- Rivalités dans le football à Paris
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Rivalités entre
clubs franciliens
La Tour Eiffel, symbole de Paris, est présente sur les logotypes du Paris FC et du Paris Saint-Germain Généralités Sport Football Pays France Nom de la rivalité Derby de Paris ou
Derby francilien ou
Autre dénomination variableÉtat actuel Ligue 1 Paris Saint-Germain FC Ligue 2 - National Paris FC
Red Star
US Créteil-LusitanosCFA gr. A CM Aubervilliers
JA Drancy
US Ivry
UJA Alfortville
AS Poissy
US Sénart-MoissyLocalisation des clubs modifier C'est à Paris qu'ont été fondés les premiers grands clubs de football de France; par exemple, en 1932-1933, lors du premier championnat de France de football, 4 clubs basés à Paris adoptent le statut professionnel: le Red Star Paris, le Cercle Athlétique de Paris, le Racing Club de Paris, et le Club français. Ces clubs sont rejoints en 1933-1934 par l'Union sportive suisse de Paris. De nos jours, seul le Paris Saint Germain évolue encore en division professionnelle, en Ligue 1.
Sommaire
Histoire du football à Paris
Des débuts en fanfare (1890-1920)
Les footballeurs s'organisent très rapidement sous forme de clubs à Paris: en 1890 est fondé le Standard Athletic Club, qui est suivi en 1891 par les White-Rovers, en 1892 par le Club français et le Racing Club de Paris, en 1894 par l'Union sportive suisse de Paris, en 1895 par l'Olympique de Paris,en 1896 par le Gallia Club Paris, et en 1897 par le Red Star Paris de Jules Rimet[1]. Ces clubs remportent tous les Championnat de France de football USFSA entre le premier en 1894 et l'édition de 1902. Il faut attendre l'édition de 1910 pour qu'aucun club parisien ne participe à la finale.
La première édition du Championnat de France de football USFSA d'avril-mai 1894 ne met en effet que cinq clubs en compétition, dont le Standard A.C., les White-Rovers, le Club français, Neuilly et Asnières: tous ces clubs sont parisiens. La première « Division 1 » de l'histoire du football français comprend quant à elle neuf clubs parisiens : le Standard AC, lesWhite-Rovers, le Club français, Neuilly, Asnières, l'United SC, Paris Star, et l'UA 1er arrondissement.
Meilleure illustration de la multiplication des clubs, trois divisions sont mises en place à Paris dès 1897. Cette même année, le Paris Star initie l'organisation d'une coupe nationale réservée aux clubs n'alignant pas plus de trois joueurs étrangers, la Coupe Manier. Une Coupe Dewar, ouverte à tous sans restriction, est immédiatement créée en réaction.
Le 27 août 1910,quatre clubs dissidents de l'USFSA, à savoir le Cercle Athlétique de Paris, le Red Star Amical Club, l'Union sportive suisse de Paris et Paris Star[2] fondent la Ligue de football association. Ces clubs quittent l'USFSA car elle leur interdit de participer au Trophée de France. Jules Rimet quitte son poste de président du Red Star pour prendre la présidence de la LFA nouvellement créée[3].
La première Coupe de France a vu 9 clubs franciliens passer le cap des seizièmes de finale. Elle a été remportée par l'Olympique de Paris sur le score sans appel de trois buts à zéro face à un FC Lyon impuissant, et notamment grâce à un doublé du parisien Émile Fiévet, qui devient le premier buteur en finale de Coupe de France[4]. L'édition suivante voit un succès équivalent de la part des clubs parisiens et voit l'organisation d'une finale 100% parisienne entre le CASG Paris, club fondé en 1903, et l'Olympique de Paris. Devant près de 10 000 spectateurs, c'est le CASG Paris qui s'impose par trois buts à deux après prolongation.
La Ligue de Paris Île-de-France de football est fondée en 1919. La Division d'Honneur qui est mise en place permet de créer des rivalités nombreuses entre clubs de la même région. Lors de la première édition, en 1920, c'est le Red Star qui sort champion.
C'est durant cette période que sont construits la plupart des stades parisiens. Dès 1905, le Stade de Charentonneau est construit pour le CA Paris et est conçus spécialement pour le football. Le Stade de Colombes est ouvert pour sa part en 1907. Le Stade de Paris, utilisé par le Red Star, est ouvert en 1909. Leur taille est conséquente: dès 1918, le Stade Bergeyre peut accueillir 15 000 personnes.
La Ligue régionale (1920-1932)
A l'époque de la Ligue de Paris, le Red Star remporte trois titres, en 1920, 1922 et 1924. Le Stade Français réalise la même performance grâce à des victoires en 1925, 1926 et 1928. Le Club français remporte les deux titres de 1929 et 1930 et est égalé par le Racing Club de Paris qui remporte ceux de 1931 et 1932. L'Olympique de Paris et le CA Paris remportent tous deux un seul titre, à savoir celui de 1921 pour l'O., et celui de 1927 pour les Capistes. Le championnat de 1923 n'est pas disputé.
En Coupe de France, sur les 11 titres mis en jeux, 6 sont remportés par des clubs parisiens, dont quatre par le Red Star, en 1921, 1922, 1923 et 1928.
L'année 1924 voit l'organisation des Jeux Olympiques d'été à Paris. En football, c'est l'équipe d'Uruguay qui gagne le tournoi olympique. Son milieu de terrain, José Andrade, éblouit les spectateurs parisiens par ses dribbles, ses changements de rythme et son élégance. Il est élu meilleur joueur du tournoi. Ces jeux offrent à Paris le Stade olympique de Colombes, ex-stade du Matin (1907), qui est doté de 45 000 places dont 20 000 assises grâce au financement du Racing club de France qui obtient 50% des recettes des Jeux.
Débuts en championnat professionnel (1932-1939)
En 1932, quatre clubs parisiens participent au premier championnat de France professionnel: le CA Paris, le Red Star, le Club français et le RC Paris. Le CA Paris gagne son premier match contre le Sochaux, mais malgré ces premiers succès, réalise une saison moyenne et finit cinquième sur dix clubs engagés. Le Red Star et le Club français sont eux relégués en Division 2. Seul le RC Paris réalise une bonne saison, en finissant troisième du groupe A.
L'année suivante, l'US Suisse participe obtient le statut professionnel et participe à la première édition du Championnat D2. Là encore, le résultat est catastrophique pour les clubs parisiens: à l'exception notable du Red Star qui finit champion de D2, l'US Suisse déclare forfait général au bout de 19 rencontres, le RC Paris finit onzième sur quatorze clubs de D1, le CA Paris termine dernier de D1 et est relégué en D2, et le Club français termine douzième sur quatorze clubs de D2.
Le football parisien se relève néanmoins à travers la figure du RC Paris qui réalise de bonnes saisons, finissant troisième en 1934-1935, champion en 1935-1936, et à nouveau troisième en 1936-1937. Son rival en première division est alors le Red Star, qui réalise de moins belles performances en D1. Le CA Paris, quant à lui, réussit à se stabiliser en D2. En Coupe de France, les débuts sont durs également, par exemple, en 1932, le CA Paris est éliminé en trente-deuxième de finale face aux amateurs de l'US Boulogne. En 1933-1934, aucun club ne passe le cap des huitièmes de finale. Le RC Paris remporte cependant la finale de l'édition 1935-1936, qui a eu lieu au Stade olympique Yves-du-Manoir à Colombes, le 3 mai 1936 devant 39 275 spectateurs. Cette performance est réalisée grâce un unique but, marqué à la 67e minute par Roger Couard.
En 1938-1939, le RC Paris remporte une deuxième finale de coupe de France. Cette dernière est jouée le 14 mai 1939 au Stade olympique Yves-du-Manoir à Colombes, face à l'Olympique Lillois. Le RCP gagne par trois buts à un.
À la déclaration de guerre, les trois clubs professionnels parisiens évoluent ensemble en D1. Le Club français disparait en 1940.
Du sommet de la D1 à la chute du football parisien (1945-1970)
Le 26 mai 1946, le Red Star Olympique dispute une nouvelle finale de Coupe de France, perdue 4-2 contre Lille OSC (4-2) à Colombes devant 59 692 spectateurs.
En 1948, le Red Star fusionne avec le Stade français et devient le Stade français - Red Star, fusion qui s'avère malheureuse. Au bout de deux saisons médiocres, le Red Star abandonne le football professionnel. En 1952, le club réintègre le championnat de France de division 2 et retrouve le Stade de Paris.
Entre 1950 et 1953, le RC Paris frôle plusieurs fois la relégation et est finalement intégré au championnat D2 à l'issue de la saison 1952-1953.
Dans les années 1950-1960, le style offensif du RC Paris séduit les spectateurs du Parc des Princes qui, avec 20 000 personnes de moyenne à chaque match, est de loin le stade le plus fréquenté du pays[5].
Le Stade Français, qui a obtenu le statut pro en 1942, le perd en 1968. Le Red Star perd son statut pro en 1960, le récupère en 1961, puis, parvenant à se sauver grâce à une fusion incongrue avec le Toulouse Football Club, il le perd à nouveau en 1978. Le RC Paris, pour sa part, perd son statut pro en 1967, après avoir néanmoins réalisé de belles performances entre 1958 et 1962, finissant deux fois deuxième et deux fois troisième.
Échec du Paris FC et monopole du Paris Saint-Germain (1970 à nos jours)
Dans les années 1970, le Paris FC essaye de devenir le nouveau grand club de Paris, mais cela échoue. Cependant, un nouveau club parisien arrive en D2, accompagné de deux autres: le Paris Saint Germain, et Paris-Joinville ainsi que l’Entente Bagneaux-Nemours-Fontainebleau[6]. Sportivement, la première saison du club en D2 se termine par un titre de champion de France et une promotion en D1. Suite à des pressions de la mairie de Paris qui refuse de subventionner un « club banlieusard[7] », le club est scindé en deux en mai 1972 : la section professionnelle passe sous les couleurs du Paris FC et reste en D1, tandis que les amateurs du PSG sont relégués en Division 3, là où évoluait l'équipe réserve. Le mariage avec le PFC aura tenu moins de deux ans[8].
Cependant, le club amateur réalise deux montées consécutives et revient en D1 en 1974. Depuis, le parcours du club n'est entaché par aucune relégation: un record inégalé à ce jour, le PSG étant le club le plus ancien de D1.
En parallèle, de 1970 à 1978 puis de 1981 à 1983, le Racing club de Fontainebleau, alors connu sous le nom d'Entente Bagneaux Fontainebleau Nemours, évolue en Division 2, et réalise notamment un très bon parcours en 1970-1971 où le club finit cinquième. Paris Joinville participe à la D2 de 1967 à 1969 puis de 1970 à 1972, et finit à la septième place de l'édition 1967-1968. Ce club atteint également les huitièmes de finale de la Coupe de France en 1967-1968.
Dans les années 1990, la chaine de télévision Canal+ investit dans le Paris Saint Germain et Michel Denisot devient vice-président[9]. Durant l'« ère Canal+ », le Paris Saint-Germain remporte un championnat de France (1994), cinq coupes de France (1993, 1995, 1998, 2004 et 2006), deux coupes de la Ligue (1995 et 1998), une coupe d'Europe des vainqueurs de coupes (1996) et une coupe Intertoto (2001). Pendant ce temps, le Red Star Paris, seul club encore professionnel de la capitale, enchaine mauvaise saison sur mauvaise saison en D2 et est relégué en National en 1999. Le RC Paris devenu Racing Club de France football, revient dans l'élite entre 1983 et 1990. Le dernier derby parisien en Division 1 s'est d'ailleurs joué entre le PSG et le RC France[10], à l'avantage du PSG.
État actuel
De nos jours, il n'y a à Paris qu'un seul club professionnel, c'est le Paris Saint Germain. Ensuite vient en National le Paris FC, qui y végète à nouveau depuis 2006, après avoir fréquenté la troisième division pendant dix ans, de 1989-1990 à 1999-2000. Le Red Star Paris et le RC Paris, devenu Racing Club de France Football-Levallois 92, évoluent quant à eux entre le CFA et le CFA2. Néanmoins, en 1999-2000, on notera une performance exceptionnelle du Red-Star en Coupe de France de football, dont il atteint les demi-finales, perdues contre le FC Gueugnon, futur vainqueur de la compétition. En 2011, le Red Star est promu en National en tant que troisième meilleur deuxième de CFA 2010-2011.
Rivalités à Paris intra-muros
De nos jous, seul le Paris SG évolue en D1, et est suivi par le Paris FC, qui évolue en D3, en compagnie du Red Star Paris depuis 2011. Mais autrefois, notamment des années 1930 aux années 1960, des clubs parisiens ont évolué ensemble en D1 ou D2, créant de véritables rivalités.
Rivalité entre le Red Star Paris et le Cercle Athlétique de Paris
Rivalité entre le Cercle Athlétique de Paris et le RC Paris
Rivalité entre le Red Star Paris et le RC Paris
Encore récemment, les deux clubs ont évolué ensemble en CFA de 2007 à 2009. De 1999 à 2001, les deux clubs se sont également croisés en National (Troisième niveau footballistique français).
En des temps plus reculés, on notera quatorze saisons communes en D1 entre 1932 et 1949 dont quatre saisons de championnat de guerre. On remarquera d'autre part les saisons 1953-1954 et 1964-1965, où les deux clubs évoluent ensemble en D2.
On parle d'un véritable derby entre les deux formations, à l'ambiance plutôt tendue pour des matchs se jouant de nos jours en CFA, soit au quatrième niveau national.
Liste des rencontres officielles en championnat par saison Saison Championnat Rencontre Rés. Date Buteur(s) pour le Red Star Buteur(s) pour le RC Paris Spectateurs 1934-1935 Division 1 Red Star-RC Paris 1-2[11] nc nc nc nc 1934-1935 Division 1 RC Paris-Red Star 2-2[11] nc nc nc nc 1935-1936 Division 1 Red Star-RC Paris 1-4[11] nc nc nc nc 1935-1936 Division 1 RC Paris-Red Star 4-1[11] nc nc nc nc 1936-1937 Division 1 Red Star-RC Paris 2-0[11] nc nc nc nc 1936-1937 Division 1 RC Paris-Red Star 2-4[11] nc nc nc nc 1937-1938 Division 1 Red Star-RC Paris 2-2[11] nc nc nc nc 1937-1938 Division 1 RC Paris-Red Star 2-1[11] nc nc nc nc 1940-1941 D1 Zone occupée Red Star-RC Paris 3-0[11] nc nc nc nc 1940-1941 D1 Zone occupée RC Paris-Red Star 0-2[11] nc nc nc nc 1941-1942 D1 Zone occupée Red Star-RC Paris 1-1[11] nc nc nc nc 1941-1942 D1 Zone occupée RC Paris-Red Star 3-2[11] nc nc nc nc 1945-1946 Division 1 Red Star-RC Paris 0-1[11] nc nc nc nc 1945-1946 Division 1 RC Paris-Red Star 1-0[11] nc nc nc nc 1946-1947 Division 1 Red Star-RC Paris 1-3[11] nc nc nc nc 1946-1947 Division 1 RC Paris-Red Star 1-2[11] nc nc nc nc 1947-1948 Division 1 Red Star-RC Paris 1-3[11] nc nc nc nc 1947-1948 Division 1 RC Paris-Red Star 1-2[11] nc nc nc nc 1948-1949 Division 1 Red Star-RC Paris 1-0[11] nc nc nc nc 1948-1949 Division 1 RC Paris-Red Star 0-4[11] nc nc nc nc 1953-1954 Division 2 Red Star-RC Paris 3-6[12] nc nc nc nc 1964-1965 Division 2 Red Star-RC Paris 2-1[12] 10 octobre 1964 nc nc nc 1964-1965 Division 2 RC Paris-Red Star 1-2[11] 14 mars 1965 nc nc nc 1981-1982 Division 2 Red Star-RC Paris 4-1[12] nc nc nc nc 1983-1984 Division 2 RC Paris-Red Star 1-2[11] 10 août 1983[13] Bridier (26e), Aniol (77e) Madjer (70e 3200[13] 1983-1984 Division 2 Red Star-RC Paris 1-4[12] 10 décembre 1983 Kutermak (50e) Ekéké (19e), Madjer (44e), Tihy (65e, 86e) 4000[13] 1999-2000 nc Red Star-RC France 2-1[12] 28 mars 2000 Akiana nc nc 2008-2009 CFA D Red Star-RC France 3-1[14] 13 septembre 2008 Diagouraga (6e), Ongmakon (27e), Yosri (86e) nc 850 2008-2009 CFA D RC France-Red Star 3-2[15] 7 mars 2009 - Daboussi (39e) 700 2011-2012 Amical Red Star-RC France 1-1 18 novembre 2011 Touati Liri nc Rivalité entre le Red Star Paris et le Paris FC
Les deux clubs ont évolué ensemble en D1 en 1972-1973, en D2 entre 1976 et 1978, et en 1982-1983, et dans les divisions amateures en D3 en 1999-2000 Depuis 2011, les deux clubs se croisent à nouveau en Championnat de France de football National.
En Division 2 1975-1976, le Red Star Paris est affecté au groupe B, alors que le Paris FC est affecté au groupe A. En 2001-2002, alors que les deux clubs évoluent en D4, ils sont également affectés à des groupes différents.
Liste des rencontres officielles en championnat par saison Saison Championnat Rencontre Rés. Date Buteur(s) pour le Paris FC Buteur(s) pour le Red Star Spectateurs 1972-1973 Division 1 Paris FC-Red Star 3-0 nc nc nc nc 1972-1973 Division 1 Red Star-Paris FC 2-3 nc nc nc nc 1976-1977 Division 2 Paris FC-Red Star 1-0 nc nc nc nc 1976-1977 Division 2 Red Star-Paris FC 2-2 nc nc nc nc 1977-1978 Division 2 Paris FC-Red Star 0-0 nc nc nc nc 1977-1978 Division 2 Red Star-Paris FC 0-1 nc nc nc nc 1999-2000 National Paris FC-Red Star 0-1 nc nc nc nc 1999-2000 National Red Star-Paris FC 1-0 nc nc nc nc 2011-2012 National Paris FC-Red Star 0-4 15 septembre 2011 - Touati (16e), Malfleury (58e), 69e), Beziouen (74e) 1238 2011-2012 National Red Star-Paris FC 25 février 2012 Rivalité entre le Paris Saint-Germain et le Paris FC
C'est entre ces deux clubs que s'est jouée la place en Division 1. Cependant, les confrontations directes entre le Paris FC et le Paris SG ont été très peu nombreuses, dans la mesure où le PSG évolue en Division 1 / Ligue 1 sans interruption depuis 1974, et le PFC ayant connu cette division à trois reprises: les deux premières fois de 1972 à 1974, soit avant la montée du Paris Saint-Germain, et la troisième fois en 1978-1979, où ils finit dix-neuvième et sont relégués à nouveau pour ne plus jamais monter. Chacune des deux rencontres de 1978-1979 se sont soldées par des matches nuls.
En 2011, les deux clubs se sont croisés en seixièmes de finale de la Coupe Gambardella, où le Paris FC a éliminé le Paris SG aux tirs au buts. L'ambiance dans le stade Maryse-Hilsz, garni par plus de 400 supporters habitués au Parc des Princes, était électrique[16].
Liste des rencontres officielles en championnat par saison Saison Championnat Rencontre Rés. Date Buteur(s) pour le Paris FC Buteur(s) pour le Paris SG Spectateurs 1978-1979 Division 1 Paris SG-Paris FC 2-2[17] nc nc nc nc 1978-1979 Division 1 Paris FC-Paris SG 1-1[18] nc nc nc nc Rivalités en région parisienne
De nos jours, la plupart des clubs parisiens cités plus haut ont déménagé en banlieue, à l'image du RC Paris parti à Levallois. Cependant, d'autres clubs de la région parisienne ont réussi à percer, notamment le club de l'US Créteil-Lusitanos.
Les confrontations directes entre clubs franciliens ont notamment eu lieu en National ou en CFA.
La saison 1997-98 de National (année de l'apparition du groupe unique dans cette division) constitue un record pour le football francilien contemporain avec 6 clubs de la région sur 20 au total (soit 30% du championnat). Depuis cette saison jusqu'à aujourd'hui, le football francilien a toujours conservé au moins un club dans cette division.
Le groupe A de la saison 2010-2011 de CFA constitue également un record avec 9 clubs de la région sur 17 au total (soit 53% du groupe).
Rivalité en Seine-Saint-Denis
Même s'il n'y a pas de rivalité à proprement parler entre deux clubs précis, le nombre important de clubs du département dans les championnats de CFA et de CFA 2 a contribué à développer une concurrence entre les clubs séquanodionysiens comme Noisy-le-Sec, Aubervilliers, le Red Star, Villemomble, Les Lilas ou la JA Drancy.
Rivalité entre Créteil et Ivry
Rivalité entre Créteil et l'UJA Alfortville
Entre les deux voisins val-de-marnais, c'est tout d'abord une conception très différente du football entre les deux présidents actuels des deux clubs. D'un côté, Armand Lopes, le président cristolien, entrepreneur dans le bâtiment, n'a jamais caché son intention de rejoindre un jour la Ligue 1 avec son club, en déclarant à plusieurs reprises, à l'époque où son équipe jouait en Ligue 2, qu'il visait « la Ligue 1 dans les deux ans ». De l'autre côté, Gilles Baudu, président de l'UJA, qui a fait gravir tous les échelons à son club et ce, malgré le conflit durable avec la mairie d'Alfortville. Le président de l'UJA défend une vision plus sociale du football en engageant beaucoup d'équipes de jeunes dans les compétitions, tout en engageant parfois son argent propre dans le club.
Les deux clubs ont évolué ensemble en National en 2010-2011 alors que les communes sont mitoyennes. Pour cette saison, les dirigeants cristoliens auraient refusé de prêter leur Stade Dominique-Duvauchelle à l'équipe d'Alfortville, à la recherche d'un stade aux normes, pour leurs matches à domicile, ceux-ci devant finalement se rabattre sur le Stade Marville de la Courneuve puis sur le Stade Olympique Yves-du-Manoir de Colombes. Le bilan est plutôt à l'avantage de Créteil, qui n'a perdu aucun de ses deux matchs face à un club d'Alfortville au jeu plutôt médiocre, qui finit avant dernier, juste après le FC Gueugnon qui avait déposé le bilan. Cela n'a pas créé une rivalité exacerbée, surtout que les deux clubs ne s'étaient jamais rencontrés avant, Créteil venant de D2 et Alfortville des divisions régionales. La presse ne s'est toutefois pas gênée pour parler de "derby francilien" ou de "derby de l'espoir"[19] alors qu'il n'y a, comme dit précédemment presque aucune rivalité entre les deux clubs, dans la mesure où Créteil a fini dixième et Alfortiville vingtième[20]: l'un dans le ventre mou du championnat, l'autre en lanterne rouge.
Liste des rencontres officielles en championnat par saison Saison Championnat Rencontre Rés. Date Buteur(s) pour Alfortville Buteur(s) pour Créteil Spectateurs 2010-2011 National Alfortville-Créteil 1-1[21] 14 septembre 2010 Vaugeois (28e) Golliard (63e 250 2010-2011 National Créteil-Alfortville 3-2[22] 18 février 2011 Taïbi (6e) Le Postollec (31e), Lesage (49e), Marques (53e) 300 Rivalité entre Créteil et le Paris FC
La rivalité entre Paris FC et US Créteil-Lusitanos n'est pas véritablement une réelle rivalité historique. Elle est née en raison de la relégation du club cristolien en National en 2007, qui rejoint le Paris FC, qui venait de réaliser une saison satisfaisante, finissant à une solide sixième place. De plus, depuis le début des confrontations en championnat, les clubs réalisent souvent des parcours proches, l'exemple le plus frappant étant celui de la saison 2010-2011 où les deux clubs ont fini avec deux points d'écart seulement. La rivalité a pris un tournant en avril 2008 où les Béliers se sont imposés à la surprise générale sur le terrain du PFC sur le score de 4 buts à 2, mettant fin à tout espoir de remontée en Ligue 2 cette saison-là pour les parisiens.
En 2009-2010, alors que l'US Créteil réalise une bonne saison et se rapproche de son objectif de retour en Ligue 2, c'est lors du derby que les espoirs de remontée s'envolent pour Créteil, et que le PFC est contraint d'oublier ses envies de dépasser son rival cristolien[23].
Des incidents entre supporters ont été à déplorer[24] et les ultras des deux clubs entonnent régulièrement des chants hostiles au club adverse, même lors des matches ne concernant qu'un seul des deux clubs. En revanche, les relations entre les directions des deux clubs sont cordiales, comme en atteste le fait qu'un match amical est organisé quasiment chaque année depuis plusieurs années lors de la préparation d'avant-championnat au mois de juillet.
Liste des rencontres officielles en championnat par saison[25] Saison Championnat Rencontre Rés. Date Buteur(s) pour Créteil Buteur(s) pour le Paris FC Spectateurs 2007-2008 National Créteil-Paris FC 1-2 17 novembre 2007 Vareilles (68e) Kinkela (21e), Raddas (55e) 500 2007-2008 National Paris FC-Créteil 2-4 19 avril 2008 Guedioura (24e), Abwo (45e), Khenniche (64e), Maïga (82e) J.-M. David (7e), Sarr (67e) 1 117 2008-2009 National Paris FC-Créteil 1-1 15 octobre 2008 Mokdad (19e) Yenga (86e) 300 2008-2009 National Créteil-Paris FC 0-1 3 avril 2009 - Kébé (59e) 700 2009-2010 National Paris FC-Créteil 2-1 9 janvier 2010 Boulebda (90 + 3e) Rodriguez (CSC) (11e), Pollet (51e) 168 2009-2010 National Créteil-Paris FC 1-0 14 mai 2010 Duhamel (55e) - 750 2010-2011 National Créteil-Paris FC 0-0 26 janvier 2011 - - 400 2010-2011 National Paris FC-Créteil 2-2 20 mai 2011 Laïfa (SP) (55e), Marques (64e) S. Vincent (38e), El-Hajaoui (78e) 394 2011-2012 National Créteil-Paris FC 1-1 12 août 2011 Bahin (78e) Ayivi (23e) 800 Cas de l'US Créteil-Lusitanos et de l'US Lusitanos Saint Maur
Les deux clubs, qui ont évolué ensemble en National 1 dans les années 1990, ont la particularité d'appartenir à la même famille: celle d'Armand Lopes. A noter que lorsque les deux clubs évoluaient ensemble en National, ou lorsque Créteil jouait en Ligue 2 et Saint-Maur en National, ils partageaient alternativement le Stade Dominique-Duvauchelle pour leurs matches à domicile.
Rivalités dans le football féminin
Le football féminin est également implanté en région parisienne et des confrontations parfois tendues peuvent avoir lieu.
Rivalité entre la VGA Saint-Maur et le Juvisy FCF
L'une des premières rivalités notables en région parisienne est celle entre la VGA Saint-Maur et le FCF Juvisy. Si la rivalité se joue en termes de prestige et de palmarès, elle n'a jamais été vraiment effective sur le terrain, la VGA étant le grand club français des années 1980 et le FCFJ celui des années 1990. Durant les années 2000, la VGA a été reléguée et évolue aujourd'hui dans les championnats régionaux. Les deux clubs restent malgré tout, derrière l'Olympique lyonnais (anciennement FC Lyon) (9 titres), les équipes qui ont été sacrées championnes le plus grand nombre de fois (6 titres chacune).
Rivalité entre Juvisy FCF et Paris Saint-Germain Féminines
Avec la remontée en D1 du PSG en 2001, c'est le club phare du football francilien masculin qui voit sa section féminine revenir au premier plan. Les premières saisons sont décevantes et la meilleure (2007-2008) est synonyme de 5e place et de finale de Challenge de France (équivalent féminin de la Coupe de France). L'été 2009 marque un tournant dans la rivalité : le PSG recrute notamment quatre internationales françaises : Élise Bussaglia, Julie Soyer, Sonia Bompastor et Jessica Houara et obtient le prêt de Camille Abily en provenance du Los Angeles Sol, celle-ci finissant meilleure buteuse du club. Le PSG et Juvisy se disputent alors la deuxième place (qualificative pour la Ligue des Champions), derrière l'OL, et Juvisy remporte le duel à distance avec son rival parisien celui-ci se consolant avec une victoire en Challenge de France. Le 18 octobre 2009, à l'occasion de PSG-Juvisy, disputé au Parc des Princes, le record de spectateurs pour un match de D1 est battu avec 5 892 personnes présentes en tribune. A cette occasion, le PSG s'impose 1-0 grâce à un but d'Abily. Lors de la saison 2010-2011, c'est le PSG qui décroche la 2e place, toujours derrière l'OL, et se qualifie pour la Ligue des Champions, Juvisy ne terminant qu'à la 4e place.
Autres rivalités : tentatives et perspectives
Outre les clubs phares précités, des clubs de D2 tentent de trouver leur place dans le football féminin francilien, c'est le cas notamment de l'AS Montigny (une saison en D1 : 2009-2010) mais aussi du FF Issy-les-Moulineaux ou du COM Bagneux. L'hétérogénéité du championnat de D1 est cependant peu propice au développement de nouveaux clubs et ce, en dépit des bonnes performances de ces clubs (en 2010-2011, Bagneux a terminé 4e du groupe A alors qu'Issy et Montigny ont terminé respectivement 2e et 4e du groupe B).
Notes et références
- Jean-Yves Guillain, "La Coupe du monde de football, l'œuvre de Jules Rimet", Paris, Éditions Amphora, 1998
- (en) François Mazet et Frédéric Pauron, « Origins of the French League » sur rsssf.com, 28 août 2009. Consulté le 27 octobre 2009
- Portrait de Jules Rimet » sur redstarfc93.fr, 16 avril 2010. Consulté le 8 juin 2010 Michaël Grossman, «
- Hubert Beaudet, L'aventure fantastique de la Coupe de France de football, Paris, Carrère, 1989, p. 10-13
- stades et spectateurs. Les 20 000 sont dépassés en 1958-1959 et 1960-1961 et le Racing conserve la meilleure affluence saisonnière de 1955-1956 à 1963-1964. Source :
- La grande saga du football parisien sur leparisien.fr
- Paris Football Club, N°8 de juin 1972, p.19
- Paris Football Club, N°8 de juin 1972, PV des réunions et conseil d'administration du PSG
- Pierre-Louis Basse, PSG. Histoire secrètes 1991-1995, Paris, Solar, 1995. Châpitre « La révolution était codée » sur l'arrivée de Canal+ au PSG, p.27-57.
- A quand un derby francilien? sur blog-psg.fr
- Infos sur les matchs
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- fiche du match sur foot-national.com
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- Le PSG sorti par le PFC en Gambardella sur menilmontant.typepad.fr
- PSG-PFC sur football.fr
- PFC-PSG sur football.fr
- Créteil - UJA : derby de l'espoir sur leparisien.fr
- Classement National 2010-2011 sur foot-national.com
- fiche du match sur foot-national.com
- fiche du match sur foot-national.com
- Le derby met fin au suspense sur leparisien.fr, 15 mai 2010
- Créteil - Paris FC : Match et incident en photos sur foot-national.com (en mai 2010)
- Paris FC vs Créteil sur leballonrond.fr
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