- Ligne 124 (Infrabel)
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Ligne 124 Ligne de Bruxelles à Charleroi
Pays Belgique Historique Mise en service 1843 - 1874 Électrification 1949 Concessionnaire Cie de l'État Belge (à partir de 1845) Caractéristiques techniques Longueur 55,9 km Vitesse de référence 120 - 140 km/h (160 km/h entre Bruxelles et Nivelles une fois le projet RER achevé) Écartement Voie normale (1,435 m) Électrification 3 000 Vcc Nombre de voies 2 (4 voies entre Bruxelles et Nivelles une fois le projet RER achevé Signalisation Latérale SNCB Trafic Propriétaire Infrabel Trafic Fret, voyageurs (IC - L - P) Schéma de la ligne Schéma de la ligne Légende→ jonction Nord-Midi 0,00 Bruxelles-Midi → L 28 : Schaerbeek → L 50A : Gand, Oostende → L 96 : Halle, Mons ' 2,1 Forest-Est 4,0 Uccle Stalle 5,6 Uccle Calevoet → L 26 : Etterbeek, Vilvoorde Mise à 4 voies en cours - projet RER 7,8 Linkebeek 9,1 Holleken 11,4 Rhode-Saint-Genèse 12,6 De Hoek 15,5 Waterloo → ex L 115 : Rognon (Rebecq) 18,8 Braine-l'Alleud Ring 0 23,4 Lillois → ex L 141 : Court-Saint-Étienne (Ottignies) 28,1 Baulers → ex L 141 : Manage) 29,3 Nivelles Ring 24 33,6 Bois de Nivelles → ex L 131 : Fleurus, Gilly A54/E420 37,0 Obaix-Buzet Canal Bruxelles-Charleroi → L 117 : Manage, Braine-le-Comte Luttre → ex L 120 : Trazegnies → ex L 119 : Gosselies, Châtelet 43,4 La Chaussée A15/E42 46,5 Courcelles Motte Z.A. Courcelles - Rue de Gosselies → ex L 121 : Wilbeauroux, Lambusart → ex L 112A : Trazegnies, Piéton 48,7 Roux Monceau Atelier Monceau faisceau → L 112 : Piéton, La Louvière Monceau triage → L 260 : Charleroi ouest 52,9 Marchienne-au-Pont → ex L 268A ligne industrielle La Sambre → L 130A : Lobbes, Erquelinnes → ex L 119A : Jumet 53,7 Marchienne Est → L 132 : Philippeville, Couvin 54,9 Marcinelle → L 140 : Fleurus, Ottignies 55,9 Charleroi Sud → L 130 : Tamines, Namur modifier La ligne 124 Bruxelles - Nivelles - Charleroi Sud, est l'une des principales radiales du réseau ferré belge. Elle a connu son heure de gloire au XXe siècle lorsque le bassin industriel de Charleroi écoulait une partie de sa production à l'exportation via le port d'Anvers.
Au début du XXIe siècle, l'État Belge confie à la SNCB la mise en œuvre d'un RER autour de Bruxelles. Le tronçon nord de la ligne (entre Linkebeek, au sud de Bruxelles à la jonction avec la ligne 26 et Nivelles) doit ainsi être porté à 4 voies afin de découpler les trains rapides des trains RER à haute fréquence et qui feront de nombreux arrêts.
La vitesse maximale autorisée sur cette ligne est de 140 km/h. En 2010, cette vitesse ne peut être atteinte qu'entre Nivelles et Luttre. Ailleurs, la vitesse est toujours limitée à 120 km/h avec plusieurs points singuliers, notamment la courbe serrée qui relie les gares de Baulers et de Nivelles, qui est limitée à 60 km/h. Les travaux dans le cadre du RER auront notamment pour effet le relèvement de la vitesse entre Bruxelles et Nivelles
Sommaire
Historique
Si la numérotation actuelle des lignes ferrées belges voit une infrastructure unique, il s'agit en fait de plusieurs sections mises en service en deux vagues...
- En 1835, l'État inaugure la ligne Bruxelles - Malines, premier tronçon d'un premier réseau en étoile conçu pour rayonner autour de Malines.
- En 1840-1841, la branche sud-ouest est prolongée vers la France via Halle, Braine-le-Comte et Mons.
- En 1843, un embranchement est inauguré au départ de Braine-le-Comte, vers Namur. Il comporte la section Luttre - Charleroi de l'actuelle ligne 124.
- En 1852, une compagnie à capitaux britanniques, la « Belgian Eastern Junction Railway Company débute la construction de la ligne 141 Manage - Nivelles - Court-Saint-Étienne ( - Ottignies - Wavre) qui est inaugurée entre 1854 et 1855. Pendant près de 20 ans, ce sera la seule ligne à desservir Nivelles.
- Entre les deux guerres mondiales, la SNCB développe un projet d'électrification qui débutera en 1935 par la ligne Anvers - Bruxelles. Après avoir expérimenté les automotrices électriques sur cette ligne, et après la Seconde Guerre mondiale, on envisage d'assurer l'important trafic de marchandise entre le port d'Anvers et le bassin de Charleroi avec ce mode de traction. La ligne est électrifiée dans son intégralité en 1949, suivie rapidement par la ligne de ceinture Est de Bruxelles afin d'assurer la continuité du trafic fret.
Accidents
15 août 1974 : Luttre (Pont-à-Celles) : le pont sur le canal Bruxelles-Charleroi à Luttre a été le théâtre d'un accident de train meurtrier.
Utilisation
La desserte voyageurs se compose (en semaine) :
- de deux relations Intercity (IC-I et IC-N) offrant un service cadencé à la demi-heure entre Bruxelles et Charleroi avec arrêt à Braine l'Alleud, Nivelles et Luttre (1 sur 2 : Marchienne-au-Pont) ;
- d'un train omnibus (L) entre Luttre et Charleroi-Sud ;
- d'un train IR (InterRegio) entre Nivelles, Bruxelles et Anvers-Central les jours de semaine ;
- d'un train CR (Cityrail) entre Braine l'Alleud et Alost qui emprunte les lignes 26 et 161 afin de desservir l'est de Bruxelles (quartier européen) ;
- d'un train L entre Nivelles et Anvers-Central aux heures de pointe ;
- de trains P qui effectuent divers parcours aux heures de pointe.
Le tronçon entre Marchienne-au-Pont et Charleroi-Sud est parcouru par les trains de la dorsale wallonne qui poursuivent ensuite par la ligne 112.
Le tronçon entre Luttre et Charleroi-sud est parcouru par les trains L de la ligne 117, dont la destination finale est Braine-le-Comte.
Le trafic marchandise est dévié entre Luttre et Bruxelles via Braine-le-Comte (ligne 117) plutôt que via Nivelles, la ligne étant assez saturée dans se partie nord.
Annexes
Sources
- belrail.be - ligne 124
- (nl)Wim deridder - Spoorlijnen in Belgïe
- (nl)- Paul Kevers : Belgische spoorlijnen
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