Cathédrale Saint-Denis

Cathédrale Saint-Denis

Basilique Saint-Denis

Basilique Saint-Denis
Vue générale de l'édifice
Vue générale de l'édifice

Nom local Basilique de Saint-Denis
Latitude
Longitude
48° 56′ 08″ Nord
       2° 21′ 35″ Est
/ 48.935556, 2.359722
 
Pays France France
Région Île-de-France
Département Seine-Saint-Denis
Ville Saint-Denis
Culte Catholique romain
Type Abbatiale puis Cathédrale
Rattaché à Diocèse de Saint-Denis
Style(s) dominant(s) Gothique

La basilique Saint-Denis est une église de style gothique située à Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis. Fondée en tant qu'abbatiale, elle a aussi le statut de cathédrale du diocèse de Saint-Denis depuis 1966. Nécropole des Rois de France.

La basilique Saint-Denis fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1862[1].

(M) Ce site est desservi par la station de métro : Basilique de Saint-Denis.

Sommaire

Histoire

Dès le Bas-Empire, un cimetière gallo-romain est attesté sur le site de Saint-Denis. Au IVe siècle, un mausolée fut élevé à l'emplacement du maître-autel actuel. Puis au Ve siècle, sainte Geneviève acheta les terres alentours et fit construire une église qui fut agrandie à deux reprises sous les Mérovingiens, notamment sous Dagobert Ier.

Vers l'an 630, on y plaça les corps de saint Denis (premier évêque de Paris) et ses deux compagnons, le prêtre Rustique et le diacre Éleuthère. Un nouveau sanctuaire fut entrepris vers 750 par Pépin le Bref. Sous les Carolingiens, une église de plan basilical à trois nefs et à transept saillant fut construite. Elle fut rénovée au cours des âges, jusqu'au XIVe siècle.

Dans la première moitié du XIIe siècle, entre 1135 environ et 1144, l'abbé Suger, conseiller du roi Louis VI le Gros et de Louis VII le Jeune, agrandit l'abbatiale en remaniant le narthex d'une façade dotée pour la première fois d'une rose et de trois portails de grandes dimensions. Il modifie aussi le chœur en lui ajoutant des chapelles rayonnantes. L'abbaye est consacrée le 11 juin 1144, inaugurant le francigenum opus, appelé plus tard l'art gothique.

Par la suite, l'édifice devint encore plus important. Il abrita les regalia[2] (instruments du sacre), devint nécropole royale et plus seulement dynastique. Considérée comme la principale nécropole de la monarchie française depuis Hugues Capet, ce dernier qui en était abbé laïc, s'appuya souvent sur la puissance de l’abbaye pour conforter son pouvoir.

Le 22 août 1291, une bulle du pape Nicolas IV, datée d'Orvieto, confirmant elle-même une bulle de Célestin III, accorda aux religieux de Saint-Denis le privilège de n'être soumis à aucune sanction canonique, émanée de qui que ce fût, hormis de leurs abbés, sans une licence spéciale du souverain pontife.

C'est à l'abbaye de Saint-Denis que les rois de France se rendaient pour y prendre l'oriflamme avant de partir en guerre ou en croisade.

En 1576, pendant les guerres de religion, les protestants et les catholiques s'y livrèrent une furieuse bataille, et en 1593, Henri IV y abjura le protestantisme.

Maquette représentant l'abbaye au XIXe siècle.
La nef.
les grandes orgues

Saint-Denis et le patrimoine

Dagobert fut le premier roi à se faire inhumer en ce lieu, à l'instar de saint Denis, premier évêque de Paris martyrisé au IIIe siècle.

Du fait de son statut de nécropole des rois de France, la basilique joua un rôle important dans l'histoire du patrimoine en France, scellant l'alliance entre la monarchie française et l'Église.

La tombe de Saint Louis, ouvrage d'orfèvrerie, avait été détruite par l'envahisseur anglais lors de la guerre de Cent Ans.

En 1793, suite à la profanation des tombes de la basilique Saint-Denis, les sépultures des rois furent violées, les squelettes et les corps embaumés des Bourbons jetés dans une fosse commune. Une partie du trésor de la basilique fut transformée en monnaie. Quant aux gisants, chefs-d’œuvre de l'art funéraire remontant au bas Moyen Âge pour les plus anciens, ils furent en grande partie détériorés.

En 1816, à la Restauration, Louis XVIII ordonna la reconstitution de la nécropole royale. Les restes des monarques furent placés dans un ossuaire installé dans la crypte.

Par la suite, les travaux de restauration furent complétés, pour aboutir à l'état que nous connaissons aujourd'hui, par Eugène Viollet-le-Duc qui avait par ailleurs entrepris la restitution de la cathédrale de Notre-Dame, elle aussi profanée.

Liste des architectes ayant participé à la restauration de la basilique :

  • 1813 - 1819 : Jacques Cellerier
  • 1813 - 1846 : François Debret. C'est sous sa direction que des lézardes apparaissent dans la tour nord reconstruite sous ses ordres après avoir été frappée par la foudre en 1837 (celle-ci menaçant la stabilité de l’édifice sera par la suite démontée par Viollet-le-Duc). Suite à cette mésaventure il paraît évident que l'école des Beaux-Arts ne forme pas des architectes capables d'intervenir sur les bâtiments anciens. De là découlera l'idée d'une formation spécifique pour les architectes qui se destinent à intervenir sur les monuments historiques classés à cette époque.
  • 1846 - 1879 : Eugène Viollet-le-Duc. Il reprend en main l'édifice et le sauve sans doute de la ruine, en achevant la restauration et en gommant une partie des interventions de Debret, jugées fantaisistes. C'est lui qui réorganise les tombes royales telles qu'elles se trouvent encore actuellement.

Outre les nombreuses œuvres d'art liées à la nécropole, la basilique abrite également le premier orgue construit par Aristide Cavaillé-Coll. Cet instrument, conçu en 1840 par ce facteur d'orgue alors âgé de vingt-trois ans, comportait un nombre considérable d'innovations qui en faisaient un prototype unique au monde, ouvrant l'ère de l'orgue romantique (bien qu'il s'inscrive encore largement dans la tradition de l'orgue classique français). Doté de soixante-neuf jeux répartis en trois claviers et pédalier (mais sur quatre plans sonores manuels), il a été conservé presque intégralement dans son état d'origine, et est sans doute l'un des plus beaux instruments de France.

La basilique a été promue cathédrale lors de la création du diocèse de Saint-Denis en 1966.

Malgré la réfection du chevet, le maire de Saint-Denis a déploré à l'occasion des Journées du Patrimoine 2006 l'absence de projets de réfection de la façade sud (14 millions d'euros), de la pierre et des portails romans de la façade ouest, alors que des vitraux sont remplacés depuis trois ans par du plastique.[3]

Basilique et musée

Vitraux du chœur de la basilique Saint-Denis, au nord de Paris
Monuments funéraires à la mémoire (et non leurs tombes) de Louis XVI et de Marie-Antoinette réalisés par Edme Gaulle et Pierre Petitot en 1830, basilique Saint-Denis.

L'abbaye bénédictine de Saint-Denis est un établissement prestigieux et riche, grâce à l'action de Suger, abbé de 1122 à 1151. Ce dernier souhaite rénover la vieille église carolingienne afin de mettre en valeur les reliques de saint Denis dans un nouveau chœur : pour cela, il souhaite une élévation importante et des baies qui laissent pénétrer la lumière.

Suger décide d'achever la construction de la principale église de son évêché en s'inspirant du nouveau style entraperçu dans la cathédrale Saint-Étienne de Sens. En 1140, il fait édifier un nouveau massif occidental, en s'inspirant des modèles normands de l'âge roman comme l'abbatiale Saint-Étienne de Caen. En 1144, la consécration du chœur de la basilique marque l'avènement d'une nouvelle architecture. Reprenant le principe du déambulatoire à chapelle rayonnante en le doublant, il innove en prenant le parti de juxtaposer les chapelles autrefois isolées en les séparant par un simple contrefort. Chacune des chapelles comporte de vastes baies jumelles munies de vitraux filtrant la lumière. Le voûtement adopte la technique de la croisée d'ogives qui permet de mieux répartir les forces vers les piliers.

Actuellement, le monument est ouvert au public et divisé en deux espaces:

  • la nef et les bas-côtés qui servent toujours la fonction d'église, et où ont lieu les cérémonies catholiques.
  • le transept, le chœur et le déambulatoire, ainsi que la crypte, accueillent un musée où sont exposés les tombeaux des rois et reines de France, ainsi que de plusieurs de leurs serviteurs. Le musée est fermé pendant les cérémonies religieuses. On y remarque surtout les mausolées de Louis XII, d’Anne de Bretagne, de François Ier et de Henri II.

La basilique est actuellement en cours de restauration. Plusieurs vitraux sont en nettoyage et des films les imitant ont été apposés.

Profanation des tombes durant la Révolution

Liens internes

Liens externes

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Bibliographie

  • Tableau chronologique de l'abbaye de Saint-Denis et de ses environs, dans Les Dossiers d'archéologie, mars 1991, no 158.
  • Baron, F. « Cimetière aux rois et musée de sculpture funéraire Saint-Denis », dans Les Dossiers d'archéologie, mars 2001, no 261.
  • Baron, Françoise « Saint-Denis «Cimetière des rois» », dans Les Dossiers d'archéologie, mars 1991, no 158.
  • Billot, Claudine « Les travaux et les jours à Saint-Denis », dans Les Dossiers d'archéologie, octobre 2004, no 297.
  • Blanc, Annie « Les marbres et roches ornementales découverts à Saint-Denis », dans Les Dossiers d'archéologie, octobre 2004, no 297.
  • Bouttier, Michel Monastères, Rempart, Desclée de Brouwer, Paris (France), ISBN 2-904365-01-X, 1995.
  • Bruzelius, C. « L'Achèvement de la basilique au XIIIe siècle », dans Les Dossiers d'archéologie, mars 2001, no 261.
  • Chastel, André L'Art français (tome 1), Flammarion, Paris (France), ISBN 2-08-010967-7, 1993.
  • Collombet, François Les plus belles cathédrales de France, Sélection du Readers Digest, Paris (France), ISBN 2-7098-0888-9, 1997 ; p. 202-205.
  • Coupry, Claude « Les pigments utilisés à Saint-Denis de l'Antiquité au Haut Moyen Âge », dans Les Dossiers d'archéologie, octobre 2004, no 297.
  • de Bazelaire, Hugues « Données nouvelles sur les roses du transept de Saint-Denis », dans Les Dossiers d'archéologie, octobre 2004, no 297.
  • Denizeau, Gérard Histoire visuelle des Monuments de France, Larousse, Paris (France), ISBN 2-03-505201-7, 2003 ; p. 78-79.
  • Eristov, Hélène « Fragments d'enduits peints antiques », dans Les Dossiers d'archéologie, octobre 2004, no 297.
  • Erlande-Brandenburg, Alain Histoire de l'architecture française (Tome 1), Editions du Patrimoine, Mengès, Paris (France), ISBN 2-856203671, 1995.
  • Erlande-Brandenburg, Alain « Les travaux de l'abbé Suger à l'abbaye de Saint-Denis », dans Les Dossiers d'archéologie, octobre 2004, no 297.
  • Fortis, Valérie « Les vitraux archéologiques romans », dans Les Dossiers d'archéologie, octobre 2004, no 297.
  • Gaborit-Chopin, D. « Le trésor aux XIIe et XIIIe siècle », dans Les Dossiers d'archéologie, mars 2001, no 261.
  • Gaborit-Chopin, Danielle « Le trésor au temps de Suger », dans Les Dossiers d'archéologie, mars 1991, no 158.
  • Gély, Jean-Pierre « Les pierres de construction de la basilique de Saint-Denis », dans Les Dossiers d'archéologie, octobre 2004, no 297.
  • Gély, Jean-Pierre « Les sarcophages de pierre de Saint-Denis. Origine des roches et reconstitution des axes de diffusion », dans Les Dossiers d'archéologie, octobre 2004, no 297.
  • Goret, Jean-François « Os, bois de cervidés et ivoire. Le mobilier en matières dures d'origine animale à Saint-Denis », dans Les Dossiers d'archéologie, octobre 2004, no 297.
  • Grodecki, Louis Les vitraux de Saint-Denis, CNRS, Arts et Métiers, Paris (France), ISBN 2-7004-0018-6, 1976.
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  • Héron, Claude « L'environnement urbain du monastère de Saint-Denis », dans Les Dossiers d'archéologie, mars 1991, no 158.
  • Kimpel, Dieter L'architecture gothique en France 1130-1270, Flammarion, Paris (France), ISBN 2-08-010970-7, 1990.
  • Laffitte, M.-P. « Les plus beaux manuscrits à peintures du trésor de Saint-Denis », dans Les Dossiers d'archéologie, mars 2001, no 261.
  • Laffitte, Marie-Pierre « Les plus beaux manuscrits à peintures du trésor de Saint-Denis », dans Les Dossiers d'archéologie, mars 1991, no 158.
  • Lavagne, Henri « Les bocs sculptés remployés dans la crypte : un mausolée gallo-romain ? », dans Les Dossiers d'archéologie, octobre 2004, no 297.
  • Le Roy-Lafaurie, Pascale « La présentation au public d'un gobelet carolingien », dans Les Dossiers d'archéologie, octobre 2004, no 297.
  • Legoux, René « La céramique ornée mérovingienne dans l'environnement de la basilique de Saint-Denis », dans Les Dossiers d'archéologie, octobre 2004, no 297.
  • Jean-Michel Leniaud, Saint-Denis de 1760 à nos jours, 1996.
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  • Meyer Rodrigues, Nicole « Enseignes de pèlerinage », dans Les Dossiers d'archéologie, octobre 2004, no 297.
  • Meyer Rodrigues, Nicole « Objets archéologiques », dans Les Dossiers d'archéologie, octobre 2004, no 297.
  • Mille, Pierre Les bois archéologiques de Saint-Denis, dans Les Dossiers d'archéologie, octobre 2004, no 297.
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  • Pérouse de Montclos, Jean-Marie L'art de Paris, Editions Place des Victoires, Paris (France) , ISBN 2-84459-065-9, 2003.
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  • Prache, Anne « L'architecture de l'abbaye de Saint-Denis », dans Les Dossiers d'archéologie, mars 2001, no 261.
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  • Prache, Anne « Les vitraux du XIIe siècle », dans Les Dossiers d'archéologie, mars 1991, no 158.
  • Queixalos, Inocence « Les écuelles en bois comme exemple de traitement par lyophilisation », dans Les Dossiers d'archéologie, octobre 2004, no 297.
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  • Rodrigue, N. « Saint-Denis, archéologie d'une ville », dans Les Dossiers d'archéologie, mars 2001, no 261.
  • Stoddard, Whitney S. Art & Architecture in Medieval France, Icon Editions (Harper & Row Publishers), New York (Etats-Unis), ISBN 0-06-430022-6, 1972 ; p. 101-111.
  • Suger Libellus alter de consecratione ecclesiae Sancti Dionysii, 1144.
  • Suger Liber de rebus in administratione sua gestis.
  • Suger Suger - oeuvres (Tome 1), Belles Lettres, Paris (France), ISBN 2251340483.
  • Suger Suger - oeuvres (Tome 2), Belles Lettres, Paris (France), ISBN 2251340521.
  • Vallet, Françoise « L'étude des pièces d'orfèvrerie rehaussées de grenats », dans Les Dossiers d'archéologie, octobre 2004, no 297.
  • Vallet, Françoise « Fragiles vestiges de costumes princiers », dans Les Dossiers d'archéologie, octobre 2004, no 297.
  • Vallet, Françoise « La nécropole mérovingienne de la basilique de Saint-Denis », dans Les Dossiers d'archéologie, octobre 2004, no 297.
  • Van Ossel, Paul « Les premiers temps de Saint-Denis », dans Les Dossiers d'archéologie, octobre 2004, no 297.
  • Wallon, Alice « La mosaïque d'Albéric dans la chapelle Saint-Firmin », dans Les Dossiers d'archéologie, octobre 2004, no 297.
  • Wyss, Michaël « Le cloître médiéval de l'abbaye de Saint-Denis », dans Les Dossiers d'archéologie, octobre 2004, no 297.
  • Wyss, Michaël « Le décor des sarcophages de plâtre », dans Les Dossiers d'archéologie, octobre 2004, no 297.
  • Wyss, Michaël « La description de la basilique de Saint-Denis en 799 », dans Les Dossiers d'archéologie, octobre 2004, no 297.
  • Wyss, Michaël « L'inscription du moine Hunus », dans Les Dossiers d'archéologie, octobre 2004, no 297.
  • Wyss, Michaël « Monnaies, de l'époque mérovingienne au XIIe siècle », dans Les Dossiers d'archéologie, octobre 2004, no 297.

Notes et références

  1. notice de la base Mérimée
  2. Alain Erlande-Brandenburg, ancien directeur des Archives de France, Le roi est mort, 1975, p. 85
  3. Le Journal de Saint-Denis n°673, 20-26 septembre 2006
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