Drapeaux de la Nouvelle-Calédonie

Drapeaux de la Nouvelle-Calédonie
Drapeau de la France
Drapeau de la France
Utilisation Drapeau national Symbole version officiel
Proportions 2:3
Adoption 24 septembre 1853
Drapeau Kanaky
Drapeau de la Kanaky
Utilisation Drapeau civil Symbole version officiel
Proportions 1:2
Adoption 24 septembre 1984 (FLNKS)

Jusqu'en 2010, le seul drapeau de la Nouvelle-Calédonie officiellement reconnu était le drapeau tricolore français. Depuis lors, son usage peut se faire conjointement sur l'ensemble des édifices publiques avec le drapeau Kanaky, ou drapeau indépendantiste kanak.

À la suite de l'accord de Nouméa signé en mai 1998, l'article 5 du premier titre de l'Accord de Nouméa prévoit que : Des signes identitaires du pays, nom, drapeau, hymne, devise, graphismes des billets de banque devront être recherchés en commun pour exprimer l'identité kanake et le futur partagé entre tous.[1].

Sommaire

Le drapeau Kanaky

Article connexe : Kanaky.
case traditionnelle kanak

Face à l'administration française, les partis politiques favorables à l'indépendance s'unissent sous la bannière du Front de libération nationale kanak et socialiste en 1984 et défendent l'accès à la pleine souveraineté du territoire. L'emblème choisi à l'occasion du congrès de dissolution du précédent Front indépendantiste (FI) pour fonder le FLNKS, tenu du 22 au 24 septembre 1984, est le drapeau Kanaky. Composé de trois bandes horizontales bleu, rouge et vert surmontées d'un cercle jaune légèrement décalé sur la gauche et comportant en son centre, en ombre chinoise, une flèche faîtière de case traditionnelle kanak percée d'une toutoute, il est hissé pour la première fois à la tribu de La Conception par Jean-Marie Tjibaou le 1er décembre 1984.

La symbolique de sa composition est ainsi expliquée par Jean-Marie Tjibaou[2] :

  • « la couleur bleu est la couleur de l’azur, celle du ciel et de la mer, de l’immensité et de la transparence. C’est la plus immatérielle des couleurs qui exprime l’envol de l’être, la relation entre l’homme et ce qui gouverne son destin. Le bleu est la lumière du jour, de la sagesse, et de la prise de conscience. Le regard vers l’au-delà, c’est le regard porté vers le cosmos, la connaissance et le progrès. Le bleu signifie l’espace qui ouvre la voie de la libération de l’être humain ».
  • « la couleur rouge est la couleur du feu et du sang. Elle représente la force vitale, la chaleur et l’amour ardent, le sang versé, les vertus guerrières, les forces libératrices, c’est la couleur de la révolution du peuple et du socialisme, c’est aussi le symbole de l’union des clans par le lien utérin et donc de l’unité Kanak. Le rouge est aussi la couleur du bonheur. Le rouge pourpre est le symbole du pouvoir suprême chez la plupart des peuples ».
  • « la couleur verte est la couleur de la terre, de notre planète. C’est la couleur du règne végétal et des eaux vives, elle représente "les verts pâturages", la nourriture, la paysannerie, le monde rural. C’est la couleur de l’éveil de la nature, l’éveil de la vie, de l’espérance, des remèdes. C’est l’emblème du salut ».
  • « par rapport à l’Occident, le Pays Kanak fait partie des pays du soleil levant. Le cercle central jaune d’or signifie que les rayons de l’aurore transforment le Pays Kanak en Île de lumière et éclaire la flèche faîtière de la grande case, symbole de l’édification de la société kanak, flèche faîtière qui n’existe que dans ce pays et aux Îles ». Cette flèche faîtière à toutoute stylisée est un symbole largement réutilisé notamment dans des emblèmes de collectivités locales contrôlées par les indépendantistes et majoritairement peuplées de Kanak ainsi que sur les drapeaux des provinces (voir infra). Elle représente le « frère aîné », à savoir le chef de clan, ou, aux Îles Loyauté, le grand chef du district, et est donc devenu le symbole de l'organisation clanique et coutumière kanak[3],[4],[5].

Le drapeau kanak devient le symbole identitaire des Kanaks indépendantistes et il est arboré dans les manifestations ou sur les bâtiments officiels des communes dont le maire est indépendantiste[6]

Lorsque le groupe FLNKS (tendance Union calédonienne) au Congrès présente le 28 mars 2011 sa proposition de loi du pays pour faire de ce drapeau l'un des signes identitaires de la Nouvelle-Calédonie, le sens des composantes de l'étendard sont redéfinies en détaillant à chaque fois leur « représentation » (reprenant pour l'essentiel la description faite en 1984 par Jean-Marie Tjibaou tout en enlevant les concepts trop marqués politiquement) et leur « symbole »[7] :

  • « Représentation : la couleur bleu est la couleur de l’azur, celle du ciel et de la mer, de l’immensité et de la transparence. C’est la plus immatérielle des couleurs qui exprime l’envol de l’être, la relation entre l’homme et ce qui gouverne son destin. Le bleu est la lumière du jour, de la sagesse, et de la prise de conscience. Le regard vers l’au-delà, c’est le regard porté vers le cosmos, la connaissance et le progrès. Le bleu signifie l’espace qui ouvre la voie de la libération de l’être humain.
  • « Symbole : le bleu symbolisera l’éternité et le monde de l’invisible, demeure de ceux qui nous entendent mais que l’on ne voit plus, cette couleur rappellera toujours au Peuple le souvenir de tous ceux qui son partis. Le bleu sera aussi symbole de l’Océan Pacifique qui nous entoure et de notre lagon que nous avons inscrit au patrimoine mondial de l’humanité ».
  • « Représentation : la couleur rouge est la couleur du feu et du sang. Elle représente la force vitale, la chaleur et l’amour ardent, le sang versé, les vertus guerrières, les forces libératrices, c’est la couleur de la volonté du peuple, du partage et du respect, c’est aussi le symbole de l’union des clans par le lien utérin et donc de l’unité de notre Pays. Le rouge est aussi la couleur du bonheur. Le rouge pourpre est le symbole du pouvoir suprême chez la plupart des peuples » (la mention à la révolution et au socialisme est donc abandonné au nom d'une notion voulue moins politique et plus consensuelle, celle de « la volonté du peuple, du partage et du respect »).
  • « Symbole : le rouge symbolisera notre volonté de vivre ensemble, c’est le pouvoir du peuple, elle indiquera que notre Pays sera à jamais une Terre de Démocratie pour que nos dirigeants actuels et futurs se souviennent toujours que la souveraineté appartient au peuple ».
  • « Représentation : la couleur verte est la couleur de la terre, de notre nickel et de l’espoir d’une vie meilleure. C’est la couleur du règne végétal et des eaux vives, elle représente "les verts pâturages", la nourriture, la paysannerie, le monde rural. C’est la couleur de l’éveil de la nature, l’éveil de la vie, de l’espérance, des remèdes. C’est l’emblème du salut » (rajout de la mention du nickel, l'une des principales ressources économiques de la Nouvelle-Calédonie).
  • « Symbole : le vert symbolisera la Terre et la Nature qui ont été généreuses pour notre Pays en la dotant de richesses naturelles essentielles, uniques et exceptionnelles. Le vert rappellera également le lien mythique à la Terre des premiers occupants et l’enracinement à cette même terre de ceux qui ont contribué à son développement ».
  • disque jaune (Pantone 108C) et flèche faîtière noire :
  • « Représentation : par rapport à l’Occident, notre Terre fait partie des pays du Soleil levant. Le cercle central jaune d’or signifie que les rayons de l’aurore transforment la Nouvelle-Calédonie en Île de lumière et éclaire la flèche faîtière de la grande case, symbole de l’édification de la société kanak, flèche faîtière qui n’existe que dans ce pays et aux Îles ».
  • « Symbole : le cercle jaune, la flèche faîtière et sa toutoute symboliseront l’unité de notre Pays, l’appel au respect, à la solidarité, au partage et à l’équité entre les Citoyens du Pays. Ces symboles indiquent que nous partageons les dispositions de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen. Ils sont également les symboles de la mémoire des anciens et de la parole donnée ».

Usage conjoint des deux drapeaux

Le 13 juillet 2010, le Congrès de la Nouvelle-Calédonie a émis le « vœu que soient arborés, ensemble, en Nouvelle-Calédonie, le drapeau dont la description est annexée et le drapeau national »[8]. Ce vœu n'ayant pas de force juridique contraignante, chaque collectivité est laissée libre de l'appliquer ou non[9]. Le 17 juillet, le Premier ministre François Fillon, en déplacement officiel dans l'archipel, hisse pour la première fois le drapeau Kanaky et le drapeau français ensemble sur le siège du Haut-commissariat de la République[10] en présence des autorités locales dont le président du gouvernement local Philippe Gomès (qui s'était opposé à cette mesure), celui de la Province Sud et député Pierre Frogier, celui du Congrès Harold Martin et celui du Sénat coutumier, Julien Boanemoi. Une circulaire émanant du premier ministre est attendue pour savoir sur quels établissements les deux emblèmes doivent être présents conjointement ; celui-ci a néanmoins précisé qu'il s'agira de « donner des instructions concernant les édifices qui représentent l’État. S’agissant des collectivités locales, c’est à elles d’assumer leurs responsabilités. L’État n’imposera rien »[11].

Controverses sur l'usage des drapeaux

L'idée de faire flotter les deux drapeaux sur tous les édifices publics néo-calédoniens est issue de la proposition[12] rapportée en février 2010 par Pierre Frogier, député, président de la Province Sud et président du Le Rassemblement-UMP, qui prône plutôt le parti de l'autonomie et s'oppose à l'indépendance. Il émet pourtant la condition que les indépendantistes « doivent lever toute ambiguïté et nous l’apporter comme un signe identitaire, un symbole culturel, débarrassé des violences dont il est entaché » afin de « représenter cette part de la Nouvelle-Calédonie mélanésienne et océanienne indissociable de son identité européenne et française » et « ainsi, en additionnant nos deux légitimités, nous aurons fait un nouveau pas les uns vers les autres »[13].

Cette idée est dénoncée par le chef historique du camp loyaliste Jacques Lafleur qui déclare que « la Nouvelle-Calédonie a un drapeau, celui de la République française »)[14]. Le président du gouvernement local, Philippe Gomès, et son parti non-indépendantiste Calédonie ensemble rejettent également cette idée et présentent leur propre proposition de drapeau local inspirée de l'exemple sud-africain[15].

Du côté des indépendantistes, s'ils ne peuvent qu'approuver cette avancée, certains, par la voix du président de la Province Nord Paul Néaoutyine, trouvent que la co-existence des deux drapeaux est depuis longtemps établie puisque dès 1988, les deux drapeaux flottaient côte-à-côte au stade de Poindimié en présence du Premier ministre de l'époque Michel Rocard[16].

Ainsi, certains auraient souhaité la création d'un nouveau symbole unique pour l'ensemble de la collectivité locale et auquel le peuple néo-calédonien aurait pu s'identifier, et non le drapeau du FLNKS qui est une fédération de plusieurs partis. Le site www.drapeaunc.com donne par ailleurs la possibilité de voter pour un nouveau drapeau identitaire.

Propositions pour un drapeau commun

Les sept projets de drapeau élus sur le site Un drapeau pour la Nouvelle-Calédonie/Kanaky en 1999.
Projet de drapeau commun issu du concours du collectif pour un drapeau commun en 2010.

Dès novembre 1998, suite au référendum d'approbation de l'accord de Nouméa, un vexillologue, le graphiste et illustrateur Pierre Gay, a l'idée d'un concours ouvert à tous les internautes désireux de proposer un drapeau pour la Nouvelle-Calédonie. Un site nommé « Un drapeau pour la Nouvelle-Calédonie/Kanaky »[17] est ainsi créé à cette fin et le site de l'« Atlas géographique mondial » de Pascal Gross en héberge un miroir. Un premier vote a lieu le 15 décembre 1998, et les 7 propositions préférées des internautes sont présentées sur ces sites. Devant le faible intérêt des institutions et la faible exposition de cette initiative auprès du grand public, un nouveau vote est organisé le 15 mars 1999[18]. « Un drapeau pour la Nouvelle-Calédonie/Kanaky » présente alors 86 propositions de drapeaux. Parmi les 86 propositions, 7 emportent un nombre non négligeable de suffrages et sont présentés à part, avec le nombre de voix obtenues et le nom de leurs auteurs (Gvido Petersons, Pierre Gay, Emmanuel Sotter, Pascal Gross et Thanh-Tâm Lê). Sans retour des autorités du territoire qui semblent alors ne pas s'intéresser à la démarche, l'initiative en restera là, jusqu'au relais pris sur le territoire en 2004 par Jean-Raymond Postic.

Sur cette base, le parti Calédonie mon pays, lié à l'association Génération destin commun, de l'accordiste (et futur membre du Comité de pilotage) Jean-Raymond Postic décide en février 2004 de lancer son propre processus de consultation en vue de définir un drapeau commun. Un dépliant présentant 80 propositions de drapeau, dont un grand nombre viennent du site de Pierre Gay , auxquelles s'ajoutent quelques nouvelles idées (notamment le drapeau Kanaky, absent de la démarche de 1999[19]), est édité à 25 000 exemplaires. Il demande à la population néo-calédonienne de se prononcer pour dégager trois choix préférés. Selon Calédonie mon pays, quelque 500 réponses ont été retournées en mai 2004, et les responsables du mouvement font alors connaître les sept drapeaux arrivés en tête des votes[20]. Celui déjà arrivé en tête en 1999 (et qui devient donc à partir de là la proposition officielle de Calédonie mon pays) retrouve à nouveau la première place : il unit les couleurs du drapeau tricolore et de celui du FLNKS. Ce dernier obtient d'ailleurs la deuxième place[21].

Dans le cadre du débat sur les deux drapeaux, Calédonie ensemble est le principal parti de l'échiquier politique néo-calédonien à s'opposer à la proposition de Pierre Frogier. Ils proposent donc leur propre projet de drapeau local inspiré de l'exemple sud-africain, par l'union des couleurs tricolores françaises et quadricolores de la Kanaky ajoutés à deux symboles sensés représentés la double légitimité définie dans l'accord de Nouméa (la flèche faîtière, symbole identitaire traditionnel des Kanaks, et une goélette pour signifier les populations installées à partir du XIXe siècle)[15].

De même, un Collectif pour un Drapeau Commun est constitué en juillet 2010. De même, le site « www.drapeaunc.com » propose de réunir des projets de drapeau directement imaginés et proposés par les internautes[22]. Ces deux initiatives se retrouvent ensuite à travers l'organisation d'un concours à partir du 15 août 2010 via un site internet entièrement consacré à la question, « concours.drapeaunc.com »[23]. 72 drapeaux sont portés aux choix des internautes (37 sont avancés par le Collectif, 35 par le site www.drapeaunc.com)[24]. Quatre tours de scrutin sont organisés :

  • le premier durant la semaine du 20 au 27 août, avec la possibilité pour les internautes de voter deux fois, pour affiner le choix à 8 drapeaux (il y a 555 votants)[25].
  • le deuxième du 28 août au 4 septembre, avec toujours deux possibilités de vote pour chaque internaute et dans le but de sélectionner les quatre préférés (toujours selon le site, il y a 914 votants)[26].
  • le troisième du 5 au 12 septembre, avec désormais uniquement un vote par internaute, l'issue étant déterminer les deux rassemblant le plus d'adhésion de leur part (il y a désormais 867 votants)[27].
  • le quatrième et dernier du 13 au 20 septembre, les internautes, avec toujours une possibilité de vote chacun, doivent départager les deux drapeaux finalistes. Il y a 925 votants selon le site, et le drapeau qui l'emporte reprend les couleurs déjà arborées depuis plusieurs années par les délégations sportives et le Comité territorial olympique de Nouvelle-Calédonie (le rouge et le gris), avec au centre l'emblème local (nautile, pin colonaire et flèche faîtière en ombres chinoises)[27].

Par la suite, un « nouveau cercle de réflexion politique », ou think tank, anti-indépendantiste et se voulant le « défenseur des valeurs républicaines » en Nouvelle-Calédonie, baptisé Fondation républicaine calédonienne, est créé en octobre 2010 et prend à son compte le drapeau élu par le concours en septembre 2010[28].

Drapeau sportif de la délégation calédonienne

drapeau du comité lors des Jeux du Pacifique de 2007

Lors des compétitions sportives où la Nouvelle-Calédonie est présente en tant que comité territorial autonome comme lors des participations aux Jeux du Pacifique, la Nouvelle Calédonie affiche comme emblème un cagou huppé, espèce endémique de l'île et animal emblématique tout comme le kiwi pour la Nouvelle-Zélande ou le coq pour la France.

L'emblème apparait apposé au centre du drapeau tricolore en 1991[29]. C'est à partir des Jeux du Pacifique de 2007 que le drapeau de la délégation est présent lors des cérémonies, drapeau composé d'une tête stylisé de cagou inscrit dans un cercle avec les anneaux olympiques situés en dessous, le tout sur un fond rouge et gris. On le voit également lors de la cérémonie d'ouverture des mini-jeux de 2009 aux îles Cook[30]. Lors des hymnes, c'est cependant toujours le drapeau de la France qui est hissé.

Logotype du gouvernement

Logotype du gouvernement

Le logotype du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie reprend l'ensemble des éléments constituant les Emblème de la Nouvelle-Calédonie, à savoir la coquille d'un nautile,le pin colonaire et la flèche faîtière.

Le congrès a lui choisi la Conque (toutoute) avec le drapeau français dans l'ouverture et la carte de l'archipel sur le dessus de coquillage[31].

Drapeaux des provinces

Bibliographie

  • La question des drapeaux en Nouvelle-Calédonie, dossier dans Revue juridique, politique et économique de Nouvelle-Calédonie, 16, 2010/2.

Notes et références

  1. Article 1.5 de l'accord de Nouméa
  2. C. GABRIEL, C. JACQUIN, V. KERMEL, Nouvelle-Calédonie, la révolte kanake, éd. PEC, 1986, note 45, p. 169
  3. « La case traditionnelle , symbole de la culture kanak », Blog : À l'ombre du banian, 08/02/2009
  4. « LA SOCIETE ET LA CULTURE KANAK ANCIENNES », site du Vice-rectorat de la Nouvelle-Calédonie
  5. « La case ronde traditionnelle kanake », Wasapa l'art kanak
  6. Nico, « Week-end à Hienghène », Blog 10 mois à Nouméa, 07/11/2007
  7. [PDF] PROPOSITION DE LOI DU PAYS relative au drapeau de la Nouvelle-Calédonie, déposée par le groupe FLNKS, site du Laboratoire de recherche juridique et économique LARJE, Université de la Nouvelle-Calédonie
  8. Le dossier La question des drapeaux en Nouvelle-Calédonie, dans la Revue juridique, politique et économique de Nouvelle-Calédonie, 16, 2010/2 reproduit ce vœu p. 41 (reproduction de la page 6341 du Journal Officiel de la Nouvelle-Calédonie, du 22 juillet 2010, p. 6341). Un reproduction en est également disponible en ligne Vœu n°1 du 13 juillet 2010, emblemes.free.fr, 2010. Mis en ligne le 21 juillet 2010
  9. P. FRÉDIÈRE, P. CHATEL, « Où le drapeau FLNKS flottera-t-il vraiment ? », Les Nouvelles Calédoniennes, 20/07/2010
  10. Fillon hisse les drapeaux français et kanak à Nouméa, article du Figaro
  11. Où le drapeau FLNKS flottera-t-il vraiment ?
  12. Y. MAINGUET, P. FRÉDIÈRE, S. AMIOTTE, X. HEYRAUD, « Le pays aux deux drapeaux (Vidéo) », Les Nouvelles Calédoniennes, 19/07/2010
  13. Discours de Pierre Frogier, 10/02/2010, in F. THERIAUX, « Pierre Frogier et sa réflexion sur le drapeau du Pays », Calédosphère, 10/02/2010
  14. « Jacques Lafleur très critique face à l’initiative Frogier », Les Nouvelles Calédoniennes, 14/02/2010
  15. a et b Ph. CHÉDRIÈRE, « Le drapeau selon Calédonie ensemble », 11/07/2010
  16. « Lever les deux drapeaux, ce n’est pas une nouveauté », Nouvelles Calédoniennes, 16/07/2010
  17. Le site de Un drapeau pour la Nouvelle-Calédonie/Kanaky hébergé par Pascal Gross.
  18. Présentation de l'initiative de Pierre Gay sur le site www.signes-identitaires-nc.com géré par l'association Génération destin commun
  19. À ce sujet, le site de Pierre Gay, « Un drapeau pour la Nouvelle-Calédonie/Kanaky », précisait dans un paragraphe intitulé « Ne peut-on se contenter des drapeaux existants ? (Ou : pourquoi les drapeaux français et kanak ne figurent-ils pas parmi les propositions ?) » : Deux drapeaux principaux sont actuellement en usage. L'un, le seul officiel, est celui de la République française. L'autre, non officiel mais largement utilisé par une partie de la population kanak de Nouvelle-Calédonie, est celui dit "de Kanaky". La Nouvelle-Calédonie demeurant sous souveraineté française, le drapeau tricolore français continuera tout naturellement à flotter sur le territoire, mais sans pour autant en exprimer la spécificité. Quant au drapeau de Kanaky, son essence ethnique d'une part, et indépendantiste d'autre part, ne sauraient lui permettre de symboliser le territoire dans le cadre du statut d'autonomie prévu par les accords de Nouméa. En revanche, les symboles kanak ont naturellement leur place dans un drapeau commun.
  20. Présentation de la démarche de 2004 de Calédonie mon pays, sur le site www.signes-identitaires-nc.com géré par l'association Génération destin commun
  21. Les 7 drapeaux ayant obtenu le plus de suffrage à la consultation menée par Calédonie mon pays en 2004, sur le site www.signes-identitaires-nc.com géré par l'association Génération destin commun
  22. Site www.drapeaunc.com
  23. concours.drapeaunc.com
  24. Présentation du concours pour un drapeau commun, site concours.drapeaunc.com
  25. Quart-de-final du concours pour un drapeau commun, site concours.drapeaunc.com
  26. Demi-finale du concours pour un drapeau commun, site concours.drapeaunc.com
  27. a et b Finale du concours pour un drapeau commun, site concours.drapeaunc.com
  28. F. THERIAUX, « Fondation Républicaine Calédonienne », Les Nouvelles Calédoniennes, 21/10/2010
  29. (en) Territorial Olympic and Sports Commitee sur Flags of the World
  30. Photos de la cérémonie d'ouverture des mini-jeux de 2009
  31. (en) Description du drapeau sur Flags of the World

Voir aussi

Article connexe

Liens externes


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