien René-Gabriel-Marie comte de Kergariou, et d’Eliza Suzan Clarke, originaire du Royaume-Uni, il doit son prénom à l’époux de sa marraine, la marquise Louise de Kergariou (née Louise Archdeacon)(1854-1915) [1] qui fonde en juillet 1900, le sanatorium marin de Roscoff [2] .
En 1909, le père de « Kerga » (son surnom) décède à Carantec où la famille s’est installée depuis quelques années. Les aînés partent alors étudier au pensionnat du lycée de Quimper. Six ans plus tard, Charles de Kergariou part étudier à l’École Bréguet, à Paris, et ce pendant deux ans.
À la fin de la Première Guerre mondiale, le frère aîné Xavier disparaît. « Kerga » s’engage alors dans l’aviation. Deux ans plus tard, il débute sa vie de bohème et édite des gravures. Puis il expose un Portrait du barde Pipi Talon à la foire exposition de Rennes, en 1922.
De 1925 à 1930 il réalise la décoration de l’hôtel du Bon Accueil à Carantec. Parallèlement, il réalise, en 1927, douze bois gravés teints à la main pour l’album de Fanch Gourvil De l’Armor à Larré.
En 1939, juste après son engagement dans la Seconde Guerre mondiale, Kerga est fait prisonnier. Il est envoyé un an et demi aux stalags de Bolchot et de Bad Soden en Allemagne. Parallèlement, son frère Gabriel entre dans la Résistance comme agent de renseignements. En 1941, il rentre en France. L’année suivante, il s’unit avec sa fiancée Anne-Marie à Paris dans le XVe arrondissement. En voyage de noces ils se rendent aux Andelis et il peint de nombreuses aquarelles.
En 1945 naît sa fille Marie-France-Thérèse-Victoire. La même année, Kerga part sept semaines pour le pèlerinage du Tro Breizh [3] à pied, avec le fils aîné de Fanch Gourvil. Pendant ce pèlerinage, il crée un carnet de croquis. À son retour, Kerga et son épouse se séparent et il migre alors à Loches, en Touraine. Puis, pour se rapprocher de ses enfants il déménage à Paris et débute une étude scientifique sur la décomposition de la couleur. Mais il revient à Morlaix en 1947.
De 1954 à 1955, il rédige un journal intime sur les symptômes de sa maladie. Pour retrouver un semblant de santé, il part en croisière sur le sloughi de ses cousins de Lesmaës (Côtes-d’Armor). En février 1955 il accoste à Casablanca où il transmet à Georges Duhamel, secrétaire de l’Académie française, un exemplaire de ses recherches sur la couleur.
De 1955 à 1956, il travaille à Paris dans le XIVe arrondissement, dans une entreprise de mécanique et d’instruments de précision.
Il décède le 6 décembre 1956, à Paris.
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Notes, sources et références
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