Riadh Sidaoui

Riadh Sidaoui
Riadh Sidaoui
Portrait de Riadh Sidaoui
Portrait de Riadh Sidaoui

Naissance 14 mai 1967 (1967-05-14) (44 ans)
Bou Hajla, Drapeau de Tunisie Tunisie
Nationalité Drapeau de Tunisie Tunisie, Drapeau de Suisse Suisse
Pays de résidence Suisse
Diplôme Maîtrise en journalisme (1992)
DEA en sciences politiques (1995)
DES en études du développement (1997)
DES en sciences politiques (1998)
Profession Politologue
Écrivain
Formation Université de Tunis
Université de Genève
Famille Youssef Sidaoui, cousin

Riadh Sidaoui (رياض الصيداوي), né le 14 mai 1967 à Bou Hajla, est un intellectuel, écrivain[1] et politologue suisse d'origine tunisienne[1],[2],[3].

Il est directeur du Centre arabe de recherches et d'analyses politiques et sociales (Caraps) basé à Genève[4],[5] et rédacteur en chef du site Web d'information Taqadoumiya (التقدمية) depuis 2010[6],[7]

Spécialiste du monde arabe[8], notamment de l'Algérie, des mouvements islamistes et du processus de démocratisation dans cette région, il est l'un des partisans de la démocratisation du monde arabe et de l'émancipation de la femme musulmane. Il est opposé au wahhabisme saoudien et à ses dérives, qu'il considère comme un ensemble de dogmes réactionnaires empêchant toute réflexion intellectuelle, et attire l'attention sur le fait qu'un grand nombre de militants islamistes fanatiques sont diplômés dans les sciences exactes[1].

Sommaire

Biographie

Formation

Riadh Sidaoui naît en 1967 à Bou Hajla, une ville rattachée au gouvernorat de Kairouan dans le centre de la Tunisie. Il suit ses études primaires dans sa ville natale, puis ses études secondaires à Kairouan. Après avoir obtenu son baccalauréat, Sidaoui poursuit ses études à l'Institut de presse et de sciences de l'information de Tunis, où il obtient une maîtrise en journalisme, spécialisé en journalisme politique, en 1992, puis à la faculté des sciences humaines et sociales de Tunis dont il sort avec un DEA en sciences politiques en 1995. Il part en Suisse et poursuit ses études à l'Université de Genève où il obtient un diplôme d'études supérieures en études du développement de l'Institut universitaire d’études du développement en 1997[9] puis un DES en sciences politiques de la faculté des sciences économiques et sociales de Genève en 1998[10]. Par la suite, il prépare une thèse de doctorat intitulée Mouvements islamistes et régimes politiques dans le monde arabe : analyses comparatives d'interaction à l'Université de Genève[11].

Interventions

Régulièrement invité par des chaînes de télévisions, dont Al Jazeera[12], France 24[13], la BBC Arabic[14], Voice of America[15] et Léman Bleu[16], et de radios dont la radio allemande DRS 2[17], la Deutsche Welle[18][19] ou encore la RTL[20], il publie de nombreux articles universitaires et des études scientifiques, notamment dans des journaux arabes basés à Londres comme Al-Hayat, Azzaman ou Al-Quds al-Arabi[21]. Par ailleurs, il participe à des séminaires scientifiques, particulièrement en Europe, et donne chaque année une série de conférences sur l'idéologie arabe contemporaine, les mouvements islamistes, la crise de la démocratie dans le monde arabe ou encore la crise algérienne à l'Université de Genève[22].

Riadh Sidaoui lors d'un colloque international tenu en 2007 à Lugano

Le 30 juin 2011, Sidaoui est invité à participer, avec Jean Ziegler, membre du Comité consultatif du Conseil des droits de l'homme des Nations unies et Sylvia Naef, professeur à l'unité d'arabe de l'Université de Genève, au débat organisé par La Tribune de Genève à Plainpalais à propos de l'avenir des révolutions arabes[23],[24].

Entretiens

Durant sa carrière en tant que journaliste, Sidaoui obtient plusieurs entretiens journalistiques et académiques avec des personnalités comme l'ancien ministre algérien Ahmed Taleb Ibrahimi, mais aussi le premier président algérien Ahmed Ben Bella, Mohammed Fawzi, Ahmed Hamrouche ou encore Jean Ziegler. Durant l'été 1992, au Caire, Sidaoui consacre des journées avec Sami Sharaf, l'un des fondateurs de Gihaz al-Mukhabarat al-Amma. Grâce à ce dernier, Sidaoui achève l'écriture de son livre Heikal ou le dossier secret de la mémoire arabe. En 1998, Sidaoui part en Algérie pour un travail pour le compte de la Société suisse de radiodiffusion et télévision et obtient des entretiens avec plusieurs hommes politiques algériens comme Abdallah Djaballah, Louisa Hanoune et Chérif El Hachemi.

Activités

Riadh Sidaoui fonde le Centre arabe de recherches et d'analyses (Cara) à Genève, dont il est le directeur, avec l'aide du Tunisien Hamadi Redissi, du Marocain Mohamed Maati Elmenjel et de Jean Ziegler. Le programme du centre est concentré sur les problèmes du monde arabe et comprend des conférences, des colloques réguliers, la publication de plusieurs ouvrages en diverses langues et du magazine Averroès[25]. Le centre change de nom en 2010 et devient le Centre arabe de recherches et d'analyses politiques et sociales (Caraps).

Théories

Sidaoui propage l'idée selon laquelle, pour réussir, une révolution doit regrouper trois facteurs principaux[26],[13],[16] :

  • la radicalisation de l'opposition populaire qui ne demande plus seulement des réformes mais veut la tête de celui qui incarne le régime[26] ;
  • une division au sein de l'élite au pouvoir, un esprit de corps fragmenté[26] ;
  • la neutralité de l'armée ou sa trahison envers le régime[26]. (dans le cas ou il y'a des divisions au sein de l’armée ont conduit à une guerre civile)[24].

D'autres facteurs secondaires entrent en ligne de compte selon lui, tels que l'explosion démographique, la jeunesse de la population (pour les révolutions arabes par exemple) et les nouvelles technologies et réseaux sociaux tels Facebook qui ne permettent plus le contrôle de l'information[24].

Pensée

Islamistes

Sidaoui attire l'attention sur le fait qu'un grand nombre de militants islamistes fanatiques sont diplômés en sciences exactes[1] ; en effet, les attentats du 11 septembre ont été commis par des jeunes ayant effectué des études en sciences exactes et non pas en histoire ou en philosophie ou encore en sociologie, il explique :

« ...Malgré l'absence d'une étude globale sur l'origine professionnelle de l'équipe dirigeante des mouvements islamistes dans le monde arabe, nous pouvons remarquer une domination quasi totale des métiers scientifiques. Il semble que le nombre d'ingénieurs, de médecins, de physiciens, etc., qui agissent au nom de l'islamisme, soit considérable. Cette thèse est confirmée par le grand succès des islamistes aux élections des Conseils scientifiques dans les facultés des sciences exactes. Ce même succès devient difficile sinon impossible dans les facultés des lettres et des sciences sociales[1]. »

En ce qui concerne l’Algerie, Sidaoui montre, dans L'Armée algérienne 1954/1994: Mutations internes, que l’armée algérienne qui a connue plusieurs mutations internes, mutations profondes avec Ahmed Ben Bella et Haouari Boumediene, était en conflit avec les islamistes, en effet, le deuxième tour des élections législatives a été arrêté pour empêcher l'arrivée au pouvoir des islamistes... il est considéré comme un appel à l'éradication du phénomène islamiste, malgré son implantation au sein d'une large partie de la société algérienne, tout cela a conduit à "une guerre civile" dont la perte humaine et matérielle demeure lourde et au refus total de toutes possibilités de dialogue avec les islamistes, malgré les occasions multiples offertes et les nombreuses médiations internes et externes pour établir un dialogue sérieux afin de mettre fin à la diffusion quotidienne du sang...Toutefois, l'armée algérienne est restée solidaire, unie, face aux menaces des islamistes, ce qui a empêché l'effondrement de l'Etat algérien. Paradoxalement, à ce qui s'est passé avec l'armée impériale du Chah en Iran, l'armée algérienne s'est montrée une armée nationale forgée dans une institution qui ne dépend pas, pour sa persistance, des individus. Pour Riadh Sidaoui, il semble que les événements depuis le déclenchement de la guerre civile en Algérie en janvier 1992, ont clairement montré l'impossibilité d'une victoire militaire totale d'un camps sur l'autre. En effet, l'armée s'est montrée incapable de mettre fin à l’insurrection islamiste, en revanche, les islamistes sont, aussi, incapables de conquérir le pouvoir par la force et d'instaurer "l'Etat islamique" qu'ils revendiquent. Face à ce dilemme, une solution réconciliatrice s'imposerait pour sauver le pays de cette absurdité sanglante. Cette solution serait, finalement, l'aboutissement d'une nouvelle mutation profonde au sein de l'armée, et d'un changement du discours islamiste vers le rationalisme et la modération.

Aprés la chute de dicatateurs arabes durant le printemps arabe, Riadh Sidaoui déclare que les premiers gagnants des révolutions arabes sont les islamistes[24] au vu de leurs capacités de mobilisation et d'organisation[24]. En plus, il fait remarquer que les islamistes jouissent du soutien massif des pays du Golfe, des pétrodollars, mais aussi des États-Unis qui acceptent une islamisation modérée du monde arabe, comme en Turquie, où seule l'armée demeure un contre-pouvoir[24].

Wahhabisme saoudien

Selon Sidaoui, parler du wahhabisme seulement est faux car il faut utiliser le concept de « wahhabisme saoudien »[27]. En effet, il s'agit d'une doctrine islamique qui s'appuie sur l'alliance historique entre le pouvoir politique et financier représenté par Ibn Saoud et l'autorité religieuse représentée par Mouhammad ibn Abd al-Wahhab ; cette doctrine continue d'exister jusqu'à nos jours grâce à cette alliance, au financement de plusieurs chaînes religieuses et à la formation de plusieurs cheikhs[27]. L'Arabie saoudite a adopté cette doctrine pour assurer la loyauté du peuple envers la famille royale des Saoud ; c'est ainsi que plusieurs cheikhs prononcent des fatwas interdisant la protestation du peuple contre le roi, la conduite des voitures par les femmes, etc[28]. De plus, dans les années soixante, l'Arabie saoudite a employé le wahhabisme saoudien (surtout sur le plan mediatique et politique) pour essayer de bloquer les essais progressistes dans le monde arabe comme etait le cas de l'Egypte sous le regne de Nasser ou encore de l'Algerie sous le regne de Boumédiène[29] ; ce qui etait dans l'interet des etats unis a cet epoque[29].

Il illustre le projet wahhabite saoudien dans la propagation de l'intégrisme sur le plan culturel et notamment audiovisuel, c'est ainsi que l'Arabie Saoudite a dépensé pendant 30 ans en faveur de sa propagande intégriste plus que les depenses de l'Union soviétique pendant 70 ans[30]. Par consequent, ce discours a produit le terrorisme d'Al-Qaida et son Chef Oussama Ben Laden[30].

D'autre part, Sidaoui insiste sur le fait que les fondements politiques de l'Islam résident dans l'esprit républicain démocratique et non l'esprit monarchique wahhabite ; Le wahhabisme saoudien est un danger qui menace l'Islam, les musulmans ainsi que l'humanité entière[31].

Après la révélation du document d'al-Azhar[32], Sidaoui insiste sur le fait que l'Université al-Azhar peut revenir à son rôle dans la diffusion de la pensée islamique, caractérisé par la modération de la pensée et qui allie islam et État moderne[33].

Terrorisme

En ce qui concerne le declin du danger terroriste, Sidaoui a donner deux principales causes ; le premier est que les etats ont bien observé les groupes terroristes et ont pu connaitre leurs points forts et faibles, tout en insistant sur le fait que ces etats ont combattu les groupes terroristes et ont mené certaines victoires comme est le cas en Afghanistan[29]. Le second, consiste sur le fait que le terrorisme n'a jamains eu de partisans au niveau des peuples[29].

Médias arabes

Selon Sidaoui, les chaînes d'information arabes, qui détiennent de grands réseaux internationaux, travaillent à condition de ne pas critiquer le pays qui les finance, tel Al-Arabiya qui appartient au groupe MBC, une compagnie de télévision panarabe saoudienne qui ignore tout problème interne au régime saoudien, de même pour Al Jazeera qui est la propriété de Hamad bin Khalifa al-Thani, émir du Qatar[34].

Dans le livre Islam and the Western World: The Role of the Media, il montre que les médias arabes ont toujours été très fragmentés, l'objet d'États concurrents de la région tentant de gagner une influence hégémonique. Ainsi, Yamama, la plus grande entreprise saoudienne de publicité du monde arabe, a été chargée par le régime saoudien de ne pas coopérer avec Al Jazeera, un mouvement qui de toute évidence a eu un impact sur les revenus de la chaîne. Par ailleurs, ils ne sont pas financièrement ou commercialement viables : malgré son succès international, Al Jazeera est connue pour perdre de l'argent chaque jour ; aucun des médias arabes ne pourraient survivre sans bénéficier des largesses de sponsors riches et puissants, d'États ou de princes.

Publications

Livres

Riadh Sidaoui a publié plusieurs études stratégiques et ouvrages dont :

  • (ar) Dialogues nassériens (حوارات ناصرية), éd. Arabesques, Tunis, 1992 (rééd. Centre arabe de recherches et d'analyses, Beyrouth, 2003) (ISBN 9973-763-009). ;
    Couverture du livre Heikal ou le dossier secret de la mémoire arabe
  • (ar) Heikal ou le dossier secret de la mémoire arabe (هيكل أو الملف السري للذاكرة العربية), Tunis, 1993 (rééd. Le Caire, 2000 et Beyrouth, 2003) (ISBN 9973-17-315-5) ;
  • (ar) Les conflits des élites politiques et militaires en Algérie : le Parti, l'Armée et l'État (صراعات النخب السياسية والعسكرية في الجزائر: الحزب، الجيش، الدولة ), éd. Arab Institute for Research and Publishing, Beyrouth, 2000 ;
  • (ar) Jean Ziegler parle aux arabes (جان زجلر يتحدث إلى العرب), éd. Centre arabe de recherches et d'analyses, Beyrouth, 2003 ;
  • (ar) Les batailles d'Abdel Nasser (معارك عبد الناصر), éd. Centre arabe de recherches et d'analyses, Beyrouth, 2003 ;
  • (fr) L'islamisme en Algérie: une révolution en marche ?, éd. Université de Genève, Genève, 1998[35] ;
  • (fr) FIS, armée, GIA : vainqueurs et vaincus, éd. Publisud, Paris, 2002[36] ;
  • (fr) L'Armée algérienne 1954/1994: Mutations internes, éd. Centre arabe de recherches et d'analyses, Genève, 2003.

Sidaoui participe par ailleurs à trois ouvrages collectifs :

  • (ar) « Les élections, la démocratie, et la violence en Algérie » (الانتخابات و الديموقراطية و العنف في الجزائر), préfacé par Slimane Riachi, La crise algérienne (الأزمة الجزائرية), éd. Centre for Arab Unity Studies, Beyrouth, 1999, p. 527-548 ;
  • (en) « The Inner Weakness of Arab Media », in Natascha Fioretti et Marcello Foa, Islam and the Western World: the Role of the Media, éd. European Journalism Observatory, Lugano, 2008 ;
  • (en) « Islamic Politics and the Military: Algeria 1962-2008 », in Jan-Erik Lane et Hamadi Redissi, Religion and Politics: Islam and Muslim Civilisation, éd. Ashgate Publishing, Farnham, 2009, p. 225-247 (ISBN 0-7546-7418-5).

Articles académiques

  • « Les conflits : militaires et islamistes en Algérie », Shoun Alawsat, n°89, novembre 1999, p. 87-94
  • « Sociologie du djihad et de la violence en Algérie : discours et actions », Dirasat Arabiya, n°3, février 2000, p. 75-92
  • « Sociologie de l'armée algérienne et les dangers d'une dislocation », Shoun Alawsat, n°93, mars 2000, p. 53-84
  • « Les islamistes et les sciences exactes », Le Temps, n°1093, 16 octobre 2001
  • « Le clanisme au sein de l'élite au pouvoir en Algérie », Shoun Alawsat, n°98, août 2000, p. 41-70
  • « Pourquoi l'Arabie saoudite ne construit pas la plus puissante armée au Moyen Orient ? », Taqadoumiya, 1er novembre 2010

Références

  1. a, b, c, d et e Riadh Sidaoui, « Les islamistes et les sciences exactes », Le Temps, 16 octobre 2001
  2. [1]
  3. [2]
  4. « La Tunisie toujours sous haute tension », Le Matin, 17 janvier 2011
  5. « La levée de l'état d'urgence, un symbole fort mais sans impact réel », France 24, 23 février 2011
  6. (ar) Taqadoumiya
  7. [3]
  8. Elisa Perrigueur, « Les chefs de tribus qui gouvernent le pays ont un rôle d'arbitre », La Croix, 23 février 2011
  9. [4]
  10. [5]
  11. (en) [PDF] Liste des étudiants en doctorat (Université de Genève)
  12. Participation (2004) de Riadh Sidaoui à l'émission Akthar Min Rai (Plus qu'une opinion) animé par Sami Haddad
  13. a et b Intervention de Riadh Sidaoui sur France 24
  14. (ar) Intervention de Riadh Sidaoui sur la BBC Arabic
  15. [6]
  16. a et b « La Tunisie au bord de la rupture », Genève à chaud, Léman Bleu, 12 janvier 2011
  17. [7]
  18. [8]
  19. [9]
  20. [10]
  21. [11]
  22. Crise de la démocratie arabe: dans la sociologie des causes profondes de la culture, la société et l'économie: Qu'est ce qui empêche la démocratie dans le monde arabe?, Taqadoumiya, 1 décembre 2010
  23. Christiane Pasteur, « Quel avenir pour les révolutions arabes ? », La Tribune de Genève, 28 juin 2011
  24. a, b, c, d, e et f « Quel avenir pour les révolutions arabes ? », La Tribune de Genève, 30 juin 2011
  25. Présentation du Centre arabe de recherches et d'analyses à l'émission Ahzab Wa Tayyarat animée par Naima Ben Mouhoub sur la chaîne de télévision Democracy.
  26. a, b, c et d Bérénice Dubuc, « La Libye penche entre la révolution et la guerre civile », 20 minutes, 21 février 2011
  27. a et b « Le wahhabisme saoudien est le plus dangereux des courants religieux (الوهابية السعودية أخطر الحركات الدينية) », El Khabar Ousbouî, 30 août 2010
  28. (ar) Intervention de Riadh Sidaoui dans Paris direct, France 24, 18 mars 2011
  29. a, b, c et d (ar) [12]
  30. a et b [13]
  31. [14]
  32. [15]
  33. (ar) « Les Arabes ont besoin de restaurer le rôle d'Al-Azhar dans la vie », Alnahar TV, 18 juillet 2011
  34. (it) Il Politico, vol. 72, éd. Université de Pavie, 2007, p. 286
  35. [16]
  36. [PDF] Bibliographies sur les mouvements islamistes au Maghreb (Bibliothèque de la Méditerranée)

Liens externes

Sites
Interventions

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Riadh Sidaoui de Wikipédia en français (auteurs)

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