- Ligne de Quimper à Douarnenez
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Ligne
Quimper - DouarnenezPays France Villes desservies Quimper, Douarnenez Historique Mise en service 1884 Fermeture 1988 Concessionnaires PO (1884 - 1935)
État (1935 - 1938)
SNCF (1938 - 1991)
Ligne déclassée (à partir de 1991)Caractéristiques techniques Numéro officiel 478 000 Longueur 23,6 km Écartement Voie normale (1,435 m) Électrification Non électrifiée Pente ou rampe maximale 20 ‰ Nombre de voies Ligne déposée
(Anciennement à voie unique)Trafic Propriétaire CG Finistère Trafic Voie verte Schéma de la ligne Schéma de la ligne LégendeLigne Savenay - Landerneau vers Lorient 684,794 Quimper (6m) 685,063 Pont sur l'Odet (23m) 685,603 Tunnel de Quimper (310m) 685,9xx Ligne Quimper - Pont-l'Abbé vers Pont-l'Abbé 687,337 Pont sur le Steir (12m) 687,979 Pont sur le Steir (12m) 688,803 Pont de Troheir (Steir) (12m) 690,0xx Ligne Savenay - Landerneau vers Landerneau 690,330 Limite de déclassement 695,817 Guengat (82m) 701,095 Le Juch (17m) Ligne Audierne - Douarnenez (CFDF), 1m vers Audierne 708,340 Douarnenez-Tréboul (27m) 708,518 Heurtoir Origine du chaînage : Paris-Austerlitz via Tours et Nantes modifier La ligne de Quimper à Douarnenez - Tréboul est un embranchement de la ligne radiale « sud » de desserte ferroviaire de la Bretagne, permettant la desserte de l’importante ville portuaire de Douarnenez.
Elle constituait la ligne 478 000[1] du réseau ferré national.
Sommaire
Chronologie
- 7 avril 1884 : ouverture de l’embranchement
- 29 janvier 1894[2] : ouverture du prolongement à voie métrique vers Audierne par les chemins de fer départementaux du Finistère (CFDF)
- 1972 : fin du service voyageurs
- 1988 : fin du service marchandises
- 18 décembre 1991 : déclassement (PK 690,330 à 708,518)[1]
- 1995 : acquisition de la voie par le conseil général pour l’aménagement d’une voie verte.
Historique
La ligne de desserte « sud » de la Bretagne, concédée à la compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans, dite « Paris-Orléans », vit naître plusieurs embranchements destinés à la desserte des villes portuaires égrenant la côte bretonne. L’embranchement de desserte de Douarnenez, classé no 77 dans le Plan Freycinet[3], est de ceux-là.
S’embranchant sur la radiale en gare de Quimper, traversant ensemble le tunnel de Quimper, long de 310 m, et laissant d'abord à gauche l’embranchement vers Pont-l’Abbé, la ligne se dirige vers l’ouest-nord-ouest, desservant au passage Guengat, situé à un kilomètre et demi de sa gare, et le Juch, que la ligne tangente. La ligne arrive ensuite à Douarnenez, récupérant sur la gauche la ligne des chemins de fer départementaux du Finistère en provenance d’Audierne, et ensemble aboutissent en gare, située en surplomb de Port-Rhu. Les voies ne desservaient pas le port.
Ouverte le même jour que celle de Pont-l’Abbé, la ligne de Douarnenez connut une desserte voyageurs plus tardive, la ville de Douarnenez étant plus importante que sa consœur bigoudenne, mais l’absence d'industrie importante le long de son parcours conduisit à une fin de service dès 1988 et à la dépose intégrale des rails, l’infrastructure étant récupérée par le conseil général pour l’établissement d’une voie verte, qui aujourd’hui parcourt la ligne dans son intégralité.
Notes et références
- Journal Officiel de la République Française du 20 décembre 1991, page 16 642.
- Collectif, Encyclopédie générale des transports - Chemins de fer, éditions de l'Ormet, Valignat, 1992, p. 29
- Quimper - Pont-l’Abbé étant regroupées sous le même numéro. Journal officiel de la République française, p.3344 lire (consulté le 25 juillet 2011). Les lignes Quimper - Douarnenez et
Bibliographie
- Jean-Pierre Nennig, « Quimper - Douarnenez-Tréboul », dans Le chemin de fer de Bretagne sud, JPN éditions, 2008 (ISBN 2-9519898-5-7), pp. 193-198
Voir aussi
Article connexe
Catégorie :- Ligne ferroviaire du Finistère
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