- Ligne de Quimper à Pont-l'Abbé
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Ligne Quimper - Pont-l’Abbé Pays France Villes desservies Quimper, Pont-l'Abbé Historique Mise en service 1884 Fermeture 1988 Concessionnaires Ch. de fer de Paris à Orléans (1884 - 1935)
Ch. de fer de l'État (1935 - 1938)
SNCF (1938 - 1997)
RFF (à partir de 1997)Caractéristiques techniques Numéro officiel 477 000 Longueur 21,5 km Écartement Voie normale (1,435 m) Électrification Non électrifiée Pente ou rampe maximale 20 ‰ Nombre de voies Voie unique Trafic Propriétaire RFF Exploitant(s) SNCF Trafic Fret (desserte de l'usine Doux) Schéma de la ligne Schéma de la ligne LégendeLigne Savenay - Landerneau vers Savenay 684,794 Quimper (6m) 685,063 Pont sur l'Odet (23m) 685,603 Tunnel de Quimper (310m) Ligne Savenay - Landerneau vers Landerneau Ligne Quimper - Douarnenez vers Douarnenez Aérodrome de Quimper-Pluguffan (LFRQ) 694,730 Pluguffan (76m) EP Doux 695,190 Limite de déclassement 700,6xx Combrit - Tréméoc (36m) (1) Ligne Quimper - Pont-l'Abbé Ligne Pont-L'abbé - Pont-Croix (CFDF) vers Pont-Croix 706,2xx Pont-l’Abbé-Gare (5m) (2) Ligne de la Sté générale des chemins de fer économiques (SE) 706,251 Pont-l'Abbé-Ville (5m) 711,7xx Plobannalec 714,8xx Treffiagat 716,2xx Guilvinec 720,7xx Penmarc'h 722,2xx Kérity 724,0xx Saint-Guénolé Heurtoir modifier La ligne de Quimper à Pont-l’Abbé constituait un embranchement de la ligne radiale « sud » de desserte ferroviaire de la Bretagne, permettant la desserte de l’important bourg portuaire de Pont-l’Abbé.
Sommaire
Chronologie
- 7 avril 1884 : Ouverture de l’embranchement
- 4 juillet 1907 : Ouverture du prolongement à voie métrique vers Saint-Guénolé par les CFDF
- 19 mai 1947 : Fin de l’exploitation du prolongement à voie métrique ; mise à voie normale
- 1950 : Fin du service voyageurs
- 1er juillet 1963 : Fermeture du prolongement vers Saint-Guénolé
- 1988 : Fin du service marchandises au-delà de l'EP Doux
- 31 août 1989 : Déclassement de la section de Pluguffan à Pont-l'Abbé (PK 695,190 à 706,427)[1].
Historique
La ligne de desserte « sud » de la Bretagne, concédée au Paris-Orléans, vit naître plusieurs embranchements destinés à la desserte des villes portuaires égrenant la côte bretonne. L’embranchement de desserte de Pont-l’Abbé, classé no 77 dans le Plan Freycinet[2], est de ceux-là.
S’embranchant sur la radiale en gare de Quimper, traversant ensemble le tunnel de Quimper, long de 310m, et s’en détachant dès sa sortie, l’embranchement de Pont-l’Abbé s’éloigne rapidement vers le sud-sud-ouest, contournant l’aéroport de Quimper Cornouaille en Pluguffan, commune que la ligne desservait à distance, puis longeait la « transbigoudène », voie expresse reprenant l’itinéraire de l’ancienne nationale 785. Desservant ensuite la gare de Combrit-Tréméoc qui, malgré son nom, se situait bien plus près de Tréméoc que de Combrit, elle venait finalement se terminer en gare de Pont-l’Abbé, nom loin du plan d’eau formé par un élargissement du ria arrosant la ville.
La gare de Pont-l’Abbé fut également atteinte en 1907 par une ligne à voie métrique en provenance de Saint-Guénolé, ouverte par les chemins de fer départementaux du Finistère, puis en 1912 par une ligne de même écartement en provenance d’Audierne, ouverte par les chemins de fer armoricains. La première ligne était d’un grand intérêt pour le transport de la marée vers l’arrière-pays, mais la différence d’écartement en gare de Pont-l’Abbé nécessitait de longues et coûteuses opérations de transbordement. Aussi, lors de la fermeture de la plupart des lignes de ces réseaux départementaux, en 1947, fut-il décidé de maintenir le tronçon Pont-l’Abbé — Saint-Guénolé et de le convertir à la voie normale. L’exploitation fut réalisée par les SE jusqu’en 1963.
Embranchement de faible longueur ne desservant pas de ville importante, la ligne Quimper — Pont-l’Abbé fut rapidement fermée au trafic voyageurs, dès 1950. Le trafic marchandises, essentiellement nourri par le fruit du travail des pêcheurs des ports de Cornouaille, connut des baisses sensibles suite au développement de la concurrence routière, accrue par la fermeture du tronçon vers Saint-Guénolé en 1963, et se conclut par la fermeture de la ligne au trafic marchandises en 1988.
Aujourd’hui, seuls les silos du groupe Doux, situés à Pluguffan entre l’aéroport et la voie-express, sont encore occasionnellement desservis par des trains diesel. Le reste de la ligne n’est plus exploitée. Une partie de son parcours est emprunté par des diverticules aux sentiers de grande randonnée numérotés 34H[3] et 38A[4].
Notes et références
- Journal Officiel de la République Française du 6/09/1989, page 11 257.
- Quimper - Douarnenez étant regroupées sous le même numéro. Les lignes Quimper - Pont-l’Abbé et
- Pointe de la Torche, empruntant l’ancienne ligne entre les gares de Combrit-Tréméoc et de Pont-l’Abbé. GR 34H : Pont de Cornouaille —
- Quimper, empruntant l’ancienne ligne entre l’étang du Corroac’h et le croisement avec la « transbigoudène » (D785). GR 38A : Pont de Cornouaille —
Bibliographie
- Serge Duigou,Un train pour les Bigoudens, éditions Ressac, Quimper, 1986.
- Serge Duigou,Quand nous prenions le train birinik (la ligne Pont-l'Abbé-Saint-Guénolé), éditions Ressac, Quimper, 1983.
- Serge Duigou,Quand s'essoufflait le train carottes (la ligne Pont-l'Abbé-Audierne) , éditions Ressac, Quimper, 1984.
Voir aussi
Articles connexes
Catégorie :- Ligne ferroviaire du Finistère
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